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divers - Page 209

  • Léa et Florence, veuves exemplaires de deux héros français, par Ivan Rioufol

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    Léa et Florence seront là, mardi matin, devant les deux cercueils posés dans la cour d’honneur des Invalides. Les compagnes des deux soldats d’élite du commando-marine Hubert, tués au combat au Burkina-Faso, vendredi, lors d’une libération d’otages, sont déjà à la hauteur de la dignité et du courage des deux superbes héros français, Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont. Les deux jeunes femmes ne se connaissent pas. Mais il est frappant de les entendre employer les mêmes mots pour parler, dans leurs larmes, des “valeurs” qui ont poussé les deux militaires d’exception à donner leur vie pour en sauver d’autres. Léa, parlant d’Alain : “Si c’était à refaire, il le referait. Il était là pour remplir sa mission, jusqu’au bout. Il était là pour ça”. Florence, parlant de Cédric : “Il était vraiment un homme de combat. Je sais que si c’était à refaire, il y retournerait”.

    Mais les deux veuves disent aussi le même amour qui liait respectivement les deux couples. Léa : “Nous croquions la vie ensemble et nous étions très complémentaires dans une relation fusionnelle (…) C’était un homme parfait et c’était mon soleil”. Florence : “J’ai perdu l’amour de ma vie, je l’attendais depuis toujours. J’ai perdu un homme parfait. Tout le monde a perdu un homme parfait. J’étais prête à l’absence, mais je n’étais pas prête à le perdre”. Le 28 mars 2018, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame avait bouleversé la nation, en prenant la place d’un otage dans un supermarché de Trèbes, avant d’être assassiné par le terroriste islamiste. Ce nouvel acte de bravoure vient rappeler aux cyniques et aux désabusés que rien n’est moins ringard que d’accepter de mourir pour la France, au nom du devoir et de l’honneur.

    Emmanuel Macron devait-il pour autant accueillir personnellement, samedi sur la base de Villacoublay, trois des quatre otages libérés, dont les Français Laurent Lassimouillas et son mari Patrick Pique ? C’est l’enlèvement le 1 er mai de ces deux derniers touristes, qui effectuaient leur voyage de noce dans un parc animalier de Penjari, au Benin, qui a déclenché l’opération de sauvetage dans l’urgence, avant que les ravisseurs djihadistes n’atteignent le Mali. Au vu des circonstances, et compte tenu du fait que les lieux visités par le couple étaient considérés comme déconseillés, la présence du chef de l’Etat au pied de la passerelle est difficilement compréhensible.

    Les deux ex-otages, respectivement musicien et bijoutier, ne peuvent être tenus pour responsables de l’imprévisible attaque djihadiste anti-française dont ils ont été la cible. Leur guide béninois y a d’ailleurs laissé la vie. Cependant, la légèreté de leurs motivations touristiques aurait dû inciter le chef de l’Etat à garder ses distances avec ces victimes imprudentes. Léa, la compagne d’Alain Bertoncello, avoue d’ailleurs résister à la colère : “C’est sûr que j’ai la haine. Je leur en veux d’être partis dans ce pays alors qu’il ne fallait pas aller là-bas. Mais si on commence à penser comme ça, on ne s’en sort plus (…) Il y a des erreurs partout. Et c’est la vie malheureusement”. Demain, lors de la diffusion de l’hommage national, nombreux seront ceux qui pleureront à la vue des cercueils des deux soldats et de la douleur de Léa et Florence, femmes également exemplaires.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 13 mai 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214528/lea-et-florence-veuves-exemplaires-de-deux-heros-francais-par-ivan-rioufol/#more-214528

  • La force de l’existence

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    par Patrice-Hans Perrier

