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économie et finance - Page 300

  • Le Samedi Politique avec Charles Prats – Fraude aux allocs : l’injustice fiscale ?

    Impôt progressif sur le revenu, CSG, taxes directes et indirectes, le mouvement des Gilets Jaunes a relancé la grande question du consentement à l’impôt. Face à cela, les fraudes sociales et fiscales continuent de grimper.

    Comment rééquilibrer les caisses de l’Etat sans taxer toujours plus ceux qui n’en peuvent plus ? C’est la question à laquelle nous allons essayer de répondre avec Charles Prats, magistrat, spécialiste des questions de fraudes (fiscale et sociale) et membre de l’Institut Fiscal Vauban.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-charles-prats-fraude-aux-allocs-linjustice-fiscale

  • Combattre la gabegie pour sauver les finances publiques [2e partie]

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Réduire les dépenses publiques ? Une volonté affichée de tous les prétendants au pouvoir en France. Mais force est de constater que les belles paroles cèdent toujours la place à des actes bien différents. Pour Polémia, André Posokhow analyse les postes possibles d’économies substantielles. Un travail à diffuser largement, notamment auprès des décideurs politiques !

    Pour retrouver la première partie du travail d’André Posokhow, cliquez ici : Combattre la gabegie pour sauver les finances publiques [1re partie]

    5° Chômage et dépenses en faveur de l’emploi et du travail

    Les allocations-chômage

    Il ne s’agit pas de remettre en cause le principe de l’indemnisation du chômage, ni d’affamer des gens qui souffrent. En revanche, les causes principales des difficultés de l’UNEDIC se trouvent dans la situation économique mais surtout dans un régime français d’indemnisation particulièrement favorable.

    Concrétiser les recommandations du rapport de la Cour des Comptes de 2016 pourrait permettre des économies et des recettes supplémentaires d’environ 4,5Md€.

    Des solutions existent et sont à la mesure des enjeux en évitant la hausse des cotisations que réclament les syndicats.

    Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail

    Selon l’étude de la DARES de décembre 2016, les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail se sont élevées en 2012 à 105Md€, soit près de 5 % du PIB, dont :

    • Les dépenses ciblées en faveur du marché de l’emploi : 53 Md€ ;
    • Les dépenses générales en faveur de l’emploi : 51 Md€.

    Il faudrait ajouter les dépenses sociales à la lisière des politiques de l’emploi à hauteur de 16,2Md€ :

    • RSA hors RSA activité ;
    • Allocations aux adultes handicapés (AAH).

    Et pour quel résultat ? Il y a 6 millions d’inscrits à Pôle Emploi en France dans les catégories A, B, C, D, E soit un taux  de 21,2 %de la population active et non pas de seulement 10% comme c’est communément dit.

    6° L’assistanat

    Le RSA

    Le RSA socle coûtait 8,4M€ en 2013 et suscite critiques et demandes de suppression.

    Il est tout à fait indispensable que la société garantisse un revenu minimum pour vivre à ceux qui n’ont aucun revenu et qui ne sont pas responsables de leur malheureuse situation.

    Cependant, par nature, le système est malsain car, au lieu d’encourager la recherche d’emploi, il encourage l’assistanat, démoralise les bénéficiaires et s’inscrit dans la durée. Il existe des abus : en particulier aucun étranger ne devrait le percevoir.

    Les emplois aidés

    Les emplois aidés sont au cœur de la gabegie. Leur coût était estimé à 3,7Md€ par an à fin 2015 pour 550 000 emplois aidés.

    Leur inefficacité est reconnue. Selon une étude publiée en 2015 par l’Insee et basée sur les bénéficiaires en 2008 de contrats subventionnés par l’Etat, «  l’effet moyen d’un passage par un contrat du secteur non marchand est significativement négatif sur le taux d’accès à l’emploi non aidé à moyen terme ».

    7° Social

    Le surcoût de la gestion de la Sécurité sociale

    L’Ifrap a estimé, fin 2012, les coûts de gestion des organismes sociaux à environ 33Md€, ce qui serait bien supérieur à ce qui se pratique chez nos voisins.

    Cet Institut a estimé à 6Md€ le montant de l’économie que l’on pourrait réaliser en éliminant les surcoûts notamment :

    • La simplification du système en s’attaquant à la galaxie sociale composée de centaines de caisses et de milliers d’administrateurs ;
    • L’allégement de la réglementation sociale. En 2012 la présidente de la CNAF a expliqué qu’elle avait 18 000 règles de droit à appliquer ;

    La santé

    Les économies possibles sur la santé peuvent être évaluées sur la base des études et rapports de la Cour des Comptes et de l’Ifrap à environ 20Md€.

    Prestations sociales

    L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) s’est transformée parfois en assistance matérielle en tous genres : chèque jardinage, heures de coiffure payées, financement de pédicure.

    L’IGAS a dénoncé dans un rapport avec de sévères conclusions le fonctionnement de la Prestation de compensation du handicap (PCH) pour des raisons de manque de contrôle des conditions de ressources et du coût de gestion qui est exorbitant.

    6° Politique de la Ville

    Rappelons que des études ont estimé à 90 Mds€ le coût de la Politique de la Ville depuis 1989 et à plus de 40 Mds€ le coût du Plan National de Rénovation Urbaine sur la période 2003-3013. Le tout en faveur des centaines de Zones Urbaines Sensibles c’est-à-dire largement des immigrés ; et ce en pure perte, la Politique de la Ville pouvant être considérée comme un échec complet.

