Il est clair que les paradis fiscaux ne sont que la résultante du déchaînement fiscal, s’il est vrai que fiscalement les citoyens vivent un enfer.
Rappelons qu'un paradis fiscal n'est pas forcément un paradis bancaire ni toujours un centre offshore, c'est-à-dire étranger, même si l'inverse est souvent vrai… Certes, parmi les quatre critères retenus par l'OCDE pour définir un paradis fiscal existe le secret bancaire mais il y a aussi et surtout les facilités d'installation, la faiblesse des impôts et le peu d'entrain mis dans la coopération judiciaire mais aussi fiscale. En réalité, la nature du paradis choisi par l'investisseur dépend des motivations qui le poussent à y placer son argent. Ce n'est pas la même chose de dissimuler l'argent de la drogue ou du crime, de ne pas déclarer au fisc ses revenus ou simplement de chercher à payer moins d'impôt. Le premier est très gravement illégal, le deuxième est gravement illégal et le troisième est… parfaitement légal. Contrairement à la présomption de culpabilité instillée par la presse.