    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    Les temps sont difficiles pour les patriotes actifs des deux côtés de l’Atlantique. En effet, le rouleau compresseur des diverses chartes onusiennes et la pression des grandes multinationales font en sorte que les prérogatives des États nationaux se réduisent, chaque jour, en peau de chagrin. Il y a péril en la demeure et c’est le cas de le dire. 
    L’historien Dominique Venner s’épanche longuement dans son essai, intitulé « Un samouraï d’Occident », sur les causes du déclin de l’Europe et de la civilisation helléno-chrétienne. D’après lui, l’inéluctable déclin de notre civilisation serait dû, d’entrée de jeu, à la perte de ce qui constituait la substantifique moelle de notre éthos collectif.
    La charpente de nos mœurs et de nos valeurs spirituelles aurait été endommagée par une sorte de suicide collectif : un phénomène s’appuyant, non seulement sur l’hubris débridée de nos élites, mais tout autant sur l’effondrement d’une sagesse populaire qui puisait à une tradition plurimillénaire. Nous aurions perdu les bornes qui contenaient les menaces qui s’appesantissent sur nos sociétés déboussolées au moment de composer ces quelques lignes.
    La perte des repères de la nature 
    Reprenant les préceptes exposés dans L’Homme et la technique, d’Oswald Spengler, l’historien Venner fustige la fuite en avant d’une technicité automotrice, laissée à elle-même sans contrepartie humaine. Ainsi, selon Spengler, « la pensée faustienne commence à ressentir la nausée des machines ». Prenant appui sur les observations du grand philosophe Martin Heidegger, Dominique Venner dénonce cette « métaphysique de l’illimité » qui repousse toujours plus loin les bornes de la technique, mais aussi de l’éthique. Le délire techniciste qui déferle sur notre époque aura contribué à faire sauter les digues des antiques préceptes qui guidaient nos sociétés depuis la nuit des temps. 
    Les anciens nous auraient légué, toujours selon Venner, « … l’idée de « cosmos », « l’idée que l’univers n’est pas un chaos, mais qu’il est au contraire soumis à l’ordre et à l’harmonie ». Et, de résumer la pensée principielle d’Homère qui pose les préceptes d’une vie bonne : « la nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon ». L’hubris de nos dirigeants, la décadence des mœurs et l’univers concentrationnaire de nos cités délabrées seraient les conséquences de l’effritement de l’antique sagesse. De la perte des bornes qui fondaient nos rapports en société et la culture comme lit de la mémoire de la cité. Les digues de la sagesse ayant été rompues, nous errons à travers nos cités dévastées tels des ilotes privés d’un droit de cité qui n’est plus qu’une chimère en l’espèce.
    La métaphysique de l’illimité 
    Dominique Venner n’est pas le seul à dénoncer cette « métaphysique de l’illimité » qui prend appui sur l’idée que l’homme serait, à l’instar des dieux, un démiurge capable de manipuler les propriétés de la nature. Charles Taylor, ancien professeur de philosophie à l’Université McGill de Montréal, dans un petit essai intitulé Grandeur et misère de la modernité, remet en cause cette « culture contemporaine de l’authenticité » qui dériverait d’un idéalisme pathologique. Ce dernier estime que nos élites s’enferment, de plus en plus, dans un véritable onanisme intellectuel et spirituel. Ainsi, la quête de « l’authenticité » procéderait d’un idéalisme qui s’enferme dans ses présupposés, refusant toute forme de dialogue au final. Tout cela le pousse à affirmer que « les modes les plus égocentriques et « narcissiques » de la culture contemporaine sont manifestement intenables ». 
    Et, c’est par un extraordinaire effet de retournement que les occidentaux nés après la Seconde guerre mondiale se sont comportés telle une génération spontanée, faignant d’ignorer le legs de leurs prédécesseurs. Combattant les effets délétères d’une révolution industrielle métamorphosée en nécrose financière, les adeptes de la contre-culture ont fini par se réfugier dans une sorte de prostration mortifère. Les épigones de ce que certains nomment le « marxisme culturel » ont accaparé le temps de parole sur les ondes, sur Internet et partout sur la place publique des débats d’idées. De fait, il n’y a plus de débats possibles puisque l’hubris de ces nouvelles élites autoproclamées fait en sorte de transformer leurs contradicteurs en opposants politiques, voire en délinquants.
    Les idiots utiles du grand capital apatride 
    L’idéalisme des pionniers de la contre-culture s’est transformé en fanatisme militant, capable de neutraliser toute forme de contestation au nom de la pureté de son combat apologétique. Manifestement incapables d’identifier le substratum de leurs luttes politiques, les nouveaux épigones de cette gauche de pacotille livrent une lutte sans merci à tous ceux qui osent s’opposer à la volonté de puissance des « forces du progrès » et de « l’esprit des lumières ». Sans même réaliser l’ironie de la chose, ces nouveaux guerriers de la rectitude politique mettent l’essentiel de leurs énergies au service des forces du grand capital apatride. 
