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culture et histoire - Page 853

  • Paris 10 avril, Hilaire de Crémiers parlera de Charles Maurras aux Mardis de Politique magazine, une soirée à ne pas rater !

    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22

  • Les 30-50 ans ou la génération Beltrame – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    Nous sommes la génération des 30-50 ans, et les médias ne parlent pas de nous. Trop jeunes pour être vieux, trop vieux pour être jeunes : nous ne sommes pas dans leurs radars. Nous sommes pourtant une génération qui a beaucoup à apprendre aux journalistes, analystes et autres commentateurs.

    Nés dans les années 70 et 80, nous sommes la première génération de l’Histoire à avoir grandi avec l’immigration de masse. Premiers témoins du contraste entre l’époque de notre enfance et celle de nos enfants, nous avons observé, au fil des décennies, la submersion migratoire et son avatar islamique s’étendre pour imprégner et transformer lentement notre quotidien : l’école, le club de foot, le centre-ville, la salle de boxe, le lieu de travail… De fait, nous sommes la génération qui a, de loin, le plus voté pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

    Nous sommes aussi la génération des parents d’enfants et d’adolescents. Un statut qui impose de se projeter et de dépasser nos petites personnes. Notre responsabilité vis-à-vis de nos enfants implique de concevoir la politique sur le temps long. Nous ne sommes pas vraiment inquiets pour nos retraites ou la variation du taux de la CSG, mais plutôt hantés par la perspective de voir nos enfants connaitre un jour la guerre et le chaos. Étude après étude, la démographie dessine les contours d’une réalité de plus en plus évidente : la génération de nos enfants sera celle d’un point de bascule décisif. Sur ce sujet, il est indispensable de lire (ou relire) notre commentaire du livre « La ruée vers l’Europe » de Stephen Smith.

    Tous les parents ne sont pas pleinement conscients de l’ampleur historique du phénomène de submersion migratoire en cours. Mais, a minima, ils en devinent les prémices. Tous en anticipent en tout cas déjà les conséquences dans leur quotidien, quels que soient leur vote et leur positionnement politique. Beaucoup se saignent au travail pour que l’argent gagné soit dépensé dans des loyers démesurés et des écoles privés, et ce dans un seul but : éviter la racaille à leurs enfants. C’est le coût de la « stratégie permanente de l’évitement », dont parle si bien Thibault Damily, lui-même père de famille en banlieue.

    Notre génération est aussi celle dont les propres parents (aujourd’hui retraités) ont été marqués par l’hédonisme post-mai 68. Contrairement à ce qu’ont longtemps affirmé les apôtres de l’idéologie du progrès et du plaisir immédiat, la tradition, la foi et la patrie ne sont pas des notions surannées mais des valeurs indépassables. Notre époque souffre cruellement de leur absence : atomisation de l’individu coupé de ses racines communautaires, déconstruction de la famille, primauté de l’utile, du rentable et du confort sur le beau, le vrai et le sacré. L’avènement d’un Macron, quarantenaire sans enfant promoteur d’une vision de l’Homme affranchi de ses racines, est sans doute l’une des conséquences logiques de ce basculement philosophique.

    Mais si notre génération est capable de produire des Emmanuel Macron, elle peut aussi façonner des Arnaud Beltrame. Lui aussi quarantenaire, récemment baptisé, il venait de faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son père. Beltrame n’a pas bravé la mort au nom de principes abscons : on ne meurt pas pour les « valeurs républicaines » et la défense du mode de vie de consommateur occidental. Ses proches le disent : c’est d’abord dans sa foi, sa patrie et sa conception de l’honneur que Beltrame a pu puiser la force de s’élever, de combattre et de sacrifier sa vie.

    Héros de notre temps mais aussi d’un autre temps, Beltrame incarne notre appétence pour un retour du sacré et de la tradition. Honneur, foi, patrie, souvenir des ancêtres… Son geste héroïque et l’engouement qu’il a pu susciter au sein de notre peuple sans distinction de sexe, d’âge ou de statut social nous rappellent une vérité incontournable : le ré-armement moral de notre génération passe d’abord par le retour d’une transcendance à la fois enracinée et impérissable. Dans « La Cause du peuple », Patrick Buisson dresse très justement les contours de cet immuable retour aux sources en écrivant qu’« aimer la France, ce n’est pas aimer une forme morte, mais ce que cette forme recèle et manifeste d’impérissable. Ce qui demeure, malgré toutes les vicissitudes, une promesse de vie, autrement dit, une promesse d’avenir. Ce n’est pas ce qui mourra ou ce qui est déjà mort qu’il nous faut aimer, mais bien ce qui ne peut mourir et qui a traversé l’épaisseur des temps. Quelque-chose qui relève du rêve, désir et vouloir d’immortalité. Quelque-chose qui dépasse nos pauvres vies. Et qui transcende notre basse époque. Infiniment. »

    À l’heure où les plateaux télé reprennent inlassablement l’oxymore de « djihadistes français », complétons également ces propos par une phrase prophétique de Chesterton : « Ôtez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n’est pas naturel ». Dans cette perte de repères ambiante, le geste héroïque et archaïque du pèlerin patriote Arnaud Beltrame est ô combien précieux puisqu’il nous rappelle ce qui est essentiel, ce qui compte et ce qui nous permet de nous dépasser. Ce sacrifice est un appel à la transcendance. Puisse-t-il contribuer à l’éveil de notre génération.

