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économie et finance - Page 253

  • Dettes : le recours au principe de la remise jubilaire

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    Philippe Randa EuroLibertés cliquez ici

    « Plus d’impôt, plus de travail… Comment va-t-on payer l’addition du coronavirus ? », s’interrogeait BFMTV le 6 avril dernier… Oui, comment ? Mais aussi Qui ? Quand ? Questions récurrentes en une époque où l’on a « interdit » – de fait ! – de travailler. Restez chez vous, braves gens, l’État fait tourner la planche à billets : « La pandémie fait exploser les déficits publics des pays européens. L’absence de solidarité entre États est compensée par la BCE, qui rachète massivement les dettes émises sur les marchés » informe Alternatives économiques qui ajoute néanmoins : « Cela suffira-t-il ? »

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  • Le fonds de solidarité aux entreprises a reçu un million de demandes

    L’État a directement versé les sommes dues aux entreprises, a indiqué Édouard Philippe.

    Le dispositif connaît un franc succès : le fonds de solidarité de 7 milliards d’euros pour soutenir les entreprises pendant la crise sanitaire a reçu à ce stade plus d’un million de demandes, a déclaré dimanche Édouard Philippe lors d’une conférence de presse.

    L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-fonds-de-solidarite-aux-entreprises-a-recu-un-million-de-demandes

  • Goldman Sachs et les boursiers sous-estiment les fondamentaux du choc économique

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    Marc Rousset

    Les Bourses, après une chute brutale de 30 %, ont rebondi pour un nouveau piège haussier (« bull trap »). Le paradoxe, c’est que les Bourses augmentent aussi vite que le chômage grimpe. Après un rebond manqué, elles devraient s’effriter de nouveau lentement, comme en 1929, de 50 % dans les trois mois suivant le krach, et de 90 % dans les trois ans au plus tard, mais beaucoup plus rapidement cette fois-ci avec, à la clé, une explosion du système et un effondrement monétaire semblable à celui de l’Allemagne en 1923.

    Le secteur bancaire, en Europe, ne résistera pas longtemps, suite à la baisse des taux et à ses marges trop faibles, tandis que Moody’s anticipe un taux de défaillance des entreprises de 8 %, ce qui est bien supérieur à son estimation de 2,5 %, début 2020. Les banques italiennes, suite aux créances irrécouvrables, ne passeront pas l’année 2020.

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  • Le gouverneur de la Banque de France prévoit une chute du PIB « d’au moins 8% » cette année

    Le Monde – La crise due au coronavirus, « totalement inédite dans sa nature, et plus violente que les crises précédentes », devrait faire chuter le produit intérieur brut (PIB) français d’« au moins 8 % » cette année, en fonction de la durée de « l’acte II » du déconfinement, rapporte le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans une interview au Journal du dimanche (JDD) du 19 avril.

    « Chaque quinzaine de confinement entraîne une baisse de la croissance annuelle d’environ 1,5 point, et presque autant en matière de déficit budgétaire supplémentaire », rappelle-t-il. Pour autant, « nous ne passerons (…) pas d’un coup à une reprise normale » avec le déconfinement à partir du 11 mai, anticipe-t-il :

    « Ce sera un acte II, où il faudra faire grandir en même temps la confiance sanitaire et la confiance économique, pour les entrepreneurs comme pour les salariés. »

    « Nous ne connaissons pas encore la durée de l’acte II jusqu’à la reprise complète », souligne M. Villeroy de Galhau.

