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écologie et environnement - Page 180

  • Les vidéos info - Pollution : Hidalgo accuse les écologistes parisiens d’avoir voté l’achat de bus diesel

    La candidate PS à la mairie de Paris a accusé ce dimanche Pierre Serne, vice-président EELV du Syndicat des transports d'Ile-de-France, d’avoir voté une commande de bus diesel. Il a démenti ces accusations et m... Lire la suite »

  • Pollutions : Les géants de la chimie exonérés de toute responsabilité ?

    « Les industriels doivent répondre des intoxications causées par les PCB ! », réclame la Coordination contre les méfaits de Bayer, une association allemande qui lutte depuis 35 ans contre les abus de la multinationale chimique. De quoi s’agit-il ? Les PCB – polychlorobiphényles – sont des produits industriels utilisés à partir des années 1930 et jusque dans les années 1980 dans des transformateurs, des joints d’étanchéité, des peintures et des revêtements de sol. Il s’agit de composés organiques fortement chlorés, plus connus sous le nom de pyralènes.

    Les PCB sont des produits toxiques. Très peu solubles dans l’eau, ils s’accumulent dans les tissus graisseux tout au long de la chaîne alimentaire, avec des conséquences pour la santé de l’homme : cancers, problèmes de fertilité… Les PCB sont interdits en France depuis 30 ans. Mais des milliers de bâtiments sont toujours contaminés par ces produits. Une directive européenne retranscrite dans le droit français au début des années 2000 oblige à leur élimination.

    « Au total, 1,3 million de tonnes de PCB ont été produites dans le monde depuis les années 1930 », rappelle la Coordination contre les méfaits de Bayer. Bayer, le géant allemand de la chimie, était l’un des deux principaux producteurs de ces PCB toxiques, aux côtés de Monsanto. « Environ la moitié de ces 1,3 million de tonnes est sortie des usines de la firme américaine Monsanto. Avec 160.000 tonnes, soit 12% de la production totale, Bayer arrive en second, suivie par des fabricants russes et le français Prodelec », poursuit l’organisation.

    Et Bayer a continué à produire et vendre des PCB alors même que le composant était interdit aux États-Unis : « En 1977, lorsque les USA ont interdit la fabrication des PCB, la production annuelle de Bayer est passée de 6.000 à 7.500 tonnes. Ce n’est qu’en 1983 que Bayer a cessé sa production – la dernière de toutes les firmes occidentales. »

    Co-responsable de milliers d’intoxications

    Aujourd’hui pourtant, la firme allemande ne participe pas aux frais de décontamination. « La décontamination coûtera des milliards d’euros. Les fabricants ont dissimulé les risques pendant des dizaines d’années et maintenant ils se déchargent sur la communauté des coûts d’assainissement », souligne la Coordination contre les méfaits de Bayer.

    L’association va donc déposer une contre-proposition (visible ici, en anglais) à ce sujet lors de la prochaine assemblée générale du groupe chimique, le 29 avril. Des représentants de la Coordination présenteront leurs revendications devant les actionnaires.

    Cette proposition exige que Bayer participe aux frais de décontamination des bâtiments touchés par le PCB et que l’entreprise crée un fonds en faveur des personnes dont la santé a été atteinte par le produit toxique.« Monsanto, Bayer et Prodelec connaissaient depuis de dizaines d’années les risques présentés par les polychlorobiphényles », souligne Philipp Mimkes, du comité directeur de la Coordination.

    « Ils sont donc coresponsables de milliers d’intoxications. Il est plus que temps pour ces firmes de supporter une part des frais de décontamination et de traitements des victimes ».

     

  • Roumanie : Ruée sur les terres agricoles avec la bénédiction de l’Union européenne

    Paradis agricole, la Roumanie est de plus en plus convoitée par les investisseurs étrangers, au risque de voir ses terres arables lui échapper. Attirés par des terres grassement subventionnées par les aides européennes et une main d’œuvre bon marché, de nombreux Européens, mais aussi des Libanais ou des Qataris, s’y sont installés ces dernières années.

    Bruxelles nie tout accaparement des terres: la venue des investisseurs étrangers ne serait que la suite logique de l’intégration européenne. C’est bien pourtant une nouvelle forme de spoliation qui s’est mise en place, avec la complicité, au moins tacite, du gouvernement roumain.

    Avec 10 millions d’hectares de terres arables à bas prix – l’équivalent de la superficie du Portugal ou de la Hongrie – la Roumanie, cinquième surface agricole de l’Union européenne, attire forcément. Notamment les entreprises agro-alimentaires, comme les groupes français Limagrain, Guyomarc’h, Bonduelle, Roquette, Bongrain et Invivo. Ou les fonds d’investissement Agro-Chirnogi (Liban) ou Velcourt SRL (Grande-Bretagne).

