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divers - Page 242

  • Noël, l'espérance au-delà des désespérances...

    La fête de Noël n’est pas un moment ordinaire et le croyant y trouve aussi des raisons d’espérer quand l’incroyant la vit surtout comme le retour des joies et des plaisirs simples de la table et de la famille, mais c’est toujours, pour l’un comme pour l’autre, la joie de Noël qui s’exprime. Les enfants attendent la récompense de leur premier trimestre studieux, chantant parfois le soir autour de la crèche qui, elle, attend son principal personnage, déposé délicatement sur son lit de paille dans la nuit de la Nativité. Tant de souvenirs me remontent à la mémoire, en ce jour particulier qui s’annonce : autour de la grande crèche familiale, nous nous retrouvions le soir, à l’orée du coucher, et nous allumions les petites bougies colorées avant d’entonner quelques chants, invariablement clos par un vibrant et harmonieux « In excelsis Deo ». Ce rituel ne cessait pas lorsque j’étais chez mes grands-parents Lechaptois, mais la crèche était alors toute petite et en plastique, ce qui n’enlevait rien à ma ferveur enfantine et à celle de Mamé. Jours heureux…

    Aujourd’hui, si je suis plus près de l’hiver que de l’enfance, je n’ai pas perdu mes espérances de Noël, même si les années passées ont effacé tant de visages familiers, les réduisant au souvenir parfois attristé, à cette nostalgie qui m’envahit parfois plus que de raison, celle d’un monde ancien qui était le mien avant que de devenir celui, incertain, des temps contemporains. Les événements récents n’incitent pas forcément à l’optimisme mais doivent susciter, dans le même temps, une espérance « raisonnable » mais aussi, sans être contradictoire, « passionnée ».

    L’agitation automnale du pays, qui s’est couverte de jaune fluo, a étonné, effrayé parfois, suscité tant d’espoirs quand elle exprimait tant de colères, et ses éclats se sont fichés dans le mur des certitudes gouvernementales, au point d’en briller jusqu’aux palais lointains des puissants de ce monde-ci. Les ronds-points, lieux incontournables et pourtant négligés de notre société, ont été les espaces d’où les « personnes des recoins » ont crié leurs désespérances, leurs peurs,  leurs émotions, leurs sentiments, mais aussi leurs résistances à l’air du temps, aux oukases venus « d’en haut », de Paris ou de Bruxelles… Les « perdants de la mondialisation » ont ensuite gagné la rue, et cela s’est vu et entendu, au point de réduire la République à s’enfermer dans le palais de Madame de Pompadour derrière des murailles de fer et d’acier gardées par des troupes nombreuses et casquées… « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution », affirmait Robert Aron (et non son homonyme Raymond), et le samedi 1er décembre a semblé lui donner raison, au moins quelques heures, avant ce « retour à l’ordre » qui, derrière lui, a laissé gravats et ressentiments, mais aussi l’impression d’un nouveau rapport de forces, moins favorable au « Pays légal » et à sa République cinquième…

    Ces événements, inattendus et largement inédits, ne peuvent laisser indifférent : s’il y a eu cette « grande peur des bien-pensants » qu’évoquait déjà le royaliste Bernanos en son temps et qui a parcouru les élites mondialisées et une part des bourgeoisies urbaines bousculées en leurs centres-villes par des foules de jaune vêtues, il y aussi eu des « moments d’espérance », parfois cachés par des violences (émeutières comme répressives) dont certaines étaient tout aussi inacceptables que le mépris des dominants à l’égard des Gilets jaunes et de leurs revendications, voire de leur être même. La convivialité observée sur les fameux ronds-points, le retour de solidarités anciennes que l’on croyait disparues, la joie de se retrouver comme communauté de destin malgré des situations fort différentes… Tout cela ne peut être négligé, et constitue déjà des milliers de souvenirs et d’histoires particulières qui s’entremêlent et s’embellissent parfois, sources d’une nouvelle mémoire populaire et, pour demain, d’une histoire qui ne sera pas la seule propriété des historiens. 

