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culture et histoire - Page 906

  • Un peu d'Histoire : Franck Abed revient sur la biographie de Louis XIX écrite par François de Coustin

    430242845.jpgFrançois de Coustin, d’abord journaliste, avait commis en 1989 Gens de noblesse. Il occupe aujourd’hui la fonction de conseiller pour le patrimoine et l’histoire, auprès du Gouverneur de la Banque de France. Il nous propose une biographie passionnante consacrée à Louis XIX, ce roi oublié par l’histoire et les Français.

    Qui connaît la vie ou même l’existence de Louis-Antoine de Bourbon-Artois, duc d’Angoulême (1775-1844) ? Poser la question revient en réalité à y répondre. Cet ouvrage lui donne une seconde vie, et lui rend justice parce que malgré tout « les vaincus de l’histoire ont aussi contribué à l’écriture de celle-ci, à leur façon ».

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    Louis XIX, François de Coustin, Perrin, 2017, 480 pages, cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Cette année là : Aristote au Mont Saint-Michel (2008) - Calmos (1976) - Le prisonnier (1957)

  • Haro sur les Brigandes !

    Les-Brigandes.jpgLe Parisien, 20 Minutes, France Info, Sud-Ouest, France Soir, France Bleue, … Ça se déchaîne contre le groupe des Brigandes depuis le jour de l’an ! Et c’est sans compter Europe1 qui tourne en ce jour dans le village, avec en plus les propositions de reportage de la part de France2 et M6, etc. Nous opposons à cette invasion médiatique une fin de non recevoir. Ils repartent bredouilles et comme d’habitude se citent les uns les autres à partir d’une base journalistique ancienne.

    Le motif de cette campagne ? Un habitant de La-Salvetat-sur-Agout, où réside notre groupe, aurait été insulté par un de nos membres… Ce trublion local du nom de Thierry Canals avait écrit des infamies contre nous et nos femmes, nous traînant dans la boue ! En réponse, il aurait reçu des insultes sur la place publique du village, ce qui est devenu une affaire nationale. Les journalistes toujours prompts à nous attaquer feraient mieux de s’intéresser aux cas mille fois plus nombreux de « dérapages verbaux » dans les cités.

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  • LES 10 STRATÉGIES DE MANIPULATION DES MASSES

    Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité. 
    1/ La stratégie de la distraction
    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » 
    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».
    On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 
    3/ La stratégie de la dégradation
    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. 
    4/ La stratégie du différé
    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. 
    5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » 
    6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… 
    7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » 
    8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
    Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… 
    9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
    Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!… 
    10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »