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économie et finance - Page 300

  • #GrandDébatNational : la contribution de la Dissidence Française

    Communiqué de la Dissidence Française

    Enlisés dans la crise des Gilets Jaunes et incapables d’apporter des réponses concrètes à la colère des Français, Macron et son gouvernement ont annoncé le lancement d’un « Grand Débat National » destiné à recueillir les propositions et contributions des citoyens.

    Dans les faits, ce « Grand Débat » s’apparente davantage à une piètre tentative de sortie de crise d’un gouvernement aux abois qu’à une réelle volonté d’entendre la colère des Français.

    Sur la forme d’abord : inauguré le 15 décembre dernier, le site du CESE – dédié au recueil des « doléances des Français » – n’accepte plus de contributions ni de vote depuis le 4 janvier. Ainsi, la possibilité de déposer des contributions en ligne aura duré moins de 20 jours, durant la période des fêtes de fin d’année. Les contributions recueillies sont donc désormais en cours  « d’analyse et de synthèse » par le CESE qui se contentera de formuler un avis purement consultatif. Pire, certains ministres – comme Bruno Le Maire – ont d’ores et déjà annoncé que ce débat ne devait pas conduire « à détricoter ce qui avait été fait » par son gouvernement. Un enfumage qui n’est pas sans rappeler les « Etats généraux de la bioéthique » organisés il y a 6 mois par ce même gouvernement.

    Sur le fond ensuite : le « cadrage » des contributions exclu de fait des questions fondamentales comme celles de l’immigration, de l’insécurité ou de la bioéthique, et se borne à 4 thématiques : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’Etat et services publics.

    A défaut d’ouvrir la possibilité réelle d’une large concertation populaire, le gouvernement Macron a donc fait le choix délibéré de verrouiller ce débat, de museler la parole des Gilets Jaunes et de ne créer que l’illusion du dialogue. 

    La Dissidence Française dénonce ce simulacre de débat et réaffirme son soutien total à la mobilisation des Gilets Jaunes, que nous accompagnons sur le terrain depuis ses débuts.

    Voici les contributions de la DF sur chacune des 4 thématiques de ce débat :

    Transition écologique

    La crise écologique est une réalité : pollution de l’air, de l’eau et des sols, destruction de l’environnement, des paysages et de la biodiversité, dégradation de l’espérance de vie… Cette crise résulte d’abord et avant tout du système productiviste et du libre-échange mondialisé, et ne trouvera pas de réponse dans des demi-mesures punitives qui ciblent toujours les mêmes et escamotent les vrais enjeux. Seule une remise en cause de ce système hérité du siècle dernier pourra nous permettre de relever véritablement le défi de la transition écologique.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • d’instaurer la détaxation de proximité permettant de moduler le prix d’un produit en fonction de la distance parcourue avant sa distribution ;
    • de relancer l’économie de nos territoires en favorisant les circuits courts ;
    • de consolider l’indépendance économique de la France en mettant un frein aux délocalisations et en protégeant nos entreprises du dumping social, fiscal et environnemental ;
    • de réduire drastiquement l’impact écologique de la société marchande en régulant la mondialisation sauvage.

    Fiscalité et dépenses publiques

    Avec plusieurs centaines de taxes et impôts différents, la France est la championne d’Europe des prélèvements obligatoires, qui ont absorbé près de 49% du PIB en 2017 (chiffres d’Eurostat). Un matraquage fiscal qui asphyxie l’économie réelle et les classes moyennes mais qui épargne les banques, les institutions financières et les firmes transnationales. Résultat : plus de 7 millions de chômeurs, 60 000 faillites d’entreprises par an et une précarité omniprésente qui mène des millions de ménages au surendettement.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de créer un choc de libération fiscale, en remplaçant progressivement l’ensemble des prélèvements obligatoires par une Taxe Unique sur l’ensemble des transactions électroniques et financières, d’un montant maximum de 9% ;
    • d’en finir avec avec l’immigration massive (dont le coût pour le contribuable oscille entre 80 et 100 milliards par an), en rétablissant nos frontières, en appliquant la préférence nationale, en organisant une politique de remigration, et en mettant fin aux versements des allocations dont bénéficient les étrangers en attente de régularisation ainsi qu’aux subventions destinées aux associations immigrationnistes ;
    • de briser les chaînes de l’usure, en séparant les activités bancaires spéculatives de celles de dépôt/crédit, en déclarant un moratoire sur le paiement de la dette et de ses intérêts, en lançant un audit approfondi de la dette, des taux d’intérêts consentis ces dernières décennies, et en renégociant la dette en vue d’un défaut de paiement partiel sauvegardant l’épargne des ménages français.