    On assiste à un arraisonnement de la contestation qui, l’instant d’un retournement symbolique, s’est métamorphosé en police de la raison d’État. Parce que la nouvelle raison d’État se pare des vertus des « droits de l’homme », de la « protection de l’environnement » ou des « miracles du progrès » pour que rien ne puisse se mettre en travers de sa marche inexorable. Tout doit aller plus vite, sans que l’on puisse se poser de question, afin que les sédiments de l’ancienne morale, des antiques traditions de nos aïeux ou de nos repères identitaires soient emportés par les flots d’un changement de paradigme qui ne se nomme pas. Véritable ventriloque, ce grand vent de changement souffle sur les fondations d’une cité prétendument concentrationnaire, tout cela en ayant la prétention de vouloir libérer l’humanité de ses chaînes. Voilà la supercherie en l’état des lieux. 
    Une génération spontanée coupée de ses racines 
    Charles Taylor pose un regard d’une grande acuité sur ce « nouveau conformisme » des générations de l’après-guerre. Cette génération spontanée, refusant d’assumer sa dette envers les ancêtres, s’imagine dans la peau d’un démiurge mû par une force automotrice. Rien ne doit entraver sa volonté de puissance, déguisée en désir de libération. Chacun se croit « original », unique en son genre et libre d’agir à sa guise dans un contexte où les forces du marché ont remplacé les antiques lois de la cité. Taylor se met dans la peau des nouveaux protagonistes de la contre-culture actuelle : « non seulement je ne dois pas modeler ma vie sur les exigences du conformisme extérieur, mais je ne peux même pas trouver de modèle de vie à l’extérieur. Je ne peux le trouver qu’en moi ». 
    Véritable égocentrisme morbide, cet individualisme forcené se travestit à la manière d’un caméléon qui capte l’air du temps afin de se donner de la contenance et d’être en mesure de tromper ses adversaires. Parce que cette quête factice d’authenticité n’est qu’une parure qui cache l’appât du gain et la soif de reconnaissance de cette génération spontanée incapable d’arrimer ses désirs au socle de l’antique sagesse populaire. Conservateur lucide, tel un Jean-Claude Michéa, Charles Taylor n’hésite pas à faire référence aux intuitions géniales d’un Karl Marx mal compris en fin de compte. Les forces du marché, prises d’un emballement que rien ne semble capable d’arrêter actuellement, emportent toutes les digues, les bornes, qui fondaient nos cités pérennes.
    Le capitalisme sauvage annonce la société liquide 
    Écoutons Charles Taylor : 
    On a parlé d’une perte de résonance, de profondeur, ou de richesse dans l’environnement humain. Il y a près de cent cinquante ans, Marx faisait observer dans le Manifeste du parti communiste que le développement capitaliste avait pour conséquence « de dissoudre dans l’air tout ce qui est solide » : cela veut dire que les objets solides, durables et souvent significatifs qui nous servaient par le passé, sont mis de côté au profit des marchandises de pacotille et des objets jetables dont nous nous entourons maintenant. Albert Borgman parle du « paradigme de l’instrument », par lequel nous nous retirons de plus en plus d’une relation complexe à l’égard de notre environnement et exigeons plutôt des produits conçus pour un usage limité. 
    Et, nous pourrions poursuivre le raisonnement de Taylor en observant les effets négatifs de cette « raison instrumentale » qui se déploie à travers le nouveau militantisme des zélotes de l’intégrisme libéral-libertaire. Rien ne doit entraver la liberté des marchés puisque tout s’équivaut dans l’espace libertaire du « chacun pour soi ». Le multiculturalisme, véritable doctrine d’État déployée au sein des anciennes colonies du Dominion britannique, représente une matrice anti-citoyenne qui favorise l’érection d’une multitude de ghettos ethno-confessionnels, sortes de nations artificielles qui minent la paix sociale de l’intérieur
    .Les patriotes cloués au pilori 
    La cité, qui fondait sa légitimité sur la mémoire des ancêtres et la Geste du Héros, est détricotée au gré d’une sorte de guerre civile larvée mettant en scène la lutte de tous contre tous. Tributaire de la logique de marché, cette guerre civile en devenir prend une ampleur difficile à contenir puisque les héritiers du génos, ou legs des pères fondateurs sont privés du « droit de cité ». Ainsi, les protagonistes d’un conservatisme qui se réclame de la mémoire collective, du respect d’un patrimoine national ou d’une tradition immémoriale sont-ils accusés de faire corps avec un vil fascisme, sorte de maladie de l’âme qui contaminerait tous ceux qui refusent de se conformer au libéralisme ambiant. 
    Du haut de leurs chaires universitaires et médiatiques, les censeurs de la rectitude politique, déguisés en intellectuels, lancent des fatwas contre les patriotes qui récusent la nouvelle doxa et refusent d’adopter la nouvelle Magna Carta mondialiste. De puissants réseaux d’« influenceurs » se déploient sur Internet et ailleurs afin de stigmatiser, diffamer et menacer les quelques téméraires qui osent sortir des clous et poussent le culot jusqu’à remettre en question les canons de l’heure. In fine, les milices antifas et d’autres escadrons punitifs vont se mettre en marche afin de repérer et d’agresser les contrevenants. C’est l’annihilation qui est visée en fin de compte : pour que la pureté de la pensée unique soit préservée. Comble de la folie humaine, cette nouvelle inquisition libérale-libertaire ne réalise pas que ses propres procédés pourraient bien être utilisés contre elle-même. Parce que la « main invisible du marché » finira, tôt ou tard, par liquider ses idiots utiles. La « marche du progrès » va ainsi : nulle mémoire ne saurait être tolérée dans le cadre du process de la marchandise, véritable Léviathan qui se mord la queue. 
    Patrice-Hans Perrier
  • Interdit d’interdire : Le clivage droite/gauche est-il encore opérationnel ?

