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économie et finance - Page 296

  • L’euro a particulièrement nui aux Français

    L’euro a particulièrement nui aux Français

    Selon le Centre de politique européenne, la France et l’Italie sont les pays qui ont le plus pâti de l’adoption de l’euro. Chaque Français aurait perdu 56.000 euros sur la période 1999-2017. Et les grands gagnants seraient l’Allemagne et les Pays-Bas.

    Cette étude du CEP, intitulée «20 ans d’euro: perdants et gagnants, une enquête empirique», a imaginé une évolution du PIB pour chaque pays, dans l’hypothèse où l’euro n’aurait pas existé.

    Selon le CEP, c’est bien l’Allemagne qui est le grand vainqueur de l’introduction de l’euro, avec 1893 milliards d’euros supplémentaires pour le PIB, sur la période 1999-2017, soit un gain de 23.116 euros par habitant. Les Néerlandais ont gagné presque autant (21.003 euros).

    Si l’Espagne et la Belgique n’ont pas trop vu baisser leur PIB par habitant (-5031 et -6370 euros), les Portugais ont plus fortement souffert de la monnaie unique (-40.604 euros par personne). Et les deux pays les plus négativement affectés sont la France et l’Italie, qui ont perdu respectivement 3591 et 4325 milliards d’euros sur 20 ans, soit 55.996 euros par Français et 73.605 euros par Italien.

    https://www.lesalonbeige.fr/leuro-a-particulierement-nui-aux-francais/

  • Nouvelle vague de folie fiscaliste

    6a00d8341c715453ef022ad3e50075200b-320wi.jpgEn posant, dans sa lettre aux Français du mois de janvier, la double question : d'une part, "Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?" ; et d'autre part "Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?", le président de la république a bien évidemment ouvert une boîte de Pandore.

    Aussitôt, les esprits faux n'ont pas manqué de s'engouffrer dans ce débat piégé. Plus grave encore, sous prétexte de faire intervenir ses ministres dans le grand débat, on les a laissés s'exprimer de manière contradictoire, au mépris du principe essentiel au fonctionnement d'une démocratie parlementaire : la solidarité gouvernementale.

    De toute évidence la véritable urgence se situe dans la deuxième partie de la phrase interrogative.

    Quelle que soit la manière de définir, et de calculer, la part de la richesse nationale absorbée par les prélèvements obligatoires, la France bat tous les records.

    Cela se révèle plus grave encore, d'ailleurs, si, de façon plus pertinente, on se base sur les dépenses publiques, incluant la loi de financement de la sécurité sociale.

    Quand on parle ainsi de 48,4 % de prélèvements, on écarte les déficits. Or ceux-ci produisent une dette de plus en plus lourde. Qu'une telle évolution puisse être jugée totalement contraire aux engagements monétaires européens, les souverainistes prétendent s'en moquer. Mais, dans le contexte de l'euro ou dans celui du franc, ces règles approximativement définies correspondent, en partie, à des considérations de bon sens.

    On parle en effet de 3 % de déficit de l'État, rapporté à un produit national qui n'appartient pas à l'État. Le gouvernement de Paris, à plusieurs reprises, depuis le traité de Maastricht, a théoriquement promis de ne pas dépasser 60 % d'endettement. Mais non seulement, dans ses calculs officiels, la France est à 100 %, mais encore ceci ne comprend pas les obligations résultant des systèmes de retraites, évacuant aussi une partie du passif de grandes entreprises publiques comme la SNCF, etc.

    Autrement dit, la double question qui se pose aujourd’hui est comment, à la fois,

    1° diminuer cet endettement, ce que monsieur de la Palice lui-même supposerait de ne pas l'augmenter par des déficits,

    2° et, en même temps de diminuer aussi les taux d'imposition, de ne pas créer d'impôts nouveaux, de ne pas alourdir ceux qui existent, etc.

    Cela implique donc de programmer à la baisse la masse globale des recettes : tout ceci suppose, sans doute, de baisser la fiscalité un peu plus lentement, sans doute, que la diminution des dépenses mais de diminuer les deux.

    Ne doutons pas de la difficulté d'un tel exercice. Ce programme, manifestement dépasse les moyens intellectuels des cadors de Bercy, et n'entre même pas dans leur imaginaire. Bien plus encore sa définition comme son application suppose un courage auquel nos dirigeants politiques ne nous ont pas habitués.

    Or, la procédure du grand débat tourne absolument le dos à cette recherche de solutions : à ce jour on évalue à environ 1 000 000 le nombre des suggestions qui auront été rassemblées entre le 15 janvier et le 15 mars, et seront dépouillées au plus tôt courant avril.

