Alors qu’en 1975 la France était la deuxième économie mondiale, elle est maintenant reléguée en septième position. Notre industrie, déjà crépusculaire, va-t-elle pouvoir survivre à cette crise de l’énergie qui s’annonce comme majeure ?
Nos gouvernants ne semblent pas percevoir ni prendre la mesure de la menace qui pèse sur nous, préférant « faire de la communication » pour justifier leurs actions pourtant contradictoires. Cette politique qui tient à la fois « de l’autruche » et « du fil de l’eau » n’est pas à la hauteur des enjeux véritables. Le flou (qui n’a rien d’artistique) qui entoure les décisions (ou plutôt l’absence de décisions) sur des sujets aussi vitaux que le nucléaire, n’est pas rassurant quant à la maîtrise, voire la simple connaissance que nos dirigeants politiques ont dans ces domaines.