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culture et histoire - Page 857

  • La permaculture expliquée aux nationalistes - Orages d'acier - 20/11/2016

  • La Guerre de 1914-1918 sur le front russe (Général Serge Andolenko)

    la-guerre-14-18-sur-front-russe.jpegLe Général Serge Andolenko (1907-1973) est un militaire français d’origine russe. Il servi pendant la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d’Algérie.

    Aux yeux du grand public, le front russe de la Grande Guerre demeure une « guerre oubliée ». Cela s’explique par le fait que la Russie fut le seul des protagonistes du conflit à s’enfermer dans le mutisme sur la question de la guerre, et ce depuis la fin du conflit en 1918 jusqu’à la chute du communisme en 1991. Aucun mémorial rendant hommage aux deux millions de sujets du Tsar tombés au combat ne vit le jour en URSS. Et presque tout ce qui a été publié par les auteurs européens sur la guerre russe est farci d’erreurs grossières.

    Ce livre vient donc combler une lacune. Il donne tout d’abord quelques notions sur la puissance militaire russe, sur l’armée impériale en particulier. Il établit également un aperçu des opérations militaires à l’échelle stratégique. Il aborde aussi le récit sommaire des événements de 1917 qui font partie intégrante de la guerre. Ce livre montre enfin en quoi les leçons de la guerre avaient influé sur les conceptions soviétiques.

    C’est la première version russe de l’histoire de la guerre de 1914-1918. Voici l’offensive russe en Prusse-Orientale et la bataille de Tannenberg comme vous ne l’avez jamais lue. Voici la victoire russe en Galicie en 1914. Puis la bataille des Carpates et l’offensive de Mackensen en 1915, suivie de la grande retraite de Pologne. Voici en détail l’offensive Broussilov en 1916. Puis le récit de la décomposition de l’armée en 1917.

    Une part importante du livre est également consacrée à la guerre sur le front du Caucase. On découvre enfin avec intérêt le sort des troupes russes à l’étranger, et notamment en France, dans les années 1917-1918.

    La Guerre de 1914-1918 sur le front russe, Général Serge Andolenko, éditions des Syrtes, 280 pages, 21 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/la-guerre-de-1914-1918-sur-le-front-russe-general-serge-andolenko/89824/

  • Ce que nous sommes – « Europe rime avec civilisation »

    iliade-nous-sommes-gerard-588x330.jpg

    Par Aristide Leucate, Docteur en droit, journaliste et essayiste 

    Ce que nous sommes, bien davantage qu’une simple interrogation identitaire, est devenu un topos proprement existentiel. Conscient de cet état de fait, l’institut Iliade pour la longue mémoire, présidé par l’historien Philippe Conrad et cofondé avec l’ancien député européen Jean-Yves Le Gallou et l’africaniste Bernard Lugan, s’est proposé de revenir précisément « aux sources de l’identité européenne » à travers un petit livre de moins de 200 pages dressant l’état de lieux de ce que nous sommes réellement.

    Servi par une kyrielle d’historiens, philosophes, journalistes, linguistes provenant d’horizons divers et, notamment, de l’excellente revue Éléments, l’ouvrage ne constitue nullement un « catéchisme politique » ou une quelconque plate-forme programmatique. Ne posant aucun dogme, aucune vérité définitive, ne définissant aucun « sens de l’Histoire », il appelle, plus amplement, les Européens à s’éveiller en prenant pleinement conscience de leur identité, non seulement à partir de la mémoire de leurs origines, mais surtout en assumant hic et nunc une manière spécifique de voir et de façonner le monde.

    Organisé autour de trois chapitres selon un schéma vaguement inspiré du paradigme triparti dumézilien, ce viatique des origines commence d’abord par remonter jusqu’aux plus hautes cimes de la lointaine Histoire, de l’héritage indo-européen à la chrétienté médiévale, en passant par les legs grecs et romains. Dans un deuxième temps, les auteurs nous invitent à réinvestir, dans une perspective à la fois esthétique et éthique, la cité, les arts et la nature aux fins de déjouer cette irrésistible et incompréhensible pulsion de mort à ne vouloir consciemment plus transmettre et qui enchaîne les Européens à la déréliction de leur race comme de leur civilisation.