    Sans préjuger du contenu détaillé de cet océan d'idées, les unes justes, les autres farfelues, on peut prévoir bien évidemment que les propositions dépensières, les revendications, les attentes se révéleront les plus nombreuses que les désirs d'économies.

    Parallèlement l'incident Jacqueline Gouraud proposant de faire payer un impôt sur le revenu, fût-il minime, à l'ensemble des citoyens, vieille idée, raisonnable dans son principe, mais toujours mal définie a déchaîné les sentiments et les raisonnements les plus absurdes.

    Cette idée pouvait au départ être tenue pour louable. En effet, à ce jour, la moitié des ménages résidant sur le sol français se croient légitimement dispensés des impôts réservés aux riches. Et, de ce fait la majorité des électeurs ne se rendent même pas compte de ce qu'ils subissent une fiscalité indirecte et des cotisations monopolistiques extrêmement lourdes.

    Mais dans le contexte, on a réussi à transformer une suggestion raisonnable en nouvelle folie fiscaliste, au nom d'une prétendue justice. Ainsi va la dérive de la conscience sociale française.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/02/nouvelle-vague-de-folie-fiscaliste.html

  • Je suis venu vous dire que je vais diminuer le budget de l’hébergement d’urgence

    Je suis venu vous dire que je vais diminuer le budget de l’hébergement d’urgence

    Emmanuel Macron s’est offert une petite séance photo de maraude à la rencontre des personnes sans domicile fixe. Normalement un peu de propagande ne devrait pas nuire au pouvoir. Mais celle-ci pourrait bien lui revenir en pleine figure.

    En effet, c’est l’occasion de se pencher sur les 57 millions d’euros supprimés pour les quelque 780 centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), des structures accueillant des personnes en difficulté.

    Cesser de financer l’immigration, cela est trop dur pour le régime macroniste. Mais couper les subventions des organismes qui oeuvrent en faveur des personnes en difficulté, cela ne devait pas faire de bruit.

    https://www.lesalonbeige.fr/je-suis-venu-vous-dire-que-je-vais-diminuer-le-budget-de-lhebergement-durgence/

  • Et les prix des carburants montent, montent… montent !!

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    Heureusement que Trump vient de taper du poing sur la table à l’égard des membres de l’OPEP, car les prix des carburants, en France, font la même chose que la « petite bébête » des enfants : ils montent, montent et montent encore et dépassent désormais ce que j’appelle le seuil d’alerte Gilets jaunes à plus de 1,40 euro par litre de gasoil…
    En cause, une baisse de l’euro d’un côté et une augmentation des cours du pétrole, le tout avec la fiscalité très légère (c’est ironique) qui pèse sur les carburants dans notre pays.
    Charles SANNAT

    Trois mois de Gilets jaunes : les prix du carburant augmentent toujours en France

    Plus de trois mois après le déclenchement des manifestations d’envergure des Gilets jaunes, les prix du carburant, la cause principale de la naissance du mouvement, ne cessent… d’augmenter, d’après les données hebdomadaires publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
    Malgré trois mois de samedis dans les rues, les Gilets jaunes ne peuvent pas encore se féliciter d’une victoire sur la hausse des prix du carburant, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. 
    Les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, selon des chiffres officiels dévoilés ce lundi 25 février.
    La hausse s’est révélée proche de 2 centimes par litre pour certains carburants. 
    Le gazole, carburant le plus vendu, s’affichait à 1,4503 euro, soit 1,89 centime de plus que la semaine précédente, d’après les données hebdomadaires publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
    Dans le détail, le litre d’essence sans plomb 95 (SP95) a augmenté de 1,74 centime à 1,4586 euro, tandis que celui du sans plomb 95 contenant jusqu’à 10 % d’éthanol (SP95-E10) a pris 1,99 centime à 1,4360 euro. 
    Enfin, le sans plomb 98 (SP98) s’affichait à 1,5193 euro le litre, soit 1,82 centime de plus que la semaine précédente.
    Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. 
    Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. 
    Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l’objet de polémiques.
    Source Agence russe Sputnik.com ici
    https://by-jipp.blogspot.com/2019/02/et-les-prix-des-carburants-montent.html?showComment=1551270317658#c754655089570117776
  • La tragédie des classes moyennes. Partie 1 : Les illusions perdues.

