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économie et finance - Page 297

  • Alain de Benoist : pourquoi le gouvernement ne comprend pas la révolte des gilets jaunes…

    Pensez-vous qu’on puisse déjà faire un bilan de l’action des gilets jaunes ?

    Le meilleur bilan qu’on puisse en faire est de constater qu’il est encore trop tôt pour en faire un, puisque le mouvement continue et semble même trouver un second souffle. Depuis bientôt trois mois, malgré le gel et le froid, malgré la trêve des confiseurs, malgré les morts et les blessés, malgré les dégâts causés par les brutalités policières (mâchoires arrachées, mains déchiquetées, pieds broyés, yeux crevés, hémorragies cérébrales), malgré les critiques qui ont successivement tenté de les présenter comme des beaufs alcooliques, des nazis (la « peste brune ») et des casseurs, coupables en outre d’avoir ruiné le commerce, dissuadé les touristes de venir en France et même, ô scandale, d’avoir saboté l’ouverture des soldes, malgré tout cela, les gilets jaunes sont toujours là. Ils tiennent bon, ils ne cèdent pas et une majorité de Français continue d’approuver leur action. C’est bien la confirmation que ce mouvement ne ressemble à aucun autre.

    Il y a un autre point sur lequel il faut insister. Les gilets jaunes, auparavant, ne se connaissaient pas. Plongés dans l’anonymat de masse, même quand ils étaient voisins, ils restaient souvent étrangers les uns aux autres. Depuis des semaines, autour des ronds-points, ils se sont mutuellement découverts. Ils ont parlé ensemble, ils ont confronté leurs expériences et leurs espoirs, partagé la même colère et vibré aux même émotions, partagé aussi les mêmes repas, vécu les mêmes journées et parfois les mêmes nuits, bénéficié du même élan de solidarité et de don. Le mouvement des gilets jaunes a, ainsi, fonctionné comme une formidable machine à recréer de la socialité dans une époque où le lien social s’est partout effrité. Il en restera nécessairement quelque chose. Les gilets jaunes savent, désormais, qu’ils ne sont plus seuls à être « invisibles ». Ils ont redécouvert l’importance du commun.

    Mais l’avenir du mouvement ? Peut-on imaginer un vaste front populiste, dont les gilets jaunes pourraient être le creuset ?

    C’est très prématuré, même si certains y pensent. Dans l’immédiat, les gilets jaunes doivent résister à toutes les tentatives de division et de récupération. Ils ne doivent surtout pas présenter de listes aux européennes, ce qui ne manquerait pas d’affaiblir l’opposition. Ils doivent rester insaisissables, nuire le moins possible aux petits commerçants, écarter fermement les casseurs extérieurs au mouvement et, peut-être aussi, concentrer leurs revendications sur les thèmes qui peuvent le mieux fédérer la colère en exigeant, par exemple l’instauration du référendum d’initiative populaire.

    Et le « grand débat national » ?

    Guy Debord disait que, si les élections pouvaient changer quelque chose, il y a longtemps qu’elles seraient interdites. On peut en dire autant du « grand débat » lancé par Emmanuel Macron : s’il était vraiment susceptible de satisfaire les demandes des gilets jaunes, il n’aurait tout simplement pas lieu. Quand les parlementaires veulent enterrer un dossier, ils créent une commission. Pour gagner du temps, Macron propose – c’est à la mode – de « libérer la parole ». Le « grand débat », c’est le divan du docteur Freud : « Allongez-vous et racontez-moi vos misères, après, vous vous sentirez mieux. » Discuter plutôt que décider a toujours été la méthode favorite de la classe bourgeoise. Dans le pire des cas, le « grand débat » finira en eau de boudin. Au mieux, la montagne accouchera d’une souris. On fera des concessions ici ou là (taxe carbone, limitation de vitesse à 80 km/h, etc.) mais on ne touchera pas aux questions qui fâchent. C’est-à-dire à celles qui impliquent un véritable changement de société.

