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culture et histoire - Page 832

  • Sortie début juillet du n°14 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Oswald Mosley : commandez-le dès maintenant

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    Oswald Mosley (1896-1980), issu d’une vieille famille anglaise, avait commencé une brillante carrière politique dans les années 1920. Il fut d’abord élu député conservateur. Cependant, sensible à la question sociale, il rejoignit deux ans plus tard le Parti travailliste pensant que celui-ci répondrait plus a ses aspirations.

    Mais il fut rapidement déçu et irrité par la mascarade démocratique entre les deux partis dominants qui caractérisent le système politique outre-Manche. Cela d’autant plus que, un peu partout en Europe, et en particulier en Italie et en Allemagne, une nouvelle conception révolutionnaire de l’Etat ne le laissait pas indifférent. C’est ainsi qu’en 1931, il créa l’Union fasciste britannique, un mouvement qui allait vite faire parler de lui et secouer la Grande Bretagne…

    Dans cette nouvelle livraison des Cahiers d’Histoire du nationalisme, Rémi Tremblay, a qui nous devons déjà un précédent numéro (le n°12) consacré à Adrien Arcand et au fascisme canadien, nous raconte l’histoire de cet homme au destin extraordinaire qui fit trembler l’oligarchie britannique.

    Avec une présentation de Franck Buleux.

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  • Dans l’Aube, l’archéologie contribue à éclairer une histoire très ancienne

    Comment le département de l’Aube s’est-il peuplé depuis les « premiers paysans » du Néolithique, vers 5200 avant J.C., jusqu’au « prince de Lavau » (450 avant J.C.), dont la découverte de la tombe a livré des trésors ? Réponse donnée grâce aux opérations archéologiques. Dont les résultats sont présentés dans l’exposition « Arkéoaube », très pédagogique et interactive, organisée à Troyes.

    Depuis 1990, quelque 1000 diagnostics archéologiques et 200 fouilles ont été menés sur le territoire du département de l’Aube. Ces opérations, entreprises notamment à l’occasion de grands chantiers (autoroutes, centre de congrès…), ont permis d’en préciser l’histoire sur plus de quatre millénaires.

    « Venus par l’Europe centrale et le bassin des Carpates, les premiers colons néolithiques sont arrivés dans ce qui correspond au territoire du département vers 5200 avant notre ère », explique Nicolas Dohrmann, directeur des archives et du patrimoine au conseil départemental de l’Aube et commissaire général de l’exposition Arkéoaube. Ce territoire est situé à une position très favorable, au croisement de routes migratoires et commerciales majeures. « De plus, en raison de l’absence de reliefs, il ne présente pas d’obstacles pour l’installation humaine, avec un sol propice à l’agriculture et des ressources minérales comme le silex et le fer », poursuit le directeur des archives.

    (…)

    Francetvinfo

    http://www.fdesouche.com/1025779-dans-laube-larcheologie-contribue-a-eclairer-une-histoire-tres-ancienne

  • A la différence du métier, l’emploi moderne est, en effet, condamné à devenir flexible et précaire

