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culture et histoire - Page 859

  • Alain de Benoist : l’homme qui a donné une nouvelle vie au nationalisme blanc

    Alain de Benoist. Photo: Pierre Terdjman

    Il y a cinquante ans, la France a perdu une guerre en essayant de garder des millions de citoyens français musulmans. Un écrivain français a lancé un mouvement pour repenser « l’identité » après coup et a contribué à réinventer le nationalisme du XXIe siècle.

    Nous offrons ici à nos lecteurs en traduction l’intégralité de cet article paru le 26 décembre 2017 sur BuzzFeed, site américain d’information classé centre-gauche. Texte original en anglais de J. Lester Feder et Pierre Buet.

    PARIS – Les partisans de l’alt-right prétendent que leur père spirituel est un homme de 74 ans qui vit avec quatre chats dans un appartement parisien entouré d’un restaurant créole, d’un magasin de vêtements ouest-africain et d’un supermarché péruvien.

    Il s’appelle Alain de Benoist et il a publié plus de 100 livres au cours de sa carrière d’écrivain de près de 60 ans qui couvrent des sujets allant de l’anthropologie au paganisme. Leader d’un mouvement initié dans les années 1960 sous le nom de « Nouvelle Droite », il a remporté l’un des prix intellectuels les plus prestigieux de France, était chroniqueur pour plusieurs de ses principaux journaux et a aidé à l’essor des figures fascistes et radicales familières aux acteurs politiques d’aujourd’hui, de Richard Spencer à Steve Bannon.

    Ses réflexions principales sont au cœur de nombreux mouvements nationalistes à travers le monde, repris même par ceux qui ne connaissent pas son nom. Son travail a contribué à donner une aura de respectabilité à la notion selon laquelle l’«identité » européenne doit être défendue contre la disparition par l’immigration, le commerce mondial, les institutions multinationales et le multiculturalisme de gauche.

    Aujourd’hui, de Benoist évite généralement les médias sociaux et reste un homme d’écriture. Son appartement parisien est un refuge loin de la maison de campagne où il tient une bibliothèque personnelle de plus de 200 000 volumes, une collection si vaste qu’il dit que c’est devenu un fardeau. Son bureau abrite une collection d’art qui comprend un portrait moderniste de de Benoist au visage enveloppé dans ce qui semble être un masque de métal. Une affiche pour un discours qu’il a donné en Turquie est accrochée au mur de la salle de bains, en face d’une affiche représentant différentes races de chats.

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  • Les Bleus s'amusaient à enfiler les oreilles tranchées des Vendéens en collier

    6a00d83451619c69e201bb0a01833e970d-800wi.jpgLe Vendéen Philippe Katerine soutient l'équipe des Herbiers pour son match de foot le 17 avril à La Beaujoire de Nantes. Le vainqueur jouera la finale le 8 mai au Stade de France, contre Caen ou le Paris SG. Le chanteur raconte :

    "Il y a quinze jours, deux copains m'ont appelé, un peu éméchés... +Ouais, y a plus de places à La Beaujoire! Tu pourrais faire une chanson pour le club, comme ça on aura des places gratuites!".

    Philippe Katerine a écrit et enregistré chez lui le morceau en une nuit. Et quelque jours plus tard, il tournait le clip au stade Massabielle des Herbiers, où on le voit vêtu d'un tricorne et d'une cape noire, au milieu de supporteurs, sur la pelouse et dans les vestiaires. Dans sa chanson aux accents rap et électro, il chante :

    "les Vendéens sont pas si fous! Partiront pas sans boire un coup (...) Je lève mon verre à tous les petits gars des Herbiers, que ni l'or, ni l'argent n'ont caressés. Les Vendéens sont pas si fous. Le rouge : le sang de notre ennemi. Le noir, pour notre deuil".

    Puis il avoue :

    "Je me suis un peu censuré. A un moment il était question des guerres de Vendée qui ont fait 300.000 morts quand même. J'avais un couplet qui décrivait les soldats de la République, les Bleus, qui s'amusaient à enfiler les oreilles tranchées des Vendéens en collier. Puis j'ai calmé le jeu. Mais il fallait qu'il y ait un peu de ça dans la chanson pour foutre la chiasse à Chambly!"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Promis, juré. Editorial du n° 17 de Conflits

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    C’est promis, juré. Nous ne nous y attendions pas du tout. Mais revenons au départ.