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • 27 avril 2018 à Laval – Dîner-débat « Les partisans Blancs : une Chouannerie russe ? »

    armee-blanche-2.jpgACTUALITE CHOUANNERIE DU MAINE

    Vous êtes cordialement invité(s) à assister au dîner-débat animé par
    Alexandre JEVAKHOFF

    Président du Cercle de la Marine Impériale

    Membre de l’Union de la Noblesse Russe et Marguillier de la Cathédrale Saint-Alexandre Nevsky.

    sur le thème

    « Les partisans Blancs : une Chouannerie russe ? »

    le vendredi 27 avril 2018 à 19 h 30

    au restaurant « KYRIAD » Boulevard des Trappistines, Laval
    (à côté de l’abbaye de La Coudre – Tél. : 02 43 02 88 88)

    A l’issue du débat, l’auteur dédicacera ses ouvrages :
    « Les russes Blancs » et « La guerre civile russe (1917-1922) » (Prix du Sergent Maginot)

    Rensignements et inscriptions : A.S.C.M. chez Monsieur Yves Floch,
    17, place Cheverus 53100 Mayenne (tél. : 02 43 04 10 48) (Prix : 20 €)
    Ne seront prises en compte que les inscriptions accompagnées d’un règlement (chèque à l’ordre de l’A.S.C.M.)

     

  • Augustin, prêtre martyr de la Révolution française

    6a00d83451619c69e201bb0a010827970d-250wi.jpgExtrait de l'analyse de Franck Abed sur l'ouvrage écrit par Marieke Aucante :

    "Comme elle l’écrit dans l’avant-propos, tout commence en septembre 2010 à bord d’un bateau pour « faire le tour de Fort Boyard ». Une fois le pied posé sur la terre ferme et « inconnue  », son regard se pose sur une chapelle. Elle nous raconte dans le détail cette rencontre : « Par une chaude lumière d'automne, j'avise une chapelle. La porte est ouverte. J'entre. Devant l'autel, je suis saisie de frissons. Sur le sol, je lis l'inscription : ossements des prêtres martyrs. Ce sont ceux des 829 prêtres réfractaires, déportés pendant la Terreur. Ils ont croupi dans des bateaux transformés en prisons flottantes en rade de Rochefort ». Frappée d’émotion et de sentiments puissants, elle reste « plus d’une heure seule dans cet espace de silence  ». Elle découvre que ces prêtres « venaient de toutes les régions de France  ». Elle n’ignore pas le sort que réservait la révolution à ceux qui entendaient rester fidèles à Jésus et à Rome. Elle dit encore : « Ils (les prêtres) ont vécu l'enfer. Beaucoup n'ont pas survécu et reposent sous mes pieds ». Pendant qu’elle projette des images des pontons dans le tréfonds de son âme, elle ressent « alors un appel intérieur : l'un des prêtres prisonniers me supplie de raconter leur tragédie. Celui qui me tient la main pendant l'écriture s'appelle Augustin. Il est jeune et vient du Limousin. Il me fait partager son existence, ravagée par l'intolérance et le fanatisme ». Commence alors un véritable et sincère témoignage qui mêle espérance, charité, amitié et pardon.

    Le pardon est au coeur de la doctrine catholique et de la vie des chrétiens. En effet, dans le Notre Père nous lisons : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Est-il possible de pardonner à ceux qui tuent vos parents, vos frères, vos soeurs, vos amis ? Peut-on aimer les gens qui détruisent les autels et saccagent les lieux sacrés ? Comment garder l’espoir quand tout s’effondre autour de nous ? Ce livre répond à ces questions et bien plus…

