économie et finance - Page 149
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La FRANCE face aux BRICS : étude de cas.
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[La Chronique Agora] L'incohérence des subventions en Europe : Nous devons revenir aux principes fondateurs du marché commun.

Selon une tendance que j’ai décrite à plusieurs reprises dans La Chronique Agora, les pays européens s’orientent de plus en plus vers des modèles de subventionnement de l’industrie, dans le but de s’aligner sur les très vastes projets des États-Unis visant à soutenir les transitions économiques respectueuses du climat. Cela a créé une situation dans laquelle l’Union européenne punit les États qui soutiennent leur industrie nationale, mais les incite également à le faire.
Prenons un exemple dans lequel la Commission européenne applique strictement les règles anti-subventions de l’Union.
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Le FMI, association de malfaiteurs

Au moment où Lula, depuis Pékin, attaque à juste titre le FMI, et où la Tunisie refuse de céder au chantage de cette officine occidentale, citons cet extrait d’une étude de l’Université de Boston :
« Malgré d’importantes recherches au FMI montrant que l’assainissement budgétaire n’est peut-être pas une voie optimale vers la reprise économique, les auteurs n’ont trouvé aucun changement significatif dans le niveau d’assainissement budgétaire requis par le FMI depuis la crise financière mondiale de 2008 ».
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Bruno Le Maire aux fraises

Soyons chauvins : les meilleures fraises de France, que dis-je, d’Europe et même du monde sont produites dans la plaine de Carpentras.
Dans ce Comtat Venaissin dont le ciel et la terre sont en quelque sorte une promesse d’Italie. Après tout, cette terre papale ne fut rattachée à la France qu’en 1791. Hier, en somme, lorsqu’on a un peu le sens de la profondeur de notre Histoire. À l’époque, on n’y produisait pas encore de fraises. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle, avec notamment la mise en eau du canal de Carpentras sous Napoléon III, pour que la culture de la fraise se développe.
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ÉCONOMIE : ILS NOUS MENTENT DEPUIS 50 ANS
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Les métamorphoses de l’octroi
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les spécialistes d’histoire fiscale n’ignorent pas qu’il a existé en France une contribution indirecte prélevée au profit des municipalités sur des produits importés, voire sur les personnes entrantes, appelée l’octroi. Cette taxe est l’un des facteurs déterminants dans le déclenchement de la révolution en 1789. Abolie presque aussitôt, elle est assez vite rétablie malgré maintes critiques exaspérées par ces « douanes intérieures » et leurs agents de service parmi lesquels, à la fin du XIXe siècle, le célèbre peintre Douanier Rousseau (alias Henri Rousseau, 1844–1910). Ses détracteurs l’accusent régulièrement de favoriser la noblesse, puis la bourgeoisie, soit les nantis en général. C’est en 1943 que le gouvernement de Pierre Laval supprime définitivement l’octroi. La IVe République met plus longtemps à entériner cette décision (1948 !).
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Indépendance énergétique de la France : un rapport parlementaire accablant
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C’est trop tard, bébé maintenant, c’est trop tard

par Andrei Martyanov
Ah, Carole King. Dans les nouvelles :
« L’UE veut utiliser l’argent des sanctions contre la Russie pour financer la reconstruction de l’Ukraine. Mais il faut d’abord trouver l’argent, et la situation juridique n’est pas claire, comme le montrent des documents non publiés. Mais Bruxelles a trouvé une astuce ».
Mais, mais… maintenant ils concluent que l’UE ne peut pas toucher à ces fonds et qu’ils doivent être rendus à la Russie une fois les hostilités terminées, en admettant qu’ils les trouvent. Comme le chantait Carole King, il est trop tard. L’Occident combiné a volé cet argent à la Russie et maintenant toute tentative de jouer « judiciairement » est risible – il est trop tard. L’UE a montré ce qu’elle était et il n’y a rien à dire : L’UE paiera pour la restauration du pays 404, y compris pour les territoires qui ont été rattachés à la Russie, et cela ne se fera pas en « investissant » les fonds de la Russie dans les plans foireux de l’UE et en utilisant les intérêts de ces fonds pour payer la restauration de 404. L’UE, tout comme les États-Unis, est incapable de conclure un accord, un point c’est tout. La Russie a tiré les conclusions qui s’imposaient.
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La monnaie commune entre Russie, Chine et Brésil de plus en plus probable.

Même Radio France et France Info commencent à se rendre compte que les Brics, pour Brésil, Russie, Inde et Chine sont en train de contourner le dollar et les Etats-Unis dans leur souhait d’un monde multipolaire où ils auraient leur mot à dire contrairement à l’avenir unipolaire qui convient parfaitement aux Américains qui rêvent de maintenir leur domination mondiale et leur leadership.
« Economie : pourquoi l’idée d’une monnaie unique entre la Russie, la Chine et le Brésil se fait-elle de plus en concrète ? »
Le président brésilien Lula est en visite en Chine pour quatre jours.
La question de la guerre en Ukraine sera un des dossiers importants abordés avec Xi Jinping, mais il sera aussi question d’échanges économiques
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Chine, vers un embargo sur les terres rares et les aimants à l’égard de l’Occident

par Charles Sannat
C’est un article du Monde (source ici) qui arrive presque un peu tard et intitulé : « Si l’Union européenne s’inquiète aujourd’hui de sa dépendance en matières premières, c’est assurément à raison »
« La Commission européenne a publié à la mi-mars sa stratégie concernant les matières premières critiques (CRM, pour Critical Raw Material), laquelle inclut une liste de 51 minerais qu’elle qualifie de « bientôt plus importants que le charbon et le pétrole » ». La Commission suit cet enjeu avec attention depuis 2008 car il s’agit de ressources nécessaires à la production de nombreuses technologies-clés pour la transition énergétique, comme les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries électriques.

