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économie et finance - Page 252

  • Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le gouvernement envisage d’ajouter plus de 130 milliards de dette au “trou de la Sécu”, dont le remboursement serait repoussé de 2024 à 2033 -autant dire jamais- en raison du coronavirus.

    Un projet de loi prévoyant “une défaisance massive de dette sociale” doit être envoyé “très prochainement aux partenaires sociaux”.

    Le gouvernement entend transférer le passif de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), soit les 31 milliards accumulés fin 2019, auxquels s’ajouteraient au moins 92 milliards pour 2020, 2021, 2022 ainsi que les 10 milliards de dette des hôpitaux dont la reprise avait été annoncée en novembre. L’exécutif avait évoqué ce transfert de dette fin mars, constatant la dérive des comptes sociaux, écartelés entre dépenses nouvelles (masques, hôpitaux, arrêts de travail) et recettes évaporées (reports de cotisations, baisse d’activité). Un transfert qui va passer comme une lettre à la poste (et même plus facilement, vu le fonctionnement actuel de la Poste).

    Pour assurer le paiement des soins, des allocations et des pensions, le plafond d’emprunt de l’Acoss, qui gère la trésorerie de la Sécu, a été relevé deux fois, à 70 puis 95 milliards d’euros. Le déficit de la Sécu devrait pulvériser tous les records cette année . Le 22 avril, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, évoquait le montant de 41 milliards d’euros.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-trou-de-la-secu-repousse-aux-calendes-grecques/

  • « Les Français se débrouillent bien mieux sans « eux » ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Ce n’est pas de moi, c’est la « Une » actuelle du magazine Marianne qui revient sur une liste à la Prévert de portraits de Français d’en bas, nos concitoyens, derniers de cordée, de ceux qui ne sont rien, mais qui font tout… Ils ramassent nos ordures, nous permettent d’acheter à manger, nous produisent de quoi ne pas être affamés, et même le papier wc pour s’essuyer !

    Marianne leur oppose les premiers de cordée qui sont les premiers à être inoccupés et de citer l’exemple de tous ces consultants de hauts niveaux ! Accenture, McKinsey, Mazars et les autres, « leur domaine d’excellence ? les notions insérées dans des tableaux excel, les procédures colorisée sur papier glacé, les formalité – pardon, les « process »- soulignés sur les slides PowerPoint » !

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  • 2,6 milliards d’économies : comment le gouvernement Macron a continué d’essorer les hôpitaux

    Emmanuel Macron et Olivier Véran ont exprimé des regrets limités sur la politique de santé menée depuis 2017, affirmant ne pas être allé « assez vite ». En réalité, le gouvernement a surtout maintenu une intense cure d’austérité dans les hôpitaux, contraints de réaliser 2,6 milliards d’économies en 2018 et 2019.

    Marianne

    https://www.tvlibertes.com/actus/26-milliards-deconomies-comment-le-gouvernement-macron-a-continue-dessorer-les-hopitaux

  • L’actionnariat salarié pour en sortir

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    Mantra ? Incantation ? Vœu pieux ? Martingale ? Serpent de mer ? Panacée ? Nous pouvons bien sûr l’imaginer. Le chef d’entreprise et chroniqueur Xavier Fontanet signe une tribune publiée par Le Figaro où il propose l’ comme une des pistes de sortie de crise à long terme.

    Sur l’impératif de mettre en place une espèce de flexi-sécurité qui soit une remise en cause d’un droit du travail trop tatillon est une évidence. Même sans la crise que nous traversons, la compétitivité internationale en berne et en déclin que nous affichons est suffisante pour convaincre que ces rigidités d’un autre âge créent un carcan dont il faut s’affranchir.

    Sur l’effort nécessaire de formation et d’adaptation constant de la main-d’œuvre, rien à redire, c’est une évidence.

    Sur la menace effective que ferait peser tout alourdissement d’une fiscalité déjà confiscatoire, là encore, cela va sans dire, et encore mieux en le disant.

