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divers - Page 418

  • Souriez, vous êtes piratés !

    Philippe Randa

    EuroLibertés cliquez ici

    Autrefois, il suffisait bien souvent de ne pas publier son adresse dans l’annuaire téléphonique pour se croire tranquille ; seuls les voyous ou les militants politiques se savaient alors « fichés ».

    Mais c’est un temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu…

    Aujourd’hui, l’époque est au fichier informatique tous azimuts et personne n’y échappe, quoiqu’on fasse ou qu’on tente de faire. On ignore même bien souvent qu’on figure dans telle ou telle liste, ne serait-ce que celle des « copains d’école »… et on peut même avoir la surprise d’être indiqué, via internet, comme le « voisin de… », soit quelqu’un dont vous ignoriez jusqu’au nom, même si vous faisiez palier commun… quelques années auparavant !

    Et pourtant, il ne fait décidément pas bon être fiché par les temps qui courent… Que ce soit pour détenir des placements discrets via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, en cherchant la bonne aventure – surtout bien davantage si affinités – grâce au site de rencontres Beautifulpeople ou encore « en taillant la pierre brute pour devenir meilleur » en étant adhérent de la Grande Loge de France, troisième obédience maçonnique française…

    Le point commun de ces trois exemples, n’ayant pourtant guère de rapports entre eux ? La discrétion, généralement appréciée, et même réclamée, de tous leurs clients ou membres, qui a volé en éclats après que leurs fichiers respectifs aient été dérobés par d’ingénieux pirates informatiques… et aussitôt jetés en pâture sur internet, désormais véritable place publique de notre époque !

    On sait ce qu’il en est pour les clients de Mossack Fonseca : ont été sélectionnés avec soin pour éclairer le grand public seulement quelques centaines de noms sur plusieurs milliers, dont quelques dizaines seulement de personnalités du monde politique, sportif ou des Arts, ce qui a immédiatement déclenché les contre-feux attendus d’une manipulation de services secrets, CIA en tête…

    Pour le moment, aucun client du site Beautifulpeople n’a encore vu ses « préférences sexuelles, mais aussi salaire, poids, numéro de téléphone et adresse postale » divulgués… Mais, selon le site d’actualités maçonniques Gadlu.info, « plus de 6 000 documents secrets de la Grande Loge de France, rapports du conseil fédéral, ebooks, rituels, listing d’une partie des membres, projets, calendriers, comptes rendus du conseil sur plusieurs dizaines d’années, recueil de la Chancellerie de 1993 à 2013 » ont été dérobés et « il y a même des lettres qui n’ont pas encore été envoyées et des documents datant de 1930 à 1990 » ; seul le fichier de ses quelques 34 000 membres aurait échappé aux indélicats génies de l’informatique. Enfin, peut-être…

    Certes, ces trois exemples en feront sans doute sourire certains et en réjouiront même un grand nombre : bien faits pour les mauvais citoyens qui grugent le fisc ! bien faits pour les obsédés qui batifolent en dehors des liens sacrés du mariage ! Et bien fait pour les « Frères la gratouille » comme les appelaient François Mitterrand, dont on ne sait jamais trop si leur goût immodéré du secret, fut-il uniquement symbolique selon leurs dires, ne cache pas quelques conspirations, dont le plus angoissant est généralement qu’on ne sait jamais précisément contre qui et moins encore pour quoi elles sont destinées…

    Mais quoiqu’il en soit, ces trois exemples de « victimes » tout de même bien plus sensibilisés à la protection de leurs données que beaucoup d’autres, sont surtout révélateurs qu’aucun fichier, de quelque importance qu’il soit, n’est aujourd’hui inviolable… et que tout un chacun n’a sans doute pas besoin d’être fraudeur, libertin ou enfants de la Veuve (comme se nomment les Francs-Maçons entre eux) pour risquer de voir désormais les moindres faits et gestes de sa vie dévoilés et bien souvent, reconnaissons-le, violés…

    Quelle importance pour ceux qui n’ont rien à cacher, n’est-ce pas ? Oui, pour ceux-là, bien sûr… mais sont-ils finalement si nombreux ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Souriez, vous êtes piratés !

    Philippe Randa

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    Autrefois, il suffisait bien souvent de ne pas publier son adresse dans l’annuaire téléphonique pour se croire tranquille ; seuls les voyous ou les militants politiques se savaient alors « fichés ».