    Dans la profusion d’articles sur la révolte des Gilets jaunes, il en est quelques uns qui s’attachent à évoquer et à comprendre les causes profondes, et pas seulement conjoncturelles, de la crise en cours : tel est le cas de l’entretien (publié sur le site du Figaro Vox le 15 février) avec le sociologue Louis Chauvel sur les classes moyennes qui précise utilement la situation de ce « groupe social hétérogène, trop riche pour réellement bénéficier de la redistribution mais trop fragile pour espérer une ascension sociale », ce que l’ancien président Nicolas Sarkozy avait formulé en une phrase simple : « ceux qui, trop riches pour être pauvres, sont trop pauvres pour être riches».

    « Ces personnes soupçonnent qu’ils paieront des impôts que les élites économiques évitent, et que leurs efforts seront sans récompense, parce qu’ils sont au-dessus des seuils de solidarité » : c’est cette impression qui nourrit une grande part de l’inquiétude mêlée de ressentiment des classes moyennes, et qui a formé comme une immense poche de gaz sociale dont la brutale explosion en novembre dernier a fait trembler, un court moment, les murs de la République élyséenne. Et c’est la réalité du déclassement qui constitue le carburant d’une révolte qui n’a pas complètement cessé, faute de réponse sérieuse aux angoisses des classes moyennes fragilisées par les grands mouvements de la mondialisation et de la métropolisation : « La grande transformation [depuis la fin des Trente Glorieuses] a été le déclassement du salarié qualifié moyen. Sans accès au patrimoine (…) le seul travail salarié ne permet plus aux ouvriers comme aux ingénieurs d’accéder à un confort supérieur. (…) C’est au centre de la pyramide que la tension entre les espoirs déçus et les réalités est la plus forte. Une année de travail salarié moyen permettait d’acheter neuf mètres carrés de logement parisien dans les années 80, et plus que trois aujourd’hui. ». En somme, le travail salarié a été victime d’une mondialisation dans laquelle l’actionnaire a pris le pas sur ceux qui vivent de leur force ou de leur intelligence de travail, et, pour la France, il ne paraît pas impossible de dater l’accélération de ce processus des années Mitterrand, quand s’étiolent les idéologies du partage et de la redistribution (ou, plus simplement, de la justice sociale, formule chère au cœur des royalistes), idéologies ou doctrines subsistantes mais dépassées par le désir des élites de moins en moins nationales de rejoindre le modèle de « réussite » anglosaxon, une réussite indexée avant tout sur l’argent-capital : c’est le temps des « gagneurs » qui remplacent les « meilleurs » ! Désormais, être un « gagneur » s’apparente à gagner le plus d’argent possible, « la » valeur finale, quand les « meilleurs », parfois symboles d’un monde ancien ou d’une culture traditionnelle, semblent ne pas prêter la même attention à cette « valeur-là », à leurs yeux trop corruptrice : l’abbé Pierre ou sœur Emmanuelle sont « nos meilleurs » dans ces années 1980-2000 quand Bernard Tapie ou Robert Maxwell, de l’autre côté de la Manche, se veulent les « gagneurs » qui, d’une certaine manière, termineront mal, le premier déconsidéré, le second opportunément noyé… Mais, déchus, les gagneurs n’entraînent pas le système dans leur chute, bien au contraire, et celui-ci survit et se nourrit de cette séduction faustienne permanente pour ce que Maurras nommait « le vil métal ».

    Mais désormais, le travail ne paie plus directement ou « aussi bien qu’avant » celui qui l’effectue, mais bien plutôt celui qui exploite le travail d’autrui et en tire profit : les classes moyennes, attachées à un modèle de société de consommation auxquelles elles ont été habituées depuis les années Cinquante et qui les rend dépendantes d’icelle, consentent aux efforts durant un temps relativement long avant que de risquer la contestation lorsque leur ressentiment (ou leur déception), trop longtemps ignoré des gouvernements successifs, se cristallise brusquement (brutalement, même) sur ce qui semble un « détail » mais devient symbole aux yeux des « hommes communs », que cela soit le prix du carburant, la hausse annoncée d’une taxe ou la limitation à 80 kilomètres par heure. Le fait que ces décisions « d’abord technocratiques » soient prises par un « Pays légal » qui paraît trop parisien pour pouvoir respecter les provinces et se faire comprendre du « Pays réel » (dans sa pluralité), aggrave le sentiment d’injustice, qu’elle soit territoriale ou sociale (ou les deux à la fois).