    14/05/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Pour cette nouvelle émission, Frédéric Taddeï reçoit :
    – Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards
    – Lenny Benbara, fondateur du média Le Vent Se Lève
    – Alain de Benoist, philosophe
    – Stéphane Rozès, président de Cap et enseignant à Sciences Po et HEC

    https://fr.novopress.info/

  • Pour aujourd'hui, encore des images : celles du Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc 2019

    On sait que chaque deuxième dimanche de mai, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

    L'Action Française a fondé, imposé le Cortège Traditionnel qui atteste de la permanence du patriotisme français.

    Aujourd'hui, depuis les marches de l'Opéra, le Cortège gagne la rue de Rivoli, jusqu'à la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides. 

    Les images qui suivent disent mieux que les mots ce qu'est ce cortège, où les jeunes sont nombreux et les anciens ne manquent pas à leur engagement de toujours.

    Place des Pyramides sont remis des insignes distinctifs qui consacrent le simple dévouement d'un certain nombre de militants de différentes provinces et qui attestent des services qu'ils rendent à notre cause. Une intervention rappelant le sens de cette manifestation qui est toute de fidélité sans détours à la France et au Prince, le Chef de la Maison de France, puis la Royale concluent le Cortège.  L'intervention qui a conclu le Cortège a été prononcée par Henri Bec, président de notre Mouvement. Nous en publierons cette semaine le texte intégral.

    Place à quelques images qui se suffisent à elles-mêmes. 

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    Photos : AF Paris - Pierre Builly - Marc Van de Sande

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/13/pour-aujourd-hui-encore-des-images-celles-du-cortege-traditi-6150494.html

  • Dimanche, avec plusieurs défilés, Paris à honorer Sainte Jeanne d'Arc

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    Plusieurs défilés ont marqué ce dimanche, comme chaque année, la Fête de Jeanne d'Arc à Paris.

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    Celui de l'Action française

    Tout d'abord, à tout seigneur tout honneur, le traditionnel cortège de l'Action française. Toujours très animé, parti de l'Opéra dès 10 h, il fut le premier à arriver devant la statue de la Place des Pyramides. Enfin, presque le premier... car, dès potron minet, les autorités y avaient fort discrètement (bien que la fête de Jeanne d'Arc soit une fête nationale dont il n'y a pas à rougir) fait déposer quelques couronnes de fleurs (service minimum). Rappelons que dans les années 1920, les Camelots de Roi (les troupes de choc de l'Action française), avaient réussi, "au prix de 10 000 jours de prison" selon la formule consacrée, à imposer le deuxième dimanche de mai comme jour de cette fête patriotique.

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    Celui des nationalistes

    Une fois la commémoration monarchiste terminée, vinrent les organisations nationalistes au premier rang desquelles se distinguait, avec ses nombreux drapeaux noirs frappés de son emblème, le fer de lance, la Dissidence française de Vincent Vauclin. La DF réalise actuellement un joli coup en présentant la liste de la Reconquête aux élections européennes du 26 mai prochain. Des délégations du mouvement belge francophone Nation, des jeunes camarades lillois d'Action nationale radicale, des monarchistes dissidents de l'AF étaient aussi présentes. Le Parti nationaliste français d'Ivan Benedetti, venu en force, bouclait ce défilé. Devant la statue de la Sainte les responsables des différents mouvements ainsi que le directeur de la revue Synthèse nationale, Roland Hélie, qui dans un esprit de synthèse avait bien volontiers répondu à l'invitation amicale de Vincent Vauclin (tout comme à celle d'Alain Escada l'après-midi), prirent la parole pour expliquer le sens profond de cette manifestation.

    et celui de Civitas

    L'après midi, c'était au tour de Civitas de battre le pavé parisien. Comme c'est le cas depuis plusieurs années le cortège catholique est parti de la Place Saint Augustin... là où la veille Carl Lang, au nom du Parti de la France, avait aussi organisé une cérémonie.

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    Avant le départ de cette manifestation, plusieurs responsables politiques et associatifs, parmi lesquels Alexandre Cabriac et Pierre Studer de Civitas ainsi que l'historienne Marion Sigaut, Clément Gautier au nom des royalistes, Alexandre Simonot des Comités Jeanne et Roland Hélie pour Synthèse nationale, intervinrent sur une tribune spécialement installée pour ce meeting en plein air et en plein soleil. 