    Démocratie et citoyenneté

    Influences étrangères, pressions de lobbies communautaires, transferts de souveraineté à des instances européennes non-élues, déconnexion entre le pays réel et le pays légal, parisianisme… autant de symptômes d’une faillite de la démocratie parlementaire qui brade la souveraineté et l’indépendance de la France au seul profit d’une oligarchie hors-sol.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de rétablir notre indépendance en suspendant la participation de la France à l’Union Européenne, à l’OTAN, à la Zone Euro et aux Traités de Libre-Echanges Transatlantiques ;
    • de suspendre les fonctionnaires étrangers et binationaux, de révoquer les fonctionnaires et élus qui ont prêté le serment maçonnique, qui se sont rendus coupables des faits de fraude fiscale ou de trafic d’influence ;
    • de faire de la commune l’échelon démocratique fondamental, auquel un maximum de compétences sont transférées et où s’organisent régulièrement consultations citoyennes et référendum locaux ;
    • de réduire le nombre de parlementaires et de rendre les assemblées représentatives du peuple et des communes de France ;
    • d’encadrer la pratique des sondages d’opinion, de supprimer toutes les subventions à la presse, aux partis politiques, aux associations communautaires et aux syndicats ;
    • d’abroger les lois d’entrave à la liberté d’expression et à la recherche historique et de sanctuariser la neutralité du Net.

    Organisation de l’Etat et services publics

    La fracture entre la « France périphérique » et des métropoles engorgées s’accroît. La désertification des campagnes, la disparition des services publics de proximité, la répression routière et l’asphyxie financière des communes accentue la marginalisation de la France rurale. Il est urgent de rétablir la permanence des services publics et l’équilibre entre les territoires, et de donner un nouveau souffle aux communes de France.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de placer sous contrôle public les entreprises des secteurs stratégiques, de renationaliser les autoroutes, et de revenir au 90km/h sur le réseau secondaire ;
    • de lancer un vaste programme de simplification des formalités administratives pour les particuliers comme pour les entreprises ;
    • de mettre un terme à la désertification des campagnes, aux fermetures de services publics de proximité et aux privatisations des entreprises publiques ;
    • de préserver l’autonomie des communes et leurs dotations, de démanteler le mille-feuille administratif en transférant aux communes et à l’Etat la plupart des compétences des échelons départementaux et régionaux.

    Si vous partagez nos analyses et nos propositions, nous vous invitons à participer à ce débat en relayant la contribution de la Dissidence Française, notamment dans les mairies qui ont prévu un cahier de doléances dans le cadre de cette consultation.

    Vous pouvez télécharger et imprimer notre contribution en PDF en cliquant sur l’image ci-dessous :

  • Pandore et sa deuxième boîte

    6a00d8341c715453ef022ad3afc029200d-320wi.jpgL'avant débat, consacré aux limites que le pouvoir imagine pouvoir tracer, pour freiner la libre expression des Français. Cela demeure encore aujourd'hui dans le registre comique. Nous devrions profiter de ce répit, avant qu'il tourne au tragique, pour souligner les inconstances, les incertitudes et, à de nombreux égards, les incongruités de celui que l’on n'appelle plus Jupiter, encore moins le Maître des Horloges, sinon par dérision.

    Nouveau revirement en effet dans sa Lettre aux Français : le président revient à la case qu'il avait effleurée dans son allocution du 10 décembre. On pourra donc parler de l’immigration.

    Remarquons qu’à l’instant, comme cela vient de sortir, cela risque de se révéler provisoire : le curseur proposé se préoccuperait de quotas.

    Campons bien au départ les trois points de vue concurrents. Ils sont appelés à se partager l'opinion, évidemment divisée.