    Mais c’est un temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu…

    Aujourd’hui, l’époque est au fichier informatique tous azimuts et personne n’y échappe, quoiqu’on fasse ou qu’on tente de faire. On ignore même bien souvent qu’on figure dans telle ou telle liste, ne serait-ce que celle des « copains d’école »… et on peut même avoir la surprise d’être indiqué, via internet, comme le « voisin de… », soit quelqu’un dont vous ignoriez jusqu’au nom, même si vous faisiez palier commun… quelques années auparavant !

    Et pourtant, il ne fait décidément pas bon être fiché par les temps qui courent… Que ce soit pour détenir des placements discrets via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, en cherchant la bonne aventure – surtout bien davantage si affinités – grâce au site de rencontres Beautifulpeople ou encore « en taillant la pierre brute pour devenir meilleur » en étant adhérent de la Grande Loge de France, troisième obédience maçonnique française…

    Le point commun de ces trois exemples, n’ayant pourtant guère de rapports entre eux ? La discrétion, généralement appréciée, et même réclamée, de tous leurs clients ou membres, qui a volé en éclats après que leurs fichiers respectifs aient été dérobés par d’ingénieux pirates informatiques… et aussitôt jetés en pâture sur internet, désormais véritable place publique de notre époque !

    On sait ce qu’il en est pour les clients de Mossack Fonseca : ont été sélectionnés avec soin pour éclairer le grand public seulement quelques centaines de noms sur plusieurs milliers, dont quelques dizaines seulement de personnalités du monde politique, sportif ou des Arts, ce qui a immédiatement déclenché les contre-feux attendus d’une manipulation de services secrets, CIA en tête…

    Pour le moment, aucun client du site Beautifulpeople n’a encore vu ses « préférences sexuelles, mais aussi salaire, poids, numéro de téléphone et adresse postale » divulgués… Mais, selon le site d’actualités maçonniques Gadlu.info, « plus de 6 000 documents secrets de la Grande Loge de France, rapports du conseil fédéral, ebooks, rituels, listing d’une partie des membres, projets, calendriers, comptes rendus du conseil sur plusieurs dizaines d’années, recueil de la Chancellerie de 1993 à 2013 » ont été dérobés et « il y a même des lettres qui n’ont pas encore été envoyées et des documents datant de 1930 à 1990 » ; seul le fichier de ses quelques 34 000 membres aurait échappé aux indélicats génies de l’informatique. Enfin, peut-être…

    Certes, ces trois exemples en feront sans doute sourire certains et en réjouiront même un grand nombre : bien faits pour les mauvais citoyens qui grugent le fisc ! bien faits pour les obsédés qui batifolent en dehors des liens sacrés du mariage ! Et bien fait pour les « Frères la gratouille » comme les appelaient François Mitterrand, dont on ne sait jamais trop si leur goût immodéré du secret, fut-il uniquement symbolique selon leurs dires, ne cache pas quelques conspirations, dont le plus angoissant est généralement qu’on ne sait jamais précisément contre qui et moins encore pour quoi elles sont destinées…

    Mais quoiqu’il en soit, ces trois exemples de « victimes » tout de même bien plus sensibilisés à la protection de leurs données que beaucoup d’autres, sont surtout révélateurs qu’aucun fichier, de quelque importance qu’il soit, n’est aujourd’hui inviolable… et que tout un chacun n’a sans doute pas besoin d’être fraudeur, libertin ou enfants de la Veuve (comme se nomment les Francs-Maçons entre eux) pour risquer de voir désormais les moindres faits et gestes de sa vie dévoilés et bien souvent, reconnaissons-le, violés…

    Quelle importance pour ceux qui n’ont rien à cacher, n’est-ce pas ? Oui, pour ceux-là, bien sûr… mais sont-ils finalement si nombreux ?

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  • Journal du Mercredi 27 Avril 2016 : Politique / Nuit debout : gouvernement couché

  • Le quotidien Présent présente le numéro 42 de Synthèse nationale

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    Présent, tous les jours, chez votre marchand de journaux

    Site de Présent cliquez ici

  • Journal du Lundi 25 Avril 2016 : Politique / “Hé oh la gauche !”, le dernier souffle du PS

  • Vers le marché transatlantique | Par Pierre Hillard.

    Lors du discours sur l'état de l'Union, le 13 février 2013, le président Obama a annoncé le lancement d’un marché transatlantique sans entraves.