    En Roumanie, l’agriculture est faite de paradoxes. La terre roumaine est à la fois la plus riche et la moins chère d’Europe. Elle est noire, grasse, fertile, riche en humus. En 2012, elle s’achetait encore autour de 2.500 euros l’hectare, contre 5.400 en moyenne en France, ou dix fois plus au Danemark. A l’Ouest du continent, les terres disponibles manquent pour s’installer comme agriculteur ou agrandir les exploitations.
    Cet engouement risque de s’accélérer avec la libéralisation du marché foncier, depuis le 1er janvier 2014. Toute personne physique de l’Union européenne et de l’espace économique européen (incluant Islande, Liechtenstein, Norvège) peut désormais acquérir directement des terres agricoles en Roumanie. Il fallait jusqu’à présent être associé à un partenaire local dans le cadre d’une société de droit roumain. Même si elle était prévue depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne en 2007, cette ouverture inquiète aujourd’hui.

    Le prix des terres multiplié par trois

    Avocate à Paris et à Bucarest, Dana Gruia-Dufaud conseille les Français qui investissent en Roumanie. Elle relativise le changement de législation : « Les restrictions jusqu’au 31 décembre 2013 n’ont pas empêché de s’installer ceux qui le voulaient ». Initialement, le gouvernement roumain souhaitait demander aux citoyens étrangers de démontrer une expérience dans l’agriculture et limiter les surfaces achetées à 100 hectares. Mais il a renoncé sous la pression des investisseurs.

    L’intérêt pour la Roumanie a fait grimper le prix de l’hectare depuis quelques années. Le prix des terres agricoles a augmenté de près de 60 % entre 2012 et 2014, un hectare atteignant en moyenne 3.100 euros, selon une étude de la compagnie de services immobiliers DTZ Echinox.

    Depuis 2007, le prix aurait été multiplié par trois, plaçant l’investissement hors de portée pour la plupart des agriculteurs roumains. « On pensait qu’en sept ans le pouvoir d’achat roumain aurait suffisamment monté pour rivaliser avec celui des Occidentaux, mais le rattrapage a été insuffisant », constate l’avocate.

    « Un accaparement légalisé par Bruxelles »

    A Cluj, une ville au centre de la Roumanie, l’ONG EcoRuralis [1] est la seule à dénoncer l’accaparement des terres. Selon ses calculs, 700 000 à 800 000 hectares, soit 7 à 8 % des terres arables du pays (l’équivalent de la surface de 12 000 fermes françaises environ), seraient déjà aux mains d’investisseurs étrangers. Ceux venus de pays arabes, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite et le Liban, ont investi les plaines du sud. Les Européens, Italiens (172 000 ha), Allemands (110 000 ha) et Hongrois (58 000 ha) en tête, ont pris d’assaut l’ouest du pays [2].

    « J’ai étudié l’accaparement des terres en Asie et en Afrique. Les investissements du nord vers le sud sont régulièrement dénoncés, mais pas ceux au sein de l’Union européenne. C’est une sorte d’accaparement légalisé par Bruxelles », déplore Attila Szocs d’EcoRuralis. L’ONG, qui défend les intérêts des petits producteurs roumains, éprouve de vraies difficultés à se faire entendre. « Nos discussions avec les autorités locales sont limitées car le développement durable que nous promouvons est inconcevable pour eux. Quelques maires nous écoutent, mais la plupart préfèrent les gros investissements ».

    Des investissements qui arrangent tout le monde

    Autre obstacle de taille : l’incapacité des agriculteurs locaux à se défendre. En Roumanie, la majorité des 4,7 millions de paysans sont âgés, pauvres et sous-informés. Attila s’avouerait presque vaincu. « Quand on essaie de sensibiliser les paysans dans les villages, la plupart disent qu’ils vont vendre parce qu’ils sont vieux et que leurs enfants ne veulent pas prendre la relève. On leur conseille de louer plutôt que de vendre, mais souvent ils ont besoin d’argent en cash ». Des dizaines d’intermédiaires sont apparus. Ils sillonnent les campagnes pour le compte d’investisseurs qui cherchent des hectares de terres agricoles.

    « Le plus tragique, c’est qu’il n’y a pas vraiment d’opposition. Tout le monde est content de vendre au final », s’indigne Judith Bouniol. Stagiaire à EcoRuralis en 2012, elle a réalisé la première vraie étude sur l’accaparement des terres en Roumanie [3]. Elle a notamment enquêté sur le cas d’Agro-Chirnogi, une firme installée par deux hommes d’affaires libanais, dans la commune de Chirnogi, au Sud-est du pays. « Les habitants ont très peu d’informations, à part la propagande des élus locaux, eux-mêmes intoxiqués par le discours des investisseurs ».