    Ainsi, « Les « gilets jaunes » ne sont pas des nostalgiques du monde d’hier qui auraient tout à perdre, mais au contraire un conglomérat d’individus conscients d’être la double victime désignée de notre temps : beaucoup leur est demandé pour soutenir le système, sans que grand-chose ne leur soit restitué. Par exemple, ils s’attendent à ce que, après avoir tenu le système de retraite à bout de bras, lorsqu’à leur tour ils devront y puiser, la caisse ne soit vide. » Ce ne sont pas des bénéficiaires des aides sociales ou des « prolétaires » mais des salariés qui constatent que les promesses de la société de consommation et d’abondance, promesses apparemment tenues durant ce que l’on nomme un peu facilement et sans doute injustement les « Trente Glorieuses », ne sont plus que des rêves évanouis. Reste alors la frustration, ce moment compliqué d’un réveil de lendemain de fête, bouche pâteuse et angoisse affleurante…

    Le prochain débat sur la réforme des retraites pourrait bien, ainsi, rouvrir le champ des inquiétudes et des désappointements, et nourrir, peut-être, de nouvelles colères au-delà même de celle qui s’est couverte de jaune fluo sur les ronds-points : c’est ce que paraît évoquer Louis Chauvel en parlant, à propos de la révolte des Gilets jaunes, de « véritable séisme social que l’on sentait venir ». Et il ajoute dans le même mouvement une sorte d’avertissement : « Mais ce n’est pas encore le « Big One » (1) auquel il convient de se préparer. » N’est-il pas temps, alors, de réfléchir aux moyens concrets de répondre à cette « insurrection » qui s’annonce, et qui pourrait bien ouvrir la voie à une alternative, idéologique, politique et sociale, aux idéologies dominantes contemporaines ? Comme si les Gilets jaunes avaient ouvert, peut-être sans le savoir et de manière impensée, un nouveau cycle historique qui pourrait bien prendre le contrepied des principes de 1789-1793… Une révolution rédemptrice, qui mènerait à une Contre-Révolution française ?

    (à suivre)

    Notes : (1) : Le « Big One » désigne le grand tremblement de terre dévastateur qui devrait, selon les scientifiques, frapper la côte Ouest des Etats-Unis d’ici quelques décennies (ou années), et, par extension, il prend ici le sens d’un événement fortement déstabilisateur du monde d’aujourd’hui, voire d’un cataclysme social et politique…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1540:la-tragedie-des-classes-moyennes-partie-1-les-illusions-perdues&catid=53:2019&Itemid=64

  • Immigration : les conséquences de l’incertitude algérienne – Journal du mardi 26 février 2019

     

    Immigration : les conséquences de l’incertitude algérienne

    Alors que l’Algérie connaît une vague de manifestations depuis plusieurs jours, le pays est dans l’incertitude quant à la candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika… une incertitude qui pourrait virer au chaos et menacer la France d’une déflagration migratoire sans précédent.

    Brexit : vers un déni de démocratie ?

    A un mois de la sortie officielle de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, rien n’est prêt. Alors qu’aucun accord n’a été trouvé entre Bruxelles et le Parlement de Westminster, tous les cas de figure sont désormais envisagés, y compris de faire revoter les Britanniques sur le Brexit !

    Assurance-chômage : une réforme malus-malus ?

    Coup de rabot dans les allocations chômage et serrage de vis pour les entreprises, la réforme du ministre du travail Muriel Pénicaud a été présentée ce mardi malgré l’échec des négociations avec les partenaires sociaux. Une réforme qui devrait faire une quasi unanimité contre elle.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-les-consequences-de-lincertitude-algerienne-journal-du-mardi-26-fevrier-2019

  • Politique & Eco n° 204 – Récession en vue, genre tsunami avec Pierre Jovanovic

    Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic pour sa revue de presse économique et financière.

    1. Mauvaise santé des banques européennes

    – Les commissaires européens : « les banques vont bien ! »
    – Monte Paschi, Landesbank, Deutsche Bank, Commerzbank, Société Générale
    – Un banquier a-t-il le droit de vous demander l’usage de vos retraits en liquide ?
    – Le cash en France et en Allemagne comparaison
    – L’inflation dissimulée
    – L’INSEE et ses mensonges statistiques
    – Qui peut désormais s’étonner des révoltes populaires ?

    2. Le chômage, un génocide à bas bruit

    – Le suicide des chômeurs, un chiffre jamais communiqué
    – 100 000 chômeurs ont mis fin à leurs jours, comparaison avec les accidents de la route
    – Un chômage mondial et structurel, automation et grand remplacement
    – Licenciements dans l’industrie automobile, Audi WW, Ford Général Motors…
    – L’antisémitisme comme diversion ?
    – Les « enterrements de pauvreté », un signe économique et social fort

    3. Nos voisins européens font-ils mieux ?

    – Les banques françaises très exposées sur le risque Italien
    – La Société Générale continue à se défaire de ses succursales étrangères
    – Salvini : si la BCI (Banque centrale Italienne) et l’autorité des marchés financiers italiens n’ont pas fait leur travail, la prison pour leurs dirigeants !
    – Chantage des banquiers sur les politiques, les épargnants en otage
    – Retour sur le suicide à la Monte Paschi
    – La Standard Chartered et Goldman Sachs, truanderie sur les devises
    – Qui parle de la dette ?
    – Paradoxe : les bons du trésor italiens ont trouvé preneurs !

