Quel que soit le chef de l'État que nous élirons le 24 avril, un nouveau gouvernement sera constitué. Il sera modifié en fonction de législatives dont personne ne peut plus prédire qu'elles donneront un résultat s'alignant, comme c'est devenu l'usage, sur celui de la présidentielle. Le pouvoir exécutif se trouvera dès le 25, et plus encore après la désignation de l'Assemblée nationale devant une équation budgétaire qui ne laissera plus de place à la démagogie.
économie et finance - Page 149
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L'équation piégée du 25 avril
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Les Gafam monopolisent la publicité numérique
Même si Meta (ex Facebook) souffre en bourse, ce sont les GAFAM qui dévorent les presque 8 milliards d’euros de la publicité numérique en France.
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Politique & Eco n°331 avec Eloïse Benhammou – Explosion de la dette sociale : à qui profite le crime ?
Sécurité sociale : après le covid, l’heure des comptes a sonné
Avec la forte augmentation du nombre de dépistage du covid, 1 milliard pour le seul mois de décembre 2021, le gouvernement a revu la dépense à la hausse de 6 milliards d’euros. La CADES, Caisse d’amortissement de la dette sociale, va devoir retourner sur les marchés par l’intermédiaire des banques, ce qui implique des commissions payées par les cotisations sociales. Il s’agit de financer les dettes passées et à venir contrairement à la loi qui stipulait qu’elle ne devait financer que les dettes passées. La dette sociale venant s’ajouter à la dette de l’Etat qui représente déjà 116% du PIB. Après les déclarations de Martin Hirsch sur les non vaccinés qui ne devraient pas être remboursés, faut-il aller vers la logique assurancielle (on paye en fonction du risque) ou conserver la logique solidaire actuelle ? Quelles sont les forces qui ont intérêt au changement ?
La fin du Libor, une information méconnue
Le Libor (London Interbank Offered Rate) a cessé d’être utilisé au 31 décembre, mettant en jeu la stabilité du système financier mondial. Une sorte de grande réinitialisation au moment où le niveau d’endettement global a explosé à cause des choix de gestion de la crise sanitaire. Cette information est passée inaperçue alors que 300 trillions d’encours sont susceptibles d’être impactés par les changements de taux. De la dette de la Sécurité sociale, aux hypothèques, aux dettes des collectivités ou des entreprises, l’impact sera forcément systémique. 10 milliards de dollars, c’est l’amende très salée que la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) vient d’infliger à de nombreuses banques internationales. Elles ont manipulé pendant des années les taux Libor, afin de générer des profits colossaux.
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« Lenglet découvre l’ampleur des pénuries ! »
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je ne me lasse pas de contempler le niveau d’informations des médias dits « mainstream », que l’on pourrait traduire par « grand public » ou encore par médias « dominants » en bon français.
Il faudra attendre l’édito du 16 Février de l’an de grâce 2022 (source RTL ici) pour que le Sieur François Lenglet découvre l’ampleur des pénuries qui touchent l’économie mondiale. RTL vient donc d’informer ses auditeurs qu’il manque certaines choses dans les rayonnages comme dans les usines !
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L’État aurait dépensé un milliard et demi pour des cabinets de conseil : et pour quoi faire ?
Tant qu’à la payer, autant récupérer un peu de sa redevance en écoutant France Inter à dose homéopathique. C’est ainsi que l’on pouvait y entendre, récemment, une journaliste de L’Obs (y a pas de hasard : qui se ressemble…) évoquer le recours de plus en plus systématique à des cabinets de conseil (très souvent anglo-saxons) pour éclairer les pauvres lanternes de nos hommes de l’État.
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La Cour des comptes l’a dit hier sans ambiguïté : la situation financière de la France est catastrophique.
En pleine campagne présidentielle, la Cour des comptes a alerté mercredi sur la nécessité d’un « effort sans précédent » dans les prochaines années pour maîtriser les dépenses publiques et redresser les comptes très préoccupants de la France.
Certes, la crise sanitaire a entraîné la mobilisation de moyens publics « d’une ampleur inédite » (le fameux « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron) pour lutter contre l’épidémie et soutenir l’économie. Si cette stratégie « était nécessaire pour préserver l’activité et pour nourrir la croissance à venir, (elle) va maintenant durablement peser sur les déficits et sur la dette publique« , a prévenu le premier président de la Cour, Pierre Moscovici, en présentant à la presse le rapport annuel de la juridiction financière, entièrement consacré au bilan de la gestion de la crise sanitaire. Et voici l’un des remèdes proposés : (voir image ci-dessus)
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Comment payer la politique du « quoi qu’il en coûte » ?
Alors que le ministre Bruno Le Maire fanfaronnait sur la croissance exceptionnelle, alors qu’il ne s’agit que d’un réajuste après le blocage de l’économie provoqué par le confinement, la Cour des comptes tire le signal d’alarme face à l’état particulièrement préoccupant des finances publiques du pays. Plus de 100 milliards ont été déversés au nom du « quoi qu’il en coûte ».
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La sobriété énergétique est incontournable
Président de The Shift Project, un think tank créé en 2010 pour lutter contre le changement climatique, Jean-Marc Jancovici vient de dévoiler un vaste Plan de transformation de l’économie française (PTEF), dont la synthèse, publiée aux éditions Odile Jacob, fait un carton en librairie. Son objectif ? Proposer des mesures concrètes pour mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat, tout en favorisant l’emploi. L’énergie nucléaire est, selon lui, indispensable dans la fourniture d’une électricité décarbonée.
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« Oui il faut renationaliser EDF… Et Bruno le Maire ne l’exclut pas !»
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Faut-il renationaliser EDF ?
Bien évidemment oui, tout en sachant qu’EDF est encore nationalisée puisque l’entreprise appartient à l’Etat encore à 85 % !
L’enjeu ici est un enjeu de cohérence et de stratégie sur le long terme.
Nous sommes engagés dans une transition énergétique qui se veut « décarbonée ».
Je ne débattrai pas ici et maintenant de la pertinence du critère de CO² retenu pour « sauver la planète ».
Il n’y a pour le moment qu’une seule source très efficace de production d’énergie c’est le nucléaire, et oui, c’est très dangereux donc je ne suis pas un nucléolâtre !
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Le prix des carburants n’en finit plus de grimper
Le prix aux stations essence flambe, les automobilistes subissent la forte augmentation des prix du carburant à la pompe.
Selon des données du ministère de la Transition écologique publiées lundi 14 février, le litre de gazole a atteint 1,6995 euro en moyenne. C’est encore 1,41 centime de plus que la semaine précédente. Le litre de super SP95 valait pour sa part 1,7810 euro (+1,56 centime) et celui de SP 95-E10, 1,8366 euro (+1,56 centime également).
Les cours du baril de Brent de la mer du Nord sont passés au-dessus des 96 dollars lundi, un pic inédit depuis 2014.
En France les prix continuent leur progression vers le haut, fin janvier, ils étaient moins élevés que pour le mois de février.
https://www.tvlibertes.com/actus/le-prix-des-carburants-nen-finit-plus-de-grimper