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culture et histoire - Page 857

  • Bainville, un cosmopolite français

    Au cours de ses voyages, tout en côtoyant les élites des pays qu'il visitait, Jacques Bainville observait la vie quotidienne des habitants. Fasciné par l'immensité de l'empire russe, déçu par la Grèce, obsédé par l'Allemagne, il cherchait la civilisation et l'influence françaises.

    Dès l'adolescence, Jacques Bainville découvre le charme et la richesse intellectuelle des voyages. Son premier ouvrage, Louis II de Bavière, est un hommage à Maurice Barrès et à son roman L'Ennemi des lois dont toute une partie se situe dans cette Allemagne du Sud que Bainville souhaite à son tour découvrir en suivant les pas du jeune roi romantique.

    Nature du paysage

    Aussi littérature et voyage sont-ils indissociables : « Un paysage résulte d'une élaboration historique et littéraire. C'est une expression de l'intelligence et de l'art », écrit-il (1). Bainville semble ainsi s'écarter des mouvements touristiques qui, venus d'Angleterre, se répandent en Europe grâce notamment au développement des chemins de fer et à la démocratisation des transports maritimes. Polyglotte (2), il voyage à la rencontre de ses amis ou de ses relations mais fréquente aussi, en tant que journaliste et reporter, les princes, les hommes politiques et les milieux intellectuels européens. Lui qui donne à la psychologie des peuples, à l'histoire des hommes et à la géographie toute leur importance, il côtoie à la fois les élites du pays qu'il visite mais observe tout autant la vie quotidienne des habitants. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons qui ont poussé Aristide Briand à l'envoyer en Russie pendant la guerre, en 1916. Bainville quitte la France au mois de janvier avec son épouse pour une durée de quatre mois. Logiquement, il doit contourner le front par le nord et traverse l'Angleterre, la Norvège et la Suède pour finalement s'engager dans l'immense empire russe par l'actuelle Finlande : « Qui pourrait se flatter de rassembler d'un coup d'oeil le labeur de l'énorme empire ? La guerre serait peut-être finie avant l'enquête. » Il tire de ce voyage un rapport diplomatique et de nombreux articles dont deux seront publiés dans La Revue des deux mondes dans laquelle il avait déjà écrit l'année précédente, à la suite de son voyage en Italie, alors que le pays s'engageait dans la guerre aux côtés de la France et de l'Angleterre (3).

    Passage obligé

    Autre récit d'importance : celui de son "pèlerinage" en Grèce, passage obligé pour tout intellectuel qui se respecte et où il se rend avec son jeune fils Hervé, âgé de huit ans. Il emporte avec lui deux guides mais aussi une biographie de Démosthène, le grand adversaire de Philippe II de Macédoine, et les oeuvres du poète grec, satiriste et pamphlétaire, Aristophane. Le biographe Dominique Decherf a décrit admirablement la déception de Bainville qui « finit par là où Maurras avait commencé » (4). Les Sept Portes de Thèbes, récit du périple bainvillien, est un texte rare parce que l'écrivain a souhaité l'éditer à moins de quatre cents exemplaires... Non pour faire monter les enchères des bibliophiles, mais bien parce que la Grèce a été une désillusion.

    Dans l'antiquité, au VIe siècle av. J.-C., Thèbes prend la tête de plusieurs cités béotiennes, mais ne fut jamais assez forte pour les unir en un seul État : « Thèbes me plaît mieux qu'Athènes et Sparte, parce qu'elle a failli être aussi grande que ses rivales, qu'elle a effleuré l'hégémonie et l'a manquée. Thèbes dépasse toutes les autres cités grecques, mais par l'acharnement des divinités vengeresses et par ses malheurs. C'est le symbole de toutes les causes perdues, de la fortune ennemie. À la fin, elle s'écroule. » Des mots lourds de sens pour leur auteur alors que, à la fin des années 1920, il avoue lutter contre sa misanthropie et cacher son nihilisme dans un journal privé. Tout un symbole qui renvoie aussi à une autre décadence, celle de l'Empire romain mis en scène dans un de ses contes. Bainville, par ce passage en Grèce « où l'on ne voit rien, sinon par la magie du souvenir », s'écarte de l'adage maurrassien affirmant que tout désespoir en politique est une sottise absolue.