    Selon Xavier Raufer et la Tribune du 17/6/2014, l’intention des pouvoirs publics était d’investir 20Md€ de 2014 à 2024 au titre de cette Politique.

    Dans un accès inattendu de lucidité, Macron a rejeté les propositions délirantes de Borloo  qui a donné l’impression d’ignorer la situation des finances publiques de notre pays. Pourvu que ça dure !

    8° Etat

    Comparaisons

    Il a été calculé que, si la France se situait dans la moyenne de l’OCDE pour le secteur public (15,5% de la population active), 1 600 000 personnes ne devraient plus travailler dans la fonction publique. Ce qui correspondrait dans l’absolu une économie sur les seules rémunérations de 48 Md€.

    Certes un tel calcul comparatif apparaît délicat et contestable, les structures de la fonction publique étant très différentes d’un pays à l’autre. Il permet cependant de percevoir le fossé qui nous sépare d’autres pays qui ont procédé à des réformes indispensables dans ce domaine, comme la Grande-Bretagne qui a diminué ses effectifs de fonctionnaires de 500 000 personnes. Le Canada ou la Nouvelle-Zélande ont fait de même.

    Ce qui est dramatique c’est que, même dans cette situation, la France manque de juges, de forces de sécurité, de soldats, bref de ce qui est indispensable à l’exercice du régalien.

    Les coûts illégitimes

    Détailler les coûts illégitimes du secteur public serait très lourd mais nous avons une liste à la disposition de qui la souhaite. Donnons un seul exemple.
    Un rapport du Sénat de janvier 2016 sur le temps de travail a mis en évidence le coût des 35h dans le secteur public.

    « L’essentiel du coût de la réduction du temps de travail pour les finances publiques avait résulté de sa mise en œuvre dans la fonction publique, dès lors qu’elle avait impliqué plus de 50 000 créations d’emplois entre 2002 et 2005 dans les fonctions publiques d’État et hospitalière. À cet égard, il a estimé que, pour ces deux fonctions publiques, le coût en année pleine des créations d’emplois approchait 2,1 milliards d’euros en 2015soit un coût cumulé d’environ 21 milliards d’euros au cours de la période 2005-2015.
    Partant de ces données, qui mettent en évidence l’importance de la question du temps de travail dans le pilotage des finances publiques, Albéric de Montgolfier a envisagé les effets d’une hausse de la durée du travail dans la fonction publique, après avoir rappelé que celle-ci était, en moyenne, plus faible que dans le secteur privé et les administrations des autres pays de l’OCDE. Ainsi, il a fait apparaître qu’ un alignement du temps de travail effectif – soit aujourd’hui 1 594 heures par an en moyenne, selon une enquête récemment réalisée par la Cour des comptes à la demande de la commission des finances – sur la durée légale, de 1 607 heures, correspondrait à une économie de 570 millions d’euros par an pour l’ensemble des fonctions publiques .
    De même, une hausse de la durée de travail des fonctionnaires d’une heure permettrait une économie de 2 milliards d’euros pour l’ensemble des administrations.
    Enfin, si la durée légale de travail était portée à 37,5 heures par semaine, ce qui correspond à la durée habituelle hebdomadaire de travail déclarée par les salariés du secteur privé, l’économie réalisée s’élèverait à 5 milliards d’euros pour les trois fonctions publiques ».

    Les finances des collectivités locales

    Les dérives des finances communales sont inquiétantes et parfois scandaleuses. Là aussi leur liste, très longue, est consternante. René Dozière, ancien député PS, qui traquait la mauvaise dépense publique, a estimé les économies potentielles au titre du mille-feuille à environ 15Mds€.

    9° L’économie et les entreprises

    Les aides aux entreprises

    L’Etat reverserait un montant total d’aides (au travers d’un nombre de dispositifs estimé à 6 000) évalué à environ 110 Mds€ afin de compenser le coût du travail. C’est un système aberrant qui consiste à taxer les entreprises et à les rendre addictives aux subventions et aux aides. Selon un rapport remis au ministre du redressement productif du temps de Hollande, ces aides forment un maquis illisible pour les chefs d’entreprise. Pas moins de 15 000 agents des collectivités locales travaillent à distribuer ces aides.

    Le CICE  constitue un excellent exemple. Sous Hollande, on a érigé une usine à gaz qui profite largement aux grandes entreprises au lieu de baisser simplement les charges sociales comme le demandaient les patrons.

    Normes et complexité administrative

    En France le stock de normes est évalué à 400 000, parmi lesquelles 10 500 lois et 127 000 décrets répartis dans 62 codes différents. Le coût moyen de la charge administrative pour les entreprises (qui ne relève plus des finances publiques qu’indirectement) a été évalué par l’OCDE en Europe à 3% ou 4% du PIB soit 60Md€ pour notre pays.

    Un effort de simplification a été lancé du temps de Hollande et semble pouvoir être poursuivi sous Macron du moins dans les intentions.

    Mais, incohérence socialiste, le gouvernement a lancé l’invraisemblable usine à gaz du compte pénibilité. Le Figaro économie du 29/1/2016 indique que le « compte personnel de prévention de la pénibilité » introduit dans la réforme Touraine des retraites de 2014 pourrait coûter aux entreprises entre 6,3 et 12,5 Md€ à horizon 2060 lorsqu’il tournera à plein selon l’institut patronal Coe-Rexecode dans une étude récente. Il n’y a pas que la gabegie actuelle, il y a celle de l’avenir.

    Absentéisme

    Selon une étude de l’institut Sapiens en 2018, l’absentéisme coûterait 108Md€ chaque année à la France et surtout aux entreprises françaises ; d’où des manques de recettes pour les impôts et la Sécurité sociale.