    Accaparement et connexions politiques

    L’exemple d’Agro Chirnogi est éloquent. La firme est implantée depuis 2002 à Chirnogi. Cette commune de 7 000 habitants comptaient encore 40.000 âmes en 2002. Ici, l’agriculture de subsistance disparait au fur et à mesure du vieillissement de la population. Agro Chirnogi emploie entre 600 et 700 personnes, principalement des saisonniers originaires de la région, sur 11.300 hectares. Soit plus des deux tiers des terres de la commune ! L’entreprise cultive des céréales – blé, maïs, colza, orge, tournesol, luzerne – destinées à l’export vers les pays du Moyen Orient (Liban, Syrie, Égypte).

    Les deux actionnaires libanais de la maison mère, El khalil Jihad et Youness Laoun, sont proches de membres du gouvernement et des autorités locales. Agro Chirnogi a notamment financé la campagne électorale d’Adrian Năstase, Premier ministre de 2000 à 2004, condamné depuis à 4 ans de prison ferme pour corruption, et celle de Vasile Checiu, ancien maire de Chirnogi. Ils sont accusés d’être au cœur d’une affaire d’évasion fiscale, de contrebande et de blanchiment d’argent, par la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT).

    Les habitants de Chirnogi subissent des nuisances quotidiennes : bruit des silos, poussières de maïs qui rendent l’air irrespirable et machines agricoles qui circulent dans la commune. Sans compter l’impact sur les écosystèmes de l’utilisation d’engrais minéraux, de pesticides et de fongicides par Agro Chirnogi.

    L’attitude ambiguë des pouvoirs publics

    Raluca Dan, 27 ans, militante au sein de l’association Re-generation, cherche à sensibiliser l’opinion publique. Son groupe d’activistes organise régulièrement tractages et manifestations à Bucarest. « Les gens comprennent doucement qu’ils ont le droit de se défendre. Mais les paysans se disent : “si le maire dit que c’est bien, pourquoi j’essaierais de changer les choses ?” ».

    Les investisseurs étrangers se concentrent sur la production de céréales (blé, maïs, orge, colza, tournesol), exportées dans l’Union européenne. Et sur la production animale, de volaille et de porc, pour les marchés locaux, comme l’Américain Smithfield, qui avait été mis en cause dans un scandale sanitaire au Mexique et plusieurs fois condamnés aux États-Unis.

    Les investisseurs fournissent du travail aux populations locales dans des conditions relativement décentes pour la Roumanie. Mais avec un salaire minimum de 180 euros et salaire moyen 400 euros, les investisseurs sont aussi attirés par cette main d’œuvre roumaine à bas coût.

    Cet accaparement a plutôt pour effet de freiner un exode rural massif déjà en cours, faute de trouver du travail dans les campagnes. Ce qui explique aussi l’attitude ambiguë du gouvernement. Régulièrement, les autorités expriment leur inquiétude dans la presse, sur le thème « il ne faut pas vendre le pays ».

    « Un message populiste », juge Attila Szocs d’Eco-Ruralis. Le service de presse du ministre de l’Agriculture Daniel Constantin assure que « le gouvernement roumain se soucie en permanence de développer les investissements dans l’agriculture, car celle-ci fournit des emplois dans le milieu rural, et ce quels que soient les investisseurs ».

    Une agriculture à deux vitesses

    « Le gouvernement est en train de laisser les paysans mourir », tranche Raluca Dan. C’est là l’autre paradoxe de la Roumanie. Le pays compte à la fois les plus petites et les plus grandes exploitations d’Europe. L’agriculture de subsistance sur un ou deux hectares cohabite avec des complexes agro-industriels gigantesques, pouvant aller jusqu’à 50 000 hectares [4].

    Entre les deux, le choix du gouvernement est clair. Dans son programme de gouvernement 2013-2016, le Premier ministre Victor Ponta indique que l’agriculture roumaine doit « augmenter sa compétitivité afin de faire face à la concurrence sur les marchés européens et internationaux » et prendre « des mesures qui conduiront à la fusion des terres et à la réduction du nombre de fermes et d’exploitations ». Aujourd’hui, la Roumanie compte près de quatre millions de fermes (contre 500 000 en France), d’une surface moyenne de 3,5 hectares (54 ha en France) [5].

    Cette dualité dans l’agriculture se traduit concrètement par une répartition très inégalitaire des aides européennes. La moitié des subventions de la Politique agricole commune (PAC) destinées à la Roumanie profitent à 1 % des agriculteurs du pays, exploitant des fermes de plus de 500 hectares ! Une distorsion que le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a essayé d’atténuer dans la nouvelle PAC 2014-2020 avec un plafonnement des aides. Sans succès.

    Les subventions à l’hectare rendent le pays encore plus intéressant pour les investisseurs étrangers. Un terrain loué 100 euros l’hectare à un propriétaire roumain rapporte 160 euros d’aides à l’exploitant, avant même qu’il ait commencé à produire. La nouvelle Politique agricole commune prévoit désormais une compensation pour inciter les propriétaires de fermes et de terres agricoles non exploitées à vendre ou à louer.

    Objectif : exploiter la terre intensivement et adosser la croissance du pays à celle de l’agriculture, un secteur qui pèse 8 à 10 % dans le PIB roumain. Mais tous les éléments sont en place pour que l’accaparement des terres roumaines au profit d’investisseurs étrangers s’aggrave lourdement dans les prochaines années.

    Basta Mag

    Notes

    [1Eco-Ruralis est membre de la coordination européenne Via Campesina et du mouvement Arc2020 qui prône une PAC verte et sociale.

    [2Source : ministère roumain de l’Agriculture, 2012.

    [3Son travail a été traduit en anglais et incorporé dans une étude à l’échelle européenne.

    [4La transition entre agriculture traditionnelle et agriculture industrielle a été étudiée par Elisabeth Crupi, Lauranne Debatty, Thomas Deschamps et Jean-Baptiste Lemaire.

  • Regard écologique sur la fiscalité écologique

    « L’idée de bâtir une fiscalité écologique est devenue une antienne incontournable. »
    Notre contributeur, Frédéric Malaval, nous a remis aux fins de publication une étude assez fournie sur la fiscalité écologique. Le sujet est rude et ardu. Néanmoins, en cette période politique que vivent les Français, où tout n’est que réformes (potentielles ou éventuelles), cette analyse est intéressante par le rappel des enjeux environnementaux et écologiques et la présentation d’une proposition fiscale simple. Voici cette étude, avec son introduction ci-après ...
    Polémia
    Introduction
    Confrontée à une situation financière délicate, la hausse des impôts suscite irritations et doutes sur son efficacité à moyen terme. Pour apaiser les esprits, le gouvernement de la Ve République promet une réforme fiscale. Une fois encore ce serpent de mer refait surface. En parallèle, l’idée de bâtir une fiscalité écologique est devenue une antienne incontournable.
    Pourtant, réaliser l’un et/ou l’autre est plus que délicat. Réformer la fiscalité revient à bouleverser les fragiles équilibres sociaux dont elle est une des conséquences ; quant à la fiscalité écologique, elle soulève davantage d’interrogations que de consensus.
    Aussi, cet article, trop bref, va-t-il  tenter d’en exposer les enjeux et aboutir à une proposition simple : supprimer la récupération de la TVA dans le processus de création de valeur ajoutée… monétarisée. Le pendant de cette mesure serait la suppression de tous les impôts, taxes et charges sociales sur les personnes physiques ou morales (IRPP, ISF, IS, CSG, etc.).
    Précisons d’emblée que ce sujet mériterait plusieurs ouvrages savants, mais le temps n’est pas encore venu de leur réalisation. Aussi ce court article se contentera-t-il de donner des pistes sans tenter de trop les argumenter. La production du soussigné, elle-même issue des écrits de grands noms de la littérature écologiste ou environnementale, permettra d’en saisir l’origine et les motivations. Une recherche sur Internet aidera à en savoir plus. Pour le moment, contentons-nous de lancer l’idée.
    La proposition structurant ce texte est issue d’une approche écosystémique. On attirera donc l’attention du lecteur sur le fait que tout ceci s’organise au sein d’un paradigme écosystémique en devenir, alors que la pensée contemporaine est encore largement nourrie d’un paradigme classique élaboré il y a plusieurs siècles, mais que les évolutions de l’écosphère pendant la seconde moitié du XXe siècle obligent à subsumer. Ceci est abordé dans l’article.
    Ces précautions étant posées, cet article commencera par une introduction aux différentes conceptions de la fiscalité à travers les âges. Puis, après avoir rappelé les principaux enjeux environnementaux et écologiques, nous résumerons les assises à partir desquelles sera développée la proposition centrale de cet article. La conclusion évoquera quelques pistes complémentaires.
    Voir le texte intégral en Pdf en cliquant ICI
    Frédéric Malaval, 3/03/2014
    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-la-fiscalite-ecologique/

  • Quand les tempêtes laissent apparaître des forêts sous le sable

    On le sait, on le répète la Bretagne a essuyé cet hiver une multitude de tempêtes. Mais l'une des conséquences inattendues de ces coups de vents se situe sur les plages. Le sable balayé, laisse apparaître des forêts fossilisées, preuve de l'évolution des paysages à travers les âges.