    Légèreté d'esprit

    Se pose néanmoins la question d'un Bainville cosmopolite. Dans le sens aristocratique du terme, il le fut certainement, même si sa pudeur extrême et son humilité l'auraient amené à rejeter le compliment qu'il réservait lui-même aux grandes familles européennes. André Rousseaux a écrit à ce propos : « Quand les hommes de la Renaissance ont posé les grandes lois de leur culture, ils ont inventé le beau mot d'humanisme. C'est par une démarche du même sens, vers les plus larges horizons de l'esprit, que M. Bainville, fondant une revue, a voulu qu'elle fût appelée la Revue universelle. » (5) Derrière le voyage, Bainville cherche sans nul doute la civilisation mais aussi et surtout l'influence française. Ceci est net à l'occasion de son séjour en Russie ou en Italie, mais aussi à Vienne en 1905. Il retrouve dans les rues de la capitale autrichienne les « plaisirs, les moeurs et les modes de Paris ». Il ajoute sans honte : « Ainsi les Viennois compteraient parmi les civilisés ? Nous ne serions plus en Allemagne ? » On retrouve le même ton dans ses notes de voyages à Budapest et à Prague. L'Allemagne domine donc ses perceptions et ses préoccupations de voyage. Mais il met dans celles-ci une certaine légèreté d'esprit : il s'amuse et sympathise avec des hommes de lettres hongrois, s'exprime en français pour ne pas être maltraité par des Tchèques...

    Bainville voyageur et curieux est de fait l'ambassadeur de cette civilisation française dont Valéry craignait qu'elle disparût. Il faut enfin noter que Bainville n'est jamais allé en Espagne, le seul pays latin qu'il n'aura pas connu et qu'il aurait pourtant aimé découvrir. Son fils Hervé émet d'ailleurs l'hypothèse que la catastrophe de 1940 eût été une opportunité de s'y rendre afin de fuir la menace allemande qui pesait sur lui et sur son oeuvre. Londres, qu'il connaissait très bien, eût pu être une autre option. Nul ne le saura.

    Christophe Dickès L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 4 au 31 août 2011

    1 - Cité par André Rousseaux dans l'ouvrage collectif Jacques Bainville, Paris, éd. de la Revue du Capitole, 1927, p. 145. Il s'agit du premier ouvrage consacré à Bainville.

    2 - Bainville parle couramment l'allemand, l'anglais, l'italien et comprend l'espagnol.

    3 - Voir Christophe Dickès, « Notes sur l'esprit public en Russie », Revue d'histoire diplomatique, Paris, Éditions A. Pedone, Tome IV, 1995.

    4 - Dominique Decherf, Bainville, l'intelligence de l'histoire, pp. 322-323. Au crépuscule du XIXe siècle, Maurras se convertit au royalisme en Grèce, alors qu'il réalise un reportage sur les Jeux Olympiques.

    5 - Collectif, Jacques Bainville, Paris, Le Capitole, p. 143.

  • Pourquoi Charles Maurras sera honoré le 21 avril à Avignon ?

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    « Tenons serré le lien qui nous tient réunis avec les Pères de notre esprit et de notre goût »                

    Charles MAURRAS

    Préface d’Anthinéa (1942)

    Pour que la flamme ne s’éteigne pas…

    Le nom de Charles Maurras a été effacé du livre des commémorations nationales. Françoise Nyssen, ministre de la Culture s'explique : il s'agit de « lever l'ambiguïté » sur « des malentendus qui sont de nature à diviser la société française ». Soixante ans après sa mort, le Martégal a toujours contre lui les détenteurs du pouvoir politique, ceux qui l’ont chassé de l’Académie française, ceux qui l’ont condamné à la réclusion perpétuelle et à la dégradation nationale pour intelligence avec l’ennemi. La « gueuse » se défend bien et il n’y a rien d’étonnant à cela. Que peut-on attendre de cette République et de ses serviteurs ? Que peut-on attendre de l’anti France ? Maurras aurait répondu : rien.