    De cela, surgit aussi une espérance passionnée, celle d’un changement, d’une rupture avec ce monde, cette mondialisation sans entraves ni racines, cette bétonisation des vies et des imaginaires, et d’une nouvelle prospérité, qui n’est pas forcément celle d’une croissance démesurée ou simplement économique. Est-elle réductible à l’espérance raisonnable, celle d’une amélioration du pouvoir d’achat compatible avec les règles économiques qui régentent notre pays et le monde contemporain ? Non, évidemment non, car « on n’est pas amoureux d’un taux de croissance », comme le clamait un slogan royaliste de la fin des années 1980 évoqué dans la publication d’alors des lycéens d’Action Française, Insurrection, titre provocateur pour une revue aux plumes alors prometteuses que l’on retrouve désormais dans quelques grands journaux d’aujourd’hui… Toute espérance dépasse la simple raison, autant raisonnement que sagesse : elle constitue une sorte d’au-delà des possibilités mais elle motive l’action et la réflexion, pour « rendre possible ce qui est nécessaire (ou ce qui est souhaitable »), et doit éviter l’hubris (la démesure), toujours dangereuse et perturbatrice. Ce sera sans doute l’enjeu des prochains mois, de la prochaine « saison » des Gilets jaunes ou de leurs successeurs. Il s’est levé, en ces temps incertains, une espérance qui, d’inquiète, est devenue vive, active, réactive… Il faut souhaiter qu’elle ne devienne pas cyclone destructeur mais qu’elle soit porteuse du meilleur possible pour notre pays et nos compatriotes, mais aussi pour ceux qui regardent la France avec amour ou simple curiosité. Bien évidemment, rien n’est sûr, mais le pire encore moins si les royalistes et les hommes de bonne volonté savent donner à l’espérance des formes heureuses et vigoureuses tout à la fois.

    En tournant mes regards vers la crèche de cette veille de Noël, je discerne les visages des santons comme ceux des spectateurs du moment : tous semblent attendre, dans une sorte de patience tranquille… Croyants et incroyants, réunis dans l’espérance. L’espérance universelle de Noël, et particulière d’un Noël pour la France…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Perles de Culture n°193 : Anne Brassié fête Noël

     
    Anne Brassié lit un conte de Noël de François Coppée et reçoit Jean Rochet pour son essai “La question de Dieu”.
     

  • Facebook encore critiqué pour sa gestion des données personnelles

    Le réseau social a confié à plus de 150 sociétés, dont Apple , Amazon , Microsoft ou Yandex , un accès privilégié aux informations de ses utilisateurs.

    Les scandales se suivent et se ressemblent pour Facebook, encore une fois mis à l'index mardi 18décembre au soir pour les libéralités prises avec les données personnelles de ses utilisateurs.
    C'est une enquête du « New York Times  » qui a ranimé les braises toujours rouges des critiques. Le quotidien américain a interrogé des dizaines de sources et consulté 270 pages de documentation interne à Facebook.
    Il en ressort de nouvelles accusations. Encore une fois, elles relèvent plus de la négligence de la part de Facebook que de la malveillance sur la question de la vie privée de ses clients.

    Aucune donnée vendue

    Selon l'enquête, Facebook aurait passé des accords avec plus de 150 entreprises pour leur donner des accès privilégiés aux données personnelles des utilisateurs du réseau social. Le « New York Times » précise bien que Facebook n'a pas enfreint sa règle d'or, martelée par Mark Zuckerberg : « Nous ne vendons aucune donnée et à personne. »
    Néanmoins, pour améliorer l'expérience et faire croître sa base d'utilisateurs, il a laissé de nombreux partenaires accéder à des données sensibles - parfois sans lien avec le service proposé et sans que cela soit clairement compréhensible à l'utilisateur.

    Un deal avec le russe Yandex

    Quand une personne se connectait avec son compte Facebook, Microsoft pouvait consulter la liste de ses amis. Amazon avait accès aux adresses mails et numéros de téléphone de centaines de millions de personnes qui n'en avaient pas la moindre idée.
    Netflix ou Spotify pouvaient lire le contenu des messages échangés sur Facebook. Yahoo! pouvait consulter les posts des amis. Même le géant russe de la recherche en ligne Yandex disposait d'un deal pour connaître les identifiants des utilisateurs.
    Ces accords ont perduré bien après 2014, quand Facebook a durci les conditions d'accès à ce type de données aux développeurs d'applications sur sa plate-forme. Certains étaient encore en vigueur pas plus tard que l'été dernier. Beaucoup des accès sont restés valides sans même que les entreprises bénéficiaires en soient conscientes.