    10° L’Union européenne

    La contribution nette de la France à l’Union européenne s’élève à un montant compris entre 4 et 9 Mds € selon les modes de calcul et les années.

    Ce qui parait déjà très désagréable est appelé à augmenter nettement à court terme pour deux raisons :

    • Le souhait de la Commission européenne d’augmenter son budget ;
    • Un Brexit probable.

    Conclusion

    Les données chiffrées présentées ci-dessus sont, à l’évidence, approximatives et discutables à perte de vue.

    Les gisements d’économies envisagés sont potentiels et dépendent évidemment des décisions politiques qui seraient prises par un président et un gouvernement dignes de ce nom. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’invasion migratoire et de l’énergie.

    Cependant, la somme des gisements d’économies potentiels, et non pas des économies elles-mêmes répétons-le, pourrait représenter un montant total abyssal de plus de 200 Md€.

    Il convient de souligner que certains postes de coûts n’ont été qu’effleurés ou non pris en compte : l’école, l’Etat, les élus, l’insécurité, le logement, le ferroviaire.

    Ne sont pas incluses dans ce total les économies à réaliser sur les normes et la complexité administrative car elles allégeront les finances des entreprises et non celles des pouvoirs public. Il fallait néanmoins les citer.

    Nonobstant ces observations, le montant total présenté ci-dessus permet d’appréhender la démesure de la gabegie des finances publiques françaises qui pourrait représenter 10 % du PIB au sein de laquelle un pouvoir, libéral ou non, mais souverain et déterminé à faire prévaloir l’intérêt national et la prééminence du régalien, pourrait trouver les ressources nécessaires pour retrouver les marges de manœuvre qui manquent tant à la France aujourd’hui.

    André Posokhow 02/02/2019

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/combattre-la-gabegie-pour-sauver-les-finances-publiques-2e-partie/

  • Malgré les Gilets Jaunes, Macron poursuit ses objectifs

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Macron – que l’on croit affaibli par l’actualité tapageuse des gilets jaunes, du grand débat et de Benalla – poursuit, et même accélère, sa politique de bradage et de destruction de la France dans la plus grande discrétion : Pacte de Marrakech, facilitation de l’éolien, or de la banque de France, traité d’Aix la Chapelle…

    L’oligarchie mondiale et Macron dans l’urgence

    Depuis bientôt trois mois, l’actualité politique apparaît phagocytée par la crise des gilets jaunes. S’y ajoutent les controverses sur la mascarade du grand débat.
    Macron nous est décrit comme dépassé, affaibli physiquement, moralement et surtout politiquement, pratiquement en perdition. La question que beaucoup posent est de savoir s’il terminera son mandat ou non.

    Il existe une autre réalité. Tout d’abord, il n’a pas encore perdu la guerre qu’il mène contre le peuple français, ni son affrontement contre les révoltés de la France profonde. Il y est aidé par ses patrons de l’oligarchie mondialiste. Cette dernière et Macron lui-même, savent que, face aux avancées des peuples et des nations, il ne faut pas perdre de temps pour atteindre d’une manière irréversible leurs objectifs.

    Aussi, depuis plusieurs semaines, des décisions graves et qui engagent grandement notre avenir ont été prises d’une manière furtive, sans considération de ce que pourrait vouloir le peuple français s’il était consulté.

    Des décisions graves et qui engagent notre avenir

    Les pactes sur les migrations et les réfugiés

    La décision la plus connue est la signature en décembre du pacte de Marrakech auquel il faut ajouter son petit frère : le pacte sur les réfugiés, sans débat national, ni interrogation du Parlement comme cela a été le cas dans d’autres pays.

    Renverser les obstacles à l’invasion éolienne

    Le décret du 29 novembre 2018, dit Lecornu, met en œuvre des mesures destinées à renverser les obstacles à l’implantation de parcs éoliens qui détruisent nos paysages et le sol de la patrie. La mesure la plus emblématique confie aux cours administratives d’appel la compétence, en premier et dernier ressort, de traiter des litiges sur les décisions relatives aux parcs éoliens. Cela revient à supprimer un niveau de juridiction. Ces décisions avaient  été annoncées en janvier 2018. Mais c’est pendant la crise sociale de cet automne que ce décret est paru.

    L’or de la banque de France

    En octobre, la Banque de France a annoncé un partenariat avec J.P. Morgan pour permettre d’opérer des services de transactions sur l’or. Pourquoi cette banque alors que l’on sait que les Américains essayent de collecter le plus d’or possible dans le monde ? Certains annoncent la mainmise US sur nos 2 500 tonnes d’or. C’est à confirmer mais, en tout cas, cette affaire de caractère complexe est traitée dans la plus grande opacité.

    Le traité d’Aix la Chapelle

    Le 22 janvier a été signé le traité d’Aix la Chapelle. Son texte, connu depuis peu de temps, n’a pas fait l’objet des annonces indispensables ni d’un débat dans notre pays. Il met une fois pour toutes une France affaiblie au bout de quarante années de gouvernance par des ganaches, en situation de subordination et demain de servitude à l’égard d’une Allemagne surpuissante économiquement et ce, sur les trois points vitaux que nous retenons.