    (…) Le Monde

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-gouverneur-de-la-banque-de-france-prevoit-une-chute-du-pib-dau-moins-8-cette-annee

  • Revue de presse : Chronique d’une catastrophe prévue mais à laquelle on n’a su – ou voulu - se préparer…

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    Il y a quatorze ans, en 2006, en pleine épidémie de grippe aviaire (virus H5N1), l’hebdomadaire Valeurs actuelles, dans son numéro du 3 mars, publiait, sous le titre : « Le coût d’une pandémie », un article prémonitoire de la journaliste Anaïs Guilbaud. Nous vous en livrons les meilleurs passages…

    « (…) Le 11 février (2006 - NDLR), les ministres des Finances du G-8 réunis à Moscou ont insisté sur le coût d’une éventuelle épidémie de grippe aviaire – se transmettant d’homme à homme à une très grande échelle après mutation du virus – sur l’économie mondiale. Différentes estimations plus ou moins catastrophistes ont été faites, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Toutefois, les incertitudes quant à la virulence et à la contagiosité du virus une fois qu’il aura muté empêchent de déterminer de manière précise le nombre de personnes susceptibles de contracter la maladie, voire d’en mourir, et les impacts économiques qui pourraient en résulter.

    Deux types d’effets sont déjà envisageables, hormis les pertes de production de volaille et d’exportation.

    En cas de pandémie, l’impact le plus immédiat ne serait pas lié aux décès ou maladies mais aux efforts des individus pour éviter l’infection.

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  • Consommez local, nous employons global ! – Olivier Frèrejacques

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    La crise du Coronavirus met en exergue l’incohérence des modèles économiques mondialisés de certains Etats. C’est le cas de la France qui a « bradé son industrie » selon la formule consacrée. Une industrie bradée et une consommation de produit étrangers qui, désormais, dérangent.

    Ainsi, depuis quelques semaines maintenant, il est intimé aux consommateurs d’être « patriotes » et d’acheter français, ce que certains faisaient déjà, d’autres non, faute de budget ou d’intérêt.

    Au-delà de l’ordre moral de consommation qui incite désormais à acheter local, faisant du consommateur un gentil patriote ou un vilain cosmopolite, certains semblent en revanche échapper à toutes formes de critiques… les producteurs ! En effet, s’ils sont souvent plaints de ne pas être protégés tantôt par l’Etat tantôt par l’Europe, certains d’entre eux portent néanmoins une responsabilité dans le modèle d’économie déraciné qu’ils dénoncent.

    Ainsi, l’appel des champs, un peu ridicule, des gouvernants pour aller travailler à la campagne (et y importer le virus), consiste à compenser le manque de main d’œuvre étrangère ! Venus du Portugal, d’Espagne, de Pologne ou du Marocles travailleurs saisonniers, ne seront pas au rendez-vous cette année et les exploitants devront faire avec des français (réputés plus chers et plus pénibles) !

    Et c’est là toute l’hypocrisie d’une partie des producteurs qui demandent aux consommateurs de consommer local tout en employant international.

    Olivier Frèrejacques

    https://www.tvlibertes.com/actus/consommez-local-nous-employons-global-olivier-frerejacques

  • Halte au suicide économique !

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    Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France
    Bouclés depuis le 16 mars en raison du confinement général décrété par un Président de la République incapable de faire face à la crise sanitaire du Coronavirus, tous les commerces de proximité non-alimentaires ont été abusivement fermés et se retrouvent aujourd'hui dans une situation dramatique.
    Alors qu'Emmanuel Macron a décidé, sans demander l'avis des Français, d'annuler la dette abyssale des pays africains, les commerçants et artisans voient leurs charges fiscales, déjà écrasantes en temps normal, seulement différées !
    Les observateurs de la vie économique française prévoient déjà la fermeture définitive de plusieurs milliers de bistrots, restaurants, hôtels, magasins, TPE, etc.
    Le Parti de la France exige la réouverture immédiate des commerces de proximité, de l'ensemble des entreprises françaises et de tous les services publics. Halte au suicide économique !
    Site du PdF cliquez ici 
  • Annulation de la dette : le Zambèze avant la Corrèze

    9598-20200418.jpgMacron et le pape François ont une solution miracle pour combattre le coronavirus : opérer une annulation massive de la dette des pays pauvres. Vous voyez le rapport ? Pas vraiment. Mais le pape François pousse à cette annulation. Il l’a dit dans son message pascal. Lundi, le président Macron a évoqué lui aussi une « annulation massive » de cette dette.