    4. Retour en France, la classe politique et les Gilets Jaunes

    – Hollande financé par PIMCO, plus gros hedge found mondial… « mon ennemi c’est la finance ! »
    – Conférences de M. Hollande à l’Hôtel Le Meurice : 200 000 euros
    – Condescendance de la classe politicienne
    – Les Gilets Jaunes : une tâche (de sang) sur le quinquennat
    – BCE : le bilan gonflé de rachat d’obligations
    – Reprise des « facilités monétaires » des deux côtés de l’Atlantique
    – La loi du 3 janvier 73 en question
    – L‘adresse à M. Villeroy de Galhau à venir sur le plateau de Politique & Eco pour s’en expliquer
    – Le service de la dette est égal à la moitié de la DGF aux collectivités locales, voilà l’explication aux fermetures de tribunaux, de maternité et de commissariats.

    Conclusion : les Gilets Jaunes une répétition générale

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-204-recession-en-vue-genre-tsunami-avec-pierre-jovanovic

  • Usine Ascoval : l’incompétence au coeur du macronisme

    Ascoval.jpgLe mercredi 27 février 2019 pourrait marquer la disparition d’une des dernières oasis dans le désert de la sidérurgie française.
    Depuis des mois, les 281 salariés de l’usine de Saint-Saulve dans le valenciennois vivent dans l’angoisse, au gré des séances de la chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, où ne se sont présentés que de rares repreneurs.
    Pour finir, les pouvoirs publics ont adoubé un acteur improbable : la société Altifort.
    Soutenue par le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, et davantage encore par le Président de Région Xavier Bertrand, cette solution s’est effondrée la semaine dernière avec le forfait du « repreneur » qui aurait « trompé tout le monde » selon les mots du ministre.
    En réalité, il n’y a pas eu tromperie mais de l’incompétence ou au mieux un incroyable amateurisme.
    Altifort est une entreprise moyenne de 4 ans d’existence (oui 4 ans seulement !) et dont le capital s’élève à 23 millions d’euros, avec en face des dettes non négligeables. Dans le cadre du projet de reprise et de redressement d’Ascoval, dont le coût financier s’élève à 150-200 millions d’euros, elle apportait uniquement 10 millions et disait pouvoir obtenir 25 millions d’un fonds spéculatif espagnol. Le reste devant venir de l’Etat, de la Région et des collectivités sous forme d’avances ainsi que des banques sous forme de prêts. Une goutte de capital et une montagne de dettes pour financer la reprise et le redressement d’une activité déjà fragilisée par la crise de l’acier.
    Tout cela est une gigantesque farce qui n’aurait pas même abusé un jeune diplômé d’école de commerce. Elle serait drôle si elle n’avait pas « trompé » un ministre issu de cette caste qui nous toise depuis des années du haut de sa « compétence ».
    La solution au drame d’Ascoval comme celui de Ford Blanquefort n’est pourtant pas très compliquée.
    Dans un cas comme dans l’autre il y a un bel outil industriel, des équipes de direction et de production compétentes et une clientèle nombreuse et fidèle ; le problème vient d’un capital privé rivé sur les « start-up » chères à Emmanuel Macron et qui ne s’intéresse guère à des activités qu’il préfère voir prospérer en dehors de France.
    C’est donc l’Etat stratège avec son bras financier qu’est la Banque Publique d’Investissement qui doit frapper fort au lieu de bricoler des schémas pour le moins acrobatiques. Reprendre le site, le moderniser avec du capital public, le redresser économiquement pour le céder enfin, au bout de quelques années, à des industriels fiables avec, potentiellement, une plus-value à la clé.
    Ce n’est que du bon sens, le nôtre, celui d’un parti, le Rassemblement National, qui sera prêt à consacrer de l’argent public pour que vive une industrie française pérenne, ainsi que les territoires et les hommes qui en dépendent. Bref, pour que vive la France !
    Communiqué de Jean Messiha
    Délégué National du Rassemblement National

  • Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture, le Parti de la France présente ses 12 propositions pour le monde rural :