    Revue des partenaires en cours

    Dans un post de blog , Facebook a réagi aux révélations. Le groupe ne nie pas l'existence de tels accords, mais réfute l'idée que ses utilisateurs n'étaient pas avertis. « Nos partenaires d'intégration devaient recueillir la permission des gens. Vous deviez vous identifier avec votre compte Facebook pour utiliser l'intégration offerte par Apple, Amazon ou un autre partenaire », explique le groupe.
    A demi-mot, le géant reconnaît toutefois avoir failli en laissant des passerelles vers les données subsister même quand les services qu'elles étaient censées alimenter n'existaient plus. « Nous sommes au milieu d'une revue de toutes nos APIs [NDLR : les interfaces de programmation] et des partenaires qui peuvent y accéder », explique Facebook.
     
  • Civitas présente ses vœux à la France et aux Français (avec un message appuyé aux Gilets Jaunes)

    NOS VOEUX POUR LA FRANCE ET LES FRANCAIS

    Au nom de toute la direction de Civitas, je vous souhaite de Saintes et Joyeuses Fêtes de Noël.
    Que ce soient de véritables Fêtes de Noël, centrées sur la Nativité de l’Enfant-Jésus, loin de la débauche consumériste d’une société mercantile.
    Que cette image de la Sainte Famille soit pour vous l’occasion de vous réunir dans la joie avec votre famille et vos proches.
    Que l’esprit authentique de Noël permette aux isolés et aux oubliés de trouver la chaleur et le réconfort qu’ils méritent. Trop des nôtres vivent ce temps de Noël dans la souffrance de la solitude.

    Je vous souhaite également une sainte et heureuse année 2019.

    La mobilisation des Gilets Jaunes visible depuis le mois de novembre a révélé à tous les conditions de vie de plus en plus difficiles de beaucoup de nos compatriotes. Nos gouvernants financent des projets de lutte contre la pauvreté sur d’autres continents et accueillent un flot incessant de nouveaux immigrés qualifiés de “réfugiés économiques” mais ils sont insensibles à l’appauvrissement des Français, à la misère qui se développe dans nos villes et nos campagnes.
    Que cette année 2019 vienne améliorer le sort des nôtres d’abord.

    La mobilisation des Gilets Jaunes a également contribué à libérer la parole, à s’affranchir des médias du système.
    Que cette année 2019 renforce chez beaucoup la recherche de la Vérité qui rend libre.

    Au fil du temps, la mobilisation des Gilets Jaunes a aussi débouché de plus en plus fréquemment sur une critique de la république maçonnique.
    Que cette année 2019 aide de nombreux Français à poursuivre leur cheminement et à comprendre que seule une France catholique, fidèle à son baptême, sera source de Bien commun, que seul l’ordre social chrétien offrira la justice sociale, la dignité humaine et rétablira la Famille comme cellule de base de la société.

    Que cette année 2019 fortifie votre ardeur à combattre pour Dieu, la Patrie et la Famille !

    Alain Escada,
    président de Civitas

    https://www.medias-presse.info/civitas-presente-ses-voeux-a-la-france-et-aux-francais-avec-un-message-appuye-aux-gilets-jaunes/102827/

  • Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°528

  • Noël, l'espérance au-delà des désespérances...

    La fête de Noël n’est pas un moment ordinaire et le croyant y trouve aussi des raisons d’espérer quand l’incroyant la vit surtout comme le retour des joies et des plaisirs simples de la table et de la famille, mais c’est toujours, pour l’un comme pour l’autre, la joie de Noël qui s’exprime. Les enfants attendent la récompense de leur premier trimestre studieux, chantant parfois le soir autour de la crèche qui, elle, attend son principal personnage, déposé délicatement sur son lit de paille dans la nuit de la Nativité. Tant de souvenirs me remontent à la mémoire, en ce jour particulier qui s’annonce : autour de la grande crèche familiale, nous nous retrouvions le soir, à l’orée du coucher, et nous allumions les petites bougies colorées avant d’entonner quelques chants, invariablement clos par un vibrant et harmonieux « In excelsis Deo ». Ce rituel ne cessait pas lorsque j’étais chez mes grands-parents Lechaptois, mais la crèche était alors toute petite et en plastique, ce qui n’enlevait rien à ma ferveur enfantine et à celle de Mamé. Jours heureux…

    Aujourd’hui, si je suis plus près de l’hiver que de l’enfance, je n’ai pas perdu mes espérances de Noël, même si les années passées ont effacé tant de visages familiers, les réduisant au souvenir parfois attristé, à cette nostalgie qui m’envahit parfois plus que de raison, celle d’un monde ancien qui était le mien avant que de devenir celui, incertain, des temps contemporains. Les événements récents n’incitent pas forcément à l’optimisme mais doivent susciter, dans le même temps, une espérance « raisonnable » mais aussi, sans être contradictoire, « passionnée ».

