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Cette année là n°9 : les années Richard Millet
L’équipe du magazine Eléments rassemblée autour de Patrick Lusinchi évoque l’ouvrage de Richard Millet « Langue fantôme, suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik » publié en 2012, le film « Les Gaspards » de Pierre Tchernia sorti en 1974 et l’organisation du premier camp Hobbit en Italie en 1977.Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, plus ou moins philo 0 commentaire -
Le n°1 de Z, Z comme Zentropa, est sorti
Un nouveau né dans la famille de la presse non-conformiste... et celui-là, il parle déjà et il n'a pas peur des mots. Z, c'est son nom, se réclame en effet, comme l'excellent site Zentropa cliquez ici, ouvertement du "fascisme du XXIe siècle". Mais non mais non, vous ne rêvez pas... À ne pas manquer.
Pour recevoir un exemplaire du premier numéro de Z, rien de plus simple : écrivez à zentromag@gmail.com
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La conférence de Lucien Cerise aux Amis franciliens de Synthèse nationale
La conférence du jeudi 13 décembre dernier à Paris avec l'écrivain Lucien Cerise (lire son dernier livre cliquez là) sur le rôle de l'OTAN contre les nations...
Merci à Catalyse France pour la réalisation de ce film.
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Philippe Forget : laïcité et indépendance des peuples
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Je dépense donc je suis
Les gauchistes de mai 1968 se croyaient supérieurement intelligents. Personne, proclamaient-ils, ne tombe amoureux d'un taux de croissance. Et on doit reconnaître que les accords de Grenelle dépassèrent leurs espérances et répondirent à leur souhait : ils brisèrent durablement l'essor industriel du pays.
Après la hausse du SMIC, vinrent celle des prix, l'effondrement de la monnaie et la stagnation.
Le droit à la paresse faisait même explicitement partie de leur idéal de vie. Sous les pavés la plage. Et, de la sorte, ni eux, ni leurs successeurs sous Mitterrand, sous Aubry et ses 35 heures, Hollande etc., n'ont failli à leur vocation destructrice.
Depuis quelques jours, après nous avoir bien caché son jeu de social-démocrate boboïsant l'ex-Jupiter semble décidé à reprendre ce triste flambeau.
Tout dans sa carrière le désignait pour succéder aux amitiés strauss-khaniennes. Avec lui, pas d'affaire de New York ou de Lille. Encore que.
Mais comme le remarquait clairement, il y a plus de 2000 ans, Héraclite l'Obscur, la seule chose qui ne change pas c'est le changement.
Ainsi, 50 ans plus tard, les descendants de cette funeste lignée soixante-huitarde voudraient désormais nous faire croire qu'on doit absolument s'amouracher d'un taux de déficit. 2,4 c'est trop pour l'Italie mais la France elle ne saurait se contenter de 2,8 : elle entend évoluer vers 3,5 grâce à l'incorporation des justes concessions jupitériennes annoncées le 10 décembre et que l'on s'apprête par conséquent à financer par l'emprunt.
La chose convient aux politiciens pour qui la réalisation de toute promesse se traduit, sans douleur électorale présomptible, par une ligne budgétaire sans compensation.
L'impôt a cessé de pouvoir financer directement les novations législatives. L'article 40 de la constitution de 1958 disposait et dispose, certes, encore que "les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique" mais cela ne s'appliquait qu'aux députés et aux sénateurs. Les technocrates de Bercy, véritables rédacteurs des lois, n'en ont cure. Donc, plus la peine de concevoir une fiscalité destinée à équilibrer débits et crédits. D'autant que la pression des prélèvements bat tous les records en France, plus de 47 % officiellement, de la richesse nationale.
La fiscalité n'intervient plus qu'à titre punitif pour sanctionner, rééduquer, terroriser les contribuables, en tant qu'automobilistes, pollueurs, etc. Et puis son caractère ludique reste indéniable. On espère secrètement, au sein de la forteresse Bercy, pouvoir cesser de dire un jour que ce pays se caractérise par sa production de plus de 350 sortes de fromages. Créer un impôt nouveau par mois en rythme de croisière cela fait 60 taxations supplémentaires par quinquennat présidentiel et législatif. Peu importe désormais leur fonction théorique, leur montant, ou leur effet dévastateur.
Mais le jeu continue, passionnant, dans un espace plus restreint, sur une échelle plus petite, prélevée sur une économie rabougrie, sur un patrimoine national jeté aux quatre vents.
Reste donc, seule susceptible de combler les trous, la finance internationale. On lui assigne donc pour mission de prêter de l'argent à nos gouvernants de droit divin. Ceux-ci pour rembourser leurs échéances émettront, au besoin, de nouveaux produits du Trésor. Personne, ou presque, ne s'en aperçoit dans les rangs du bon peuple des redistribués
Nos politiciens peuvent donc, au rebours des vilains accords monétaires européens, se glorifier de leur taux de déficit.
Je dépense donc je suis et j'emprunte car j'en ai le droit, voilà leur devise.