    Dans la mesure où la maîtrise d’un métier suppose, par définition, un apprentissage très long et l’acquisition d’une expérience spécifique (que ce soit celle de l’imprimeur, du menuisier, du médecin ou du professeur de mathématiques), elle confère toujours à ceux qui le pratiquent la possibilité d’exercer un véritable contrôle sur tout le cycle de leur activité et de disposer ainsi d’une large autonomie. C’est précisément cette autonomie – et le savoir-faire sur lequel elle repose – que le Capital a perçue, dès l’origine, comme un obstacle majeur à son emprise totale sur les travailleurs qu’il employait à son service. Depuis Frederick Taylor (à la fin du XIXe siècle) l’objectif de l’entreprise capitaliste a donc toujours été de la réduire au maximum, d’abord en séparant, pour chaque activité professionnelle, les tâches de conception et d’exécution (l’ancien ouvrier de métier devenait dès lors dépendant du bureau d’études et du bureau des méthodes) ; ensuite en s’efforçant de décomposer ces tâches d’exécution en autant de gestes simples et chronométrés dont l’accomplissement pouvait se prêter à un contrôle précis par l’encadrement et les contremaîtres, et qui n’exigeait plus que des compétences générales (ou qui, du moins, pouvaient être acquises en un temps limité). 
    […] 
    C’est d’abord à la lumière de cette transformation du métier en emploi (lequel – du fait de son « abstraction » constitutive – n’est plus, en réalité, qu’un job, un taff ou un boulot) que nous pouvons comprendre la logique qui gouverne l’évolution des conditions de travail à l’ère du capitalisme mondialisé. A la différence du métier (fondé sur l’autonomie relative du travailleur spécialisé), l’emploi moderne est, en effet, condamné à devenir flexible et précaire, puisque tout le monde (ou presque) peut désormais être remplacé à n’importe quel moment – sur son « poste » éjectable – par n’importe qui (au besoin après un stage de formation accéléré), et cela d’autant plus que ce n’importe qui sera disposé à « travailler plus » ou à gagner moins. Il tend également à devenir psychologiquement épuisant (même là où il ne demande pas d’effort physique particulier) dans les mesure où, par définition, il se voit progressivement privé de tout sens humain pour celui qui l’exerce (sauf à être un drogué du travail, un jeune loup ambitieux ou un pervers qui ne s’épanouit que dans la rivalité mimétique). Enfin, la substitution d’une logique de l’emploi à celle du métier offre au système capitaliste la possibilité de mettre sur le marché un nombre croissant de produits standardisés, dont l’obsolescence a été volontairement programmée et d’ont l’utilité réelle apparaît de plus en plus problématique (quand encore ils ne s’avèrent pas nuisibles pour la santé physique, morale ou intellectuelle des êtres humains). Bien entendu, ces remarques s’appliquent tout autant au « secteur public », pour lequel il ne s’agit plus, depuis déjà longtemps, de rendre aux usagers les services de qualité auxquels ils ont droit, mais de transformer ces usagers en simples clients d’entreprises rentables et capables, à ce titre, de soutenir le choc de la guerre économique mondiale. 
    Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée

  • Le n°4 de "Confrontation", la revue qui dénonce l'islamisation de l'Europe, est sorti

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    Confrontation n°4 - Été 2018, 80 pages, 12 €

    Au sommaire :

    Page 3 : URGENCES !   

    L’éditorial de Jean-François Touzé

    Page 5 : Pauvres petits mineurs étrangers isolés

                  Julien Aubin

    Page 9 : La subversion islamo-gauchiste

                  Jean-Yves Léandri

    Page 20 : L’emprise de l’Islam depuis 1973

                     Alain Wagner

    Page 23 : Tariq Ramadan, Dr Jekhill ou Mr Hyde ?

                     José Castano

    Page 27 : Entretien avec le Carl Lang, Président du PdF

    Page 34 : Les nouveaux amis de Jupiter.

                    Jean-Gilles Malliarakis

    Page 39 : Macron face à l’immigration

                    Robert Martin

    Page 54 : Frappe en Syrie, grand spectacle...

                    Roland Lombardi

    Page 58 : Retrait des Etats-Unis de l’Accord de Vienne 

                     J-F Touzé

    Page 62 : Un peuple oublieux est un peuple qui meurt 

                     J. Guillemain

    Page 67 : La chronique de Bernard Atlan

    Page 70 : Au fil des pages…

    Jean-Yves Léandri et Agnès Claude

    2018 05 28 cft 4 pub.jpg

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  • Un mode d’emploi de la terreur islamiste

    3586137647.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Les écrits islamistes foisonnent sur Internet, en particulier ceux d’Abou Bakr Naji (1961 – 2008). Les Éditions Ars Magna ont eu l’idée de publier dans leur belle collection « Les Ultras », Management de la sauvagerie (2017, 264 p., 30 €). Rédigé en 2004 et aussi connu sous le titre de Gestion de la barbarie, ce livre explique aux combattants islamistes comment s’organiser pour mieux porter de terribles coups à leurs ennemis, à savoir les régimes nationalistes arabes, les juifs et les « Croisés »occidentaux.