    Puis vient, enfin, l’heure des combats. Partis des origines du sens (indo-européen, gréco-romain et chrétien), il nous faut recouvrer le sens de nos origines primordiales. Il faut déconstruire le déconstructivisme et désarraisonner le monde européen de l’infernale mégamachine turbo-capitalistique. Le « grand ressourcement » que nos contributeurs appellent de leurs vœux, non sans avoir fidèlement et méthodiquement emprunté les sentiers patiemment creusés depuis Homère et les sages antiques, est à ce prix. Il importe, en effet, de re-territorialiser – de ré-enraciner, si l’on préfère – nos plus fondamentales libertés, à commencer par celle de demeurer foncièrement ce que nous sommes, conformément à notre matrice ethnoculturelle et physiognomonique originale et originelle.

    Il en résulte, dès lors, le droit, tout aussi essentiel et vital, pour ne pas dire viscéral, à ne pas demeurer impuissants, impassibles et impavides face aux assauts, mêmes légaux, de ce que Renaud Camus, cette ultime grande conscience européenne – avec Alain de Benoist et quelques rares autres –, appelle le « remplacisme global », consistant, à un rythme industriel effréné, à substituer les descendants de nos pères par des peuplades antipodiques aux mœurs et aux coutumes orthogonalement antagonistes aux nôtres.
    La lecture de ce livre une fois achevée, on mesure combien Europe rime avec civilisation.

    Aristide Leucate

    http://www.bvoltaire.fr/livre-sommes-aux-sources-de-lidentite-europeenne-linstitut-iliade/

  • A chaque fois tout recommence*

    La fin de l'Histoire et le dernier homme selon Francis Fuyukama

    par Louis-Joseph Delanglade

    Un brin méprisant, M. Guetta semble reprocher à certains pays « de ne pas avoir encore admis de ne plus être ce qu’ils avaient été «  (France Inter, 5 avril).

    Et de nommer, croyant se montrer convaincant, Hongrie, Turquie et Russie. Ce faisant, il nous incite plutôt à penser le contraire. Qu’en 2018, un petit pays d’Europe centrale ne se résolve toujours pas à l’amputation des deux tiers de son territoire et des trois quarts de sa population, suite au Traité de Trianon du … 4 juin 1920, voilà qui illustre, au rebours de la pensée idéologique du chroniqueur Guetta, la mémoire longue des peuples et des nations. Même constat pour la Russie et a fortiori pour la Turquie, chacune  « dépossédée » de son empire multiséculaire, celle-ci au début, celle-là à la fin du siècle dernier. Est donc flagrante ici l’opposition entre deux démarches politiques, l’une fondée sur l’héritage de l’Histoire, l’autre sur l’idéologie, en l’occurrence, et à titre d’exemple, celle qui a présidé au dépeçage de la Double monarchie austro-hongroise.

    Fuyukama peut bien expliquer dans Le Figaro (6 avril) qu’on s’est mépris sur le sens véritable de son ouvrage La fin de l'histoire et le dernier homme, publié en 1992 au moment de l’effondrement de l’Union soviétique. Il ne fallait pas comprendre qu’il n’y aurait plus d’événements historiques mais qu’existait désormais un type de société satisfaisant pour tous, la société démo-libérale. Peu nous chaut qu’il se soit, ou pas, voulu le prophète d’une « mondialisation heureuse » : tout le monde sait aujourd’hui que cette dernière n’est qu’une utopie de plus, dangereuse comme toutes les utopies. D’ailleurs, même s’il persiste à considérer la démocratie libérale comme le modèle indépassable, « largement préférable à ses principaux concurrents », M. Fuyukama reconnaît son incomplétude essentielle, « liée au confort matériel et à la liberté personnelle dont on profite ». Il cite volontiers l’Europe, en fait l’Union européenne aux fondements mercantiles et financiers. Or, on peut se demander qui sera(it) prêt à mourir pour la grande démocratie libérale qu’est cette Europe « posthistorique », laquelle nie la dimension tragique de l’Histoire et propose à ses « citoyens » le seul bien-être personnel comme philosophie de l’existence. 