    • La politique étrangère, la défense, la sécurité intérieure et extérieure, domaines dans lesquels l’Allemagne et la France occupée se consulteront et agiront conjointement c’est-à-dire qu’elles collaboreront dans le cadre d’un conseil franco-allemand de la Défense et de la Sécurité. Terminées à terme l’indépendance et la souveraineté déjà bien entamées de notre pays dans ces domaines régaliens !
    • L’admission de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU devient une « priorité de la diplomatie franco-allemande ». Cela veut dire que notre pays offrira gratuitement au titre de ce que Macron pense être sa plus grande gloire, son siège gagné de haute lutte par Charles de Gaulle en 1945 ;
    • Enfin les gouvernements dotent les territoires transfrontaliers et les euros districts (?) de compétences, de ressources et de procédures appropriées pour réaliser des projets transfrontaliers. C’est à terme, étant donné le poids financier germanique, le risque du détachement économique puis politique de l’Alsace-Lorraine chère au cœur des Français au profit d’une République fédérale d’Allemagne héritière des Reich.

    Il s’agit d’abandons et de trahisons qui rappellent le traité de Troyes en 1420. A côté de Macron qui méprise et exècre la France et les Français, Pierre Laval fait figure de patriote intègre. Il eut une triste fin.

    André Posokhow 02/02/2019

    https://www.polemia.com/malgre-les-gilets-jaunes-macron-poursuit-ses-objectifs/

  • La Cour des comptes épingle le gouvernement – Journal du jeudi 7 févier 2019

     

    La Cour des comptes épingle le gouvernement

    Alors que La République En Marche se voulait championne de l’équilibre budgétaire, le rapport annuel de la Cour des comptes fait état de l’insuffisance du gouvernement en la matière. Pire, l’exécutif pourrait voir le déficit dépasser les 3 % maximum exigés par Bruxelles.

    Social : Macron, l’échec face à la pauvreté

    Objectif 0 SDF ! Emmanuel Macron s’était engagé à enrayer la misère… près de deux ans après son élection, son bilan en la matière est bien fade… la tendance semble d’ailleurs être à la décentralisation de l’aide au plus démunis.

    Eric Zemmour invité de Racines d’Avenir

    Mardi, Erik Tegnér, ancien candidat pour la présidence des Jeunes LR et président de Racines d’avenir recevait Eric Zemmour pour un dîner-débat. L’occasion de revenir sur l’avenir de la droite à quelques mois des élections européennes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/la-cour-des-comptes-epingle-le-gouvernement-journal-du-jeudi-7-fevier-2019

     
     
  • Combattre la gabegie pour sauver les finances publiques [1re partie]

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Réduire les dépenses publiques ? Une volonté affichée de tous les prétendants au pouvoir en France. Mais force est de constater que les belles paroles cèdent toujours la place à des actes bien différents. Pour Polémia, André Posokhow analyse les postes possibles d’économies substantielles. Un travail à diffuser largement, notamment auprès des décideurs politiques !

    Au souvenir de ses promesses électorales, l’inaction de Macron pour réduire les dépenses publiques a déçu beaucoup de nos concitoyens. Selon le rapporteur général LREM de la commission des finances : Joël Giraud, la dépense publique aura augmenté à son mi-mandat (fin 2019) de 51 Md€ contre 31,7 Md€ sous Hollande qui y était pourtant allé fort (Faits et Documents)

    Entre les libéraux hostiles à toute dépense publique autre que le régalien, et encore, et les adeptes du tout Etat, la plupart de gauche, pour qui toute réforme budgétaire constitue une atteinte au modèle social de la France le débat est faussé et surtout bloqué.

    Pourtant entre les deux positions il existe à notre avis, mais surtout de ce qui ressort notamment des travaux de la Cour des Comptes de l’IFRAP et de Contribuables associés un chemin intermédiaire et difficilement réfutable qui est celui de la lutte contre la gabegie qui plombe nos finances publiques.

    Il semble salutaire, en pleine crise politique due à la montée de ces dépenses publiques et de la sur taxation des Français, de présenter à nouveauun inventaire, d’ailleurs forcément incomplet, non pas des économies précises à réaliser sur cette gabegie, mais des gisements potentiels d’économies. Il s’agit de montrer que leur ampleur pourrait permettre de baisser les prélèvements obligatoires, démarche nécessaire pour dégager des marges de manœuvre, inexistantes aujourd’hui, et retrouver de la compétitivité sans procéder à une dévaluation interne comme l’ont fait les Allemands avec les réformes Schroeder et sans opprimer les Français.

    Trois observations :

    • Nos travaux ont eu lieu en 2016/17 et certains chiffres sont peut-être anciens ;
    • Dix-huit mois de Macron sont passés et le panorama de nos dépenses publiques ne peut qu’en avoir été affecté ;
    • Enfin, la gabegie n’affecte pas que les dépenses publiques mais aussi le modèle économique et les finances des entreprises.

    1° L’invasion migratoire

    Les études visant le poids de l’immigration sur les finances publiques aboutissent à des chiffres considérables. Retenons, par prudence, le chiffre intermédiaire de Gérard Pince (Les Français ruinés par l’immigration, livre qui date de 2013) de 65Md€ chaque année pour les seuls allogènes des pays tiers c’est-à-dire ne relevant pas de l’UE.

    Même si ce chiffre ne correspond pas globalement à des économies possibles et immédiates des coupures sensibles pourraient être faites rapidement sur des postes particulièrement scandaleux : l’Aide Médicale d’Etat, l’immigration clandestine et illégale, les allocations familiales ressort de la mutation démographique, pauvreté et exclusion.

    Dans son petit livre tout à fait remarquable, G.Pince avait proposé trois mesures : l’arrêt de l’immigration en provenance des pays tiers, la suppression des prestations sociales versées aux étrangers de ces pays et le rapatriement de leurs chômeurs. Ce sont des mesures raisonnables en soi mais que la lâcheté ou plutôt la complicité de nos gouvernants excluent pour l’instant. La réduction du déficit budgétaire qu’il avait calculée était d’environ 40Md€.