    © France 3 Bretagne
    © France 3 Bretagne

    Alors que les engins réparent les dégâts des dernières intempéries sur les plages, à quelques mètres la tempête révèle aussi les pages d'histoire qui se sont tournées. En déplaçant le sable par tonnes, le vent et les vagues ont fait émerger les restes d'une tourbière fossilisée. Selon les scientifiques, ces éléments datent de cinq mille ans environ, un phénomène, observé sur plusieurs plages du Finistère.

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  • Les identitaires s’intéressent au cas Giboulot : lu sur Les Inrocks

    BEAUNE (NOVOpress) - Les Inrockuptibles s’interrogent sur la raison pour laquelle les identitaires s’intéressent au cas du vigneron Emmanuel Giboulot. Le politologue Jean-Yves Camus leur répond très justement.

    Une multitude d’organisations rouge-vertes ont ensuite appelé à un pique-nique de soutien à l’occasion de son procès le 24 février : le NPA, Attac, Cap 21, Ensemble-Front de gauche, EELV, la Confédération Paysanne, Greenpeace et d’autres. Cependant des soutiens plus inattendus se sont glissés dans l’attroupement virtuel. Les sites d’extrême droite identitaires Fortune (le blog économique de Fdesouche) et Novopress se sont saisis du cas Giboulot, en relayant la pétition et les informations sur son procès. Pourquoi cet intérêt inopiné ? “La mouvance identitaire considère que la société industrielle et la société mondialisée suscitent un mouvement de destruction des cadres naturels. Ils sont par conséquent favorables à une forme d’écologie qui prend sa part dans un intérêt plus vaste pour l’enracinement, explique le politologue spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus. Ce sont des adversaires résolus de la mondialisation libérale, et parmi les phénomènes négatifs qu’ils lui associent il y a la croissance d’une société qui ne respecte pas l’écologie et l’environnement”. Les identitaires reviennent de loin pour se saisir du cas du vigneron. Mais le phénomène de buzz sur internet engendre nécessairement ce genre de rencontres surprenantes, et parfois désagréables.

     