    Ceux qui sont, aujourd’hui, au pouvoir sont incapables de faire face aux demandes des gilets jaunes parce que le monde d’en bas leur est mentalement, culturellement, physiologiquement étranger. Ils s’imaginent qu’ils se trouvent devant des revendications de type classique (des « gens pas contents ») auxquelles on peut répondre par des effets d’annonce et des stratégies de communication appropriées. Ils ne voient pas qu’ils sont, en réalité, confrontés à une révolte proprement existentielle, de la part de gens qui, après avoir perdu leur vie à tenter de la gagner, ont découvert que ce qu’ils gagnent ne leur permet plus de vivre et n’ont donc plus rien à perdre. Au plus fort des manifestations, au moment où un hélicoptère survolait l’Élysée pour exfiltrer Macron en cas de besoin, ils ont pourtant eu peur. Physiquement peur – et cela, aussi, on ne l’avait pas vu depuis longtemps. Aujourd’hui qu’ils ont retrouvé leur mépris de classe, même quand ils s’essayent à l’empathie, ils ne pardonneront jamais à ceux qui leur ont fait peur.

    Les « Gaulois réfractaires » sont les dignes successeurs de ces « Gueux » (Geuzen) qui, dans les Flandres et les Pays-Bas du XVIe siècle, s’étant fait d’un nom péjoratif un titre de gloire, portèrent contre l’autorité du roi Philippe II d’Espagne un mécontentement populaire qui reçut l’appui de Guillaume d’Orange. La guérilla qu’ils menèrent pendant des années, à partir de 1566, finit par aboutir à la totale libération des Provinces-Unies. Un beau chant néerlandais célébrant leur souvenir s’intitule « Vive le Gueux ! » Il mériterait d’être repris aujourd’hui.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/alain-de-benoist-pourquoi-le-gouvernement-ne-comprend-pas-la-revolte-des-gilets-jaunes/

  • Politique & Eco n° 199 – La bombe africaine et ses fragmentations : colonisation, décolonisation, migrations contemporaines

    1. La bombe démographique mesure et comparaison avec l’Europe.

    – Un seul chiffre : 1900 l’Afrique c’est 100 millions d’habitants aujourd’hui 1 milliards 200 millions !

    2. Colonisation décolonisation.

    – La grande et belle aventure coloniale pour le meilleur et pour le pire, ses figures, ses héros.
    – la décolonisation et la post- colonisation, un roman vrai , le plus souvent tragique.

    3. L’invasion migratoire contemporaine.

    – La solution Urban Salvini.
    – Mais aussi l’intervention économique d’aval et d’Amont, pour que l’Afrique garde ses élites.
    – Un chiffre parlant : depuis la décolonisation 2000 Milliards de dollars déversés sur le continent noir, pour quel résultat ?

  • Entretien avec Eric Drouet – les Gilets jaunes doivent passer à la vitesse supérieure avec la «Nuit jaune»

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    RT France a diffusé, le 22 janvier, un entretien avec Eric Drouet.

    L’un des porte-paroles des Gilets jaunes revient sur la mise en place de la «Nuit jaune», un appel à manifester de nuit pour «être entendu une bonne fois pour toutes».

    https://fr.novopress.info/213345/entretien-avec-eric-drouet-les-gilets-jaunes-doivent-passer-a-la-vitesse-superieure-avec-la-nuit-jaune/

  • Emmanuelle Gave : « Fraude à la Sécurité sociale, il est temps qu’une certaine transparence soit instaurée ! »

    Déficit de la Sécurité sociale dû, selon une rumeur, à la crise des gilets jaunes, lutte contre les fraudes et présélection des maires susceptibles de participer au grand débat organisé avec Emmanuel Macron, autant de questions auxquelles répond Emmanuelle Gave au micro de Boulevard Voltaire.

    Le trou de la Sécu serait une des conséquences collatérales du mouvement des gilets jaunes. Cette information vous paraît-elle crédible ?