    L’annonce a « surpris » le landerneau politique et journalistique. Pourtant, la chose n’est pas nouvelle pour tout chercheur s’intéressant aux arcanes du monde politique européen et américain. En effet, même si de nombreux signes avant-coureurs ont existé au cours du XIXè siècle et début XXè siècle, le véritable démarrage commence après 1945. La position dominante des Etats-Unis sur l’Europe occidentale et de nombreux relais dans les hautes sphères politiques à Londres, Bruxelles ou Paris ont permis de poser les premiers jalons d’un maillage serré de part et d’autre de l’Atlantique.

    Un acteur essentiel et, malheureusement, largement méconnu parmi les défenseurs de la cause nationale était l’Américain Clarence Streit (1896-1986). Très lié aux élites anglo-saxonnes désireuses d’instaurer un monde sans frontières, cet ancien journaliste au New-York Times bénéficiaire des bourses d’études Cecil Rhodes publia en 1939 un livre clef de la doxa mondialiste « Union now » avec un sous-titre révélateur : « Proposition pour une union fédérale des démocraties de l’Atlantique Nord ». Son programme consistait à unir l’hémisphère occidental dans un cadre politique commun. Appuyé par d’éminents responsables américains comme les présidents Roosevelt ou Truman, ses ambitions prirent forme au lendemain de la Seconde guerre mondiale avec la création du « Comité pour une union atlantique » en 1949. Fort de cet arrière-fond, il rédigea un premier document en 1954 : « Déclaration pour une unité atlantique ».

    Ce texte proposait déjà la suppression de tous les obstacles au commerce avec des tarifs douaniers réduits. Des personnes occupant de hautes fonctions ont signé et soutenu ce projet. Nous pouvons relever : le général William Donovan (patron des services secrets américains, l’OSS, durant la Seconde guerre mondiale), le président Truman, le général George C. Marshall, Julian Huxley (premier président de l’UNESCO et frère d’Aldous auteur du « Meilleur des mondes »), l’économiste Maurice Allais, le gaulliste Michel Debré ou encore Edmond Giscard d’Estaing (père de Valéry). Une deuxième mouture renforçant les liens transatlantiques vit le jour le 12 novembre 1962. Cette « Déclaration pour une unité atlantique » appelait à l’instauration d’une « Communauté économique européenne et d’Amérique du Nord comme socle d’une communauté économique atlantique ». Parmi les nombreux signataires, relevons le nom du socialiste Guy Mollet qui, déjà en septembre 1956, avait prouvé son peu de foi en la cause française en cherchant à créer une « Union franco-anglaise ». Cette dernière ne faisait que reprendre une initiative du général de Gaulle qui, le 16 juin 1940, avec le soutien de l’apatride Jean Monnet avait tenté de créer un seul et même Etat anglo-français.

    Malgré toutes ces tentatives, ce n’est qu’après la chute du mur de Berlin que les choses se sont accélérées. La Commission européenne s’est véritablement jetée dans la bataille pour rédiger, en liaison avec son partenaire américain, toute une série de documents permettant la mise en forme réelle d’un seul et même bloc euro-atlantique. Tous ces textes sont disponibles sur le site de la Commission européenne. Nous pouvons relever : la « Déclaration transatlantique » (1990), le « Nouvel agenda transatlantique » (1995), le « Partenariat économique transatlantique » (1998) et le « Conseil économique transatlantique » (2007). La finalité de ces documents est de conduire à une standardisation des normes transatlantiques selon le modèle Made in USA. Tout ce travail est rehaussé grâce à l’action d’un institut euro-américain très puissant, leTransatlantic Policy Network (TPN), qui bénéficie du soutien des plus grandes multinationales (Boeing, Microsoft, Nestlé, Coca-Cola, …). L’enjeu dans cette affaire repose sur une volonté d’uniformisation d’un espace économique conduisant à des répercussions géopolitiques. En effet, près de deux milliards de dollars de marchandises et de prestations de services transitent chaque jour de part et d’autre de l’Atlantique.

    A l’échelle mondiale, ces flux transatlantiques représentent un tiers du volume des échanges commerciaux et 40% du volume des prestations de services. Cette caractéristique est un moyen permettant aux dirigeants anglo-saxons de tenir la dragée haute face au concurrent chinois. Ce bloc euro-atlantique de 800 millions d’habitants appelé « G-2 » par la Fondation Bertelsmann permettrait de faire poids et d’imposer des normes américaines à l’ensemble du monde. Officiellement, ces ambitions doivent aboutir à l’unité transatlantique pour 2015. Bien entendu, entre la théorie et la réalité, il y a toujours un monde. Cet idéal mondialiste est semé d’embûches. Enfin, remarquons que sur les billets de 10 ou 20 euros, un pont part de l’Europe vers le grand large… les Etats-Unis. Rien n’est laissé au hasard.