    Source : lesinrocks.com

    http://fr.novopress.info/

  • L'arnaque des énergies 'propres' : L'exploitation des forces de la nature

    Nous avons récemment eu la chance d’entrer en contact avec un biophysicien qui a longtemps travaillé pour des firmes du sud-ouest des États-Unis spécialisées dans les énergies dites «renouvelables» ou «propres». Possédant une conscience de l'occulte depuis sa plus tendre enfance, il a finalement compris le pourquoi de l’effervescence autour de ces énergies soi-disant inoffensives pour la planète. Son constat est terrible.
    CROM : Pouvez-vous nous dire quelle a été votre découverte et ce qui vous a amené à la faire ?
    J. S. : Depuis que je suis conscient, je suis préoccupé par la question de la destruction de la Nature, que j’ai toujours perçue comme une attaque contre ma propre âme. Quoique ne me sentant pas d’esprit scientifique, cette préoccupation m’a incité à me spécialiser dans le domaine de la biologie et de l’écologie, et je fis partie des premières équipes de spécialistes qui réfléchissaient aux énergies «renouvelables», et cela sous toutes leurs formes (panneaux solaires, barrages hydroélectriques, éoliennes...)
    Comme beaucoup, je pensais que l’utilisation du pétrole était une aberration, et je n’étais pas plus convaincu par l’utilisation des «biocarburants», car je voyais bien que cela ne faisait qu’intensifier l’exploitation de la planète, en encourageant le développement de champs de colza gigantesques sur le globe, cela, bien sûr, au détriment des forêts, les éternelles victimes du «progrès humain».
    Mais j’ai mis longtemps à voir en quoi les «alternatives» étaient tout aussi néfastes pour la Nature, car ma formation scientifique avait fini par m’empêcher de voir qu’il n’y a aucune énergie neutre.
    CROM : Qu’entendez-vous par là ?
    J. S. : Je veux dire que la conception selon laquelle l’énergie est une force quantitative – qui peut se transférer, par exemple, de la chute d’un cours d’eau à une puissance électrique – est fausse. Elle n’est vraie que d’un point de vue strictement matériel.
    Pour les Anciens, les éléments naturels – les principaux étant le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre – n’étaient pas que des phénomènes physico-chimiques, mais ils étaient la manifestation d’êtres réels, quoique invisibles : les êtres élémentaux. Un grand nombre de légendes anciennes parlent de ces êtres – fées, nains, sylphes, etc. – car, avant que la conscience humaine ne sombre totalement dans la matière, les gens pouvaient encore parfois les observer.
    CROM : Quel est l’incidence de ce fait en ce qui concerne les énergies dites renouvelables ?
    J. S. : Eh bien, regardez un «champ d’éoliennes». Pour un écologiste, il s’agit là d’une chose merveilleuse, non seulement pour sa civilisation, mais pour la Nature elle-même. Pourtant un œil sensible qui a résisté à la propagande scientiste voit dans cela une horreur, non seulement parce que cela «pollue le paysage» mais peut-être parce qu’une telle personne ressent ce que ressentent les élémentaux de l’air face à cet énorme vortex : il s’agit là d’un piège qui leur est destiné, qui est là pour capter leur force et la mettre au service du monde technologique par le biais de l’électricité.
    Vous avez peut-être entendu dire à quel point les oiseaux sont perturbés par la présence de ces éoliennes. C’est parce qu’ils sont profondément liés aux élémentaux de l’air, les sylphes.
    CROM : Vous voulez donc dire que ces nouvelles énergies ne sont pas «propres», et encore moins «libres», mais qu’elles sont le fruit de l’exploitation des élémentaux de la Nature ?
    J. S. : Absolument. Et les loges noires qui mettent en place ce nouvel esclavage énergétique souhaitent que toutes les forces élémentaires soient ainsi enfermées, «broyées»... Nous avons parlé des éoliennes mais le même constat pourrait être fait en ce qui concerne les barrages hydroélectriques qui captent les élémentaux de l’eau, les ondines, et les cellules photovoltaïques des panneaux solaires qui absorbent les élémentaux du feu.
    Ces loges ont lancé une grande offensive contre le pétrole, avec la participation de toute une ribambelle d’écolos bien-pensants, mais cela fut fait dans le seul but d'augmenter le budget de développement des autres technologies. Leur finalité n’est pas de rendre la planète propre – ou plutôt, si, leur objectif est de NETTOYER complètement la planète de toutes ces forces naturelles, et de les transférer vers le monde des machines.
    CROM : Cela semble cohérent. Nos propres recherches nous incitent à croire que le très large déploiement d’Internet a le même objectif en ce qui concerne les êtres humains : les transférer dans le monde des machines. Certaines thèses conspirationnistes avancent même l’idée que toutes ces nouvelles technologies sont d’origine extraterrestre, et qu’elles nous ont été données dans l’unique but de transformer notre planète en une prison électromagnétique, pour la mettre au final sous contrôle étranger.
    J. S. : Effectivement, ces technologies semblent a priori neutres, voire utiles, mais personne ne se doute que leur seule raison d’être est de transférer l’énergie vitale des hommes dans les machines. Cela a de très graves répercussions, en particulier à la mort où la conscience se trouve enfermée dans les circuits électromagnétiques. En fait, par ce biais, un nouveau monde est en train d’être créé. Sur le plan énergétique, les mondes virtuels sont réels, et ils commencent même à devenir plus réels que le monde naturel. Quant au monde naturel, il est nettoyé et le développement des sources d’énergies «propres» ne fait qu’accélérer ce processus, contrairement à ce que la vision matérialiste laisse présager. Car sans êtres élémentaux libres de faire leur travail, il n’y a plus que du désert.
    CROM : Selon vous, que pouvons-nous faire contre cette horreur ?
    J. S. : Une guerre de conquête est en train d’être menée sur le plan énergétique, il faut y participer. Les loges noires ont compris depuis longtemps que le monde matériel est bien peu de choses et qu’il faut que leurs machines réussissent à maîtriser ce plan supérieur. Tout le système financier participe déjà à cette dynamique, puisque pratiquement plus rien sur Terre ne peut se faire sans argent.
    Toutefois, les forces de la Nature sont encore puissantes, les élites le savent et c’est pourquoi elles redoublent d’efforts pour comprendre comment maîtriser le climat. Leur peur devrait nous réjouir, nous qui luttons contre les forces de mort : nous sommes assurés de bénéficier du soutien des forces élémentales. Toutefois, cette aide ne peut être effective que si nous nous hissons à leur niveau de conscience, si nous commençons à voir au-delà de la réalité matérielle. Et cette élévation de conscience est impossible tant que nous restons isolés au sein de leur labyrinthe technologique.
    Il y a 40 ans, on annonçait la naissance de la conscience écologique. J’y croyais alors dur comme fer! Mais c’était une blague de technocrates. Nous avons encore tout à apprendre sur ce qu’est fondamentalement le monde naturel !
    (Article transmis par le W.O.R.C. – World Order Research Center)
    Mise en Ligne : 16.02.10 | Extrait de Technologies du Futur
    http://crom.be/fr/documents/l-arnaque-des-energies-propres

  • Un aéroport à la fois coûteux et inutile : le caprice de M. Ayrault...