    Volens nolens, M. Fuyukama, loin de prophétiser un monde apaisé, annonce la pire des catastrophes pour une Europe menacée de submersion migratoire alors même qu’elle est anesthésiée par les utopies mortifères de la démocratie libérale. Il rejoint d’une certaine façon, et bien malgré lui sans doute, M. de Benoist (Boulevard Voltaire, 26 mars) qui constate que nous sommes « face à un nouveau tsar en Russie, à un nouvel empereur en Chine, à un nouveau sultan en Turquie, tous trois au summum de leur popularité ». La faiblesse de la démocratie libérale européenne constitue dans le contexte international un handicap que vient cependant dénoncer, même de façon diffuse et inconsciente, la montée des populismes. Réalisme et Histoire contre utopie et idéologie, l’alternative a le mérite d’être claire. Il est clair que la dynamique politique sera de fait toujours du côté des héritiers, quel que soit le jugement de valeur que l’on s’arroge le droit de porter sur eux. Et quand l’héritage est d’une telle valeur, pensons à la France, pensons à toute l’Europe, ceux qui nous en détournent sont soit des traîtres soit des fous furieux.   

    * Aragon, « L’Étrangère »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Lecture & Voyage • Sylvain Tesson, sur les chemins de chez nous

    Sylvain Tesson publie Un été avec Homère, en librairie le 26 avril 

    par Louis-Joseph Delanglade

    Sylvain Tesson fait la une de nombreux médias ces temps-ci. Il est en couverture du Figaro magazine de cette semaine. [Illustration]. Plusieurs chaînes de télévision l'ont invité, ont diffusé les images de ses reportages. Il publie le 25 avril Un été avec Homère, reprise de ses chroniques de l'été 2017 sur France Inter.  Louis-Joseph Delanglade lui a consacré l'un de ses Lundis [19.12.2016] alors qu'il venait de faire paraître Sur les chemins noirs. Cette chronique nous renseigne sur la personnalité attachante de cet auteur, qui ne cesse de marcher sur les chemins de chez nous. Au propre et au figuré.  LFAR  

    Peu importe qui il est. Désireux d’accomplir la promesse qu’il s’était faite sur son lit d’hôpital (« si je m’en sors, je traverse la France à pied »), un jour, il s’est mis en marche. Pas façon Macron, façon chemineau, comme un personnage de Giono. A pied donc, de Tende à La Hague, une belle diagonale du Mercantour au Cotentin, du 24 août au 8 novembre 2015, en empruntant au maximum les chemins les plus improbables, les plus délaissés, les plus retirés de la vraie France profonde. En est résulté un petit livre qui, en contrepoint du récit de cette pérégrination, propose une véritable réflexion sur la France d’aujourd’hui.

    Fuyant le « clignotement des villes » et méprisant les « sommations de l’époque » (en anglais, comme il se doit à l’ère de la globalisation : « Enjoy ! Take care ! Be safe ! Be connected ! »), le voyageur met en pratique une stratégie de « l’évitement ». Eviter quoi ? Ce qu’il appelle « le dispositif ». D’abord visible à l’œil nu : c’est la France des agglomérations telle que l’ont voulue les « équarrisseurs du vieil espace français », ZAC et ZUP des années soixante ayant enfanté les interminables zones pavillonnaires et les hideuses zones commerciales. Laideur partout.