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    Jean-François Touzé, secrétaire national du PdF
    En dix ans un tiers des exploitations agricoles à disparu en France dans l'indifférence générale y compris celle des syndicats censés les représenter mais fonctionnant de plus en plus comme les mandants de leurs propres intérêts ou de ceux exclusifs des grandes exploitations. Entre un tiers et la moitié des exploitants gagnent moins de 350 euros par mois, l'immense majorité des éleveurs touchant moins de 1 000 euros. 75 % des exploitants à la retraite touchent une pension inférieure à 450 euros mensuels. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide. Voilà le quotidien, voilà la réalité de notre monde paysan.
    Au moment où s'ouvrent les portes du Salon de l’agriculture 2019 et où Emmanuel Macron, lors de son inauguration samedi, toujours dans l'incantation, s'est autoqualifié de « patriote de notre agriculture », les Français attachés à notre ruralité sont en droit d'exiger des actes.
    Le Parti de la France demande à l'Exécutif de s'engager sur douze points essentiels.
    1. Alléger la pression administrative et normative pesant sur les exploitations et procéder au gel de toute nouvelle évolution réglementaire risquant de générer de nouvelles charges.
    2. Réduire le coût du travail, notamment saisonnier, pour permettre aux employeurs agricoles d'être compétitifs par rapport à leurs concurrents européens.
    3. Permettre par la loi un rééquilibrage équitable entre les intérêts des agriculteurs, des industries de transformation, et surtout ceux de la grande distribution en mettant un coup arrêt aux pratiques et méthodes de cette dernière trop souvent établies sur la base du fait accompli. C'est aux producteurs qu'il appartient de fixer les prix.
    4. Limiter le développement et les effets de l'agriculture cellulaire encouragée par les multinationales de l’industrie agro alimentaire et les fonds de pension anglo-saxons.
    5. Légiférer contre l'accroissement des accaparements de terres fertiles par des groupes étrangers sans rapport avec le domaine de l'agriculture et, à l'inverse, prendre des mesures pour assurer la transmission et les successions dans la pérennité des exploitations et chaque fois que cela est possible, dans le cadre familial.
    6. Promouvoir la qualité française par l’instauration d'un label de référence tout en agissant dans le cadre de la Politique Agricole Commune pour une protection des productions communautaires, le refus des traités commerciaux qui ouvrent les portes à des produits qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs, et une dynamisation de nos exportations.
    7. Stopper le processus en cours de transfert des aides européennes à l’agriculture vers un budget dédié à l'accueil des migrants.
    8. Garantir le versement dans des délais raisonnables des aides promises par la Commission européenne et par les Régions aux exploitants, en particulier aux producteurs laitiers qui font le choix du bio.
    9. Mettre fin à l'agribashing. Nos compatriotes agriculteurs sont de plus en plus en proie à des campagnes incessantes de dénigrement sur les thèmes de la pollution, de la malbouffe, de la maltraitance animale, alors que l'agriculture française est exemplaire dans sa réduction des traitements phytosanitaires et des pesticides, comme dans sa recherche de qualité. Ces campagnes doivent cesser tout comme doivent cesser les actions pro véganisme.
    10. Développer la recherche pour une agriculture française de la précision et de l'excellence
    11. Soutenir les filières à forte potentialité comme les céréales, la viticulture et les produits laitiers.
    12. Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui, en suscitant des mesures de rétorsion contre l'Europe et donc contre la France, met en péril de nombreuses exploitations, touchant en particulier les filières du porc, du lait et des fruits et légumes.
  • « Contre le libéralisme », le nouvel essai d’Alain de Benoist qu’il faut lire

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ La parution d’un ouvrage d’Alain de Benoist est toujours un événement. Qu’on apprécie ou pas les idées de ce penseur contemporain majeur, la rigueur et la cohérence de ses écrits font de chaque essai d’Alain de Benoist un texte à lire et à relire.
    Polémia

    Le titre du nouvel essai d’Alain de Benoist – Contre le libéralisme [1] – est des plus explicite et ne surprendra pas ceux qui connaissent son œuvre philosophique et politique. Le sous-titre de l’essai est également très clair : « La société n’est pas un marché ».

    A l’évidence, Alain de Benoist ne se réclame pas du libéralisme mais de sa critique.

    Car l’auteur nous livre, dans cet essai dense et documenté de nombreuses références érudites, un appareil critique méthodique de l’idéologie libérale, de ses fondements comme de ses conséquences.

    Un ouvrage qui tranche par conséquent avec la doxa libérale/libertaire du Système et pour cette raison un essai novateur.

    Le libéralisme domine, mais faut-il s’en réjouir ?

    Le libéralisme triomphe aujourd’hui, du moins en occident, comme d’ailleurs la figure archétypale du bourgeois.