    Théoricien d’Al-Qaïda, Abou Bakr Naji n’a jamais connu l’État islamique qu’il n’aurait probablement pas rejoint, car les conseils qu’il donne dans ce bréviaire terroriste diffèrent fortement de la pratique islamiste accomplie autour de Mossoul et de Raqqa. L’auteur n’hésite d’ailleurs pas à dénigrer les Frères musulmans, à contester l’islamisme révolutionnaire du défunt Soudanais Hassan al-Tourabi et à critiquer le Hamas palestinien. Il reconnaît en revanche volontiers que « cet essai […] est un large panorama qui n’entre pas dans les détails (p. 13) ».

    On ne doit pas se méprendre. Par « sauvagerie », l’auteur n’évoque pas le recours massif aux actesde terreur. Elle correspond en fait à un moment de chaos qui suit l’écroulement des sociétés et de leur encadrement civique. Les groupes armés islamistes doivent profiter de cette période de désordre pour s’emparer et contrôler un territoire précis. Cette conquête s’accompagne d’une vigoureusepropagande médiatique afin d’attirer de nouveaux volontaires. « Nous nous battons pour nous débarrasser des ennemis de l’Oumma et de leurs agents qui ont détruit la foi des pays musulmans, pillé leurs richesses, et nous ont réduits à l’état de servitude, écrit-il encore. Il est clair pour tous que cela se résume à la destruction de tous nos ennemis (p. 115). »

    Face à cette déclaration de guerre explicite, les « marches blanches », les cellules de soutien psychologique et les autres refrains aux « pas d’amalgame » et au « vivre ensemble » ne servent à rien. Il importe au contraire de lire Management de la sauvagerie pour réveiller en nous le hoplite spartiate, le légionnaire romain, le cavalier franc ou le Templier !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°82, diffusée sur Radio-Libertés, le 8 juin 2018.

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  • Livres • Trémolet de Villers : Tel qu’en lui-même… Jean-Marie Le Pen écrit ses mémoires

    PAR JACQUES TRÉMOLET DE VILLERS

    La lecture du premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen laisse une impression contrastée. L’œil attentif découvre, dans ce pavé foisonnant d’herbes et de fleurs, mais aussi d’épines, plusieurs écritures. Toutes de la même main, mais pas du même temps.

    Le début – l’enfance, les parents, les grands-parents, la Bretagne, le Morbihan, la mer, jusqu’à l’adolescence, la mort du père, l’aventure du maquis – est écrit d’une plume soignée, voire recherchée dans l’emploi de mots attachés au travail de la mer, à la terre de Bretagne, aux embruns de La Trinité-sur-Mer. C’est, de loin, la partie la plus émouvante du récit.

    Viennent ensuite les années de la corpo de droit, du quartier latin, de l’Indochine et de l’engagement volontaire dans les paras de la Légion. Le lecteur, qui a eu droit au passage de la ligne, au doublement du cap Horn par les cap-horniers, aux naufrages des marins près de Belle-Isle ou de Lorient, s’attend à ce que la même plume leur fasse revivre Saïgon, l’envoûtement de cet Extrême-Orient qui donna « le mal jaune » à tant de nos soldats, officiers, administrateurs des colonies, marins de tous grades. Le style ne suit pas – c’est raconté comme des observations techniques sur les erreurs militaires, sur la liquidation par Mendès-France. Déjà la politique l’emporte sur l’observateur, le soldat ou l’écrivain.

    L’engagement

    Au retour, c’est l’aventure Poujade, l’élection à l’Assemblée du plus jeune député de France, l’Algérie française, l’engagement à nouveau pour montrer que le député ne reste pas loin de l’effort de guerre… Mais que peut faire un chef de corps d’un lieutenant-député déjà célèbre ? C’est plus encombrant qu’autre chose. Le Pen raconte la bataille d’Alger, le problème de la torture et de la lutte contre le terrorisme. Le sujet est bien traité, mais c’est plus le député qui parle que le soldat.

    La IVe République tremble sur ses bases déjà fragiles. Le Pen, accompagné de son ami Demarquet cherche à gagner Alger, conscient que c’est là-bas que tout se passe. Ils jouent de malheur. On les prend pour de dangereux exaltés, voire des terroristes. Ils sont raccompagnés à Madrid, rappelés, raccompagnés à nouveau. Bref, l’opération est ratée. Les gaullistes raflent la mise. On connaît la suite, que l’auteur a du mal à raconter, car elle est trop douloureuse – les révoltes, l’armée, l’OAS, l’abandon des harkis, les prisons, le procès Salan.