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    En tête du cortège qui rassemblait plus d'un millier de participants, trois cavaliers dont une Jeanne d'Arc en armure avaient fière allure. Cela n'échappa pas aux milliers de Parisiens qui flânaient en ce bel après-midi sur les Boulevards. Beaucoup manifestèrent d'ailleurs leur sympathie au passage de la procession. Les slogans : "La république est maçonnique, la France est catholique", "Nous voulons la vérité sur Notre-Dame" ou encore "Dissolution du CRIF et de la LICRA" ne laissaient pourtant pas planer l'ombre d'un doute sur la nature de celle-ci.

    L'abbé Xavier Beauvais et Alain Escada, président de Civitas, prononcèrent leurs remarquables discours au cours desquels l'un et l'autre n'hésitèrent pas à émettre de sérieux doutes sur la version officielle de l'incendie "accidentel" de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avant la dispersion, sans incident, en fin d'après-midi place des Pyramides. 

    Le succès rencontré par ces différents rassemblements nous confirme que quelque chose est en train de changer dans notre beau pays de France...

    S.N.

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  • Dans le piège du référendum

    6a00d8341c715453ef0240a485f3ea200d-320wi.jpgEn date de ce 9 mai, le conseil constitutionnel validait pour la première fois une proposition de loi référendaire. Celle-ci s'appuie sur une disposition[1] de l'article 11, réformé en 2008, jamais appliqué jusque-là.

    Ceci ouvre la voie à une censure de la privatisation d’ADP. Dans le cadre de cette procédure, ceux qu'on nomme abusivement les Sages ont ainsi confirmé leur propre montée en puissance au sein des institutions de la Cinquième république.

    Les oppositions avaient tiré une première salve, le 10 avril, en ralliant 248 parlementaires à cette initiative. Droite et gauche avaient ainsi soutenu une proposition de loi tendant à sanctuariser "le caractère de service public national des aéroports de Paris-Charles-De-Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget".

    De la sorte, sur ce dossier précis d'Aéroport de Paris, va se jouer une épreuve de force entre,

    - d'une part Macron, contraint par le délabrement des finances de l'État, mais soutenu seulement, sur le terrain, par l'organisation de ses fidèles bras cassés de la République [soi-disant] en marche,

    - et pratiquement l'ensemble des autres forces politiques...

    Il va falloir maintenant, pour franchir la deuxième étape, que, toutes oppositions confondues, RN comme PCF, LR comme LFI s'emploient (conjointement ?) à recueillir, dans un délai de 9 mois, la signature de 4 717 396 d'électeurs français, seuil précis rappelé par la décision du conseil constitutionnel.

    Certains salueront sans doute la nouveauté institutionnelle depuis l’inscription du RIP dans la Constitution.

    Or, dès maintenant il s'agit surtout d'un important revers pour l’exécutif.

    Depuis son adoption en 1968 la Constitution a toujours reconnu le principe des référendums. Inchangé depuis 60 ans, son article 3, alinéa 1, a été rédigé ainsi : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum."

    Ceci tend, de façon très claire, à équilibrer démocratie représentative et démocratie directe.

    Après qu'il eut été élu en 1958 au suffrage indirect, et après avoir mis fin à la guerre d'Algérie de façon dramatique, De Gaulle ouvrit en 1962 une nouvelle crise politique. Il proposa le 20 septembre, une réforme de l'article 7 fixant le mode d'élection du chef de l'État. Celle-ci allait aboutir au système qui fonctionnait encore[2] en 2017. L'ensemble des partis protestèrent ; il se forma un cartel des non. Président du Sénat, Gaston Monnerville qualifia de "forfaiture" la signature, par le Premier ministre, du décret du 3 octobre, officialisant le projet. Le 5 octobre, la coalition hétéroclite des radicaux et des démocrates chrétiens, des indépendants-paysans, des socialistes et du PCF, vota contre le gouvernement Pompidou[3]. Le 28 octobre, le oui l'emporta par 62 % des voix. L'Assemblée fut dissoute et des élections législatives se déroulèrent les 18 et 25 novembre. Elles ne traduisirent pas vraiment une adhésion au parti gaulliste : ses candidats n'obtinrent que 32 % des voix[4]. Mais, fort de 230 députés et appuyé par les 18 giscardiens, il allait pouvoir gouverner. Les modérés du CNIP[5] perdirent 97 sièges, le parti communiste passant de 10 à 41 députés.

    Entre-temps et dans ce contexte, le Conseil constitutionnel, par une Décision du 6 novembre 1962, avait, considéré que le référendum représente "l'expression directe de la souveraineté nationale". Ceci est devenu doctrine officielle du droit public.

