Les Français auront-ils du chauffage cet hiver ou devront-ils tous céder à l’injonction de Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, d’acheter des cols roulés ? Alors que la guerre en Ukraine a permis à Ursula von der Leyen de décréter des sanctions qui portent préjudice à nos pays européens, la disparition de notre souveraineté énergétique était programmée de longue date et entamée depuis longtemps à force de politique de sape de l’industrie. L’abandon de la maintenance des centrales nucléaires ajouté à l’obsession pour les éoliennes sans discernement, en passant par des approvisionnements étrangers incohérents, voilà désormais la France renvoyée à l’heure des délestages, des rationnements et des pénuries.
économie et finance - Page 147
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Le Samedi Politique avec Loïk Le Floch-Prigent - Nord Stream, nucléaire : le sabotage énergétique (video)
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L'ex-Chancelière allemande Angela Merkel réaffirme qu'elle ne "regrette pas du tout les décisions" prises de signer des accords de gaz naturel avec la Russie lorsqu'elle était au pouvoir
L'ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré qu'elle ne regrettait pas sa décision de signer des accords de gaz naturel avec la Russie au cours de ses 16 années au pouvoir, arguant que Moscou est depuis longtemps un "fournisseur d'énergie fiable" et offre des prix plus bas que ses concurrents.
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La moitié des logements en Ile-de-France ne pourra plus être louée à partir de 2023 car ceux-ci sont trop énergivores
45% des résidences principales d’Ile-de-France entraient, en 2018, dans l’une des trois classes énergétiques G, F ou E. Un chiffre qui monte à 55% pour les logements locatifs privés.
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La crise énergétique en Europe sera longue et s'étendra jusqu'en 2023 et 2024, voire au-delà, prévient le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto
La crise énergétique actuelle en Europe sera longue et s'étendra jusqu'en 2023 et 2024, voire au-delà, a averti le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, à l'issue d'une réunion des ministres européens de l'énergie mercredi. Selon lui, des problèmes géopolitiques et de sécurité sous-jacents sont à blâmer.
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« L’économie russe à l’agonie ! » (ironie)
Du moins dans les fantasmes délirants de l’économiste
en chefen herbe B. Lemairepar Vincent Gouysse.
N’en déplaise au sinistre de la macronie en charge de l’économie et des finances qui promettait il y a sept mois de « livrer une guerre économique et financière totale » afin de « provoquer l’effondrement de l’économie russe », la cible principale (revendiquée) des sanctions atlantistes semble aujourd’hui être totalement manquée ! En ce jour d’octobre 2022, la journaloperie merdiatique atlantiste reconnaît en effet que « L’économie russe résiste mieux que prévu aux sanctions » :
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« Réveillez-vous ! L’écosystème industriel hexagonal est en danger ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je le dis et je le répète depuis des semaines.
Si nous ne devions sauver qu’une catégorie d’acteurs économiques et que nous devions choisir entre les entreprises et les particuliers, la logique et le bon sens voudraient que l’on choisisse non pas de sauver le chauffage des particuliers mais l’énergie des entreprises.
C’est très simple finalement et très rationnel.
Si nous sauvons les particuliers au détriment des entreprises qu’on laisse mourir, en quelques mois c’est tout l’écosystème industriel et productif de ce pays qui va disparaître. Puis les particuliers seront massivement mis au chômage. Puis face au nombre de faillites d’entreprises, le coût du chômage explosera, les cotisations sociales disparaitront, les caisses de l’Etat se videront à vitesse grand V. Au bout d’un an, l’Etat ne pourra plus payer le chauffage des particuliers, qui auront froid ET seront en plus au chômage.
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Pénurie de carburant : Le gouvernement annonce le début de la réquisition des personnels de la raffinerie ExxonMobil, alors que la grève est reconduite ce matin
Le gouvernement a annoncé ce mercredi matin le début de la réquisition des personnels de la raffinerie ExxonMobil de Gravenchon-Port-Jérôme en Normandie alors que les salariés de la raffinerie ont voté la reconduction de la grève ce matin.
Le ministère de la Transition énergétique explique que la mesure concerne les salariés "indispensables au fonctionnement" du site, pour débloquer les dépôts pétroliers. "La réquisition débutera ce jour", assure le ministère.
A suivre...
JMMorandini -
Coupure d'électricité, insécurité, Ukraine, Charles Gave et Léonard refont l'actualité.
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« Carburant, le début du désastre et de la pénurie ou la fin de la grève ? ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Des millions de Français courent chaque jour pour essayer de faire le plein et trouver le carburant nécessaire pour aller travailler ou pour emmener les enfants à l’école par exemple.
J’étais hier l’invité d’Ecorama sur le sujet justement de cette grève et la question était de savoir si elle allait durer ou si nous arrivions plutôt à la fin ?
Il n’est pas facile du tout de répondre à cette question, car en réalité, si l’on y pense bien, tendanciellement avec la fin souhaitée des moteurs thermiques, avec la montée en puissance des voitures électriques et des mobilités dites douces (pour ne pas dire la mobilité du pauvre) comme le vélo ou la trottinette électrique, le besoin en carburants va structurellement diminuer. Je ne parle même pas des voitures à hydrogène ou même des ZFE ces zones à « faibles émissions » qui vont interdire de rouler à des millions de voitures.
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Les nations les plus pauvres du monde souffrent du régime de sanctions européen
Au cours des près de trois mois qui se sont écoulés depuis que l’Ukraine, la Russie, la Turquie et une délégation de l’ONU se sont rencontrées à Istanbul pour élaborer un accord qui créerait des procédures pour l’exportation sûre de céréales à partir de certains ports afin de prévenir une crise alimentaire mondiale, un fait clair est abondamment clair – la soi-disant Black Sea Grain Initiative a été un fiasco catastrophique à presque tous les niveaux.
Tant avant qu’après l’accord de juillet, les Nations unies et l’Union européenne déclarent régulièrement que le commerce de produits agricoles et d’engrais entre la Russie et des entités russes avec des tiers n’est pas soumis aux sanctions imposées à la Fédération de Russie depuis que Moscou a ordonné une invasion totale de l’Ukraine fin février.