    Ce réquisitoire implacable contre le saccage du territoire rejoint la dénonciation de la mondialisation, cette « foire mondiale » qui ruine un terroir « cultivé pendant deux mille ans ». Aux « temps immobiles » a succédé un « âge du flux » dont le « catéchisme » (« diversité », « échange », « communication ») est véhiculé par l’arrivée d’internet et la connexion généralisée. Temps immobiles : une nuit passée au monastère de Ganagobie (« Les hommes en noir […] tenaient bon dans le cours du fleuve. En bas, dans la vallée, les modernes trépidaient ») ; ou la vision du Mont-Saint-Michel (« C’était le mont des quatre éléments. A l’eau, à l’air et à la terre s’ajoutait le feu de ceux qui avaient la foi »).

    Faisant sienne la vision de Braudel selon laquelle la France procède d’un « extravagant morcellement » humain et paysager, l’auteur dénonce ensuite le « droit d’inventaire » que s’arrogent  « les gouvernants contemporains », notamment « les admirateurs de Robespierre » qui,  favorables à « une extension radicale de la laïcité », veulent « la disparition des crèches de Noël dans les espaces publics » (et pourquoi pas des milliers de calvaires ?) pour les remplacer par … rien du tout, le néant, la mort.

    Ce n’est certes pas un livre de propagande, ni un bréviaire idéologique mais bien l’œuvre d’un loup solitaire. Un livre qui peut sembler défaitiste, voire nihiliste (« je me fous de l’avenir »), au mieux nostalgique. Voir dans l’auteur un énième avatar du « bon sauvage » serait pourtant bien réducteur. On l’imagine mieux prêt à « chouanner » (selon le mot de Barbey qu’il rapporte lui-même). C’est sans doute là sa véritable portée : « Sur les Chemins noirs » de Sylvain Tesson est l’œuvre d’un antimoderne de bonne race qui nous aide à retrouver le chemin de chez nous.  

    Un été avec Homère, Sylvain Tesson, France Inter / Les Equateurs (en librairie le 26 avril)

    Sur les chemins noirs. Sylvain Tesson, Gallimard, 144 p., 15 €

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/04/07/lecture-voyage-sylvain-tesson-sur-les-chemins-de-chez-nous-6041295.html

  • Ce que les mots veulent dire...

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    Claude Bourrinet

    Des néologismes tels qu'islamo-fascisme, ou islamo-nazisme, outre qu'ils peuvent rendre un grand service, par amalgame avec la résistance palestinienne, à la civilisation de garde-frontière qui s'est imposée entre le Jourdain et la Méditerranée, jettent sur une partie de la survie politique de ce qui reste de notre nation, si pénible, une lumière flageolante. Il est vrai que ces vocables, comme il est normal dans le champ sémantique de la propagande, servent à empêcher de penser, et sont utilisés comme des armes d'anéantissement de l'adversaire, réduit à l'infâme, avec qui on ne discute pas – si tant est qu'il soit susceptible de dialogue.

    On ne tentera pas ici de répondre à cette manipulation linguistique par une enquête sur l'histoire de l'islam, et de son face à face avec un Occident chrétien dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'eut pas toujours la main légère. La prise de Jérusalem, par exemple, en 1099, se termina par le massacre intégral de ses habitants, en comptant les femmes et les enfants, cela va sans dire. Soulignons au passage que là où les musulmans accordaient aux chrétiens un statut de dhimmi, qui est toujours mieux que celui de mort, les Européens interdisaient intégralement sur les territoires qu'ils occupaient toute autre religion que la chrétienne, à l'exception du judaïsme, que l'on tolérait à peine, pour des raisons religieuses (sauf à expulser les Juifs, comme en Espagne, où ils soutinrent jusqu'au bout le colonisateur musulman).

    Nous pèserons plutôt ce que l'on entend par « fascisme » ou « nazisme », ce qui n'est pas exactement la même chose.

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  • JEUDI 12 AVRIL : GABRIELE ADINOLFI INVITÉ À L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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