    A cela s’ajoute le problème des MNA (mineurs non accompagnés) qui était marginal en 2013. Aujourd’hui avec bientôt 50 000 MNA, au coût individuel pour la France de 50 000€, le coût global pourrait s’élever à au moins 2,5Md€.

    Enfin n’oublions pas le coût de l’émigration définitive chaque année de 85 000 Français, jeunes et diplômés pour la plupart, estimé par Jean-Paul Gourevitch à environ 10Md€.

    2° Les fraudes

    La fraude sociale

    Le rapport de D. Tian, député des Bouches du Rhône, avait évalué en 2011 l’ensemble de la fraude sociale à 20 Md€ dont 15 Md€ pour le travail illégal, c’est-à-dire la fraude aux cotisations. En 2014, la Cour des Comptes a estimé celle-ci à 25Md€ soit 10Md€ de plus.

    Le juge Charles Prats, spécialiste de la délinquance financière a retenu en 2014 le chiffre de de la Cour des comptes pour la fraude aux cotisations, soit 25Mds€ et, concernant la fraude aux prestations, un montant compris entre 30 et 35Md€.

    C. Prats est intervenu récemment dans les médias pour affirmer une fois de plus, que 1,8 millions numéros de sécurité sociale seraient attribués avec de faux documents d’origine à 80% algérienne, marocaine, congolaise et malienne. Cette arnaque coûterait 14Md€ par an et peut-être plus. Soulignons qu’il existe bien d’autres types de fraudes aux prestations comme celle sur les retraites versées à l’étranger.

    Au final le montant total annuel de la fraude sociale aux cotisations comme aux prestations peut être évaluée entre 40 et 60Mds€ soit entre 1,5% et 2,5% du PIB. Il faut souligner la part importante prise par l’immigration dans ce pillage.

    La fraude fiscale

    La fraude fiscale a été estimée par le Syndicat National Unifié des Impôts (SNUI) à une fourchette annuelle comprise entre 60 et 80Mds€.C’est ce montant qu’a repris en 2013 le rapport à l’Assemblée nationale des parlementaires N.Dupont-Aignan et A.Bocquet.

    Selon Bruxelles la fraude à la TVA se monterait pour la France à 32 Md€ dont environ 10Md€ pour les carrousels de TVA (sans qu’il soit très clair s’il faut inclure ce montant de fraude dans le montant de fraude fiscale cité ci-dessus.)

    A un moment où la taxe carbone connait à nouveau une faveur, rappelons qu’en 2008-2009, elle fut à l’origine d’une fraude européenne qui a été estimée entre 5 et 10Md€. Il est probable que les mêmes causes produiront les mêmes dérives.

    Fraude et laxisme à la RATP

    Selon un dossier de Contribuables associés de 2013, la fraude à la RATP est un des secrets les mieux gardés de la République En partant de la comparaison du nombre de voyageurs transportés et des recettes, la RATP connait un manque à gagner annuel de 2,5 Mds€ soit 54% des recettes. Cette différence ne provient pas seulement de la fraude puisque les collectivités territoriales financent tout ou partie du voyage de certains usagers. Mais à ce chiffre purement comptable il faudrait ajouter le coût humain des agressions physiques et verbales, les arrêts de travail, les frais d’hospitalisation, les dégradations de matériel, etc…

    L’économie informelle

    Selon les publications en 2002 de J.P. Gourevitch, le spécialiste français de l’économie informelle, et en faisant court, celle-ci représentait en France un chiffre d’affaires annuel d’un peu moins de 20% du PIB soit à peu près 400Md€. Evidemment cette économie ne secrète ni TVA, ni impôts et taxes, ni cotisations sociales. Une partie de cette carence se recoupe d’ailleurs avec les fraudes citées ci-dessus.

    L’économie informelle, bien que peu évoquée sur la place publique est étroitement liée à l’immigration extra-européenne. Elle représente quelque chose de gigantesque qui menace à terme, l’existence même des activités économiques légales de nos pays.

    3° La transition énergétique

    En 2015 le gouvernement a fait voter la loi sur la transition énergétique destinée à promouvoir les énergies renouvelables et en particulier le développement de l’éolien industriel. Sans rentrer dans les détails de cette loi funeste, nous nous acheminons vers un parc national de 24 000 éoliennes industrielles et la fermeture de nombreux sites nucléaires.

    Tout cela a un coût exorbitant dont les montants qui sont cités sont incohérents, différents selon les auteurs et changeants d’une année sur l’autre.

    • Selon les estimations en 2018 de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), de 2018 à 2022, en 5 ans, le total des charges cumulées de soutien aux énergies renouvelables électriques, en hausse annuelle constante, représentera 30Md€.
    • Selon le rapport de la Cour des Comptes de mai 2018, de 2000 à 2015, l’Etat a pris des engagements irréfléchis. Les seuls engagements pris jusqu’à la fin 2017 engendreront, entre le début de 2018 et l’échéance des contrats, la plus tardive intervenant en 2046, une charge financière cumulée de 121Md€ pour la France.
    • On peut estimer que l’érection des 16 000 nouvelles éoliennes annoncées par Macron représenteront un investissement sur plusieurs années compris entre 40 et 50Md€ qui, achetées à l’étranger, détruiront encore plus le solde de notre commerce extérieur.
    • J.L. Butre insiste sur le fait que d’ici 2030 il faudra investir environ 40Md€ dans le renforcement des réseaux de transport de l’électricité
    • Selon Kergorlay supprimer la moitié des tranches nucléaires représenterait un coût de 200 Md€ alors que l’on pourrait prolonger la vie des centrales jusqu’à 60 ou 80 ans en utilisant l’option de « grand carénage » des 58 tranches nucléaires à raison de 1Md€ la tranche.