    Première approche : celle des gens aux yeux desquels on n'en fait jamais assez au bénéfice des migrants d'où qu'ils viennent, quels que soient leurs effectifs. Le quotidien Le Monde dans son édition faussement datée du 15 janvier en fait les seuls dignes d'intérêt. Le journal nous assène ainsi les déclarations immigrationnistes comme s'il s'agissait d'expertises scientifiques.

    Nous apprenons ainsi que Pierre Henry, directeur de France Terre d’asile "reste perplexe sur l’opportunité de jeter cette question au milieu de ce grand brouhaha, de ce bazar aux idées courtes." Cet homme aux idées longues s'inquiète de voir se déployer un débat "dans l’hystérie et la surenchère". On ne peut que lui donner raison. Mais cela vaut pour tout le processus, imitant les États Généraux de 1789, sans même recourir aux élections, et pas seulement pour cette question-là. François Gemenne est présenté comme spécialiste des mouvements migratoires en sa qualité de chercheur à l’université de Liège. Il déclare, sur le mode péremptoire : "Les migrations sont un sujet dont il faut débattre mais le faire ici, cela sous-entend qu’elles sont responsables du déclassement dont les gilets jaunes se plaignent et cela peut vite déboucher sur la désignation de boucs émissaires." Enfin parmi les trop nombreux députés du parti présidentiel La République en marche, le journal a trouvé un certain Aurélien Taché, qui reste, nous dit-on, mitigé : "Dans une société où on réfléchit aux enjeux de citoyenneté, il est normal qu’on évoque le sujet si c’est pour avoir une politique migratoire claire. En revanche, il est étonnant qu’il apparaisse de façon aussi précise sans que le président n’en ait parlé avec sa majorité et alors que ça n’était pas remonté du mouvement des gilets jaunes."

    On se retrouve donc en lisant tous ces doctes avis dans une séance de catéchisme humanitaire, irréfutablement renforcé de fausse connaissance, où les derniers rogatons démocrates chrétiens concurrencent en platitude les plus urticants francs-maçons.

    Deuxième attitude : celle des technocrates qui entrent dans le jeu des quotas. Notons que François Fillon, candidat malheureux en 2017 allait dans ce sens. On planifierait comme cela des chiffres passoires. On quantifierait sur le papier, tout en admettant des exceptions présentées pour obligatoires, destinées à submerger la règle. On continuerait ainsi avec le regroupement familial à sens unique, sur le territoire de l'Hexagone. On disserterait sur l'extension de ce droit aux enfants quasi adoptifs, sachant que l'islam récuse l'adoption. On reprendrait la formule jésuitico-macronienne de nos soi-disant obligations en matière d'asile. Moyennant quoi l'invasion continuera.

    Troisième et dernier point de vue : on permet de s'exprimer au ressenti de 80 % des Français. Il rejoint celui de 80 % des Européens. On mesurera peut-être avec une règle millimétrée un petit plus ou un petit moins selon le degré d'exposition au fait migratoire.

    Leur réponse tient en trois mots : ras le bol.

    Cela veut dire, mon prince, que le sentiment populaire, que l'on taxera de populiste, pourquoi pas, si l'on ouvre véritablement le débat, se traduira par des quotas négatifs. Et par quelques questions indiscrètes. Combien de reconduites à la frontière ? Combien d'inactifs expulsés ? Combien d'imams polygames que l'on cessera de subventionner par des allocations familiales ? etc.

    Dernière solution, certes : l'État tente, une fois de plus, de falsifier la libre expression des opinions, en intimidant les participants.

    Le Figaro du 10 janvier s'inquiétait, sans doute juste titre, d'une ouverture de la boîte de Pandore des hausses d'impôts. Une boîte peut en cacher une autre.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Selon le magistrat Charles Prats : 1,8 millions de faux numéros de sécurité sociale, 80% des faux documents sont d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne. Estimation : 20 milliards d’euros de fraude par an (MàJ : vidéo)

    15/01/2019

    Charles Prats détaille les faits sur France 5

    20/12/2018

    La journaliste Géraldine Woessner contredit les affirmations de Charles Prats qui lui répond

    Charles Prats :

    Ex-magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du budget, ancien juge d’instruction, ancien inspecteur des douanes à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Toujours magistrat du siège (dans une cour d’appel), toujours membre du conseil scientifique du CSFRS (le conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique)

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  • Gilets Jaunes, Éric Drouet n’a qu’une réponse à la lettre de Macron: le RIC