    Le récit s’ouvre par un jeu d’enfants entre Augustin et son ami Nicolas - fils du seigneur local - dans le Pays d’Yriex. Dans cette contrée, ils courent, s’amusent et découvrent les joies de la nature créées par Dieu. Pour les deux amis, tout ce qui les entoure est source d’émerveillement. La suite du roman nous raconte les évènements sombres et souvent méconnus de la Terreur, ou pire passés sous silence, de manière originale. En effet, elle ne se place pas du point de vue des révolutionnaires ou des contre-révolutionnaires, pas plus que des grands personnages de l’époque tels, Danton, Robespierre, Cathelineau ou Charette. Non, elle se glisse littéralement dans la peau de l’humble paysan Augustin, qui dès sa plus tendre enfance entend l’appel de Dieu pour le servir. Celui-ci devient prêtre, puis un réfractaire déporté à Rochefort, parce qu’il refuse de signer la Constitution Civile du Clergé. Celle-ci visait à laïciser la religion catholique et à transformer les clercs en fonctionnaires républicains. Augustin n’entend pas se soumettre au despotisme révolutionnaire, même si cet acte peut lui coûter la vie. La mère d’Augustin, qui ne croit pas en Dieu, dit au cours du récit : « Je sais que mon fils ne renoncera ni à écouter le Pape, ni à suivre la liturgie séculaire  ».

    Comme le disait Pierre Chaunu, le grand historien de confession protestante : « La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe ». Ainsi nous lisons tout au long du roman, les actions de haines menées par les révolutionnaires et les sévices subis par des populations qui voulaient en fin de compte vivre comme leurs ancêtres. La tornade révolutionnaire s’abat sur les catholiques : églises pillées, monastères détruits, assassinats de religieuses de prêtres de moines, profanation des reliques et autres objets sacrés. Marieke Aucante décrit avec force les ravages du fanatisme révolutionnaire et utilise des images percutantes pour montrer la folie des sans-culottes. Les révolutionnaires voulaient par tous les moyens détruire l’héritage chrétien de la France. Certains s’y sont opposés par le combat, d’autres pacifiquement. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les interventions de Carl Lang et de Jean-Marie Le Pen au banquet de Synthèse nationale le samedi 24 mars dernier à Paris


     

    Sur le banquet cliquez ici

    Le message de Roland Hélie cliquez là

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  • Le cinéma comme nouvelle religion

    La religion, qu’embrasse la majorité des hommes d’aujourd’hui, est le refuge des rêves et des vanités anonymes. On la pratique en fonctionnaire et tendant son carnet d’autographes. Elle ne s’efforce pas de valoriser notre part divine, ni même notre part personnelle ; elle cherche à niveler, à abêtir, à creuser une immense fosse commune. Au-dessus de cette fourmilière, quelques étoiles maigres et tristes : des titres de journaux, des photos de magazines. Les insectes à tête humaine, - chétifs, lâches, - se pâment devant ces belles de jour et ces bonheurs du soir. Pas un geste, pas un cri, pas un murmure. Rien. L’aboulie fait oraison en silence. Elle a ses visions : elle visionne ses films. Dans ces couvents, où la chapelle est une salle obscure, les ouvreuses, Tarcisius enjuponnées, portent l’eucharistie : bonbons, caramels, esquimaux, chocolats. La digestion tient lieu d’action de grâce, et le sommeil d’extase. 
         Le soleil de la chrétienté a disparu. A sa place, une lumière pâle, laiteuse et ballottée sur des nuages captifs circule dans la nuit non plus comme un astre mais comme un lumignon. Des images truquées et fantomales se gonflent comme des voiles. Il faut crever ces baudruches errantes. Quand elles éclatent, la sanie qui les remplissait éclabousse. Cette souillure a un nom : l’imposture, la colonisation par la bêtise publicitaire des vérités de l’ancienne France. « Sans un fond de noblesse au cœur de la plus humble chaumière, la civilisation de l’âge classique n’aurait pas tenu. La religion et la morale de l’honneur venaient confirmer cet accord. Aujourd’hui, les statistiques, le cinéma, les journaux cimentent l’union, perfectionnent un peu plus chaque jour le parfait citoyen : il se battrait comme Joë Louis, il aimerait comme Gary Cooper, il penserait comme France-Dimanche – mais de tout cela on ne peut parler qu’au conditionnel, car le parfait citoyen ne se bat, n’aime, ni ne pense, il se contente de regarder l’image de sa perfection. Contrairement aux apparences, la religion du monde moderne est contemplative »
         L’univers se dérobe jusqu’à s’évanouir. Disparaissent l’envie même du soupir et la transparence de certaines ténèbres. Aucun cristal, aucune fêlure, aucune bannière pour la croisade, aucun autel pour le sacrifice des héros ; mais la moiteur des soirs d’automne, les corps lisses des nymphettes de cinéma, le désir à portée de regard, une interminable domination, la gratitude des esclaves dans leurs chaînes, le septième ciel parmi les vapeurs de l’opium. L’humanité est ivre-morte. Cet état signale la fin de l’ivresse roborative et le commencement de la mort.
    Pol Vandromme, Roger Nimier