    Pour Alain de Benoist, le libéralisme a « acquis une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l’origine de cette mondialisation qui n’est jamais que la transformation de la planète en un immense marché » et il « inspire ce qu’on appelle aujourd’hui la pensée unique libérale/libertaire ». Et comme toute idéologie dominante, il est aussi celle de la classe dirigeante.

    Mais cette domination, que Francis Fukuyama célébrait hier comme la fin de l’histoire humaine, est-elle pour autant juste et bonne ?

    C’est à cette question qu’Alain de Benoist nous invite à répondre en procédant à un vaste examen du libéralisme comme doctrine philosophique, économique et aussi politique. Et comme paradigme de la modernité et du capitalisme.

    Qu’est-ce que le libéralisme ?

    Au-delà de la diversité des écoles libérales, l’auteur s’efforce de définir le cœur de la doctrine libérale : l’individualisme méthodologique radical qui voit en l’individu un détenteur de « droits », indépendamment et préalablement à tout ordre politique et social.

    Le libéralisme apparaît donc tout de suite en rupture avec la conception traditionnelle de la liberté : la liberté ne se définit plus comme le pouvoir participer à la vie publique, mais au contraire comme le droit de… s’en affranchir.

    Le libéralisme repose sur un principe totalement dissociant et nie que l’homme soit un animal politique et social. « La société n’existe pas » disait ainsi Mme Thatcher !

    A rebours de toute anthropologie, les libéraux ne connaissent que des individus s’associant « librement », agissant selon leur seul intérêt et nient toute légitimité aux ensembles holistes et notamment toute définition du bien commun.

    Cela pose d’ailleurs la question de la démocratie, de la communauté et de la respublica, concepts antinomiques du libéralisme. Car Alain de Benoist montre bien que le libéralisme, en excluant tout dévouement à la communauté d’appartenance, ne saurait justifier que l’individu se sacrifie pour les autres.

    Pour cette raison, une communauté libérale est une aporie. « Ni patrie ni frontières » n’est que la conséquence logique et fatale de l’idéologie du « laisser-faire, laisser-passer »[2].

    Le déni du déjà-là

    L’idéologie libérale exprime donc un radical « déni du déjà-là » – pour reprendre l’expression de Jacques Dewitte – en prétendant que l’homme peut se construire tout seul, hors de la compagnie et même contre celle des autres hommes.

    Les libéraux refusent que l’homme soit d’abord un héritier et reprennent à leur compte une vision optimiste et orientée de l’histoire : demain sera toujours mieux qu’hier car l’homme s’affranchira toujours plus des « contraintes » du passé. C’est l’idéologie du progrès.

    Mais « ce qui est présenté comme un programme d’émancipation vis-à-vis de tout ce qui pourrait nous contraindre, débouche en réalité sur l’explosion des subjectivités et le choc des égos ».[3] Il débouche aussi sur la société indistincte, celle où l’appartenance collective tend à devenir impensable aux individus, et qui suscite le malaise parce qu’elle est perçue comme chaotique et dépourvue de sens.[4]

    Car le chaos contemporain résulte du triomphe du libéralisme/libertaire. Et Alain de Benoist montre comment cette « libération » cache l’obsession de la croissance économique, la place disproportionnée des valeurs marchandes et l’assujettissement de l’homme à l’axiomatique de l’intérêt. Car le marché « ne crée donc les conditions de la liberté que parce que la liberté est mise au service du marché »[5].

    Peut-on être libéral et conservateur à la fois ?

    Les chapitres centraux de l’essai d’Alain de Benoist portent sur l’œuvre de Friedrich Hayek et la question du conservatisme et de l’identité : peut-on en effet s’affirmer à la fois libéral et conservateurou encore libéral et national ? Un positionnement que revendique une bonne partie de la droite en France.

    Pour répondre à cette interrogation, Alain de Benoist se livre à un examen sans concession de l’œuvre d’Hayek et en particulier de son analyse du rôle des traditions et de ce qu’il nomme le constructivisme.

    La référence au rôle structurant des traditions ou au fait que l’homme doit s’habituer à vivre avec des institutions qu’il n’a pas forcément choisi en raison, peuvent certes séduire un esprit conservateur.

    Mais Alain de Benoist montre que dans le même temps Hayek, penseur paradoxal, plaide pour la grande société – par opposition à ce qu’il nomme l’ordre tribal ou archaïque – qui ressemble beaucoup à la société ouverte que Karl Popper et George Soros appellent de leurs vœux.

    Or, il y a « une contradiction de principe entre des traditions qui par définition sont toujours le propre de cultures particulières, et l’universalité des règles formelles que Hayek recommande d’adopter »[6].