    Oui, bien sûr, je crois que c’est tout à fait crédible… Je pense que le mouvement des gilets jaunes est aussi à la source des invasions de sauterelles en Égypte et de la déforestation au Brésil ! Et je pense que l’on n’en parle pas assez. Je crois que si on était à l’époque des pharaons, les gilets jaunes auraient, aussi, été la cause des sept plaies d’Égypte ! Je ne suis pas tellement surprise, parce que monsieur Le Maire avait expliqué, avant les vacances de décembre, que la baisse ressentie dans l’économie était due à l’activité des gilets jaunes. Il est certain que si l’on bloque des centrales d’achats pendant le week-end, les gens consomment moins. N’importe quel individu de génie ayant raté ou non Normale Sup’ arrive à ce constat. Néanmoins, la baisse de l’économie n’est pas simplement due à cela. Je suis bien désolée pour monsieur Le Maire.

    Charles Prats s’était fait connaître en dénonçant, notamment, les fraudes au numéro de Sécurité sociale attribué aux étrangers. Le trou de la Sécurité sociale ne pourrait-il pas être comblé en résolvant ce problème de fraude ?

    Je ne maîtrise pas toutes les données sur lesquelles Charles Prats a travaillé, mais je sais très bien que cela a été un travail de fond. Nous savons tous plus ou moins instinctivement qu’il y avait des fraudes à la Sécu. Cela avait, d’ailleurs, été montré dans des rapports que Contribuables associés avait publiés.
    Il serait peut-être intelligent d’essayer de trouver où va ce pognon, de confier à la Cour des comptes la possibilité de pouvoir suivre plus avant les dossiers et de porter ces questions devant la juridiction. Pour l’instant, la Cour des comptes remet des rapports qui, la plupart du temps, pointent du doigt des problèmes, mais sans être suivis d’effets. C’est un peu dommage. Pour qu’on reprenne confiance dans ces institutions étatiques, il serait peut-être bien qu’une certaine transparence soit instaurée et que nous ayons accès à ces informations. J’aime bien qu’on me montre les choses et j’aime voir les chiffres.

    Vous avez suivi les premiers déplacements du Président dans le cadre du grand débat. Qu’en retenez-vous ?

    J’étais reçue tout à l’heure par une radio où Robert Ménard intervenait. J’ai appris qu’il fallait passer par une espèce de centrale des maires pour être sélectionné ou non, pour aller à ce fameux grand débat. Ce fameux grand débat n’est donc rien d’autre qu’un village Potemkine.
    On assiste à une sorte de débat avec des présélections d’intervenants qui seraient bien habilités au nom du parti qui intervient. On sait qu’ils ne diront pas un mot plus haut que l’autre. Cela dit, le maire de Montauban a été courageux. Elle a posé des questions sur l’immigration et a été pointée du doigt. Sinon, ce ne sont que des apparatchiks ou, au moins, des gens sélectionnés sur dossier pour leur docilité. Je ne vois pas comment de ce débat naîtrait la moindre étincelle.

    Emmanuelle Gave

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuelle-gave-fraude-a-la-securite-sociale-il-est-temps-quune-certaine-transparence-soit-instauree/

  • Les patrons du MEDEF en gilet jaune

    Les patrons du MEDEF en gilet jaune

    Lu ici :

    Le patronat partage “intégralement” le sentiment de ras-le-bol fiscal des gilets jaunes, mouvement dont il revendique “d’une certaine manière” la paternité, a expliqué mardi sur RFI le président délégué du Medef Patrick Martin. […]

    Non seulement il les entend, il les comprend, mais il est d’une certaine manière à l’origine du mouvement, il s’y est associé, pourquoi? Parce que ce sentiment de ras-le-bol fiscal, nous le partageons intégralement”. “N’oublions jamais que les entreprises françaises sont au sein de l’OCDE celles qui supportent le plus d’impôts et de charges pour des résultats dans la sphère publique qui ne paraissent pas toujours optimum“, a justifié Patrick Martin.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-patrons-du-medef-en-gilet-jaune/

  • Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil – Journal du mercredi 23 janvier 2019

     

    Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, équipe ses policiers de caméras pour éviter les bavures… une mesure artificielle alors que le gouvernement ment ouvertement sur le nombre de blessés lors des manifestations.

