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écologie et environnement - Page 128

  • BRIGITTE BARDOT ÉTRILLE NICOLAS HULOT… MADAME, UN SEUL MOT : BRAVO !

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    Et Dieu créa la femme. Pour le plus grand malheur de Nicolas Hulot. Non seulement pour les dénonciations récentes – de faits réels ou supposés – dont il a fait l’objet ces dernière semaines, mais parce que celle qui fit de cette austère phrase de la Genèse le film le plus affriolant de la Nouvelle Vague – Brigitte Bardot -, dans une lettre ouverte publiée sur son compte Twitter, le poursuit de sa vindicte. Allant jusqu’à jeter doute et discrédit sur le contenu putatif de son pantalon : « Vous nous décevez grave, qu’avez-vous fait de vos attributs qui pourtant défrayent la chronique, Monsieur le Ministre. » Ushuaïaïe ! Elle le houspille, elle l’étrille, elle le déshabille. On ne sait pas ce qui est pire : se faire reprocher par une femme sa violence ou son impuissance.

    Elle lui reproche son inaction pour la cause animale, celle à laquelle elle consacre ses « Larmes de combat » – pour reprendre le titre de son livre récemment sorti chez Plon – depuis 44 ans : « Qu’est devenue la table ronde prévue début janvier qui devait discuter de tous les graves et urgents problèmes concernant les animaux ? » Et quand elle évoque son apathie, elle convoque aussi – pour la rime – une autre belle blonde qui, en son temps, incendia comme elle les cœurs… Dalida : « Des promesses, des promesses, de la mollesse, toujours de la mollesse. »

    Et las, pas de pot, décidément, pour Nicolas Hulot, de Goscinny à Jacques Tati, son nom se prête aux jeux de mots, et cela n’a pas échappé à Brigitte Bardot : « La France vous paye, non pas pour prendre des vacances, Monsieur Hulot, mais pour assumer le poste important que vous occupez au gouvernement. »

    Brigitte Bardot l’accuse encore d’avoir « oublié l’existence » des animaux, « trop occupé […] à courtiser Monsieur Macron et ses chasseurs ».

    Il faut le savoir, quand on déçoit Bardot, ça peut barder. Et l’on se prend à regretter ne pas être des animaux. Car au gouvernement, face au Président, le petit Nicolas n’est pas le seul (virtuel) castrat. D’autres que lui ont oublié l’existence de leurs administrés, et il nous faudrait bien des Brigitte Bardot pour les secouer. Bravo, BB !

    http://www.bvoltaire.fr/brigitte-bardot-etrille-nicolas-hulot-madame-seul-bravo/

  • Comprendre la mobilisation des agriculteurs

    6a00d83451619c69e201b8d2dad0c8970c-250wi.pngDe Loup Mautin, agriculteur :

    "Sacrifiée par l’Union européenne, l’agriculture n’en finit plus de mourir. Partout, dans le pays, ce n’est plus la neige qui bloque les routes, mais ce sont ceux qui, avec l’énergie du désespoir, défendent les primes qui les maintiennent artificiellement en vie… ou, plus exactement, le périmètre des zones qui détermine l’attribution de l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN).

    Cette aide est un coup de pouce à l’élevage, dans des zones défavorisées où il est particulièrement menacé de disparition. Ce sont des territoires ou des communes sur lesquels l’agriculture est plus délicate en raison du climat, du relief ou de la productivité de la terre. Ce sont, par exemple, des terrains en pente avec une texture du sol qui ne permet pas de faire des rendements importants, qui sont caillouteux, avec des reliefs difficiles, ou des terrains où les questions de sécheresse ou de froid sont importantes.

    Les cartes sur la base desquelles sont attribuées ces aides datent de 1976. La Cour des comptes européenne les a remises en cause en partant du principe qu’elles étaient hétérogènes et non cohérentes entre tous les États membres. Une révision a donc été enclenchée à partir de 2013 et doit être mise en application à partir du 1er janvier 2019. Des critères, appelés « biophysiques », ont été définis et tous les États membres refont la cartographie à partir de ceux-ci. En France, l’ICHN est distribuée aux agriculteurs tous les ans et représente un milliard d’euros, sur les neuf qui sont versés au titre de la PAC. Elle est proportionnelle à la surface et au nombre d’animaux. En moyenne, une exploitation peut toucher entre 3.000 et 10.000 euros par an. Sur les territoires difficiles, cela peut correspondre à 30 %, voire 50 %, voire la totalité du revenu des agriculteurs.