JG Malliarakis
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Jeudi prochain, 20 décembre, Philippe Bornet invité de Synthèse sur Radio Libertés
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Les citoyens sont capables de choisir des élus inconnus. Ils peuvent donc voter à un référendum qui les concerne
Politologue, historien du droit, Guillaume Bernard est interrogé dans Minute sur le référendum d’initiative citoyenne. Extrait :
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À droite contre le Système
Ligne Droite cliquez ici
Il est d’usage par les temps qui courent d’annoncer la fin du clivage droite gauche. L’opposition entre libéraux et collectivistes ayant pratiquement disparu et les différences de programme entre les partis de la classe politique étant des plus limitées, beaucoup en déduisent que la droite et la gauche n’existent plus. Ligne droite estime qu’il s’agit là d’une vision erronée qui ne doit pas dissuader la droite nouvelle d’assumer pleinement un positionnement de droite. Si en effet l’antagonisme d’ordre économique entre les partis s’est estompé, rien cependant ne permet de conclure à la disparition du clivage droite gauche car ce dernier existe de façon permanente sur plusieurs questions fondamentales qui n’ont rien de conjoncturel.
Deux visions du monde opposées
D’abord, la gauche croit en un certain déterminisme historique quand la droite considère que la volonté permet aux hommes de maîtriser leur destin. La droite pense ainsi que les grands hommes sont en mesure d’écrire l’histoire alors que la gauche estime que celle-ci ne peut résulter que des mouvements de la société. De même, la gauche considère que l’humanité marche vers un progrès inéluctable alors qu’à l’inverse, la droite sait que les civilisations peuvent connaître le déclin.
Par ailleurs, la gauche est internationaliste et, même s’il lui est arrivé dans son histoire de soutenir la nation, elle l’a toujours fait au nom de valeurs prétendument universelles. La droite de son côté met en avant les notions opposées de communauté, de tradition, d’enracinement et d’héritage.
Quant à leur vision de l’homme, elles sont radicalement différentes. Pour la gauche, l’homme est déterminé par son milieu et son éducation alors que pour la droite chaque homme est une personne unique et autonome. Dès lors, les inégalités résultent pour les uns des structures sociales quand elles viennent pour les autres de prédispositions acquises dès la naissance. De ce fait, la gauche considère l’égalité comme une valeur suprême alors que la droite est davantage attachée à l’idéal de liberté et notamment au libre arbitre individuel. Aussi pour la droite les hommes sont-ils responsables d’eux-mêmes et de leurs actes quand la gauche a tendance à incriminer la société plus que ses membres.
La droite absente ou culpabilisée, la gauche masquée mais dominante
Ces quelques constats, bien que partiels, suffisent à montrer que le clivage droite gauche correspond en fait à deux visions du monde qui se différencient clairement et qui ne peuvent que perdurer. La droite et la gauche existent donc encore aujourd’hui et existeront sans doute encore longtemps.
Il est vrai qu’actuellement les cartes sont brouillées et qu’on ne distingue plus clairement où se situent les uns et les autres. Car la droite est absente ou refuse de s’assumer et la gauche est dissimulée. Aussi nos compatriotes ne sont-ils pas conscients qu’en réalité la gauche domine toute la société à travers le Système et le politiquement correct. La pensée unique, qui peut être considérée comme l’idéologie du Système, est en effet loin d’être consensuelle et dans les faits partage pleinement la vision du monde propre à la gauche.
L’immigrationnisme, une logique de gauche
Ainsi par exemple, l’adhésion du Système au processus d’immigration est-elle le signe patent de son positionnement à gauche. La pensée unique rejette en effet l’idée selon laquelle les individus se définiraient à travers leur patrimoine génétique et leur lieu d’enracinement. Une vérité qui conduit la droite à respecter l’identité de chacun et à considérer en conséquence la venue massive d’étrangers sur notre sol comme une menace majeure. La conception de l’homme propre à la gauche la mène au contraire à accepter l’immigration sans réserve ni réticence. Pour elle, en effet les hommes sont déterminés par leur milieu et leur éducation, ils sont donc interchangeables dès lors qu’ils reçoivent la formation adaptée. Pour la gauche, il n’y a donc aucun obstacle à ce qu’un Africain immigre et remplace un Européen. Le mondialisme migratoire propre à la pensée unique place donc celle-ci sans conteste dans le camp de la gauche.
Le déconstructivisme, une nécessité pour la gauche
Mais il y a plus, car si la pensée unique est de gauche, c’est aussi en raison de son caractère déconstructiviste. La propension du Système à valoriser l’égalité le pousse en effet à vouloir niveler les situations et, dans la société déjà très égalitaire qui est la nôtre, à aller au-delà et à vouloir gommer les différences, qu’elles soient de sexe, de race ou d’orientation sexuelle par exemple. Comme par ailleurs la gauche considère que l’homme peut être façonné par la société, il est logique qu’il cherche à détruire les structures et les valeurs, responsables, selon lui, des inégalités, des hiérarchies et des discriminations. Alors que la droite entend défendre ses valeurs, son héritage et ses traditions, les principes de la gauche la conduisent donc à la déconstruction. Aussi la pensée unique qui œuvre à cette funeste entreprise s’affirme-t-elle là encore pleinement de gauche.
