culture et histoire - Page 643
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Samedi 28 mars, dans les Landes : 4e édition de "Révolte contre le monde moderne"
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Philippe Bilger : Liberté du citoyen et Justice
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Chouan du Tyrol Andréas Hofer et le double visage de notre Europe
Rarement héros populaire fut aussi méconnu en dehors des frontières de sa nation, car le Tyrol est un peuple et une nation. Même les Allemands, surtout les Allemands, se méfient du culte de celui qui fut pourtant un des champions du germanisme, mais reste enraciné dans son terroir. Aujourd’hui le nationalisme et le cosmopolites se conjuguent étrangement pour refuser l’émergence des « patries charnelles », ces réalités de l’ethnie et de la tradition qui se moquent singulièrement des frontières étatiques.
jean Sévillia, en consacrant un livre à Andréas Hofer, pose sans doute plus de questions qu'il ne croit lui-même. De son regard purement historique sur celui qu'il nomme « le Chouan du Tyrol », on peut sans nul doute déduire une réflexion féconde sur les deux voies qui s'ouvrent aujourd'hui à l'Europe.
Le général Béthouart, qui fut naguère au printemps 1940, à Narvik, au-delà du cercle Polaire le « fraternel adversaire » du général Dietl, dont il partageait la passion pour la montagne, devait devenir après la guerre haut-commissaire de la République française en Autriche. Il s'y révéla diplomate hors pair, soucieux d'établir une amitié qui préfigurait l'Europe de demain. Il avait d'ailleurs lui-même consacré un livre au prince Eugène de Savoie, le Prinz Eugen, héros germanique s'il en fut.
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Les Français et le Roi sous l'Ancien Régime
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La Petite Histoire : Pourquoi les États-Unis doivent leur indépendance à la France
On nous le répète assez souvent, jusqu’à la nausée : les Américains nous ont « libéré » en 1944. Voire même, pour les plus optimistes, en 1917 ! Au-delà du fait que ces affirmations restent fortement à nuancer, surtout pour la seconde, nos amis d’outre-Atlantique oublient trop souvent qu’ils doivent leur propre indépendance à la France. En effet, à Yorktown en 1781, sans l’aide du corps expéditionnaire de Rochambeau et l’intervention décisive de la marine royale, rien n’aurait été possible, et les États-Unis auraient sans nul doute eu une histoire bien différente…
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CÉSARS 2020 : BRAVO POUR LA COMÉDIE... (POLANSKI, LADJ LY, AISSA MAIGA...)
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César : une feria de l’entre-soi animée par des pantins sinistres
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Les idées à l'endroit : "Julius Evola"
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Au Moyen-Âge, les Allemands marchent vers l'Est...
Les racines de l'influence germanique en Europe de l'Est remontent au Moyen-Âge, période de la conquête des territoires slaves et de christianisation de leurs populations. De l'utilité de l'histoire pour comprendre l'actualité la plus brillante.
Fait majeur de notre temps - et signe des temps -, la réunification de l'Allemagne réveille de vieilles frilosités. Certains, en effet, s'inquiètent l'aigle germanique ne risque-t-il pas de reprendre son vol ? Et d'attirer, entre ses serres, ces peuples d'Europe centrale et orientale qui, tout à la fois grisés par des rêves d'indépendance en passe de devenir réalité, et confrontés aux dures exigences d'économies à reconstruire, peuvent être tentés de trouver accueillant le giron allemand ? Et, du coup, ne risque-t-on pas d'aller à grands pas vers une Europe sous hégémonie allemande - les vaincus de 1945 réussissant à imposer la loi du mark, grâce à leur écrasante supériorité économique, là où avaient échoué les panzers ? L'histoire ne serait-elle pas un éternel recommencement, puisque, depuis quinze siècles, germanisme est synonyme d'impérialisme ?
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Une espèce humaine «fantôme» hante l’ADN des Africains de l’Ouest
L’analyse du génome de populations d’Afrique de l’Ouest par des généticiens américains révèle cependant l’apport d’une branche disparue de la lignée humaine dont il n’existe pour l’heure aucune trace fossile. Une découverte qui fait ce mois-ci l’objet d’un article fort détaillé dans la revue Science advances et charrie son lot de nouveaux questionnements. Selon ces travaux, menés par les professeurs Arun Durvasula et Sriram Sankararaman, des variations génétiques au sein de l’ADN des Yorubas et des Esan du Nigeria, des Mendé de Sierra-Leone et des Gabonais ne peuvent s’expliquer que par l’héritage de gènes issus d’une espèce humaine archaïque «fantôme» puisqu’on ne les retrouve ni dans le génome d’Homo sapiens, ni dans celui de l’homme de Néandertal, ni dans celui de l’homme de Denisova. Ce qui les amène à cette hypothèse : il y a 50 000 ans, cette espèce d’hominine inconnue a croisé sur son chemin les ancêtres de ces populations ouest-africaines, léguant 2% à 19% de leur patrimoine génétique. Elle serait quant à elle apparue il y a 650 000 ans, mais ce n’est que pure spéculation en l’absence de restes fossiles attribuables à cette autre espèce du genre Homo en Afrique. A moins d’une nouvelle découverte de terrain ?
http://www.fdesouche.com/1343973-une-espece-humaine-fantome-hante-ladn-des-africains-de-louest