    La manifestation de samedi à Nantes pour protester contre la construction d’un aéroport international sur le site de Notre-Dame-des-Landes suffira-t-elle pour empêcher le début des travaux, annoncés comme imminents par les partisans de ce projet déjà fort ancien, pensé du temps où Concorde faisait rêver la France ?

    Rien n’est sûr, et il faut craindre, sans doute, une tentative prochaine du gouvernement pour imposer ce qui ressemble de plus en plus à un caprice de notables nantais : M. Ayrault, dans cette affaire comme dans celle du redécoupage régional évoqué en janvier par M. Hollande, raisonne petitement, non en homme d’Etat et de hauteur, mais en féodal départemental.

    Cela est d’autant plus regrettable que la nécessité économique de cet aéroport est de plus en plus contestée, à l’heure où le TGV relie Nantes à Paris en un peu plus de 2 heures, mais avec la perspective d’une réduction de ce temps de déplacement de plus d’une demi-heure dans les prochaines années grâce à de nouveaux aménagements ferroviaires. Contestée et contestable aussi, car ce projet s’appuie sur une conception de l’économie désormais de plus en plus remise en cause par les limites mêmes de la mondialisation et de la métropolisation qui, pour s’étendre encore, suscitent néanmoins également des réserves vives d’un nombre croissant de citoyens. Le modèle économique dans lequel s’inscrit le projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes n’est plus adapté aux temps qui viennent, ceux de la nécessaire sobriété et de la transition énergétique, et il faut aussi penser la fluidité et les communications en termes d’aménagement du territoire à la fois local et national (sans oublier, si possible, l’international), et non seulement sous la forme d’égoïsmes départementaux centrés sur eux-mêmes et persuadés que leur « développement » (véritable utopie contemporaine des milieux urbains…) va résoudre tous les problèmes locaux. [...]

    Jean-Philippe Chauvin - La suite sur Nouvelle Chouannerie

    Lire également sur Boulevard Voltaire, un entretien sur le sujet avec Nicolas Dupont-Aignan : "L’aéroport Notre-Dame-des-Landes est un non-sens économique"

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-aeroport-a-la-fois-couteux-et

  • Les verts : des camarades pour Mélenchon. - L’écologie politique est bien un gauchisme.