    Cette pseudo transition énergétique inspirée par l’idéologie de la décroissance et de la destruction de notre système énergétique qui est classé comme l’un des tout premiers du monde, notamment par le fait qu’il dégage peu de CO2, constitue une pure aberration alors que nous avons sous les yeux l’exemple calamiteux de l’Energiewende de l’Allemagne. Pour le sujet qui nous préoccupe cette politique absurde et néfaste coûte et coûtera des sommes écrasantes à la France et aux Français alors que les finances de la nation sont en perdition. Elle est l’une des causes de la révolte des gilets jaunes.

    4° Subventions diverses

    Les subventions à la presse

    Selon Wikipedia, le montant total des aides s’est élevé en 2010 à 1,8Md€ et à 2Md€ selon Benjamin Dorfmann, dans Ils ont acheté la presse.

    Ces subventions doivent être réduites à un minimum pour trois raisons :

    • Elles assujettissent la presse au pouvoir (Cf. l’affaire Valeurs actuelles et Minute) ;
    • Elles sont assimilables à des versements d’argent public à des milliardaires propriétaires de médias ;
    • En Allemagne, Royaume uni, et Suisse la presse ne bénéficie pas d’aide directe.

    Les subventions aux associations

    L’Etat et les Collectivités locales ont accordé en 2012 des subventions à des dizaines de milliers d’associations pour un montant d’environ 42Mds€ qui représente la moitié de leur budget si l’on en croit une chercheuse du CNRS : Viviane Tchernonog et Contribuables associés.

    7% des associations reçoivent 70% des subventions L’exemple type bien connu est SOS Racisme qui a sollicité 900 000€ des pouvoirs publics en 2014 alors que le montant des adhésions plafonne à moins de 20 000€.

    Une recherche systématique des économies possibles pourrait déboucher sur un montant d’économies intéressant. Pour cela il faudrait réaliser un très gros travail d’étude du document budgétaire appelé « le jaune des associations »qui compte 3 volumes et 1300 pages.

    Syndicats

    Selon le rapport Perruchot de 2011 qui n’a jamais été publié officiellement, les syndicats dont les cotisations représentent une faible part de leur budget, sont financés annuellement à hauteur de 4Mds€/an par les entreprises publiques et par des subventions publiques. 17 000 fonctionnaires sont détachés pour le compte des organisations syndicales.

    Fin de la 1re partie.

    André Posokhow 28/01/2019

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photoDomaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/combattre-gabegie-sauver-finances-publiques-1/

  • Le régime fait problème

    Et si finalement c'était trop simple ? Le régime est en cause directement et son changement, voire a minima la réforme drastique de l'Etat, sont la mère de tous les remèdes au chaos actuel. C'est simple : améliorer les conditions de vie des Français moyens et pauvres exige que soit réinjecté dans le circuit économique tout l'argent qu'on pourra récupérer des dérives démocratiques qui arrosent sans discernement les champs d'inutilités. La sphère publique engloutit chez nous bien trop de plus-value créée si difficilement par l'activité humaine. Un slogan ? 

    L'Etat dévore la Nation !
    Un régime démocratique truqué comme le nôtre jette à chaque élection la moitié du pays sur l'autre, et pour tenir la distance jusqu'à la prochaine, récompense ses clients. Cette récompense est toujours tirée de la ponction sur les perdants pour arroser les gagnants ; et pour pérenniser l'arrosage, il faut augmenter le périmètre d'intervention de l'Etat afin de sanctuariser les avantages concédés. Outre les fameuses mesures sociales en faveur des plus démunis, qui vont bien sûr créer des bureaux et des fonctionnaires pour les accompagner, on invente des "droits à" et des fromages très nourrissants. Un exemple ponctuel de fromage qui n'est pas de gauche : *En décembre 2009, une mission sur « les conséquences sociales de la mondialisation » est confiée à Christine Boutin pour enrichir les propositions du G20* (*Lci.tf1.fr-9.06.2010). ¤Le poste évolue en avril 2010 en "collaborateur de cabinet" du ministre du Travail Éric Woerth, avec une rémunération de 9500 euros par mois, qu'elle cumule à une retraite mensuelle de député et conseiller général de 8600 euros¤ (¤France Info-9.06.2010). Selon Le Canard enchaîné du 9 juin 2010 (page 2) : laquo; cette nomination aurait permis à Nicolas Sarkozy de faire taire les critiques de l'ancienne ministre envers le gouvernement (elle avait été débarquée par Fillon) et surtout d'écarter son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012 ». C'était une récompense électorale anticipée ! Elle dévoile l'état d'esprit des politiciens parvenus aux affaires : c'est rien, c'est l'Etat qui paye. Vous pouvez maintenant évoquer cent autres cas semblables de tous les bords politiques. 
    La Casta comme disent nos cousins italiens quand ils évoquent leur classe politique, est corrompue mentalement et matériellement jusqu'à l'os, et les désordres en cours sont en partie provoqués par le dégoût et la défiance des électeurs à son endroit. Assertion gratuite ? Que nenni ! Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF 2019 (clic) signale que 79% des Français éprouvent soit du dégoût pour la classe politique (39%) soit de la défiance (28%), de l'ennui (10%) ou de la peur (3%). 

