La joute verbale entre Greta Thunberg et Donald Trump serait-elle en passe de virer à ces dialogues de sourds immortalisés par le capitaine Haddock et le professeur Tournesol dans les aventures de Tintin et Milou ? C’est à croire.
Ainsi, à Davos, “the place to be” pour toutes les “very important persons” de la planète, le premier des Américains affirme-t-il, la mèche au vent : « Ce n’est pas une période pour le pessimisme, mais pour l’optimisme. » Vraiment ? Puis : « Nous ne laisserons jamais le socialisme radical détruire notre économie, ruiner notre pays ou supprimer notre liberté. » Hormis le fait qu’on ne voit pas très bien ce que le « socialisme », « radical » ou pas, vient faire dans tout ceci ; on objectera que tout cela est un peu court.