    Il y a de multiples formes d’écologie. Certaines, aussi respectables qu’indispensables. Mais il y a une écologie qui occulte toutes les autres, c’est l’écologie politique qui se mêle de tout et qui est un gauchisme radical en tenue de camouflage. Comme le vote écologiste est parfois un complément indispensable, les socialistes font semblant de ne pas le voir.
    Le virage très libéral du président hollande rend ce camouflage inopérant. Les verts apparaissent pour ce qu’ils sont, des rouges. Et pourtant le futur ancien premier ministre tente encore de donner le change avec cette hypocrisie de la mollesse politique érigée en mode de gouvernement.
    Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé le dimanche 23 février qu'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) devait « sortir de l'ambiguïté » au sujet de son soutien aux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au lendemain d'une importante manifestation qui a dégénéré et causé d'importants dégâts à Nantes. Emmanuelle Cosse, numéro un du parti des gauchos écolos, a, elle, rejeté les fondements de l'appel du premier ministre affirmant qu'il n'y avait « aucune ambiguïté ». « On a toujours dénoncé les actes de violence donc les choses sont très simples » a-t-elle déclaré avant de souligner que son parti avait condamné dès samedi soir les violences à Nantes dues à des « éléments perturbateurs ». Voila un bon raisonnement, mais valable pour la droite et le Fn, camarades ? Poser la question, c’est y répondre.
    Joie et bonheur pour ceux qui méconnaissent la crise ! :
    Quand à Valls on attend au delà des paroles fermes, des décisions de dissolutions des groupuscules gauchistes violents. Qualifiant d'«inadmissible» cette « violence qui vient de l'ultragauche radicalisée », le ministre a renvoyé les organisateurs de la manifestation à leurs responsabilités. C’est un peu court.
    Selon Manuel Valls, «un millier d'individus de l'ultra gauche, ainsi que des Black Blocs, très violents, se sont livrés à des exactions et à des violences intolérables : cocktails Molotov, boulons, pavés jetés sur les forces de l'ordre, détruisant des vitrines de magasins, saccageant un certain nombre de commerces, du mobilier urbain ainsi que l'entrée d'un commissariat de police ». Après avoir déploré que « cette manifestation se soit transformée en véritable guérilla urbaine échappant totalement à ses organisateurs », il a rendu hommage « au préfet de la Loire Atlantique, aux forces de l'ordre, qui avec beaucoup de sang froid et de professionnalisme ont contenu cette manifestation ».
    « Cette violence venant de cette ultragauche, de ces Black Blocs, qui sont originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers, est inadmissible et elle continuera à trouver une réponse particulièrement déterminée de la part de l'Etat », Mais la dissolution et l’interdiction, c’est pour la jeunesse nationaliste, politiquement, c’est plus facile Manu.
    Les écologistes eux n’ont pas intérêt avant les municipales a quitter le gouvernement. Jean-Vincent Placé, le chef de file des sénateurs EELV, a estimé samedi qu'un départ des écologistes du gouvernement n'aurait aujourd'hui « strictement aucun sens ». « Il y a un débat très vif au sein du mouvement, la faiblesse des éléments écologiques de la politique menée et les orientations nettement sociales libérales plaisent de moins en moins à nos militants et à nos cadres », a-t-il déclaré sur Europe 1. C’est pourquoi on avale couleuvre après couleuvre.
    Un rappel dans le détail du site Boursorama.
    Juin 2012 : A peine nommée ministre du Logement, Cécile Duflot, encore secrétaire nationale d'EELV, se déclare le 5 juin, à la radio, favorable à la dépénalisation du cannabis, en rappelant que le parti des Verts défend cette position depuis « très longtemps ». Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, la rappelle à l'ordre en soulignant que « le gouvernement n'a rien dit sur ce sujet ».
    Août 2012 : Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls défend une politique de « fermeté » face aux campements illicites de Roms dont il accélère les évacuations. Cécile Duflot estime, pour sa part, que démanteler des campements roms sans les reloger revenait à « mettre les gens dans une précarité encore plus grande ».
    Même date : Une petite phrase d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, considérant que le nucléaire est « une filière d'avenir », suscite la colère des écologistes. Denis Baupin, vice-président EELV de l'Assemblée nationale, juge qu'il s'agit « d'une profession de foi en décalage total avec la réalité ». « Provocation », dit son collègue Noël Mamère. La ministre Cécile Duflot rassure son camp en laissant entendre que la position d'Arnaud Montebourg ne modifierait pas d'un iota les engagements de François Hollande sur l'abaissement de 75% à 50% de la part du nucléaire en France.
    Novembre 2012 : Le 9 novembre, François Hollande juge « possible » un départ des deux ministres écologistes du gouvernement (Cécile Duflot et Pascal Canfin, délégué au Développement) mais « ne le souhaite pas ». Le même jour, face aux « annonces très en faveur des entreprises sans contreparties et sans conversion écologique », Jean-Vincent Placé s'était interrogé sur la participation de son parti au gouvernement Ayrault.
    Juillet 2013 : Arnaud Montebourg se prononce en faveur de la création d'une compagnie publique pour exploiter de manière écologique le gaz de schiste. Jean-Vincent Placé estime alors que M. Montebourg est désormais « nuisible à l'écologie, nuisible au gouvernement ».
    Septembre 2013 : Le ministre socialiste de l'Ecologie Philippe Martin met le feu aux poudres en affirmant que, dans le prochain budget, le gouvernement ne prévoyait pas de réduire l'avantage fiscal du diesel sur l'essence, un des « marqueurs » des écologistes. Le gouvernement répond qu'aucune décision n'a encore été prise mais finalement le dispositif restera inchangé.
    Même date : Cécile Duflot accuse Manuel Valls d'être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain » avec ses propos sur les Roms. Le ministre de l'Intérieur avait déclaré que seule une minorité de Roms voulait s'intégrer.
    22 février 2014 : Cécile Duflot affirme dans un entretien au Monde samedi que si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait « plutôt deux fois qu'une » les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
    À quand la prochaine ? Et qui peut croire que cette alliance n’est pas purement électoraliste et carriériste ? Pas les électeurs tout de même !
    Raoul Fougax
    Source : Metamag : http://metamag.fr/metamag-1853-Les-verts--des-camarades-pour-Melenchon..html
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAFkVAVyVxXTqkTdm.shtml

  • EELV se réjouit des violences à Nantes

    Un montage trouvé sur twitter :

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    Une agence de voyages :

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    Les rues de Kiev Nantes :

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