    Lire la suite

  • Hausse des prix de l’électricité : Macron face à l’effet Papillon

    EDF.jpgJeudi 31 janvier dernier, la CRE – commission de régulation de l’énergie – a proposé pour 2019 une augmentation du tarif réglementé de l’électricité de 5,9 %.
    Le gouvernement devra dès lors, au plus tard dans les trois mois, procéder à cette hausse malgré les promesses de gel faites par Edouard Philippe en décembre dernier. Cette hausse, pourtant prévisible et inéluctable, tombe mal pour le gouvernement face à la crise des « gilets jaunes » d’une part, à la hausse concomitante des péages autoroutiers et des produits alimentaires de base d’autre part et enfin aux élections européennes le 26 mai prochain. Mais doit-on le plaindre pour autant ? Certainement pas. Macron et ses prédécesseurs doivent assumer les conséquences de leurs promesses faites en leur temps à quelques illuminés verts, pour de sombres stratagèmes électoraux, et qui provoquent aujourd’hui une tempête de Gilets Jaunes dans tout le pays.
    La hausse du tarif réglementé de l’électricité est nécessaire et urgente. L’électricité en France est l’une des moins chères d’Europe. Le gel prolongé du tarif réglementé empêche les fournisseurs, en particulier EDF, d’entretenir les installations et de penser la vraie transition énergétique, en marge des énergies dites renouvelables. Le moment est venu de payer l’électricité à son vrai prix, mais débarrassée de sa fiscalité confiscatoire.
    Car, aujourd’hui, la fiscalité environnementale représente une véritable manne financière pour l’Etat, 51,2 milliards d’euros de recettes en 2016. La plus importante est la TICPE – taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques-, celle qui taxe les énergies fossiles, avec sa fameuse part « taxe carbone » devenue célèbre depuis le mouvement des Gilets Jaunes. Elle a rapporté 13 milliards d’euros à l’Etat en 2018. La deuxième taxe « verte » la plus importante est celle qui taxe l’électricité, la CSPE – contribution au service public de l’électricité- qui correspond à 15% de votre facture totale et qui est, elle aussi, destinée principalement à financer le soutien de l’Etat aux énergies renouvelables. Elle a rapporté 7,9 milliards d’euros sur l’année 2018. Pour rappel, la part totale des impôts et taxes grevant votre facture d’électricité s’élève à plus de 37% (TVA + CSPE + TFCE + CTA + TVA sur CSPE/TFCE/CFA !).
    Nos factures énergétiques sont-elles condamnées à être grevées sans fin et de façon exponentielle par cette fiscalité « verte » ? Oui, si nous ne sortons pas urgemment de cette dictature de l’éolien et du solaire En Marche ! A ce jour, l’Etat a déjà engagé 27 milliards d’euros au soutien des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque et il s’est par ailleurs engagé à plus de 212 milliards d’euros pour les années à venir, rien que sur les contrats signés avant 2017 ! Ces engagements irresponsables génèrent une inflation galopante des taxes sur le prix de l’électricité et risquent de grever, à terme, notre sécurité et notre indépendance énergétique. Nous devons retrouver une fiscalité environnementale plus efficace, moins punitive ; une fiscalité environnementale plus neutre, au service d’une vraie transition énergétique et non au service d’une dette publique faramineuse qui doit être financée par des économies et non par de l’impôt, aussi vert soit-il !
    Tribune libre de Muriel COATIVY

  • Scandale de blanchiment d’argent vers l’Algérie depuis la France et l’Italie

    Algérie drapeau.jpgUn réseau international de blanchiment d’argent et de trafic d’or a été démantelé ce lundi 4 février, et 19 individus – des Algériens et des Français – ont été arrêtés en Italie et en France. Ce circuit transférait illicitement près de 7 millions d’euros par mois vers l’Algérie, rapporte l’agence de presse italienne ANSA.
    Ce réseau international de blanchiment d’argent est considéré comme une plaque tournante du trafic de drogue entre différentes régions de France :
    Marseille, Paris, Grenoble, Montpellier, et des régions italiennes : Florence, Rome, Brescia ou encore la ville d’Arezzo, connue pour son histoire avec l’or et la fabrication de bijoux.
    Parallèlement, le réseau avait mis en place un stratagème d’évasion fiscale et de transferts illicites d’or et de devises. C’est ainsi que ce circuit expédiait l’équivalent de « cinq à sept millions d’euros en or et en liquide » à travers une compagnie maritime de ferry entre l’Italie et l’Algérie.
    [...]
    En savoir plus sur observalgerie.com

  • Ce qui se joue au Venezuela

    6a00d8341c715453ef022ad39807f7200c-320wi.jpgAu moment où ces réflexions sont couchées sur le papier, les choses évoluent très vite. À balles réelles. De jour en jour l'affrontement des chemises rouges de Maduro, et des opposants, se précise et se durcit. À chaque instant les choses peuvent basculer dans un scénario sanglant.

    Deux peuples s'affrontent. Le régime a distribué pendant 20 ans une manne pétrolière. Cette source n'existe plus. Elle a été dilapidée. Elle a servi à enrichir grassement la petite coterie de ceux qu'on appelle à Caracas les bolibourgeois, les profiteurs de la pseudo-révolution bolivarienne, ce prétendu socialisme du XXIe siècle. Mais elle avait été aussi utilisée pour satisfaire, pauvrement, ceux qu'un demi-siècle plus tôt, en Argentine, Évita Peron avait exaltés et enflammés sous le nom de descamisados.