    Parcoursup’, une deuxième édition qui angoisse toujours

    VO: Après une première expérience ratée en 2018, la plateforme Parcoursup a officiellement rouvert ses portes, mardi. Une nouvelle formule corrigée qui n’efface pas les inquiétudes des futurs bacheliers.

    Les GAFAs font tanguer l’UE

    Alors que Bruxelles ne parvient pas à trancher sur la question de la taxation des géants du numérique, la Commission a laissé entendre que le principe d’unanimité pour les votes concernant la fiscalité pourrait être abandonné… Un tournant qui en dit long.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/castaner-policiers-cameras-journal-du-mercredi-23-janvier-2019

  • Faut-il participer au débat national ?

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    Franck Timmermans,  

    membre du Bureau politique du Parti de la France

    Faut-il participer au fameux débat national et aborder les sujets évoqués dans les 82 questions « suggérées » aux participants ? Mélenchon a répondu NON au motif que selon lui les dès seraient pipés. Sans doute ! Et nous savons qu’il s’agit là d’abord d’une opération politicienne destinée à relancer Macron.

    Mais il y a débat et donc prises de parole et la politique de la chaise vide est tout sauf politique précisément. Aussi, le Parti de la France recommande à ses adhérents et militants de participer aux réunions à titre individuel afin de tout faire pour réorienter les débats sur les vrais sujets majeurs qui engagent l’avenir du Pays. Nous savons que les media font tout pour occulter les thèmes identitaires et pour imposer l’image revendicative exclusivement sociale qu’incarneraient les Gilets Jaunes. C’est évidemment faux même si la mode syndicalo-médiatique impose le slogan « payer – et toucher + » qui ressemble plus à une devise de clients fidèles de la prostitution.

    Dans la réalité, les prises de paroles seront articulées autour des 82 questions posées, ce qui traduit d’ailleurs une volonté confiscatoire du Pouvoir puisque immigration, dette publique, échelle des peines, drogue, corruption, enseignement, santé, sont à peine abordés quand ce n’est pas « oubliés ».