    Pierre Hillard, 26 septembre 2013
    Billet initalement publié sur Médias-Presse-Infos.

    http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/billets-d-auteurs/1896-vers-le-marche-transatlantique-par-pierre-hillard

  • Que peut-on attendre du Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard ?

    Que peut-on attendre de la grande réunion de la « droite hors les murs » organisée fin mai à Béziers par Robert Ménard ? Le site Atlantico a posé la question à Bruno Larebière, journaliste et conseiller en communication, qui prépare un ouvrage sur les droites françaises. Extraits.

    Atlantico : A un peu moins d’un an de la présidentielle, Robert Ménard organise fin mai à Béziers un grand colloque de la droite “hors les murs”, cette droite qui se veut moins “centriste” que Les Républicains sur les questions de société, mais qui prône un libéralisme économique, contrairement au Front national. Que peut-on attendre de cette réunion ? Quelles figures devraient être présentes ?

    Bruno Larebière : « La spécificité de cette “droite hors les murs“, ainsi appelée parce qu’elle ne reconnaît dans aucun parti, ne se limite pas à quelques singularités sur les questions de société, ni même à des positions économiques différentes du “national étatisme“ du Front national. Si cette droite est “hors les murs“, c’est justement parce qu’aucun parti ne porte ce qu’elle estime être le cœur du combat, à savoir la défense de notre civilisation, qui est, selon elle, menacée de l’extérieur par les vagues migratoires et, de l’intérieur, par l’adoption de textes comme celui du “mariage pour tous“ qui va bien au-delà de la réforme sociétale ainsi que l’avait expliqué Christiane Taubira elle-même en revendiquant une “réforme de civilisation“.

    « Le Rendez-Vous de Béziers, comme l’a baptisé Robert Ménard, est surtitré : “Pour ne pas attendre 2022 !“ Cette phrase exclamative se veut une invite à l’électorat de droite, qui ne se reconnaît dans aucun des candidats annoncés pour la présidentielle de 2017, à agir sur les présidentiables pour ne pas être contraints de faire l’impasse sur 2017 en se projetant déjà sur une éventuellement recomposition post-présidentielle qui dégagerait un candidat pour 2022.

    « Robert Ménard a très bien compris que la tentation du vote blanc est grande dans cet électorat de droite qui partage les constats formulés par Eric Zemmour dans son dernier livre, Le Suicide français, et le dégoût comme l’espérance de Philippe de Villiers dans Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, mais se désole de ne pas voir d’incarnation politique pour le représenter.

    « Robert Ménard croit, ou se force à croire, qu’il est encore possible d’influencer lesdits candidats et c’est tout le sens de ces journées, qui doivent déboucher sur la présentation de “50 mesures patriotes pour ne pas se tromper de droite“, également appelées “programme minimum de salut public“. Ces mesures seront issues de travaux organisés sous forme de tables rondes et elles seront présentées aux candidats déclarés, pour approbation, totale ou partielle, ou rejet…

    […]

    « On peut déjà être certain que les débats et les productions seront de qualitéet on peut aussi attendre de ces journées un succès populaire tant l’attente est grande, dans tous les réseaux de cette droite “hors les murs“, à l’égard de cette initiative et, au-delà, à l’égard d’une tentative de structuration, même informelle, de tous les courants qui seront représentés.

    « Cela ne veut pas dire pour autant que les travaux de Béziers vont trouver leur traduction électorale. La politique étant affaire de rapport de forces, l’attention qui sera portée par les candidats aux “50 mesures patriotes“ qui leur seront soumises dépendra, elle, de la présence ou non de “poids lourds“ de la politique, c’est-à-dire de personnalités de la droite française pouvant influer sur une part non négligeable de l’électorat. Or là, c’est l’inconnue.

    « Pour l’heure, seuls Marion Maréchal–Le Pen et Louis Aliot, deux figures du Front national donc, ont confirmé leur présence. Il est évident que la présence de Philippe de Villiers ou de Nicolas Dupont-Aignan, voire celle d’Eric Zemmour qui est un prescripteur important, donnerait à ce Rendez-Vous un poids politique tel qu’il ne pourrait être ignoré par les prétendants à la présidence de la République […] »

    http://fr.novopress.info/