    Montant de la dette : 365,5 milliards d’euros. Ce n’est pas une bagatelle. Mais après tout, au point où l’on en est… 25 pays seraient les heureux bénéficiaires de ce transfert de richesses. Parmi ces pays, figurent plusieurs pays francophones, d’anciennes colonies françaises avec lesquelles nos liens restent évidemment très forts, comme la Centrafrique (ex-Oubangui-Chari), Madagascar, le Mali (ex-Soudan français), la Guinée, etc. Pays pauvres ? Si l’on veut. Mais, dans ce groupe de 25 pays pauvres, on trouve des pays potentiellement riches comme, par exemple, la République démocratique du Congo (ex-Congo belge), pays immense, eldorado victime de guerres internes à répétition.

    Sur CNews, Eric Zemmour a souligné l’aberration ou du moins le caractère très inapproprié de cette proposition présidentielle, au moment précis où l’on nous prépare à une catastrophe économique sans précédent, dans un contexte de récession mondiale : « Les Français qui ont entendu cela auraient préféré qu’on annule leurs dettes à eux. » Mais l’éditorialiste a aussi émis quelques hypothèses sur cette soudaine générosité en pleine crise sanitaire : « Je pense qu’ils annulent la dette pour empêcher une nouvelle vague migratoire vers l’Europe. »

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  • Un plan européen qui confirme la domination germanique

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    Un plan de lutte contre la crise du coronavirus a été validé par les ministres des Finances de la zone euro : 540 milliards d’euros pourront être injectés pour soutenir l’économie. Trois moyens de financement sont mis en œuvre. Le Mécanisme européen de stabilité (MES) est activé pour un montant de 240 milliards d’euros. Ensuite, la Banque européenne d’investissement (BEI) prévoit d’accorder 200 milliards d’euros de prêts aux entreprises. Enfin, la Commission européenne prévoit 100 milliards d’euros pour le financement du chômage partiel, comme le rappelle Capital.

    Les divergences ont été surmontées. Les Pays-Bas souhaitaient, en contrepartie de l’aide du MES, que les pays bénéficiaires réalisent des réformes. Cette exigence n’a pas été maintenue. Par ailleurs, les corona bonds n’ont pas été acceptés malgré les demandes de la France, de l’Italie et de l’Espagne. Ces obligations mutualisées entre pays européens ont été refusées par les Pays-Bas, l’Allemagne et des pays scandinaves.

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  • L'Afrique malade de la cupidité occidentale

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    Occident affiche une schizophrénie un peu pathétique vis-à-vis de l’Afrique. Je t'aime, mais j’aime encore plus tes richesses Moyennant quoi, l’actuelle domination occidentale sur Afrique n’est assumée par personne. Un non-dit qui cause bien des dégâts. À tout le monde - sauf bien sûr aux actionnaires de quelques boîtes omnipotentes et parasitaires. Comme si on avait décolonisé Afrique pour mieux la capitaliser.

    Denis Sassou-Nguesso, président de la République démocratique du Congo, a récemment publié un ouvrage en forme de plaidoyer pour l'Afrique, très axé sur les enjeux écologiques à venir(1). Il évite de se vautrer dans les poncifs mille fois rabâchés sur ces « sales cons de Blancs » qui sont venus tout casser en Afrique (même s'il n’en pense pas moins). Ses vues sur la domination économique de l'Occident sont, de son point de vue, imparables. « La traite et la "civilisation coloniale" ont été des chocs terribles, mais les Trente Glorieuses en représentent un autre, plus récent, dont nous n'avons encore pas tout à fait mesuré l'impact. » Nous non plus. Il n'est certes pas question de se culpabiliser - ça ne sert à rien. Mais ignorer les faits ne mène guère plus loin. « En augmentant le niveau de vie de leurs populations, les nations occidentales ont pendant trente années dégradé l'environnement global de la planète en surexploitant ses ressources naturelles, dont les nôtres en majeure partie. » Eh oui !

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