    Au moment où 60 % des céréaliers ne dégagent plus de revenus et où 30 % des agriculteurs vivent avec moins de 400 € par mois, la disparition de cette aide serait mortelle pour de nombreuses exploitations. C’est la raison pour laquelle la mobilisation grandissante, mais quelque peu ignorée, des agriculteurs en cette fin d’hiver doit être prise au sérieux, tout en gardant à l’esprit que ce n’est pas d’aides qu’ont besoin nos éleveurs et nos céréaliers, mais bien de prix rémunérateurs !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/02/comprendre-la-mobilisation-des-agriculteurs.html

  • Vendredi soir à Vervins (02) : les éoliennes n'étaient pas à la fête

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    Malgré la neige (20 cms), malgré le froid, malgré le verglas, la salle polyvalente était pleine vendredi soir à Vervins, dans l'Aisne, pour écouter Alban d'Aguin, auteur du livre Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici, dresser un réquisitoire total contre la politique gouvernementale en matière de choix énergétiques et d'implantation massive de pilônes éoliens, aussi onéreux et dangereux qu'inutiles. Il faut dire que dans ce domaine la Thiérache, région de Vervins, est particulièrement "gâtée"...

    Après un exposé aussi argumenté que passionnant, dans lequel la farce du pseudo "réchauffement climatique" ne fut pas épargnée, Alban d'Arguin a répondu aux pertinentes questions des participants à la réunion. Et, après un sympathique pot de l'amitié, nombreux furent ceux qui, éclairés sur le sujet, repartirent avec une vision différentes de ce fléau que celle que leur avaient "vendu" les commerciaux sans scrupule des consortiums étrangers implanteurs d'éoliennes. De plus, un grand nombre d'exemplaires du livre d'Alban d'Arguin cliquez ici ont été vendus aux personnes présentes.

    Remercions nos amis Bruno et Isabelle Dekkers et Valérie Bernardeau, dynamique militante locale de la cause, qui ont parfaitement organisé cette belle réunion qui, nous en sommes persuadés, a été porteuse d'espérance pour de nombreuses victimes de la folie ambiante venues écouter Alban d'Aguin. Signalons aussi la présence de nombreux élus locaux et de toute la presse départementale.

    S.N.

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  • Bretagne : victoire des riverains face au centre de migrants - Journal du Vendredi 09 Février 2018

  • Les questions environnementales en France, en 2018. Position et propositions d'un royaliste.

    Les questions environnementales sont-elles moins négligées en ce début de quinquennat que lors du précédent ? L'abandon décidé par l’État du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes apparaît, au moins, comme une bonne nouvelle, même si l'agrandissement de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui n'est pas nécessaire (au contraire de la rénovation et du réaménagement de la piste et de l'aérogare elles-mêmes déjà existantes et vieillissantes) si l'on en croit le spécialiste de l'aéronautique Michel Polacco, risque bien de se traduire, là aussi, par une forte contestation pour de justes raisons écologiques liées, entre autres, au lac de Grand-Lieu, espace ornithologique protégé, au titre de réserve Natura 2000, « la plus protectrice des normes écologiques, de niveau européen » comme le souligne Marianne dans sa dernière édition. Ne serait-il pas alors temps de repenser le modèle aéronautique français, puisque l’État peut y jouer un rôle, à la fois d'incitateur, d'arbitre et de soutien, aussi bien législativement que financièrement, mais aussi son redéploiement territorial en France même, sachant qu'il y a déjà trop d'aéroports dans notre pays, et que le réseau ferroviaire, y compris celui des lignes à grande vitesse, a sans doute aussi son rôle à jouer dans la recomposition territoriale ?