La globalisation économique, un projet de gauche
Tel est également le cas s’agissant de la globalisation économique. Une réalité défendue par la pensée unique et qui la positionne là encore dans le camp de la gauche. Certes, cette mondialisation repose sur un ultralibéralisme qui peut paraître contraire au credo de la gauche. Mais entre le but qui est la mondialisation et la méthode qui est le libéralisme, la gauche fidèle à sa nature internationaliste, donne en effet la priorité à l’objectif du mondialisme. Et il est frappant de constater à cet égard que les mouvements d’extrême gauche qui s’attaquent au dispositif ultralibéral des échanges commerciaux n’en contestent pas le volet mondialiste au point de se désigner eux-mêmes comme des altermondialistes. Ajoutons enfin que la gauche qui croit à une forme de progrès indéfini ne peut qu’adhérer au projet de globalisation et à l’idée utopique de l’unification du genre humain qui en résulte. Là encore, la pensée unique se trouve marquée à gauche par son engagement en faveur de la globalisation.
La pensée unique est de gauche
L’idéologie sous-jacente à la pensée unique fondée sur le mondialisme migratoire, l’ultralibéralisme et le déconstructivisme est donc globalement et sans ambiguïté de gauche. Inversement, ceux qui s’y opposent en prônant la sauvegarde de notre identité, la régulation des échanges économiques et la défense de nos valeurs de civilisation sont à l’évidence de droite.
À droite contre le Système
Le clivage droite gauche est donc toujours d’actualité, il a seulement changé de nature et d’objet. La gauche n’a pas disparu, elle s’incarne maintenant dans le Système et dans la Nouvelle Gauche de Macron portés l’un et l’autre par la pensée unique et le politiquement correct. Aussi la droite nouvelle que préconise Ligne droite doit-elle se positionner clairement à droite contre le Système.
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Gilets jaunes : le mouvement perd du terrain mais gagne en maturité
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
La mobilisation est restée très forte samedi dernier pour l’acte V des Gilets jaunes, malgré les intempéries et les sournoises pressions du pouvoir pour empêcher les gens de manifester.Si à Paris la participation était en baisse, la pression ne s’est pas relâchée dans les grandes villes de province. L’impressionnant dispositif policier dans le quartier de l’Élysée avait été reconduit à l’identique et les Gilets jaunes se sont une nouvelle fois approprié les Champs-Élysées. Le rassemblement devant l’Opéra a permis de mettre en avant des revendications plus politiques, comme le RIC, le recours au référendum d’initiative citoyenne, la lutte contre le terrorisme islamique ou le rejet du pacte de Marrakech.
Les débordements semblent avoir été moins nombreux ?Quelques affrontements ont eu lieu aux Halles et vers l’Opéra, mais contrairement au 8 décembre, les grands magasins gardés par des CRS sont restés ouverts. A noter que la journaliste Nadège Abderrazak de RT France a été blessée par une poignée de porte, qui a priori ne lui était pas destinée. A ce propos, vingt-quatre photographes et journalistes ont porté plainte contre les forces de l’ordre pour des violences commises le 8 décembre : parmi eux Yann Foreix du Parisien, victime d’une balle de défense LBD 40 tirée à 2 mètres, Eric Dessons du Journal du Dimanche frappé par une matraque télescopique pour l’empêcher de photographier, ou encore Véronique de Viguerie du Washington Post qui s’est vue confisquer son matériel de protection : un casque et un masque à gaz ! L’Union des photographes professionnels, le Syndicat national des journalistes et Reporters sans Frontières se sont constitués partie civile dans ces actions en justice.
Et quelles ont été les réactions à l’acte V des Gilets jaunes ?
Le pouvoir tablait sur un affadissement du mouvement, avec la complicité de responsables politiques comme Laurent Wauquiez ou Alain Juppé qui ont ouvertement appelé à cesser le mouvement. Même Philippe Poutou du Nouveau Parti Anticapitaliste a préféré rejoindre la manifestation de soutien aux sans-papiers, plutôt que de soutenir les Gilets jaunes. Il est vrai que les dégradations des 1er et du 8 décembre ont fait désordre, ce qui laisse à penser que les casseurs ont peut-être été les meilleurs alliés du pouvoir. A noter la prise de position très fantaisiste de Jacques Noyer, ancien évêque d’Amiens qui a été jusqu’à dire que les Gilets jaunes ne méritaient pas de fêter Noël !
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Le président du CESE reconnaît que ne pas avoir examiné la requête de La Manif Pour Tous a été une faute politique
Patrick Bernasconi, le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), était interrogé samedi sur France culture. Vers 16mn50, il revient sur la pétition déposée par La Manif Pour Tous, la première à avoir dépassé les 500 000 signatures règlementaires.