    Nous avons établi un classement de la puissance globale. Le mérite en revient à toute la rédaction de Conflits et tout particulièrement à Jean-Marc Holz. Son travail méticuleux et ingénieux permet de mesurer la puissance dans tous ses aspects, géographique, démographique, économique, technique, militaire, politique, social… Ce qui justifie la formule « puissance globale ».

    Ne soyons pas modestes. Nous avons bâti cet indice en nous démarquant d’autres classements qui nous ont semblé insuffisants. Certains se contentent de comparer les PIB, ce qui ne permet d’appréhender que l’économie, et encore. Le Composite Index of National Capability construit en 1963 part de six données, dont la production d’acier, un produit qui était l’un des fondements de la puissance au XIXe siècle et qui ne l’est plus aujourd’hui. Le moins que l’on puisse dire est que le CINC date ! Le Power Index du Global Fire Power prend essentiellement en compte la dimension militaire (de façon précise et réaliste) à laquelle il ajoute quelques éléments (territoire, ressources, main-d’œuvre) ; il n’en sous-estime pas moins les dimensions économiques, techniques et sociales. Il n’est pas étonnant qu’il place en tête les États-Unis devant la Russie, la Chine et l’Inde : les faiblesses économiques de la Russie ou de l’Inde ne sont pas prises en compte. Originaire de Chine, le Comprehensive National Power Index développé par plusieurs instituts de ce pays paraît le plus complet. Il inclut différents types de ressources (humaines, géographiques, économiques, technologiques, militaires, internationales) ; l’index de l’Académie des Sciences Sociales chinoise intègre même la stabilité politique. Mais il sous-estime le soft power et privilégie l’économie. Après les États-Unis et la Chine en rattrapage rapide, il place donc le Japon malgré ses manques militaires, la Russie arrivant cinquième.

    La sur Conflit suite

  • Vous ne l'attendiez plus ? "Désolé Jean-Pierre" arrive dans vos boîtes la semaine du 19 mars !

  • Paris 10 avril, Hilaire de Crémiers parlera de Charles Maurras aux Mardis de Politique magazine, une soirée à ne pas rater !

    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22

  • Les 30-50 ans ou la génération Beltrame – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    Nous sommes la génération des 30-50 ans, et les médias ne parlent pas de nous. Trop jeunes pour être vieux, trop vieux pour être jeunes : nous ne sommes pas dans leurs radars. Nous sommes pourtant une génération qui a beaucoup à apprendre aux journalistes, analystes et autres commentateurs.

    Nés dans les années 70 et 80, nous sommes la première génération de l’Histoire à avoir grandi avec l’immigration de masse. Premiers témoins du contraste entre l’époque de notre enfance et celle de nos enfants, nous avons observé, au fil des décennies, la submersion migratoire et son avatar islamique s’étendre pour imprégner et transformer lentement notre quotidien : l’école, le club de foot, le centre-ville, la salle de boxe, le lieu de travail… De fait, nous sommes la génération qui a, de loin, le plus voté pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

    Nous sommes aussi la génération des parents d’enfants et d’adolescents. Un statut qui impose de se projeter et de dépasser nos petites personnes. Notre responsabilité vis-à-vis de nos enfants implique de concevoir la politique sur le temps long. Nous ne sommes pas vraiment inquiets pour nos retraites ou la variation du taux de la CSG, mais plutôt hantés par la perspective de voir nos enfants connaitre un jour la guerre et le chaos. Étude après étude, la démographie dessine les contours d’une réalité de plus en plus évidente : la génération de nos enfants sera celle d’un point de bascule décisif. Sur ce sujet, il est indispensable de lire (ou relire) notre commentaire du livre « La ruée vers l’Europe » de Stephen Smith.

    Tous les parents ne sont pas pleinement conscients de l’ampleur historique du phénomène de submersion migratoire en cours. Mais, a minima, ils en devinent les prémices. Tous en anticipent en tout cas déjà les conséquences dans leur quotidien, quels que soient leur vote et leur positionnement politique. Beaucoup se saignent au travail pour que l’argent gagné soit dépensé dans des loyers démesurés et des écoles privés, et ce dans un seul but : éviter la racaille à leurs enfants. C’est le coût de la « stratégie permanente de l’évitement », dont parle si bien Thibault Damily, lui-même père de famille en banlieue.