    Honorer Maurras, c’est avoir pour la Patrie une piété filiale, c’est se savoir comme le dirait Jean Madiran « débiteur insolvable », c’est avoir à l’esprit que le patrimoine reçu est là pour le transmettre et non uniquement pour en jouir de manière égoïste. C’est parce que cette impiété à l’égard de la Patrie n’a jamais été aussi grande que nous honorons ceux qui ont fait la France : nos rois certes, mais aussi l’immense cortège de tous nos saints, de nos héros et de nos soldats, célèbres ou silencieux, qui ont foulé le sol de notre beau pays et contribué à transmettre et à enrichir le patrimoine de notre civilisation.

    Honorer Maurras, c’est saluer son œuvre immense, littéraire et politique. Certains – tièdes – ne reconnaissent que le génie littéraire du maître de Martigues ; ceux-là le travestissent, l’accusant d’employer au service de la politique son génie littéraire. Ceux-là n’ont pas compris Maurras et ce qui l’animait : cet amour du Pays Réel, cette ferme volonté de montrer aux français la voie royale du salut national, cet amour de l’Ordre des choses. Honorer Maurras, c’est rendre hommage à son art qui s’est déployé dans une démarche politique et qui fut au service de « la France, la France seule ».

    Honorer Maurras, c’est redécouvrir sa doctrine, c'est avoir à l'esprit que « la République en France est le règne de l’étranger ». Dès ses débuts avec Mistral au sein du Félibrige, il s’est efforcé de combattre avec la plus grande fermeté le broyage des identités provinciales, le monolithisme centralisateur de cette république « Une et Indivisible ». Nous devons saluer le grand mérite qu’il a eu d’avoir su conjuguer nationalisme et Contre-Révolution. Maurras est un modèle, il nous invite à mener un combat énergique contre ce qu’il appelait les « Quatre États confédérés », contre ces États dans l’État, contre les lobbies de tout genre. Notre combat doit être politique, culturel et spirituel, de sorte que Washington, Bruxelles et Tel-Aviv ne soient plus maîtres de la moindre parcelle de France. « Règne de l’étranger », la République se montre incapable de faire vivre la nation, la nécessité monarchique s’impose donc, pour rendre à la France un régime qui soit français.

    Le 21 avril prochain, à l’occasion du cent cinquantenaire de sa naissance, rendons hommage à Charles Maurras et souvenons-nous des paroles de sainte Thérèse de Lisieux, patronne secondaire de la France que Maurras affectionnait tant : « Il faut toujours prier comme si l'action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante. »

    « Ma vie s'achève. J'ai beaucoup travaillé pour la France, pour ce beau pays de qui j'ai tout reçu. J'aurais aimé vivre encore quelques temps pour continuer à le servir, pour le voir sortir de ses ruines et rentrer dans son ordre monarchique et catholique, retrouver ses traditions. Toute ma vie j'ai lutté et je lutterais encore pour ce trésor de beauté, de sagesse et de sainteté. Je sais que je n'aurai pas travaillé en vain. Si j'ai pu rendre à quelques Français la fierté de leur tradition, je n'ai pas perdu mon temps. Mon œuvre plaidera devant Dieu qui me jugera. J'ai eu moi aussi, ma mission et j'ai vécu pour elle. » Charles Maurras au Chanoine Cormier le 8 novembre 1852.

    N'en doutons pas, « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ».

    Vive Maurras, Vive le roi, Vive la France !

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  • "Il faut se libérer des sources perpétuelles d'équivoque et de confusion..." | MICHEL VILLEY

  • « Éric Zemmour — Itinéraire d’un insoumis », par Danièle Masson

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    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ 

    Après avoir suscité tant de haines et d’attaques virulentes, Eric Zemmour inspire aujourd’hui une étude exhaustive, fine et pleine d’empathie *. Surprise : celle qui l’a rédigée est une intellectuelle catholique, familière d’Emile Poulat, préfacière de Gustave Thibon et biographe du maurrassien Jean Madiran — fondateur du quotidien Présent dans lequel elle écrit toujours.