    Sous la Cinquième république, méfiante vis-à-vis des élus, la pratique référendaire a donc d'ores et déjà connu une vogue sans précédent dans l'histoire si mouvementée de la démocratie française.

    On peut dire aussi que le recours, dans certaines circonstances, au référendum, marque particulièrement la conception gaullienne du pouvoir. La doctrine en remonte au discours de Bayeux de juin 1946 où le chef de la France libre, démissionnaire depuis 6 mois de la présidence du Conseil, affirmait la nécessité d'un accord avec "le peuple dans ses profondeurs". Quand, en avril 1969 cet accord eut manifestement disparu, le vieil homme retourna à Colombey-les-Deux-Églises, "dans sa solitude et son chagrin".

    Dans la procédure en cours, une fois atteint le nombre de 4,7 millions de signatures, ce qui imposera une importante mobilisation militante des opposants, la question deviendra pour ou contre Emmanuel Macron[6]. Les sondages les plus optimistes évaluant autour de 25 % le nombre de ses partisans, voilà qui peut conduire le pays à une crise politique majeure et inattendue.

    Très vite le débat référendaire se déplacera.

    On entendra les arguments les plus variés.

    Les uns se réclameront de l'étatisme, de gauche ou de droite, contre toutes les formes de privatisation. À plus juste titre, d'autres dénonceront un capitalisme de connivence, qui ne saurait se confondre avec la libre entreprise ; on rappellera aussi les erreurs récurrentes et systémiques commises par la haute administration, notamment dans la rétrocession des autoroutes au capital privé. Plus largement, on peut faire confiance à l'obsession antilibérale française[7] pour s'emparer de la campagne. Et on mesurera sans doute en cette occasion la justesse de l'observation amère de Nicolas Lecaussin : "Macron réussit à discréditer le libéralisme sans le pratiquer !"[8]

    Soulignons par ailleurs que l'engagement du chef de l'État dans le soutien à la liste de Mme Loiseau peut également conduire à une censure personnelle. Le scrutin européen du 26 mai risque de préfigurer un référendum-plébiscite. Que l'argument ait été utilisé par la présidente d'un parti d'opposition ne l'empêche pas d'exprimer une vérité. Un échec de la liste présidentielle pourrait délégitimer gravement la présence de Jupiter en son Olympe.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Article 11 alinéas 3 et 4 de la Constitution.
    [2] Seule la durée du mandat a été ramenée à 5ans, au lieu de 7, en l'an 2000.
    [3] Ce fut l'unique motion de censure adoptée depuis la fondation du régime gaullien.
    [4] L'ensemble des candidats étiquetés Majorité présidentielle n'avait obtenu que 39 % des suffrages.
    [5] Parmi lesquels siégeaient quelques ténors de l'Algérie française, dont Jean-Marie Le Pen.
    [6] Un correspondant particulièrement estimable signale "une erreur dans [mon] analyse institutionnelle. Le mécanisme du référendum d'initiative partagée, dans la rédaction actuelle de l'article 11 de la constitution, quand bien même le texte obtiendrait les 4 millions et quelque de signatures (seuil trop haut à mon sens), n'emporte pas consultation des citoyens, sauf si le Parlement refuse d'examiner le texte dans les 6 mois. Dans le cas contraire, l'examen par les deux chambres suffit à purger la question." En fait, on peut craindre que cette hypothèse coûte très cher à la popularité du président qui bloquerait ainsi le vote des citoyens.
    [7] cf. le livre de Nicolas Lecaussin consacré à cette obsession, aux Editions Libréchange.
    [8] cf. son entretien publié par Le Figaro le 31 mars.

    https://www.insolent.fr/

  • Samedi à Paris, dans une ambiance chaleureuse, le Parti de la France a fêté ses dix ans

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    Le reportage du Parti de la France cliquez là

    Salle comble ce samedi pour le banquet du Parti de la France organisé dans un grand restaurant parisien où nous avons dû, hélas, faute de places, refuser des réservations. Merci à tous nos militants qui, par leur mobilisation, ont rendu ce succès possible.

    Aux côtés de notre Président étaient présents, les principaux membres fondateurs du Parti, Roger Holeindre, Christian et Myriam Baeckeroot, Michel Bayvet, Jean Verdon, Michelle Carayon, Éric Pinel, tandis que ceux de nos camarades disparus étaient dans toutes les mémoires, en particulier Pierre Descaves, mort il y a cinq ans presque jour pour jour, combattant national « de la race de ceux qui ne renoncent jamais » comme le rappela Carl Lang, où notre cher Robert « Freddy » Moreau, le fameux Bourreau de Béthune, qui, avant de devenir conseiller régional du Nord-Pas de Calais, fut pendant plus de dix ans le garde du corps fidèle et efficace de Jean-Marie Le Pen. 

