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Vous n’avez plus d’excuse, cette vidéo doit faire le tour du net réellement
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Civitas présente ses vœux à la France et aux Français (avec un message appuyé aux Gilets Jaunes)
NOS VOEUX POUR LA FRANCE ET LES FRANCAIS
Au nom de toute la direction de Civitas, je vous souhaite de Saintes et Joyeuses Fêtes de Noël.
Que ce soient de véritables Fêtes de Noël, centrées sur la Nativité de l’Enfant-Jésus, loin de la débauche consumériste d’une société mercantile.
Que cette image de la Sainte Famille soit pour vous l’occasion de vous réunir dans la joie avec votre famille et vos proches.
Que l’esprit authentique de Noël permette aux isolés et aux oubliés de trouver la chaleur et le réconfort qu’ils méritent. Trop des nôtres vivent ce temps de Noël dans la souffrance de la solitude.Je vous souhaite également une sainte et heureuse année 2019.
La mobilisation des Gilets Jaunes visible depuis le mois de novembre a révélé à tous les conditions de vie de plus en plus difficiles de beaucoup de nos compatriotes. Nos gouvernants financent des projets de lutte contre la pauvreté sur d’autres continents et accueillent un flot incessant de nouveaux immigrés qualifiés de “réfugiés économiques” mais ils sont insensibles à l’appauvrissement des Français, à la misère qui se développe dans nos villes et nos campagnes.
Que cette année 2019 vienne améliorer le sort des nôtres d’abord.La mobilisation des Gilets Jaunes a également contribué à libérer la parole, à s’affranchir des médias du système.
Que cette année 2019 renforce chez beaucoup la recherche de la Vérité qui rend libre.Au fil du temps, la mobilisation des Gilets Jaunes a aussi débouché de plus en plus fréquemment sur une critique de la république maçonnique.
Que cette année 2019 aide de nombreux Français à poursuivre leur cheminement et à comprendre que seule une France catholique, fidèle à son baptême, sera source de Bien commun, que seul l’ordre social chrétien offrira la justice sociale, la dignité humaine et rétablira la Famille comme cellule de base de la société.Que cette année 2019 fortifie votre ardeur à combattre pour Dieu, la Patrie et la Famille !
Alain Escada,
président de Civitas -
Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°528
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Noël, l'espérance au-delà des désespérances...
La fête de Noël n’est pas un moment ordinaire et le croyant y trouve aussi des raisons d’espérer quand l’incroyant la vit surtout comme le retour des joies et des plaisirs simples de la table et de la famille, mais c’est toujours, pour l’un comme pour l’autre, la joie de Noël qui s’exprime. Les enfants attendent la récompense de leur premier trimestre studieux, chantant parfois le soir autour de la crèche qui, elle, attend son principal personnage, déposé délicatement sur son lit de paille dans la nuit de la Nativité. Tant de souvenirs me remontent à la mémoire, en ce jour particulier qui s’annonce : autour de la grande crèche familiale, nous nous retrouvions le soir, à l’orée du coucher, et nous allumions les petites bougies colorées avant d’entonner quelques chants, invariablement clos par un vibrant et harmonieux « In excelsis Deo ». Ce rituel ne cessait pas lorsque j’étais chez mes grands-parents Lechaptois, mais la crèche était alors toute petite et en plastique, ce qui n’enlevait rien à ma ferveur enfantine et à celle de Mamé. Jours heureux…
Aujourd’hui, si je suis plus près de l’hiver que de l’enfance, je n’ai pas perdu mes espérances de Noël, même si les années passées ont effacé tant de visages familiers, les réduisant au souvenir parfois attristé, à cette nostalgie qui m’envahit parfois plus que de raison, celle d’un monde ancien qui était le mien avant que de devenir celui, incertain, des temps contemporains. Les événements récents n’incitent pas forcément à l’optimisme mais doivent susciter, dans le même temps, une espérance « raisonnable » mais aussi, sans être contradictoire, « passionnée ».