    • Ainsi, vous profiterez de la question 6 liée aux économies de l’État pour précisément invoquer l’option « autre » en parlant du coût de l’immigration.Les conséquences de celui-ci dans les domaines budgétaires, financiers, sociaux, démographiques, sociétaux et sécuritaires sont considérables. Vous vous reporterez aux études excellentes de Gérard Pince (« les Français ruinés par l’immigration » 2013) et du Rapport Posokhow qui évaluait à 84 milliards d’euros le coût budgétaire et social du phénomène. Vous pourrez aussi rappeler que le sujet avait déjà alerté des spécialistes reconnus comme Pierre Milloz il y a 30 ans et que la politique de l’autruche ne date donc pas d’hier ! Si les Français sont aujourd’hui plus alarmés par leur précarité sociale que par l’avenir du Pays et se décident enfin à réagir, alors, pour payer moins et gagner plus, il faut trouver des solutions et celle de juguler l’immigration aura tous les avantages.
    • En réponse à la question 8, la suppression de l’AME est aussi une évidence absolue puisqu’elle favorise ouvertement les actes délictuels de clandestinité et n’aurait jamais dû être validée par le Conseil Constitutionnel. Le PDF défend le principe du Patriotisme social qui consiste à réserver les aides sociales et familiales aux citoyens français, a fortiori quand la crise s’installe ! Face à vos détracteurs, vous aurez toute facilité à rétorquer « Sinon à quoi bon servirait la nationalité française, la carte d’identité et plus largement aussi la citoyenneté européenne ??? Si nous ne sommes pas prioritaires dans notre propre Pays à l’heure où il faut sauver notre économie ou réduire la dette et le chômage, alors à quoi sert-il de naître Français, d’être estampillé Français ??? »
    • Et ce n’est pas là l’affirmation d’un égoïsme nationaliste mais la politique que mènent les autres Pays en privilégiant leurs ressortissants dans ces domaines ! Mitterrand l’a dit lui-même, « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». J’ajouterais : - Et doit donc se recentrer sur celle de nos concitoyens les plus pauvres !
    • La question 3 peut aussi attirer notre attention sur la dette publique : Quelles en sont les raisons fondamentales ? Quand les précédents Présidents de la République auront-ils à répondre de leurs actes, de leurs gaspillages et gabegies ? Ils n’ont jamais été mandatés par les électeurs pour enfler la dette et c’est même en promettant le contraire qu’ils se sont fait élire ! Comment justifier que Sarkozy ait été l’un des plus dépensiers Ministre du Budget et Président de la Ve République et pour quel résultat ? N’importe quel Chef de PME serait interdit d’exercer par la Loi dans une situation similaire. Quant au budget, vous pourrez aussi vous tailler un beau succès en rappelant que l’État triche de plus en plus quand il ose intégrer dans le PIB les « richesses » induites crées par la prostitution et le trafic de drogue. Non seulement c’est immoral et inqualifiable mais pourquoi alors ne pas y intégrer le crime organisé ?
    • La question 29, relative aux procédures administratives inutiles nécessitera une concertation avec vos adhérents immergés dans la fonction publique et l’entreprise car les exemples ubuesques ne manqueront pas.
    • La question 50 sur la confiance à l’égard des Élus posera aussi un débat de fond : comment peut-on encore tolérer que les députés eux-mêmes votent leurs propres salaires et retraites créant ainsi un privilège que n’accordait pas l’ancien Régime. C’est là une pratique de caste oligarchique qui contribue grandement à la défiance du peuple. Ce serait plutôt à la Cour des Comptes d’en assumer la tâche à l’aune des valeurs d’exemplarité et de mérite que l’on attend de ces Élus.
    • La question 67 permettra d’insérer la question de la solubilité de l’Islam dans notre Pays. Ce sera la plus délicate car la plus censurée et vous fustigerez ces mosquées fondamentalistes payées par des pays étrangers et soutenues par des municipalités qui enfreignent le principe de laïcité.
    • La question 74 se borne à citer pudiquement les « incivilités » mais vous pourrez aussi vous étonner du laxisme judiciaire, rappeler que l’échelle des peines sert à punir mais aussi à dissuader propagation et récidives et que notre société est gangrenée par des mafias étrangères qui profitent de la libre circulation européenne. Le combat contre le trafic de drogue, le rétablissement de la peine capitale par injection létale pour les crimes les plus abominables avérés pourront aussi être abordés.
    • La question 79 sur la politique migratoire laisserait sans voix s’il n’était pas indispensable de faire remarque à l’auditoire que jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur ce sujet et que ce déni est révélateur à lui seul de la démocratie confisquée qui caractérise la Ve République !
    • Enfin soyez vigilant sur la question 82 car elle tenterait certains gauchistes de relancer le droit de vote à accorder aux immigrés. Vous affirmerez sa totale inopportunité, son incompatibilité avec les urgences débattues et les risques d’émergences islamistes déguisées. Dans tous les cas : politesse, concision, sang-froid. 
  • Et pourtant elle tourne… mal