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  • La France et l’Allemagne proposent un plan de relance européen de 500 milliards d’euros

    Après des semaines de discussions entre leurs équipes et de nombreuses visioconférences, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont présenté, lors d’une conférence de presse commune lundi 18 mai dans l’après-midi, l’accord auquel ils sont parvenus sur un plan de relance européen. Celui-ci prévoit que la Commission s’endette à hauteur de 500 milliards d’euros et transfère cet argent aux Etats, régions et secteurs qui ont été le plus abîmés par la pandémie due au coronavirus.

    Le Monde

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-france-et-lallemagne-proposent-un-plan-de-relance-europeen-de-500-milliards-deuros

  • La Chine veut sanctionner Apple, Cisco et Boeing en réaction aux sanctions américaines

    Le torchon brûle entre la Chine et les Etats-Unis et j’ai toujours dit que la démondialisation était un processus progressif et itératif.

    Les accords commerciaux intermédiaires vaguement signés entre les deux géants de la planète ne servent pas à se mettre réellement d’accord mais à piloter, avec une relative finesse, la vitesse de la démondialisation.

    Le coronavirus rebat les cartes et les Etats-Unis de Trump comptent bien mettre à profit cette crise sanitaire pour avancer les pions de l’Amérique conquérante.

    La réponse de Pékin ne s’est pas faite attendre, et la guerre commerciale risque de reprendre de plus belle surtout si la Chine sanctionne Apple, Cisco et Boeing en rétorsion aux mesures américaines.

    Nous vivons la fin de la mondialisation et elle sera malheureuse.

    Ce sera la « démondialisation malheureuse ».

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  • ON A TOUCHÉ LE FOND... (CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES DU COVID-19)

  • Vers un deuxième krach, comme en 1929, plus long et plus violent

    887817668.3.jpgMarc Rousset

    Le rebond des marchés aux États-Unis est tellement surprenant qu’un nouveau krach pourrait se produire, plus long et plus violent qu’en mars 2020. Deux acronymes américains, FOMO (« Fear of missing out »), c’est-à-dire peur de rater l’occasion de la hausse, et la tarte à la crème TINA (« There is no alternative »), c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’alternative aux actions, expliquent l’attitude des boursiers qui refusent de voir les réalités économiques en face.

    Warren Buffett a raison d’attendre et de rester liquide, même s’il aurait mieux fait d’acheter de l’or, surtout après ses pertes abyssales dans les compagnies de transport aérien. Les marchés vont encore baisser, alors que l’indécision domine actuellement. Le CAC 40 a cédé un peu plus de 5 % cette semaine et le Dow Jones a reculé de 3 %. Les célèbres « GAFAM » pèsent, désormais, environ 50 % du NASDAQ 100 et certains pourraient bientôt se diriger, de la même façon, vers les champions du luxe français, les « KHOL » (Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH).

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  • Réindustrialiser la France ?, par Jacques Bichot.

    Les produits informatiques représentent 5% de la production industrielle américaine.

    Source : http://www.economiematin.fr/

    Le débat sur la réindustrialisation de notre pays, auquel nous avons participé en écrivant Virus et Mondialisation (Economie matin, 13 mai 2020) se poursuit : rien que dans Les Echos, un édito de David Barroux titré Sauver nos usines reconnaît que « De l’Allemagne à la Suisse en passant par Singapour, des pays développés ont su conserver leurs usines » et un Décryptage signé Julien Dupont Calbo se situe dans une optique Spécial relocalisation, et donne les résultats d’un sondage favorable à ce changement d’orientation : à la question « êtes-vous favorable à ce que des industriels français relocalisent leur production même si cela augmente le prix final pour le consommateur ? », il y a 47 % de réponses « Oui tout-à-fait » et 42 % de « Oui plutôt ». Encourageant !

    Le point de vue d’un général chinois

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