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    De nombreuses personnalités extérieures, mais partie prenante du mouvement national français et européen, avaient répondu à notre invitation. Ainsi Koen Dillen, ancien député européen du Vlaams Belang qui transmit son amitié personnelle et celle des nationalistes flamands à Carl Lang et au Parti de la France, et  Bernard Monot, économiste réputé et très actif député français au Parlement européen. On notait aussi la présence chaleureuse de Christelle Lechevalier, députée européenne, elle aussi, et conseillère régionale de Normandie, Valérie Redl conseillère régionale de Bourgogne, Lorrain de Sainte-Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.

    À la demande de Carl Lang, une minute de silence fut respectée en mémoire de nos deux officiers mariniers du Commando Hubert, Alain Bertoncello et Cédric de Pierreport, morts la veille au combat au Burkina Faso dans l’accomplissement de leur mission, exemple parfait des vertus militaires et du sens du sacrifice de nos soldats d’élite. 

    Tout au long de ce banquet se sont succédés les orateurs du mouvement, tous membres du Bureau politique, présentés avec précision, talent et efficacité par notre ami Jean Verdon qui, en prélude, avait brièvement rappelé les conditions de la création du PdF. 

    C’est ainsi que notre Secrétaire général Thomas Joly rappela l'engagement de nos militants dans l’action électorale et de terrain depuis dix ans, avant de placer chacun devant ses responsabilités : face à la déferlante migratoire et à l'offensive islamique, nous ne pouvons compter que sur nous. « Ce sera eux ou nous ! ». 

    Myriam Baeckeroot, trésorière nationale, ancienne conseillère régionale d'Ile de France, dressa un panorama financier du PdF, parti économiquement sain car sans dettes, contrairement à toutes les autres formations de l’échiquier politique.  

    Jean-François Touzé, délégué national aux études et argumentaire et directeur de Connexion rappela que l'engagement militant, loin d’être une option était une nécessité et un devoir. « Nous ne sommes pas un club de joueurs de boules, pas plus que nous ne sommes l’Amicale des anciens de la flamme, mais un parti politique qui a vocation à parvenir aux responsabilités ». 

    Sylvie Collet, ancienne conseillère régionale de Normandie, présentatrice du magazine Réinfo, évoqua tout le travail accompli par elle-même et Gilles Arnaud pour faire de la communication en ligne du Parti un outil performant au service de notre combat, outil qui, dans les prochains mois va se rénover et se redéfinir pour mieux répondre encore aux attentes. 

    Fernand Le Rachinel, figure historique de la Cause, ancien député européen membre fondateur du PdF, fit un historique de ces dix années de combat, précédées de plusieurs autres décennies au sein de la Droite nationale, et confia sa confiance dans l’avenir de notre parti. 

    Particulièrement applaudi, son blazer couvert de ses décorations gagnées au feu, Roger Holeindre, président d'honneur du Parti de la  France, ancien député, soldat de toujours et combattant inlassable, emblème du courage et de la constance nationale, parla avec sa force et sa foi inaltérables de ses soixante quinze ans passés au service de la France française donnant ainsi, comme il a toujours si bien su le faire, l’exemple de la volonté et de la détermination militante. 

    Dans un grand, long, profond et brillant discours, notre Président, Carl Lang, rappela le sens politique et spirituel de notre engagement. Se revendiquant comme un homme de droite, un combattant national et un partisan de l'Europe européenne, il dénonça longuement les trahisons et les renoncements – ceux de nos adversaires tenants du mondialisme et de l'immigrationnisme bien sûr, mais aussi, hélas, ceux venus de notre camp, avant d'appeler chacun à la résistance et à la mobilisation militante totale dans la discipline, le respect des décisions stratégiques et des lignes politiques adoptées. « J'ai voulu que nous soyons un parti, pas un simple mouvement. J'ai, en effet, la certitude que, au milieu des dangers immenses qui menacent l'existence même de la France et de notre civilisation, seul un parti sera en mesure de faire face ».

    À l'issue de ce banquet, une délégation du PdF s'est rendue Place Saint Augustin à Paris où Carl Lang, conformément à la tradition nationale, déposa une gerbe au pied de la statue de Jeanne d’Arc, sainte et héroïne de la Patrie.

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  • Jean-Marie Le Pen et le Nationalisme – Revue Militant

    XXIIIème entretien-vidéo de la Revue Militant réalisé en mai 2019 avec M. André Gandillon, assisté de MM. Florian Rouanet et de Jean Lamour.