    gustave-dore-bis-150x150.jpgAuditionné hier par des députés, le ministre de l’Intérieur a estimé que seulement quatre Gilets jaunes avaient été blessés gravement à l’oeil par des  tirs de lanceur de balle de défense (LBD)   depuis le début des manifestations. Christophe Castaner ment-il délibérément ou est-il dramatiquement ignorant de la réalité? Me Frédéric Pichon, interrogé par Elise Blaise, rappelait samedi dernier sur TVL le terrible bilan  de la répression gouvernementale, les entorses  multiples aux libertés publiques dont se rendent coupables les dirigeants du régime macronien. Libération, peu suspect de complaisance vis-à-vis de cette fronde authentiquement populaire,  a rappelé que « le collectif militant Désarmons-les  et le journaliste indépendant David Dufresne ont, eux, recensé 17 personnes ayant perdu un œil à la suite d’interventions policières depuis le début du mouvement. De son côté, Checknews en décompte une quinzaine.» «Des chiffres souvent étayés avec détails sur les incidents et les victimes, photos et parfois vidéos à l’appui.» «Après l’acte X (samedi dernier, NDLR) CheckNewsfr compte désormais  109 blessés graves lors des manifestations des gilets jaunes, dont 79 par des tirs de lanceur de balle de défense.» Exemple parmi d’autres, mais il a fait  le tour des réseaux sociaux et  a légitimement ému les Français,  un  jeune  pompier volontaire, Olivier,  marié et père de trois enfants, manifestant pacifique aujourd’hui dans le coma, a  été très grièvement blessé à la tête  par  un LBD   à Bordeaux le 12 janvier.

    Réseaux sociaux qui relaient aussi une campagne d’affichage choc contre les violences dont sont  victimes  les GJ, avec les portraits   de Christophe Castaner,  Emmanuel Macron, Gérald Darmanin,   Édouard Philippe mais aussi de  Marlène Schiappa.  Il faut dire que la propagande à gros sabots  dont  la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes  s’est faite la spécialité n’arrange pas  sa cote de popularité.  Chacun se souvient de la bêtise de sa saillie par laquelle elle exprimait sa volonté de connaître les noms des Français qui avaient participé  à la cagnotte Leetchi en soutien à l’ancien boxeur Christophe Dettinger.  Ou l’invraisemblable stupidité de sa  « réflexion »  lorsqu’elle affirmait que les casseurs dans les manifs étaient financés par le gouvernement italien!  En fait de paranoïa complotiste et de fake news comme ils disent, le pouvoir macroniste est un cas d’école! 

    Pour se refaire  une virginité ou se racheter une conduite,  l’auteure d‘Osez l’amour des rondes a annoncé qu’elle animera vendredi  avec un autre monument médiatique, Cyril Hanouna,  un numéro spécial de Balance ton post sur C8, dédié au Grand Débat national.  Un Grand débat, un « Macron Tour  »  de soutien à la liste LREM aux élections européennes,  «strictement illégal et qui  caractérise un comportement pénal» selon l’analyse du juriste Régis de Castelnau, mais c’est une autre histoire sur laquelle nous aurons certainement l’occasion de revenir…

    Hier, invitée à préciser au micro des Grandes Gueules  sur RMC la raison de cette émission, Mme Schiappa n’a pas  été épargnée par  la journaliste Zohra Bitan qui a estimé que la Secrétaire d’Etat « (souffrait) « d’une impopularité qui grandit chaque jour »  et  qu’il s’agissait avec ce type de spectacle de  « niveler les gens vers le bas ». Un reproche récurrent qui est fait plus généralement par ses contempteurs aux émission de M. Hanouna, dans le collimateur de certains hystériques de gauche ou du lobby LGBT-féministe pour ses blagues réputées machistes, voire même homophobes qui ne plaisent pas non plus à Mme Schiappa… Ce n’est pas son  frère ennemi-concurrent d’audimat  Yann Barthès, politiquement correct de la tête aux pieds,  le bon élève de la classe qui recrache ses cours de maintien progressiste sans moufter, qui essuierait lui  ce type de reproches, à chacun sa partition, chacun dans son couloir…