    Notre génération est aussi celle dont les propres parents (aujourd’hui retraités) ont été marqués par l’hédonisme post-mai 68. Contrairement à ce qu’ont longtemps affirmé les apôtres de l’idéologie du progrès et du plaisir immédiat, la tradition, la foi et la patrie ne sont pas des notions surannées mais des valeurs indépassables. Notre époque souffre cruellement de leur absence : atomisation de l’individu coupé de ses racines communautaires, déconstruction de la famille, primauté de l’utile, du rentable et du confort sur le beau, le vrai et le sacré. L’avènement d’un Macron, quarantenaire sans enfant promoteur d’une vision de l’Homme affranchi de ses racines, est sans doute l’une des conséquences logiques de ce basculement philosophique.

    Mais si notre génération est capable de produire des Emmanuel Macron, elle peut aussi façonner des Arnaud Beltrame. Lui aussi quarantenaire, récemment baptisé, il venait de faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son père. Beltrame n’a pas bravé la mort au nom de principes abscons : on ne meurt pas pour les « valeurs républicaines » et la défense du mode de vie de consommateur occidental. Ses proches le disent : c’est d’abord dans sa foi, sa patrie et sa conception de l’honneur que Beltrame a pu puiser la force de s’élever, de combattre et de sacrifier sa vie.

    Héros de notre temps mais aussi d’un autre temps, Beltrame incarne notre appétence pour un retour du sacré et de la tradition. Honneur, foi, patrie, souvenir des ancêtres… Son geste héroïque et l’engouement qu’il a pu susciter au sein de notre peuple sans distinction de sexe, d’âge ou de statut social nous rappellent une vérité incontournable : le ré-armement moral de notre génération passe d’abord par le retour d’une transcendance à la fois enracinée et impérissable. Dans « La Cause du peuple », Patrick Buisson dresse très justement les contours de cet immuable retour aux sources en écrivant qu’« aimer la France, ce n’est pas aimer une forme morte, mais ce que cette forme recèle et manifeste d’impérissable. Ce qui demeure, malgré toutes les vicissitudes, une promesse de vie, autrement dit, une promesse d’avenir. Ce n’est pas ce qui mourra ou ce qui est déjà mort qu’il nous faut aimer, mais bien ce qui ne peut mourir et qui a traversé l’épaisseur des temps. Quelque-chose qui relève du rêve, désir et vouloir d’immortalité. Quelque-chose qui dépasse nos pauvres vies. Et qui transcende notre basse époque. Infiniment. »

    À l’heure où les plateaux télé reprennent inlassablement l’oxymore de « djihadistes français », complétons également ces propos par une phrase prophétique de Chesterton : « Ôtez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n’est pas naturel ». Dans cette perte de repères ambiante, le geste héroïque et archaïque du pèlerin patriote Arnaud Beltrame est ô combien précieux puisqu’il nous rappelle ce qui est essentiel, ce qui compte et ce qui nous permet de nous dépasser. Ce sacrifice est un appel à la transcendance. Puisse-t-il contribuer à l’éveil de notre génération.

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • 27 avril 2018 à Laval – Dîner-débat « Les partisans Blancs : une Chouannerie russe ? »

    armee-blanche-2.jpgACTUALITE CHOUANNERIE DU MAINE

    Vous êtes cordialement invité(s) à assister au dîner-débat animé par
    Alexandre JEVAKHOFF

    Président du Cercle de la Marine Impériale

    Membre de l’Union de la Noblesse Russe et Marguillier de la Cathédrale Saint-Alexandre Nevsky.

    sur le thème

    « Les partisans Blancs : une Chouannerie russe ? »

    le vendredi 27 avril 2018 à 19 h 30

    au restaurant « KYRIAD » Boulevard des Trappistines, Laval
    (à côté de l’abbaye de La Coudre – Tél. : 02 43 02 88 88)

    A l’issue du débat, l’auteur dédicacera ses ouvrages :
    « Les russes Blancs » et « La guerre civile russe (1917-1922) » (Prix du Sergent Maginot)

    Rensignements et inscriptions : A.S.C.M. chez Monsieur Yves Floch,
    17, place Cheverus 53100 Mayenne (tél. : 02 43 04 10 48) (Prix : 20 €)
    Ne seront prises en compte que les inscriptions accompagnées d’un règlement (chèque à l’ordre de l’A.S.C.M.)