    Vient l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Le Pen raconte qu’il présente Tixier, après avoir pensé à Lacoste-Lareymondie… s’estimant lui-même trop jeune. Tixier dépasse à peine les 5 %… C’est la déception, la rupture, puis la marche hésitante et groupusculaire vers ce qui deviendra le Front National.

    En refermant le livre nous avons, en définitive, peu appris sur l’homme. Il aime sa Bretagne et la France. Il aime les femmes et a du succès auprès d’elles. Il nous le dit, pas toujours avec discrétion. Il se marie et devient père… Mais cela ne tient pas une grande place dans sa vie : « Je passe en courant embrasser ma progéniture et mon épouse ». Il aime chanter et danser. Il aime être le premier, depuis sa plus tendre enfance. « Le Pen, c’est le Chef en breton ».

    Que reste-t-il ?

    1296237107.jpgDe ses nombreuses rencontres masculines, civiles et militaires, il ne semble pas qu’il ait jamais vraiment admiré quelqu’un : Poujade au début, mais il est vite déçu ; Hélie de Saint-Marc, mais il le trouve politiquement « petit bourgeois », « devenu vache à lait de son neveu Laurent Beccaria ». Pour l’auteur des Champs de braise et des Sentinelles du soir, c’est un peu court. Il cite sa déposition à son procès… en lui trouvant « un peu de pathos », mais quand même de la grandeur. C’est aussi un peu court.

    Tixier a fait pour Salan une plaidoirie magnifique, mais il boit trop et court trop les femmes. Il n’aurait pas dû le lancer comme candidat à la présidence de la République. C’est le regret de sa vie. D’ailleurs il était moins bon à la tribune qu’au Palais et catastrophique à la télévision. Là aussi, c’est un peu court. Pour qui a fréquenté Tixier, comme ce fut ma chance et mon honneur, ces travers ont existé – la boisson et les femmes – mais que pesaient-ils à côté du véritable génie oratoire, au Palais et à la tribune, celle des meetings plus que celle de l’Assemblée ? Tixier, par le procès Salan, est entré dans l’histoire judiciaire et dans l’histoire littéraire, à l’égal de Cicéron – voire, disait le Bâtonnier Charpentier, plus haut que Cicéron… à l’égal de Démosthène. Style noble en même temps que dépouillé, simple et efficace, à contre-pied de là où on l’attendait là où il se projetait lui-même, mémoire infaillible et péroraison sublime improvisée à l’audience, selon les réquisitions : « Le Procureur général me fournira ma conclusion » ! Ce très grand art savait se reproduire dans des affaires plus modestes, beaucoup moins glorieuses, mais servies avec le même talent. N’avoir pas vu, pour ce qu’ils étaient, Denoix de Saint Marc et Tixier-Vignancour, c’est un grave défaut de perception. Il ne peut s’expliquer que par le regard de l’auteur, beaucoup trop centré sur lui-même.

    Peut-il en être autrement dans des mémoires ? Le Pen nous donne une synthèse brillante et claire de sa vision politique, plutôt sombre, pour ne pas dire désespérée, mais tout cela, hormis l’enfance et l’adolescence, la Bretagne, les parents et la mer, reste à la surface des êtres et des événements. L’ensemble manque de recul et de profondeur. Peut-être aurait-il eu intérêt à se relire, au moins dans la seconde partie où la phrase est plus relâchée et où des erreurs de détail, inexactitudes de faits pour qui a connu ce temps, gênent la lecture.

    La fin, en revanche, les cinquante dernières pages retrouvent quelque chose de l’allant du début. Les phrases sont plus parlées qu’écrites. Mais en s’adressant directement au lecteur – « il faut que je vous explique » – Le Pen nous fait entrer dans la confidence et se livre à celui qui le lit, en toute franchise, tel qu’il est ou tel qu’il se voit : sentinelle ? Prophète ? En tout cas un personnage hors du commun et dont la liberté de parole a une vertu libératrice.

    En notre temps où s’étend « le monde clos fermé de barbelés », c’est un courant d’air frais et puissant – le vent du large – qui passe et cela fait du bien.   

    Jacques Trémolet de Villers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/