    Dans la lutte contre le réchauffement climatique et les diverses pollutions qui affectent notre territoire (et bien au-delà), le bilan reste fort mitigé pour l’État, même si la parole présidentielle s'oppose fortement à ce climato-scepticisme qui, trop souvent, cache des motivations plus économiques qu'autre chose, et qu'elle s'engage, publiquement, à aider certains pays africains à surmonter les effets de l'élévation du niveau de la mer, comme au Sénégal. Il faut tout de même noter que M. Macron revient de loin et que sa « conversion » écologique apparaît bien récente (mais pourquoi pas, après tout ?), sans négliger le fait que l'attitude de M. Trump à l'égard de l'environnement a offert une opportunité au président français de se poser comme « le » promoteur mondial de la lutte contre le réchauffement climatique : un effet d'aubaine qui, en fait, ne dit pas grand-chose de la véritable pensée environnementale du locataire de l’Élysée.

    Dans le même temps, les grands projets, du moins ceux qualifiés « d'inutiles » (ou de dangereux, pour certains) par les défenseurs de la nature, ne sont pas remis en cause, du centre d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure au contournement autoroutier de Strasbourg, du grand complexe touristique de Roybon au complexe commercial d'EuropaCity à Gonesse, dans la région parisienne : or, chacun à leur manière, ils sont caractéristiques d'une forme de développement économique qui, sans doute, mérite d'être remise en cause, voire contestée, ne serait-ce que pour des raisons environnementales et paysagères mais aussi financières, au regard des surcoûts ou des efforts financiers qui risquent d'être demandés en dernier ressort aux contribuables, quand les pouvoirs publics, au nom de « l'attractivité des territoires », s'en mêlent, pour des raisons qui ne sont, disons-le crûment, pas toujours honorables ni honnêtes...

    Quant aux questions de préservation de la biodiversité (animale comme végétale), elles ne sont pas vraiment abordées ni pensées, si ce n'est de façon marginale, par l'actuel gouvernement : pourtant, la situation n'est guère réjouissante, et la baisse inquiétante du nombre de moineaux et d'hirondelles dans nos contrées (jusqu'à 80 % en une vingtaine d'années en région parisienne) comme celle des abeilles et autres pollinisateurs, ainsi que la disparition d'une partie de la petite flore (16 % des espèces végétales en Bretagne depuis les années 1960), devraient inciter l’État et les acteurs publics locaux à réagir, par une politique intelligente et pérenne de revitalisation rurale et de « redéploiement paysager ». Cela peut se faire de diverses manières, mais une volonté affirmée de l’État et des institutions régionales, communales, professionnelles (industrielles comme agricoles), soutenues par des associations et des citoyens motivés, peut changer la donne. Mais, ne nous leurrons pas : l'exemple viendra d'en haut, même si nombre d'initiatives viennent d'en bas ! Et il faudra affronter nombre de résistances dans une société de consommation individualiste peu habituée à considérer son cadre de vie autrement que sous l'angle d'un confort climatisé parfois peu compatible avec les équilibres environnementaux.

    J'avoue ne pas sentir dans notre société monter une mobilisation véritable sur les questions environnementales, si ce n'est dans quelques secteurs très minoritaires de l'opinion publique, principalement dans les marges de celle-ci : cela est certes regrettable mais il faut en tenir compte, et l’État se doit de penser une stratégie sur le long terme, qui concilie Bien commun environnemental et activités économiques locales (régionales et nationales, en lien, parfois, avec le mondial, sans que cela soit une absolue obligation...) quand, aujourd'hui, le préjugé d'une opposition entre économie et écologie reste dominant, à tort si l'on prend en compte la parenté entre les deux notions qui, toutes deux, se doivent de revenir à leur source commune : « l'oïkos », en grec ancien, c'est-à-dire la « maisonnée », cet espace qui protège les familles et les accueille, leur fournit « le gîte et le couvert », les réchauffe et les motive... 

    Concilier économie et écologie est-il possible en République, même cinquième ? Essentiellement, et quels que soient la bonne volonté et les efforts des uns et des autres, je ne le crois pas. La logique de toute démocratie, quand elle n'est pas accordée à une Monarchie royale qui en limite l'instabilité essentielle par une continuité incarnée de la magistrature suprême de l’État, oppose plus qu'elle ne compose, en ce domaine plus encore qu'en d'autres.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1482:les-questions-environnemtales-en-france-en-2018&catid=52:2018&Itemid=63

  • Éric Zemmour : « Après le théorème d'Archimède, voici le théorème d'Hidalgo »

