économie et finance - Page 138
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ÉCONOMIE : ILS NOUS MENTENT DEPUIS 50 ANS
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Les métamorphoses de l’octroi
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les spécialistes d’histoire fiscale n’ignorent pas qu’il a existé en France une contribution indirecte prélevée au profit des municipalités sur des produits importés, voire sur les personnes entrantes, appelée l’octroi. Cette taxe est l’un des facteurs déterminants dans le déclenchement de la révolution en 1789. Abolie presque aussitôt, elle est assez vite rétablie malgré maintes critiques exaspérées par ces « douanes intérieures » et leurs agents de service parmi lesquels, à la fin du XIXe siècle, le célèbre peintre Douanier Rousseau (alias Henri Rousseau, 1844–1910). Ses détracteurs l’accusent régulièrement de favoriser la noblesse, puis la bourgeoisie, soit les nantis en général. C’est en 1943 que le gouvernement de Pierre Laval supprime définitivement l’octroi. La IVe République met plus longtemps à entériner cette décision (1948 !).
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Indépendance énergétique de la France : un rapport parlementaire accablant
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C’est trop tard, bébé maintenant, c’est trop tard
par Andrei Martyanov
Ah, Carole King. Dans les nouvelles :
« L’UE veut utiliser l’argent des sanctions contre la Russie pour financer la reconstruction de l’Ukraine. Mais il faut d’abord trouver l’argent, et la situation juridique n’est pas claire, comme le montrent des documents non publiés. Mais Bruxelles a trouvé une astuce ».
Mais, mais… maintenant ils concluent que l’UE ne peut pas toucher à ces fonds et qu’ils doivent être rendus à la Russie une fois les hostilités terminées, en admettant qu’ils les trouvent. Comme le chantait Carole King, il est trop tard. L’Occident combiné a volé cet argent à la Russie et maintenant toute tentative de jouer « judiciairement » est risible – il est trop tard. L’UE a montré ce qu’elle était et il n’y a rien à dire : L’UE paiera pour la restauration du pays 404, y compris pour les territoires qui ont été rattachés à la Russie, et cela ne se fera pas en « investissant » les fonds de la Russie dans les plans foireux de l’UE et en utilisant les intérêts de ces fonds pour payer la restauration de 404. L’UE, tout comme les États-Unis, est incapable de conclure un accord, un point c’est tout. La Russie a tiré les conclusions qui s’imposaient.
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La monnaie commune entre Russie, Chine et Brésil de plus en plus probable.
Même Radio France et France Info commencent à se rendre compte que les Brics, pour Brésil, Russie, Inde et Chine sont en train de contourner le dollar et les Etats-Unis dans leur souhait d’un monde multipolaire où ils auraient leur mot à dire contrairement à l’avenir unipolaire qui convient parfaitement aux Américains qui rêvent de maintenir leur domination mondiale et leur leadership.
« Economie : pourquoi l’idée d’une monnaie unique entre la Russie, la Chine et le Brésil se fait-elle de plus en concrète ? »
Le président brésilien Lula est en visite en Chine pour quatre jours.
La question de la guerre en Ukraine sera un des dossiers importants abordés avec Xi Jinping, mais il sera aussi question d’échanges économiques
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Chine, vers un embargo sur les terres rares et les aimants à l’égard de l’Occident
par Charles Sannat
C’est un article du Monde (source ici) qui arrive presque un peu tard et intitulé : « Si l’Union européenne s’inquiète aujourd’hui de sa dépendance en matières premières, c’est assurément à raison »
« La Commission européenne a publié à la mi-mars sa stratégie concernant les matières premières critiques (CRM, pour Critical Raw Material), laquelle inclut une liste de 51 minerais qu’elle qualifie de « bientôt plus importants que le charbon et le pétrole » ». La Commission suit cet enjeu avec attention depuis 2008 car il s’agit de ressources nécessaires à la production de nombreuses technologies-clés pour la transition énergétique, comme les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries électriques.
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« La Banque de France met en garde Bercy sur les crédits ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
A la Banque de France on n’est pas content, et c’est le moins que l’on puisse dire de la tentative de Bercy de faire pression pour faciliter le financement des crédits immobiliers.
Voilà ce que l’on pouvait lire il y a quelques jours dans les colonnes des Echos (source ici), dans un article intitulé « Crédit immobilier : le gouvernement prêt à assouplir certains critères d’octroi »
« La chute de la production de crédit immobilier commence à inquiéter jusqu’à Bercy. Le ministère de l’Economie et des Finances serait ainsi prêt à ouvrir la discussion sur les critères d’octroi gravés dans le marbre en 2022 par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). »
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La dé-dollarisation du monde, un mouvement irréversible
Dans Le Figaro, Renaud Girard estime que la fin de la domination du dollar est en cours
[…] la crise financière internationale de 2008 renforça paradoxalement le dollar. Dans une conférence de presse de mars 2009, Barack Obama prédit que le dollar conserverait sa domination dans les échanges et les réserves de la planète. Son argument n’était pas économique mais politique : « Car l’Amérique a le régime le plus stable et le plus transparent du monde! » Tout le monde comprend en effet comment fonctionne le budget, la Réserve fédérale et le système financier américains alors que leurs équivalents chinois apparaissent opaques. Le dollar reste la devise refuge par excellence. Quand il y a une crise financière mondiale, les investisseurs se réfugient sur le dollar, même si la crise est d’origine américaine. C’est ce qui s’est passé en 2008-2009, où le dollar s’est réévalué par rapport à l’euro et au yen. Aujourd’hui, il représente encore 59 % des réserves mondiales de change (contre 72 % en 1999).
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Immigration : les premiers titres de séjour à titre économique explosent
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En toute discrétion, l’Union européenne et la Turquie ont signé aujourd’hui l’accord d’adhésion de la Turquie au programme du marché unique de l’UE. L’information ne semble pas avoir été relayée par les médias européens
Signature de l’accord d’adhésion de la Turquie au programme du marché unique pour la période 2021-2027
Notre coopération avec l’UE dans le cadre des programmes de l’Union 2021-2027 continue de se renforcer
L’accord d’adhésion de la Turquie au programme du marché unique a été signé par l’ambassadeur Mehmet Kemal Bozay, vice-ministre des affaires étrangères et directeur des affaires européennes au nom de la République de Turquie, et par Kerstin Jorna, directrice générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME au nom de l’Union européenne, lors d’une cérémonie en ligne le 31 mars 2023 à Ankara et à Bruxelles. L’ambassadeur Bozay était accompagné de Hasan Basri Kurt, président de l’Organisation pour le développement des petites et moyennes entreprises (KOSGEB).