    Tout le monde aime ou déteste le polémiste Zemmour mais l’homme, le philosophe et l’historien sont souvent ignorés. Ce sont à l’évidence ces facettes qui ont intéressé Danièle Masson, elle-même agrégée de lettres classiques et auteur de Dieu est-il mort en Occident ? (éd. Guy Trédaniel, 1998). Une interrogation qui rejoint celles exprimées par Zemmour dans Mélancolie française (2010) et Le Suicide français (2014) : si les civilisations sont mortelles, qu’en sera-t-il demain de la nôtre, minée par la détestation de soi et d’un passé pourtant souvent glorieux comme par l’immigration ? La cause de la chute de l’Empire romain, note l’auteur, « c’était à la fois son déclin démographique et son impuissance à assimiler les populations barbares. Or, si l’on vante aujourd’hui le dynamisme démographique de la France, « la France est un borgne démographique au pays des aveugles européens » **. Surtout, « notre dynamisme est branché sur le moteur à explosion maghrébin et africain”. »

    Une population française en exil intérieur

    L’itinéraire de l’insoumis commence en 1958 dans une famille de juifs algériens installée à Montreuil —deuxième ville malienne après Bamako —, entre une mère qui lui passe tout, du moins « tant qu’il travaille bien », et un père qui encourrait actuellement les foudres de la loi car il n’hésite pas, en cas de manque, à lui flanquer des coups de ceinture. Traitement inhumain ? Au contraire, estime Danièle Masson, « ce rapport conflictuel est pour lui une manière de se construire ». Ce que confirme l’intéressé : « Quand on affronte son père, on devient un homme. Aujourd’hui, les hommes  n‘ont plus de père à tuer. En me confrontant au mien, je me suis endurci, c’est pour cela que j’aime la bagarre. »

    C’est aussi pour celaqu’au rebours de pratiquement tous les intellectuels de sa génération, il déplore la féminisation croissante des sociétés occidentales, phénomène dépeint en 2006 dans Le Premier sexe. Un livre qui contribua à sa légende noire mais lui ouvrit grand les plateaux de télévision appâtés par l’odeur de scandale. Là, « face à la pensée unique qui sature l’espace médiatique, il sent aussi, écrit Danièle Masson, que la population française est en exil intérieur, qu’elle est en sécession mentale, qu’elle zappe les émissions, n’achète plus les journaux, se tourne vers les médias alternatifs. Quant le consensus soixante-huitard ne fait plus recette, vient l’heure d’Eric Zemmour. Il sait qu’il est “au cœur de la fabrication de l’idéologie dominante” et il veut la contester de l’intérieur, pour être “le porte-parole de ceux qui réagissent comme lui”… Cette étonnante performance, utiliser les médias dédiés au formatage des esprits pour les retourner contre eux-mêmes et libérer la parole des classes populaires en se faisant la voix des sans-voix, explique son succès ». Ainsi que les haines qu’il s’est attirées, notamment celles de Bernard-Henri Lévy, son exact contraire, et les nombreux procès qui lui furent intentés, par le biais d’associations et « d’élites autoproclamées conscientes de ne plus tenir en main le peuple français. […] L’“essentialisme” d’Eric Zemmour, qui articule nature et culture, est un péché grave aux yeux des existentialistes contemporains. »

    La conjuration des trois D

    Sous-titré « Ces quarante années qui ont défait la France » grâce à la conjuration des trois D (Dérision, Déconstruction, Destruction) léguée par Mai 68, Le Suicide français fut le plus grand succès de librairie en 2014. Dans ce massacre à la tronçonneuse, tout y passe : les successeurs de Charles de Gaulle, les héritiers et les profiteurs de  Mai 68 (dont l’imminent cinquantenaire donne actuellement lieu à un matraquage indécent), la technostructure à laquelle Zemmour faillit pourtant appartenir car, diplômé de Sciences Po, il se présenta par deux fois, d’ailleurs en vain, au concours de l’ENA, les associations dites humanitaires, les lois antiracistes et les lois mémorielles dont, au grand scandale des belles consciences, il demanda l’abolition en mars 2011 lors d’une convention UMP et sur lesquelles prospèrent, y compris financièrement, divers lobbies, ou encore l’Europe depuis que celle-ci, fondée à l’origine sur l’aire carolingienne, n’a cessé de s’élargir. Perdant en substance comme en importance politique et financière ce qu’elle gagnait en nombre d’habitants.