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    La saleté à Paris et la multiplication des rats devient un problème politique pour la maire de Paris. « Et si Anne Hidalgo faisait l'inverse de ce qu'on demande à un édile ? », s'interroge Éric Zemmour. [RTL 1.02]. En quelques mots brefs et lucides, Zemmour dresse d'Anne Hidalgo un portrait exact : « Elle a conservé de son engagement socialiste, un sectarisme idéologique à toute épreuve, d'antiques réflexes de classe ...» A noter que Zemmour dit le maire de Paris - et non la - comme il convient lorsqu'on entend défendre la langue française.  LFAR


    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    On apprenait jadis à l'école le théorème d'Archimède. On devra désormais y ajouter le théorème d'Hidalgo : « Toute politique conduite par le maire de Paris donne des résultats exactement inverses à l'objectif proclamé.»
    Anne Hidalgo défend la pureté de l'air, et les Parisiens ont la pollution. Anne Hidalgo promet la propreté, et les Parisiens ont la saleté et les rats. Anne Hidalgo promet la rigueur de la gestion, et les Parisiens ont l'explosion du nombre des fonctionnaires.  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/02/07/%C2%A0eric-zemmour-apres-le-theoreme-d-archimede-voici-le-theorem-6024569.html

  • La conférence d'Alban d'Arguin demain à Vervins fait du bruit : un grand article dans l'Aisne Nouvelle

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    Le débat de l’éolien n’a pas fini de faire tourner les têtes. D’un côté, des investisseurs toujours plus généreux et convaincants avec les élus locaux. De l’autre, d’irréductibles Thiérachiens qui défendent une ruralité et un paysage sans artifice. Entre deux, des habitants qui s’interrogent sur le bien-fondé de cette énergie tellement propre. Alban d’Arguin devrait demain soir apporter bon nombre de réponses aux questions que se posent les habitants de ce territoire, chaque jour un peu plus encerclé par des mâts pouvant atteindre 150 mètres de hauteur.

    Le conférencier est l’auteur d’Éoliennes, un scandale d’État, publié il y a un an. Le livre qui se veut être un réquisitoire connaît un certain succès. Il apporte beaucoup d’éléments de réponses sur cette énergie qui brasse du vent. «  L’éolien est en train de défigurer le pays  », explique l’auteur. Ce dernier n’était absolument pas prédestiné à devenir un spécialiste de l’éolien.

    Sept mois de recherche

    C’est une expérience personnelle qui l’a amené sur ce chemin. «  J’ai vu apparaître un projet à 600 mètres de ma maison et à l’époque, je n’avais aucune objection vis-à-vis de cette implantation à condition que visuellement ça ne gêne pas le paysage. Au final, une association s’est montée et on a réussi à stopper ce projet de six éoliennes. J’ai creusé le sujet pour mieux comprendre les origines du plan de l’éolien  », détaille avec précision l’auteur. En 7 mois, Alban d’Arguin a collecté et recoupé de nombreuses informations sur le sujet en France mais aussi en Allemagne ou en Espagne.

    Dans son ouvrage, tout y passe : la corruption des élus, le réchauffement climatique, la baisse du marché de l’immobilier ou les conséquences sur la santé. Pour l’auteur, «  la santé des riverains à proximité des éoliennes est un scandale d’État et ce sont les gens qui souffrent qui payent eux-mêmes les éoliennes à travers la CSPE, la Contribution au service public de l’électricité. J’ai regardé sur ma facture, cette taxe représente un quart de la totalité de la facture qu’on est tous obligé de payer et comme si cela ne suffisait pas, l’État remet une taxe sur la taxe en imposant 20 % de TVA.  »

    800 élus invités vendredi soir

    Devant la prolifération des projets de parcs en Thiérache (Tupigny, Macquigny, Sains-Richaumont ou La Neuville-lès-Dorengt…), Bruno Dekkers, membre de l’association SOS danger éolien, est à l’origine de cette invitation. «  C’est un ami de longue date et je l’ai invité pour que les gens sachent et qu’ils se réveillent. Je lance un appel au bon sens. Il faut pouvoir freiner certains dossiers. »

    Le collectif a invité 800 élus de l’Aisne. Reste à voir qui viendra entendre et animer le débat.