    À l'arrivée : désastre, mais entre la chute de Peron et la fin du péronisme, il s'est passé plus de 50 ans. Le mythe de Chavez n'a pas entièrement disparu dans les faubourgs misérables et affamés de Caracas et 2 000 généraux ont été inventés par son successeur.

    Cette armée est considérée par trop de bons esprits comme l'arbitre d'une situation, dont elle constitue au contraire l'une des composantes les plus ruineuses, scandaleuse, mafieuse. Qu'un seul d'entre eux, le général Yunez, ait manifesté le courage de dire la vérité devrait faire réfléchir ceux qui espèrent en un coup d'État militaire. Qu'ils se souviennent aussi de ce qui se passa, il y a 30 ans, dans la Roumanie communiste de Ceaucescu en 1989.

    Maduro l'incapable, le danseur de salsa, doit certes dégager, mais il ne suffit pas de dire que 80 % de l'opinion n'en peut plus. Il faut trouver une porte de sortie.

    Première considération. Elle vient d’un vieil ami, hélas disparu. Après avoir lui-même publié tant de livres sur les courageux combattants de la seconde guerre mondiale, ancien commando de chasse de la guerre d’Algérie, il nous a appris à nous détourner du raisonnement fallacieux des "soutiens" qui ne servent à rien, des gens qui se disent "pour", avec la peau des autres. Ne tombons jamais dans un tel travers. Sachons, en particulier, que les événements dépendent d'abord des hommes et que ceux-ci peuvent toujours déjouer les stratégies perverses élaborées en chambre.

    Deuxième considération : du point de vue américain, qui ne recoupe le nôtre qu'en partie seulement, que vont faire concrètement les États-Unis ? Entre, d'une part, l'utilisation présidentielle de l'arme Twitter, qui passionne les médias et, d'autre part, leur pratique des sanctions commerciales, remontant à 60 ans contre La Havane, on se demande désormais comment les chefs tout-puissants du monde libre n'ont pas encore imaginé autre chose de plus efficace. Fidel Castro est mort dans son lit et si l'Union soviétique s'est effondrée c'est d'elle-même.

    Peut-être gagnera-t-on à Washington à prendre à nouveau au sérieux le panaméricanisme, sachant par exemple que les gouvernements des pays voisins du Venezuela, comme la Colombie ou le Brésil apprécient plus concrètement la situation que les marchés financiers et les agences de presse. Une bonne quinzaine de pays latino-américains, les plus sérieux soit dit en passant, récusent désormais toute légitimité au dictateur Maduro. C'est peut-être là qu'il faut chercher des avis pertinents, des points d’appuis et des mots d’ordre, sans ressusciter l’argument anti-yankee qui a fait tant de mal.

    Troisième point de vue, celui des pays qui précisément soufflent sur cette braise et soutiennent ce régime, la Chine, la Turquie, etc. – et la Russie. Cette dernière a engouffré, en pure perte des sommes considérables. Ses dirigeants savent qu'elles ne seront jamais remboursées. On parle de 17 milliards de dollars, partis en fumée. Ne croyons pas cette source inépuisable et les principaux responsables de l'acharnement pro chaviste savent, nonobstant leur peu de considération pour les procédures démocratiques, qu'ils devront en rendre compte un jour ou l'autre.

    Enfin le point de vue européen. Il faut cesser de croire si lointaine l'Amérique latine. Elle alimente d'abord l'extrême gauche en fantasmes et en subsides. Elle constitue un prolongement culturel de l'Europe.

    Il convient donc surtout dans les années qui viennent, et à cet égard le temps presse, d'accepter l'idée d'un vrai bloc stratégique et diplomatique du Vieux Continent. Cette situation s'y prête. Les occasions s'en multiplient ces derniers temps. Sachons les saisir.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/02/ce-qui-se-joue-au-venezuela.html

  • Au-delà de la révolte contre le fiscalisme :LA NÉCESSAIRE RÉVOLUTION IDENTITAIRE

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    Editorial du n°50 de la revue Synthèse nationale 

    Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

    Chaque samedi depuis le 17 novembre, date de la première mobilisation nationale des Gilets jaunes, c’est la même rengaine : le ministre de l’Intérieur Castaner tente piteusement de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui émaillent les manifestations à Paris et en pro­vince. Il s'agit là d'une véritable imposture.

    La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", tant de fois servie par les cé­nacles de paranos qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, était la recette parfaite pour tenter de marginaliser les opposants au Système. Mais celle-ci ne fait plus l’effet es­compté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

    Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, au­cun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplé­tifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes eth­niques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Assez de men­songes, le jour approche où les manipulateurs de l’information devront enfin rendre des comptes.

    L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez du­rée...

    Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements : 

    • En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de ma­nière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la ré­publique)...
    • En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent, « au mieux » saccager les villes et piller les magasins et au pire, comme ce fut le cas à Strasbourg, massacrer des passants au hasard... 
    • En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

    Et les nationalistes dans tout cela ?

    Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes sont bien-sûr présents, à Paris comme sur les ronds-points en province, pour expliquer au Gi­lets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Macron est en train de brader la France. La course contre la montre est engagée. Dernier exemple : le gouvernement vient, en toute discré­tion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), de ratifier, les 10 et 11 décembre derniers à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitime une immigration encore plus massive vers l'Europe.

    Synthèse nationale a publié un tract pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservé les Gilets jaunes montre que ceux-ci commencent à prendre conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop long­temps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.   

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/05/au-dela-de-la-revolte-contre-le-fiscalisme-la-necessaire-rev-6126744.html