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économie et finance - Page 152

  • Cette dette qu'on laisse à nos enfants !

    La dette publique française s’établit, selon l’INSEE, à 2 762 milliards d’euro pour son deuxième trimestre, soit 115 % du produit intérieur brut du pays. Elle devrait, selon toute vraisemblance, passer la barre des 3 000 milliards d’euros très prochainement. Cette nouvelle a été peu commentée et ce quasi-silence est lourd de significations.

    Entre deux attitudes extrêmes - les tenants de l’orthodoxie budgétaire et les partisans de la dépense à tout va - une approche politique et souveraine de la dette peut être dégagée permettant d'envisager cette question sous un autre angle que comptable. En effet, une vision strictement technocratique ne permet pas d'envisager la portée éminemment politique, notamment en termes de souveraineté, de la dette.

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  • Comment le programme économique de Marine Le Pen peut lui assurer la victoire à la présidentielle

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    Augmentation du pouvoir d’achat des Français, allègement de la pression fiscale, gestion saine des finances publiques… Marine Le Pen ne fait l’impasse sur aucun sujet économique et assoit davantage sa stature présidentielle. Loin de l’image d’une présidente du Rassemblement national qui ne dirait que des vérités qui fâchent en matière d’ et d’insécurité, Marine Le Pen développe un programme économique aussi sérieux que réaliste qui doit finir de convaincre les électeurs désireux de changements.

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  • Catastrophes monétaires à balles réelles

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    Les peuples sont parfois conscients des dangers qui les menacent par le souvenir des catastrophes qui les ont frappés dans le passé. Ainsi les Allemands, gardant un souvenir pédagogique cuisant de l'hyperinflation qu'ils ont connue ne veulent la voir se reproduire sous aucun prétexte.

    Mais ce que la plupart des autres Européens d'aujourd'hui se représentent difficilement, c'est le mal que peut produire, insidieusement ou non, l'inflation tout court.

    Or, en ce moment même, nous pouvons constater ce qui se passe sous nos yeux dans un pays proche : la Turquie de M. Erdogan.

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  • En France, la fiscalité successorale est un système aveugle, injuste et inefficace.

    L’héritage est un objet politique hautement inflammable, qui touche à la fois à notre rapport à l’argent, à la mort, à la descendance, ainsi qu’à une conception équivoque du mérite de celui qui donne, comme de celui qui reçoit. Chercher à taxer ce qui est du ressort de l’intime, au nom d’une société moins figée sur le plan de la mobilité sociale, s’est jusqu’à présent heurté à un véritable mur.

    Les arguments des uns et des autres tournent toujours autour de deux thèmes. D’une part, la fiscalité sur les successions reviendrait à taxer une deuxième fois ce qui a déjà été soumis à l’impôt, et d’autre part, de quel droit l’Etat ponctionnerait-il le fruit d’une vie de labeur patiemment amassé ? Comment nier cette réalité même s’il faut bien admettre que le débat est plus complexe. Car, en réalité, sous prétexte de défendre le travail, ces arguments laissent la rente prospérer et les inégalités se creuser, en évitant de regarder l’évidence : l’impôt sur les transmissions est, pour l’essentiel, une affaire de très riches, dont 99 % de la population restent les spectateurs consentants.

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  • Et si la croissance n’était pas un objectif aussi incontournable qu’on l’affirme.

    Et si ce n’était qu’une illusion qui mène droit dans le mur ?

    Près d’un mois après la disparition de Pierre Rabhi (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/12/06/pierre-rabhi-est-mort/) et alors que la reprise économique dans la période de pandémie virale que nous connaissons n’est financée que par la dette, il est urgent de s’interroger sur la valeur réelle d’une croissance tant vantée par nos élites politiques et économiques.

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  • Retour du nucléaire en Italie

    En Italie, c’est le ministre de la Transition écologique qui plaide pour un retour au nucléaire, que l’Italie a abandonné en 1987, après l’accident de Tchernobyl.

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  • Le capitalisme financier est l’ennemi de la nation.

    Balthasar Picsou, heureux actionnaire du CAC 40

    Après un rapide passage à vide au plus fort de la crise pandémique, les grandes entreprises cotées en bourse se remettent à racheter massivement leurs propres actions pour doper artificiellement les cours et offrir ainsi de copieux dividendes à leurs actionnaires. Aux Etats-Unis, les multinationales ont ainsi dépensé en 2021 plus de 850 milliards de dollars (750 milliards d’euros). En France, les montants restent plus modestes, mais la tendance est en forte hausse : ainsi, plus de 16 milliards d’euros ont déjà été dépensés à la fin novembre par les sociétés françaises cotées pour racheter leurs propres actions, avec un record mensuel de 3 milliards d’euros en novembre ; un montant total d’une vingtaine de milliards a de bonnes chances d’être atteint d’ici au 31 décembre ! Quel scandaleux gâchis…

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  • Le traitre et le pognon

    Le bradage de la branche Energie d'Alstom à General Electrique fin 2014, relève de la haute trahison. Il a eu pour  conséquence de placer entre les mains des Américains, non seulement notre indépendance énergétique, mais aussi notre force de dissuasion nucléaire, puisque Alstom produit à la fois les turbines de nos centrales nucléaires et des pièces importantes du porte-avion Charles-de-Gaulle et de nos sous-marins nucléaires. Or, Emmanuel Macron a joué dans cette affaire un rôle suffisamment trouble pour qu'une enquête ait été ouverte par le Parquet national financier, à la demande du député Olivier Marleix, président de la commission d'enquête parlementaire sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle. L'actuel Président de la République, qui avait donné son feu vert à cette vente lorsqu'il était ministre de l’Économie, en 2014, est suspecté d'avoir bénéficié d'un « pacte de corruption » qui lui aurait permis de financer sa campagne électorale.

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