    Marlène Schiappa a affirmé que le but de sa présence dans cette émission de C8 était  de « parler politique avec un grand P»,  « de ramener dans le débat public ces 700 ou 800 000 personnes qui sont devant l’émission de Cyril Hanouna (…), ce n’est pas parce que la majorité des personnes pensent que c’est une mauvaise idée, que ça l’est (…).  Je vous rappelle que Galilée était tout seul face à la majorité pour dire que la Terre était ronde et qu’elle tournait. La majorité pensait qu’elle était plate et statique. » Et bien non, les internautes ont eu beau jeu de rappeler à Mme Schiappa que la rotondité de la Terre était supposée,  connue et démontrée dès le VIè siecle av. JC  dans la Grèce antique, par des figures comme Platon,  Aristote, Eratosthène, un navigateur comme Pythèas le Massaliote… Et que le génial  Galilée était lui au XVIIè siécle un défenseur de l’héliocentrisme en lieu et place du géocentrisme.

    Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer aurait pu certainement le lui dire, mais il partage avec Mme Schiappa  des préoccupations plus importantes.  Il vient de signer un arrêté autorisant pour cinq ans l’association immigrationniste  SOS Méditerranée, aidée financièrement  notamment par des députés socialistes et radicaux —  qui a affrété  l’Aquarius, complice objectif des mafias de passeurs africains  responsables des  noyades d’immigrés clandestins en Méditerranée- à intervenir dans les établissements scolaires pour endoctriner les élèves.   SOS Méditerranée sera en bonne compagnie pour prêcher la bonne parole à nos chères têtes blondes, aux côtés d’autres officines/coquilles vides ayant l’agrément de l’Education (anti)nationale comme  la LDH,  la Licra, le Mrap,  SOS racisme… Et tant pis, note Bruno Gollnisch,  si  tous les sondages depuis des décennies démontrent que les Français ne veulent plus d’immigration et estiment que la coupe est pleine et déborde depuis longtemps!

    Voilà typiquement le type de problème, VITAL  pour l’avenir de la France qui devrait faire l’objet de l’assentiment des Français qui  n’ont jamais été interrogé sur le remplacisme dont ils sont l’objet.  Pourtant, c’est une revendication centrale du mouvement des Gilets Jaunes, et elle figure depuis plus de trente ans dans le programme du FN et désormais du RN: l’instauration du référendum d’initiative populaire, autrement nommé référendum d’initiative citoyenne (RIC), à l’initiative des citoyens à partir de 500 000 ou 700.000 signatures.

    Selon le sondage OpinionWay pour LCI publié  lundi73% des personnes interrogées y sont tout à fait ou plutôt favorable. Citoyens-contribuables qui pourraient par ce biais mettre la pression sur un exécutif qui ponctionne la France d’en bas mais poursuit par idéologie une politique d’immigration dont le coût acquitté par les Français, sur le strict plan comptable,  est colossal (entre 17 et 84 milliards chaque année selon les estimations les plus étayées). Si l’on ajoute à cela l’évasion fiscaleentre 40 et 100 milliards d’euros selon l’aveu du ministre du Budget Gérald Darmanin-peste brune) ou encore  la fraude aux numéros de Sécurité sociale (1,8 million de faux numéros de personnes principalement nées au Maghreb), dont le coût pour la collectivité nationale était  estimé déjà en 2011  annuellement à 13/14 milliards d’euros, il y là des dossiers qu’un Etat digne de ce nom prendrait à bras le corps.

    https://gollnisch.com/2019/01/23/et-pourtant-elle-tourne-mal/

  • La patate chaude de Mario Draghi, président de la BCE

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    Marc Rousset

    Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, dans une interview au Figaro le 19 janvier, vient de reconnaître les difficultés pour sortir de la politique monétaire de l’assouplissement quantitatif aux États-Unis car personne n’a de recul dans le monde. Pour la simple et bonne raison que la politique non conventionnelle de création monétaire mise en place par les Japonais, imitée ensuite par la Fed aux USA et la Banque centrale européenne (BCE) en Europe, est une grande première, car contraire au bon sens de nos pères, à savoir jamais d’obligations et d’actions dont la valeur est hautement spéculative à l’actif d’une banque centrale. Seules les conséquences de la politique de variation des taux d’intérêt ont pu être longuement répertoriées et analysées historiquement au fil des siècles.