    Thèmes :
    Jean-Marie Le Pen, sa vie et ses idées, origines du Front National au nouveau Rassemblement National, partis politiques et démocratie, affaires financières et scissions internes, OPA sur le camp national, la réponse nationaliste.

    Site
    Courriel : contact@journal-militant.fr
    Courrier : MILITANT – B.P. 154 – 75463 Paris Cedex 10

    Musique utilisée : « Variationen über Prinz Eugen, Op. 108» de Paul Graener.

    https://florianrouanet.wordpress.com/2019/05/11/jean-marie-le-pen-et-le-nationalisme-revue-militant/

  • L’essai du mois : Quand le politiquement correct est une nouvelle censure

    1118581643.jpgPar Matthieu Baumier

    Depuis la parution du Multiculturalisme comme religion politique, où il mettait les pieds dans le plat du politiquement correct à la française et à la québécoise, le sociologue et chroniqueur politique venu de la belle province d’outre-Atlantique, Mathieu Bock-Côté, est devenu l’une des voix qui comptent et portent dans la vie intellectuelle française.

    Il dénonçait alors l’évolution de la démocratie en obsession du multiculturalisme et la manière dont « l’antifascisme » a mué depuis Mitterrand en nouvelle grande intolérance, ce que démontrent les violences actuelles des black blocs, à l’exemple du vandalisme perpétré contre l’ISSEP à Lyon ou des dégâts causés par ces mouvances lors des manifestations des Gilets jaunes.

    L’antifascisme prétendu est devenu un projet autoritaire, excluant l’autre, refusant le jeu démocratique et parlementaire, s’attaquant à la liberté d’expression et de circulation, développant des thèses ethniquement racialisantes et hiérarchiques, sur fond de rejet de tout ce qui est culturellement blanc et européen, seule identité qui ne devrait plus exister.

    Chacun attend que des « commissions de lutte contre les violences de la gauche radicale » soient mises en œuvre à l’Assemblée Nationale et que les milices en noir concernées soient dissoutes, mais rien ne vient. Pourtant, à bien relire ce que je viens d’écrire, il y a dans ces mouvances plus de critères rappelant « l’extrême droite », telle que Sciences Po l’expose, que dans les écrits d’un Zemmour.

    Cette violence découle directement de l’idéologie multiculturelle exposée par Mathieu Bock-Côté, de par la volonté de déconstruire les nations, les identités, la souveraineté, la civilisation chrétienne et européenne. Le malaise français trouve en effet ici sa source, à gauche, et c’est ce que vient démontrer L’Empire du politiquement correct.

    Il est amplifié par la collaboration des médias et de l’immense majorité des politiques, prétendument de droite et de gauche. De fait, tous les Juppé et Léa Salamé de France sont de gauche. Ils n’ont jamais manqué de collaborer avec la confiscation de la démocratie par des minorités aux idées directement venues des campus américains puis recyclées dans les universités et grandes écoles françaises, Sciences-po et l’EHESS en étant d’infâmes viviers, sous couvert de la prétendue légitimité donnée par les « sciences sociales ». Celles-là même que nous avions exportées aux États-Unis dans les années 70 du siècle passé et qui reviennent ainsi comme un boomerang. Les gouvernements successifs ont laissé des pensées sectaires s’installer dans des universités où sont imposées des conceptions de type gender studies ou décolonialisme.

    C’est ce qui est passionnant dans ce nouvel essai de Mathieu Bock-Côté. Fin analyste de la situation, il réactive ses idées sur le rôle de ces minorités en allant plus loin, montrant qu’elles obéissent de plus en plus à une logique et à une idéologie diversitaire (quand j’entends le mot identité blanche, chrétienne ou européenne, je sors mon revolver sectaire), idéologie propagée par les médias officiels qui imposent le récit collectif quotidien, et donc les sujets qui peuvent ou non être débattus. L’angle de vue proposé ici par l’essayiste prolonge ainsi son travail sur la secte multiculturaliste hors-sol au pouvoir et montre que c’est précisément ce discours des médias, officiellement tolérant et ouvert, concrètement tueur de pensées autres, qui permet aux minorités ethniques, LGBT, etc., d’imposer leurs conceptions à la majorité et donc de détruire la démocratie française de l’intérieur. Nous serions ainsi dans une ère de censure, derrière les apparences de « parole libérée ». C’est loin d’être faux : il ne suffit pas de pouvoir s’exprimer, il faut aussi être écouté. C’est justement cela que l’empire du politiquement correct ne veut pas, écouter la pensée d’autrui.  

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    Essai du mois :

    Mathieu Bock-Côté, L’empire du politiquement correct. Essai sur la respectabilité politico-médiatique, Cerf, 2018, 300 pages, 20 €

    PM

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/