    Et comme Hayek affirme que la grande société libérale est l’aboutissement naturel d’un processus de sélection historique ayant donné naissance à la modernité, il est « aisé de voir par là que la traditionalisme hayékien ne se rapporte en fait qu’à la tradition de… l’extinction des traditions ».[7]

    Car la tradition qu’invoque Hayek ne connaît « ni finalité collective, ni bien commun, ni valeur sociale, ni imaginaire symbolique partagé » : elle n’est valorisée que « pour autant qu’elle naît de la désagrégation des sociétés archaïques » traditionnelles.

    Un libéralisme impolitique

    Le chapitre consacré à Hayek s’ouvre sur une citation ironique : « Laissez faire la misère, laissez faire la mort ! »

    Alain de Benoist montre en effet que la critique hayekienne du constructivisme revient de proche en proche à récuser toute politique. L’œuvre de Hayek apparaît sur ce plan comme proprement impolitique, conformément à l’esprit du libéralisme, qui recherche une neutralité axiologique absolue.

    La critique du constructivisme par Hayek est donc incapacitante, car « dire que le marché n’est ni juste ni injuste, revient à dire en effet que le marché doit être soustrait dans ses effets au jugement humain, qu’il est la nouvelle divinité, le nouveau dieu unique devant lequel il faut s’incliner ».[8]

    Ce qui revient à préconiser une dramatique résignation, proprement inhumaine. S’il faut abandonner le « gouvernement des hommes » pour se trouver livré à « l’administration des choses » – pour reprendre la formule des saint-simoniens -, donc pour être soi-même transformé en chose, où est donc le fameux progrès ?

    En outre « la dichotomie faite par Hayek entre ordre spontané et ordre institué apparaît finalement comme irrecevable »[9] : car toute l’histoire de l’humanité est faite d’une combinaison des deux.

    Alain de Benoist montre d’ailleurs que le marché lui-même ne s’est pas instauré spontanément, mais résulte bien en Europe de l’action de l’Etat naissant, soucieux d’organiser le développement du commerce pour stabiliser l’assiette, toujours fragile, de ses ressources fiscales.

    Du bon usage du conservatisme

    Le libéralisme ne saurait donc être conservateur.

    Comme l’avait bien vu Marx, son incarnation bourgeoise et capitaliste ne peut se développer sans révolutionner en permanence la société. Alain de Benoist analyse d’ailleurs, à la fin de son essai, « le troisième âge du capitalisme » dans lequel nous sommes entrés. Un capitalisme mondialisé, financiarisé, dérégulé et délocalisé, et qui donne naissance à de nouvelles formes d’aliénations contre lesquelles nous sommes de nouveau impuissants.

    Et le libéralisme est désormais un bloc économique, politique et « sociétal ».

    La droite s’illusionne par conséquent quand elle croit pouvoir distinguer un « bon » libéralisme – économique et anti-étatiste, avant tout pour séduire les milieux économiques – d’un mauvais libéralisme – libertaire et individualiste pour séduire un électorat populaire conservateur.

    Est-ce d’ailleurs pourquoi elle ne parvient pas à réunir « les intérêts du peuple et de la bourgeoisie, de ceux qui souffrent le plus du consensus néolibéral et de ceux qui y trouvent finalement leur profit »[10] ?

    Alain de Benoist pose d’ailleurs la question : que faut-il vraiment conserver de nos jours, alors que tout a été déconstruit et noyé dans « les eaux glacées du calcul égoïste » ?

    ***

    Il est bien sûr réducteur de prétendre résumer en quelques lignes un ouvrage de 340 pages, aussi riche et qui ouvre autant de champs de réflexion.

    C’est pourquoi le plus simple est de recommander la lecture de l’essai Contre le libéralisme qu’Alain de Benoist vient de faire paraître aux Editions du Rocher.

    Un ouvrage qu’Emmanuel Macron ne lira certainement pas!

    Michel Geoffroy 12/02/2019

    [1] « Contre le libéralisme » Alain de Benoist, éditions du rocher 2019, 19,90 €

    [2] Alain de Benoist remarque que le mot d’ordre ni patrie ni frontière semble être apparu la première fois en 1777 dans un livre du physiocrate Guillaume-François Le Trosne

    [3] Op.cit. page 21

    [4] Op.cit. page 137

    [5] Op.cit. page 232

    [6] Op.cit.page 216

    [7] Op.cit. page 217

    [8] Op.cit.page 215

    [9] Op.cit. page 222

    [10] Op.cit. page 305

    https://www.polemia.com/contre-le-liberalisme-nouvel-essai-alain-de-benoist-faut-lire/