    Pour Laurent Joly, jeune historien spécialiste de l’antisémitisme, « depuis Barrès et Maurras, aucun autre intellectuel, journaliste ou écrivain, n’avait eu ce statut de passeur des idées d’extrême droite auprès d’un très large lectorat » (et ce n’est pas un compliment dans sa bouche car Joly ne pardonne pas à Zemmour d’avoir exonéré le maréchal Pétain mais aussi le président Laval du péché mortel d’avoir prêté la main à « la folie criminelle de l’occupant », comme les en avait accusés Jacques Chirac en juillet 1995).

    Pour Danièle Masson, c’est plutôt de Bainville que se rapproche Zemmour, en raison de son intérêt pour l’histoire et la  géopolitique. Toutefois, nuance notre auteur, « Bainville, qui achève son histoire de France sur les lendemains de la Première Guerre mondiale, garde espoir en une France apte à se redresser » alors que, « même quand il évoque la possibilité d’un sursaut populaire, Zemmour semble parier plus qu’espérer ».
    Il est vrai qu’un siècle plus tard, résultat d’un ethnomasochisme camouflé en scrupuleux respect des droits de l’homme (étranger exclusivement, tandis que le bipède blanc et hétérosexuel est chargé de tous les maux), tout est fait pour empêcher ce sursaut, réprimer toute tentative de redressement. Mais, comme disait Bainville justement, citant Calderon, « le pire n’est pas toujours certain ». Riposteà la bombe que constitue la présence chez nous la présence de millions d’islamistes — car, pour Zemmour, l’islamisme est l’essence même de l’islam — et au tsunami migratoire qu’il entrevoyait dès 2008, la belle résistance à la décadence sous tout ses aspects manifestée de la Pologne à l’Italie  par certains pays européens, si justement attachés à leur identité menacée, devrait faire tache d’huile chez nous.  Espoir ou pari ?

    Camille Galic 28/03/2018

    * Danièle Masson : Eric Zemmour, itinéraire d’un insoumis, 262 pages avec de nombreuses notes. Editions Pierre-Guillaume de Roux. Paris, mars 2018.

    ** Les citations en italiques sont extraites de livres ou de déclarations de Zemmour lui-même.

    https://www.polemia.com/eric-zemmour-itineraire-dun-insoumis-par-daniele-masson/

  • INCROYABLE ! Un stock de numéros du mensuel Pour un Ordre nouveau retrouvé dans un grenier...

    3555311191.jpgLe 28 juin 1973, suite à l'attaque par plusieurs milliers de gauchistes du meeting contre l'immigration sauvage qu'il avait organisé à la Mutualité (Paris) la semaine précédente, le Mouvement Ordre nouveau est interdit par le pouvoir gaulliste de l'époque.

    Ordre nouveau éditait un mensuel de combat, Pour un Ordre nouveau, diffusé à plusieurs milliers d'exemplaires par ses militants. Après la dissolution, les stocks de journaux furent saisis. Quelques exemplaires cependant échapèrent aux rapaces de la police politique.

    45 ans après, ces numéros sont ressortis du fond d'un grenier et remis en vente pour les collectionneurs et amateurs.

    Nous vous proposons le n°15 (oct 1972) qui est en grande partie consacré à la création du Front national. Vous trouverez dedans un article de Jean-Marie Le Pen.

    Le reflêt d'une époque, un document historique à ne pas manquer...

    D'autres numéros seront bientôt mis en vente..

    Pour se le procurer, cliquez ici

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