L’agitation automnale du pays, qui s’est couverte de jaune fluo, a étonné, effrayé parfois, suscité tant d’espoirs quand elle exprimait tant de colères, et ses éclats se sont fichés dans le mur des certitudes gouvernementales, au point d’en briller jusqu’aux palais lointains des puissants de ce monde-ci. Les ronds-points, lieux incontournables et pourtant négligés de notre société, ont été les espaces d’où les « personnes des recoins » ont crié leurs désespérances, leurs peurs, leurs émotions, leurs sentiments, mais aussi leurs résistances à l’air du temps, aux oukases venus « d’en haut », de Paris ou de Bruxelles… Les « perdants de la mondialisation » ont ensuite gagné la rue, et cela s’est vu et entendu, au point de réduire la République à s’enfermer dans le palais de Madame de Pompadour derrière des murailles de fer et d’acier gardées par des troupes nombreuses et casquées… « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution », affirmait Robert Aron (et non son homonyme Raymond), et le samedi 1er décembre a semblé lui donner raison, au moins quelques heures, avant ce « retour à l’ordre » qui, derrière lui, a laissé gravats et ressentiments, mais aussi l’impression d’un nouveau rapport de forces, moins favorable au « Pays légal » et à sa République cinquième…
Ces événements, inattendus et largement inédits, ne peuvent laisser indifférent : s’il y a eu cette « grande peur des bien-pensants » qu’évoquait déjà le royaliste Bernanos en son temps et qui a parcouru les élites mondialisées et une part des bourgeoisies urbaines bousculées en leurs centres-villes par des foules de jaune vêtues, il y aussi eu des « moments d’espérance », parfois cachés par des violences (émeutières comme répressives) dont certaines étaient tout aussi inacceptables que le mépris des dominants à l’égard des Gilets jaunes et de leurs revendications, voire de leur être même. La convivialité observée sur les fameux ronds-points, le retour de solidarités anciennes que l’on croyait disparues, la joie de se retrouver comme communauté de destin malgré des situations fort différentes… Tout cela ne peut être négligé, et constitue déjà des milliers de souvenirs et d’histoires particulières qui s’entremêlent et s’embellissent parfois, sources d’une nouvelle mémoire populaire et, pour demain, d’une histoire qui ne sera pas la seule propriété des historiens.
De cela, surgit aussi une espérance passionnée, celle d’un changement, d’une rupture avec ce monde, cette mondialisation sans entraves ni racines, cette bétonisation des vies et des imaginaires, et d’une nouvelle prospérité, qui n’est pas forcément celle d’une croissance démesurée ou simplement économique. Est-elle réductible à l’espérance raisonnable, celle d’une amélioration du pouvoir d’achat compatible avec les règles économiques qui régentent notre pays et le monde contemporain ? Non, évidemment non, car « on n’est pas amoureux d’un taux de croissance », comme le clamait un slogan royaliste de la fin des années 1980 évoqué dans la publication d’alors des lycéens d’Action Française, Insurrection, titre provocateur pour une revue aux plumes alors prometteuses que l’on retrouve désormais dans quelques grands journaux d’aujourd’hui… Toute espérance dépasse la simple raison, autant raisonnement que sagesse : elle constitue une sorte d’au-delà des possibilités mais elle motive l’action et la réflexion, pour « rendre possible ce qui est nécessaire (ou ce qui est souhaitable »), et doit éviter l’hubris (la démesure), toujours dangereuse et perturbatrice. Ce sera sans doute l’enjeu des prochains mois, de la prochaine « saison » des Gilets jaunes ou de leurs successeurs. Il s’est levé, en ces temps incertains, une espérance qui, d’inquiète, est devenue vive, active, réactive… Il faut souhaiter qu’elle ne devienne pas cyclone destructeur mais qu’elle soit porteuse du meilleur possible pour notre pays et nos compatriotes, mais aussi pour ceux qui regardent la France avec amour ou simple curiosité. Bien évidemment, rien n’est sûr, mais le pire encore moins si les royalistes et les hommes de bonne volonté savent donner à l’espérance des formes heureuses et vigoureuses tout à la fois.
En tournant mes regards vers la crèche de cette veille de Noël, je discerne les visages des santons comme ceux des spectateurs du moment : tous semblent attendre, dans une sorte de patience tranquille… Croyants et incroyants, réunis dans l’espérance. L’espérance universelle de Noël, et particulière d’un Noël pour la France…
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Le journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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Cette année là n°9 : les années Richard Millet
L’équipe du magazine Eléments rassemblée autour de Patrick Lusinchi évoque l’ouvrage de Richard Millet « Langue fantôme, suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik » publié en 2012, le film « Les Gaspards » de Pierre Tchernia sorti en 1974 et l’organisation du premier camp Hobbit en Italie en 1977.Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, plus ou moins philo 0 commentaire -
Le n°1 de Z, Z comme Zentropa, est sorti
Un nouveau né dans la famille de la presse non-conformiste... et celui-là, il parle déjà et il n'a pas peur des mots. Z, c'est son nom, se réclame en effet, comme l'excellent site Zentropa cliquez ici, ouvertement du "fascisme du XXIe siècle". Mais non mais non, vous ne rêvez pas... À ne pas manquer.