    Mario Draghi a confirmé, en octobre 2018, que les taux d’intérêt négatifs de 0,40 % pour les dépôts des banques à la BCE seraient maintenus au moins jusqu’à l’été 2019, sans même envisager pour 2019, comme aux États-Unis, une politique de réduction des actifs détenus par la BCE. Draghi quittera ses fonctions le 31 octobre 2019 alors que, suite à la récession dans l’Union européenne, à la menace de banqueroute de l’Italie et de la Grèce, à la réduction de l’excédent commercial allemand de 8 % du PIB, son successeur n’aura plus le choix qu’entre l’explosion de la zone euro ou la nécessité de réimprimer de l’argent et de fuir en avant. L’économiste Charles Gave avait, il y a quinze ans, résumé ainsi la problématique de la zone euro : « Trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France, trop d’usines en Allemagne. » Nous ajouterions à sa formule lapidaire : « Trop de déficits en Italie, trop de mensonges d’État en Grèce. »

    Il n’est pas normal que les taux d’intérêt des obligations à 2, 3, 5 et 10 ans convergent aux États-Unis. Plus l’échéance est longue, plus le taux d’intérêt doit être élevé, suite à l’augmentation du risque. En décembre 2018, l’écart entre 2 ans/10 ans n’était plus que 0,15 %, se rapprochant de l’inversion de la courbe des rendements qui a été jusqu’à présent toujours annonciatrice des cinq dernières récessions en 1974, 1980, 1990, 2001, 2008.

    Le monde doit aussi faire face à la fragilité des pays émergents endettés en dollars, à la guerre commerciale USA/Chine, aux prédictions du gouverneur Mark Carney de la Banque d’Angleterre sur le yuan comme future monnaie de réserve, à la dédollarisation qui a déjà commencé en Chine, en Iran et en Russie, à une Union européenne libre-échangiste mondialiste sans stratégie industrielle qui connaît le déclin et le chômage accéléré. En Chine, les faillites ont bondi de 60 % en 2018 ; les exportations et les importations ont baissé en même temps que la demande intérieure ; seul a progressé de 17 % l’excédent commercial avec les États-Unis, à 323 milliards de dollars.

    Quant à la France, depuis Mitterrand jusqu’à Macron, elle ne diminue pas structurellement ses dépenses publiques, se désindustrialise, ne met pas fin à la ruineuse et suicidaire invasion migratoire et se dirige tout droit, avec 17 % des jeunes Français sans emploi ni formation, vers la situation présente de l’Italie. Sa dette publique pourrait atteindre 120 % du PIB en 2025.

    La BCE vient de mettre à nouveau en garde la banque italienne Monte dei Paschi, soi-disant déjà sauvée des eaux par le gouvernement italien, pour insuffisance de fonds propres et de provisions des créances douteuses. L’Italie décroche. À prix constants, le PIB italien a diminué de 5,4 % entre 2007 et 2017. Le taux d’activité des Italiens en âge de travailler est de 58,7 %, contre 72,2 % pour l’Union européenne. La démographie catastrophique a pour conséquence que le nombre de jeunes pour 100 seniors est passé de 236, en 2007, à 99, en 2016. Le taux de chômage de 11,4 % est encore plus élevé qu’en France (9,4 %).

    L’Irlande du Nord vient de connaître une ruée vers l’or dans les officines de Dublin par peur du Brexit et de la chute de la livre, une pâle idée de ce qui attend les Français en cas de krach ou d’explosion de la zone euro.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/22/la-patate-chaude-de-mario-draghi-president-de-la-bce-6122989.html