    Lire l'article cliquez ici

    Conférence le vendredi 9 février, à partir de 18 heures, à la salle polyvalente de Vervins.

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    L'invitation cliquez là

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  • LA NEIGE EN FÉVRIER, QUEL SCANDALE !

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    « Il n’y a plus de saisons ! », entend-on répéter à l’envi, mais quand, d’aventure, elles pointent leur nez, c’est un scandale d’État :
    Il fait chaud en juillet ? Mais que fait le gouvernement ?
    Il pleut en novembre ? Mais que fait le gouvernement ?
    Les rivières débordent ? Mais que fait le gouvernement ?
    Il neige en février ? Mais que fait le gouvernement ?

    La météo est, désormais, un perpétuel sujet de scandale. Contrairement aux citoyens, la nature n’a plus aucun droit. Elle est priée de se plier à nos desiderata et, partant, alimente les commentaires et les indignations les plus débiles. Y compris de la part des politiques.

    Surtout, elle occupe tout le peu de temps de cerveau encore disponible chez les Français. Je vous laisse juges : ce mercredi 7 février, le JT de 13 heures sur France 2 (la chaîne d’État) s’est ouvert sur l’épisode neigeux. Durée des multiples « reportages » sur le sujet : 28 minutes. À 13 h 29, quelques mots sur le boycott du déjeuner avec Emmanuel Macron par les nationalistes corses et questions au ministre de l’Intérieur, présent en Corse. On l’interroge sur… la neige en région parisienne ! On enchaîne durant quatre minutes avec le feuilleton de la semaine (le Jura et la neige) et c’est tout pour l’information.

    La Syrie, Le Yémen, le procès Abdeslam, la dégringolade boursière ? Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ? Connais pas.

    C’est consternant de nullité. Tout comme sont consternants la plupart des commentaires de nos concitoyens qui en appellent à l’État pour tout et n’importe quoi. Leur propre responsabilité ? Ils n’y songent même pas. Comment ça, le gouvernement ignorait quelle quantité de neige allait tomber ? Comment ça, il n’y a personne au bord des routes pour distribuer des pneus neige ! Mais que font-ils donc, dans les ministères ? Et que fait la police ? 

    Notez bien, tous ces pseudo-reportages sont riches d’enseignements. On y découvre l’incroyable inconséquence de ceux qui prennent la route sans précaution aucune, quels que soient les avertissements, persuadés que, quoi qu’il advienne, on viendra toujours les tirer d’un faux pas. Ceux qui laissent leur voiture au milieu de la chaussée et s’offusquent que les déneigeuses ne passent pas. Ceux qui, à l’instar d’un Juppé, s’avisent tout à coup que le TGV, face aux intempéries extraordinaires, n’est qu’un train à petite vitesse.

    Et puis, on découvre la ville morte, Paris interdite. Les touristes qui, comme les singes au zoo, sont contraints de photographier nos parcs au travers des grilles closes. La nature ultra-domestiquée est interdite aux piétons pour cause de danger ! Quel danger ?

    J’ai souvenir, moi, d’un Paris d’hiver où l’on pouvait traverser le Luxembourg dans la neige bleutée du matin, les Buttes-Chaumont pentues où les enfants faisaient de la luge et des bonshommes de neige… Aujourd’hui, ils sont contraints de ramasser la gadoue sur les capots de voiture ou même au milieu de la chaussée. Pauvres gosses ! C’est que le Paris bobo de madame Hidalgo redoute plus que tout les bobos.

    Mais il faut croire que ça n’est pas assez, puisque les Français réclament encore : protégez-nous du temps ! Chassez le froid de l’hiver et la chaleur de l’été, interdisez les avalanches le temps des vacances et accrochez le soleil au-dessus des pistes ; et puis, interdisez aussi les crues qui inondent nos jardins, et la mer qui reprend ses droits sur nos villas les pieds dans le sable.

    Une grosse averse de neige tous les cinq ans, voilà à peu près la fréquence. Les gens sont piégés sur la N118 ? Les bus ne roulent plus, les trains de banlieue sont à l’arrêt, les TGV roulent au pas ? Vite, il faut un coupable.

    On l’a trouvé : c’est Macron.

    http://www.bvoltaire.fr/neige-fevrier-scandale/