Pour recevoir un exemplaire du premier numéro de Z, rien de plus simple : écrivez à zentromag@gmail.com
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La conférence de Lucien Cerise aux Amis franciliens de Synthèse nationale
La conférence du jeudi 13 décembre dernier à Paris avec l'écrivain Lucien Cerise (lire son dernier livre cliquez là) sur le rôle de l'OTAN contre les nations...
Merci à Catalyse France pour la réalisation de ce film.
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Philippe Forget : laïcité et indépendance des peuples
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Je dépense donc je suis
Les gauchistes de mai 1968 se croyaient supérieurement intelligents. Personne, proclamaient-ils, ne tombe amoureux d'un taux de croissance. Et on doit reconnaître que les accords de Grenelle dépassèrent leurs espérances et répondirent à leur souhait : ils brisèrent durablement l'essor industriel du pays.
Après la hausse du SMIC, vinrent celle des prix, l'effondrement de la monnaie et la stagnation.
Le droit à la paresse faisait même explicitement partie de leur idéal de vie. Sous les pavés la plage. Et, de la sorte, ni eux, ni leurs successeurs sous Mitterrand, sous Aubry et ses 35 heures, Hollande etc., n'ont failli à leur vocation destructrice.
Depuis quelques jours, après nous avoir bien caché son jeu de social-démocrate boboïsant l'ex-Jupiter semble décidé à reprendre ce triste flambeau.
Tout dans sa carrière le désignait pour succéder aux amitiés strauss-khaniennes. Avec lui, pas d'affaire de New York ou de Lille. Encore que.
Mais comme le remarquait clairement, il y a plus de 2000 ans, Héraclite l'Obscur, la seule chose qui ne change pas c'est le changement.
Ainsi, 50 ans plus tard, les descendants de cette funeste lignée soixante-huitarde voudraient désormais nous faire croire qu'on doit absolument s'amouracher d'un taux de déficit. 2,4 c'est trop pour l'Italie mais la France elle ne saurait se contenter de 2,8 : elle entend évoluer vers 3,5 grâce à l'incorporation des justes concessions jupitériennes annoncées le 10 décembre et que l'on s'apprête par conséquent à financer par l'emprunt.
La chose convient aux politiciens pour qui la réalisation de toute promesse se traduit, sans douleur électorale présomptible, par une ligne budgétaire sans compensation.
L'impôt a cessé de pouvoir financer directement les novations législatives. L'article 40 de la constitution de 1958 disposait et dispose, certes, encore que "les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique" mais cela ne s'appliquait qu'aux députés et aux sénateurs. Les technocrates de Bercy, véritables rédacteurs des lois, n'en ont cure. Donc, plus la peine de concevoir une fiscalité destinée à équilibrer débits et crédits. D'autant que la pression des prélèvements bat tous les records en France, plus de 47 % officiellement, de la richesse nationale.
La fiscalité n'intervient plus qu'à titre punitif pour sanctionner, rééduquer, terroriser les contribuables, en tant qu'automobilistes, pollueurs, etc. Et puis son caractère ludique reste indéniable. On espère secrètement, au sein de la forteresse Bercy, pouvoir cesser de dire un jour que ce pays se caractérise par sa production de plus de 350 sortes de fromages. Créer un impôt nouveau par mois en rythme de croisière cela fait 60 taxations supplémentaires par quinquennat présidentiel et législatif. Peu importe désormais leur fonction théorique, leur montant, ou leur effet dévastateur.
Mais le jeu continue, passionnant, dans un espace plus restreint, sur une échelle plus petite, prélevée sur une économie rabougrie, sur un patrimoine national jeté aux quatre vents.
Reste donc, seule susceptible de combler les trous, la finance internationale. On lui assigne donc pour mission de prêter de l'argent à nos gouvernants de droit divin. Ceux-ci pour rembourser leurs échéances émettront, au besoin, de nouveaux produits du Trésor. Personne, ou presque, ne s'en aperçoit dans les rangs du bon peuple des redistribués
Nos politiciens peuvent donc, au rebours des vilains accords monétaires européens, se glorifier de leur taux de déficit.
Je dépense donc je suis et j'emprunte car j'en ai le droit, voilà leur devise.
JG Malliarakis