    L’agitation automnale du pays, qui s’est couverte de jaune fluo, a étonné, effrayé parfois, suscité tant d’espoirs quand elle exprimait tant de colères, et ses éclats se sont fichés dans le mur des certitudes gouvernementales, au point d’en briller jusqu’aux palais lointains des puissants de ce monde-ci. Les ronds-points, lieux incontournables et pourtant négligés de notre société, ont été les espaces d’où les « personnes des recoins » ont crié leurs désespérances, leurs peurs,  leurs émotions, leurs sentiments, mais aussi leurs résistances à l’air du temps, aux oukases venus « d’en haut », de Paris ou de Bruxelles… Les « perdants de la mondialisation » ont ensuite gagné la rue, et cela s’est vu et entendu, au point de réduire la République à s’enfermer dans le palais de Madame de Pompadour derrière des murailles de fer et d’acier gardées par des troupes nombreuses et casquées… « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution », affirmait Robert Aron (et non son homonyme Raymond), et le samedi 1er décembre a semblé lui donner raison, au moins quelques heures, avant ce « retour à l’ordre » qui, derrière lui, a laissé gravats et ressentiments, mais aussi l’impression d’un nouveau rapport de forces, moins favorable au « Pays légal » et à sa République cinquième… 

    Ces événements, inattendus et largement inédits, ne peuvent laisser indifférent : s’il y a eu cette « grande peur des bien-pensants » qu’évoquait déjà le royaliste Bernanos en son temps et qui a parcouru les élites mondialisées et une part des bourgeoisies urbaines bousculées en leurs centres-villes par des foules de jaune vêtues, il y aussi eu des « moments d’espérance », parfois cachés par des violences (émeutières comme répressives) dont certaines étaient tout aussi inacceptables que le mépris des dominants à l’égard des Gilets jaunes et de leurs revendications, voire de leur être même. La convivialité observée sur les fameux ronds-points, le retour de solidarités anciennes que l’on croyait disparues, la joie de se retrouver comme communauté de destin malgré des situations fort différentes… Tout cela ne peut être négligé, et constitue déjà des milliers de souvenirs et d’histoires particulières qui s’entremêlent et s’embellissent parfois, sources d’une nouvelle mémoire populaire et, pour demain, d’une histoire qui ne sera pas la seule propriété des historiens.

    De cela, surgit aussi une espérance passionnée, celle d’un changement, d’une rupture avec ce monde, cette mondialisation sans entraves ni racines, cette bétonisation des vies et des imaginaires, et d’une nouvelle prospérité, qui n’est pas forcément celle d’une croissance démesurée ou simplement économique. Est-elle réductible à l’espérance raisonnable, celle d’une amélioration du pouvoir d’achat compatible avec les règles économiques qui régentent notre pays et le monde contemporain ? Non, évidemment non, car « on n’est pas amoureux d’un taux de croissance », comme le clamait un slogan royaliste de la fin des années 1980 évoqué dans la publication d’alors des lycéens d’Action Française, Insurrection, titre provocateur pour une revue aux plumes alors prometteuses que l’on retrouve désormais dans quelques grands journaux d’aujourd’hui… Toute espérance dépasse la simple raison, autant raisonnement que sagesse : elle constitue une sorte d’au-delà des possibilités mais elle motive l’action et la réflexion, pour « rendre possible ce qui est nécessaire (ou ce qui est souhaitable »), et doit éviter l’hubris (la démesure), toujours dangereuse et perturbatrice. Ce sera sans doute l’enjeu des prochains mois, de la prochaine « saison » des Gilets jaunes ou de leurs successeurs. Il s’est levé, en ces temps incertains, une espérance qui, d’inquiète, est devenue vive, active, réactive… Il faut souhaiter qu’elle ne devienne pas cyclone destructeur mais qu’elle soit porteuse du meilleur possible pour notre pays et nos compatriotes, mais aussi pour ceux qui regardent la France avec amour ou simple curiosité. Bien évidemment, rien n’est sûr, mais le pire encore moins si les royalistes et les hommes de bonne volonté savent donner à l’espérance des formes heureuses et vigoureuses tout à la fois.

    En tournant mes regards vers la crèche de cette veille de Noël, je discerne les visages des santons comme ceux des spectateurs du moment : tous semblent attendre, dans une sorte de patience tranquille… Croyants et incroyants, réunis dans l’espérance. L’espérance universelle de Noël, et particulière d’un Noël pour la France…

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  • Le journal du chaos

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