    Le samedi, le président Macron fait tabasser les français, le dimanche, écrit une lettre, comme si rien ne s’était passé, alors qu’un pompier et père de 3 enfants est plongé dans le coma, touché par un tir de flashball à Bordeaux

    Jade Toussay

    GILETS JAUNES – La réponse d’Éric Drouet à la lettre d’Emmanuel Macron tient en trois lettres: R.I.C. Dans un communiqué publié ce lundi 14 janvier, ce leader des gilets jaunes a fait savoir à Emmanuel Macron que seul un Référendum d’Initiative Citoyenne pouvait permettre le « retour à l’apaisement ».

    « La solution nous vous la donnons », écrivent les auteurs du communiqué publié sur la page Facebook « la france en colère !!! ». Le groupe porté par Éric Drouet n’a qu’une revendication: la mise en place du « RIC en toutes matières », c’est-à-dire un référendum qui cumule des pouvoirs législatif, révocatoire, constituant (la capacité à modifier la Constitution) et exécutif (abroger ou non les traités).

    huffingtonpost.fr

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  • Du grand débat… à la grande débâcle, par Ivan Rioufol

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    Le grand débat s’achemine-t-il vers la grande débâcle ? L’amateurisme et la confusion sont tels, au sommet de l’Etat, que la méfiance entache déjà l’initiative d’Emmanuel Macron, qui devrait débuter le 15 janvier. Conçue il y a un mois, dans l’improvisation de l’urgence, pour répondre à la révolte des Gilets jaunes, cette ouverture à la parole libre semble prendre peur de ce qui pourrait être dit par des Français longtemps bâillonnés. “N’y-a-t-il pas danger à laisser le peuple s’exprimer librement ?”, interrogeait la journaliste Audrey Crespo-Mara, lundi sur Europe 1, en recevant Chantal Jouanno, avant que la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) ne démissionne le lendemain de son rôle d’organisatrice.

    De fait, le pouvoir semble redouter les effets d’une libération des opinions, actuellement entravées par la pensée conforme et le politiquement correct. Hier, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a rappelé l’exigence d’un encadrement, en excluant par exemple la remise en cause du mariage homosexuel (revendication prioritaire qui ressort de la consultation en ligne lancée par le Conseil économique, social et environnemental), mais aussi l’immigration ou la PMA pour toutes. Ce carcan idéologique ne peut qu’être rejeté par des Gilets jaunes, qui remettent justement en cause le jacobinisme, le pouvoir vertical et le fait du prince. De surcroît, le chef de l’Etat a réaffirmé, vendredi, qu’il entendait dès à présent poursuivre, et “plus radicalement”, sa politique. A quoi bon dès lors organiser une telle mascarade – une de plus – sinon pour avaliser un agenda officiel prévoyant notamment la poursuite de la politique de transition écologique et la réforme constitutionnelle ?

    En réalité, l’Elysée joue un jeu insincère et pervers avec ce débat qu’il désire si peu. Insincère dans la mesure où rien ne vient garantir, pour le moment en tout cas, l’écoute et le suivi des mises en accusation d’un pouvoir hors sol. Pervers avec la mise en discussion, dans l’ordre du jour officiel, du maintien de la taxe d’habitation pour les 20% des Français les plus riches : alors que le pays se fracture et se laisse envahir par la haine, il y a une sorte de sadisme à montrer du doigt les plus riches, accentuant les ressentiments entre les Français. Toutes ces manœuvres maladroites ont-elles incité Chantal Jouanno à démissionner de sa mission de pilote du grand débat ? La polémique née de son salaire – 14.700 euros bruts par mois à la tête de la CNDP – a sans doute été pour elle un prétexte opportun pour quitter à son tour le Titanic (tout en se gardant de démissionner de sa fonction rémunératrice).

    Si l’enjeu est bien, notamment, de réconcilier l’oligarchie technocratique avec le peuple oublié et méprisé, il reste désormais à poser également dans la discussion la légitimité des rémunérations de la haute fonction publique, mais aussi la légitimité des recasements amicaux dans les juteuses Autorités administratives indépendantes et autres comités Théodule qui coûtent également “un pognon de dingue”, pour reprendre l’expression que Macron avait réservé pour les minima sociaux. Le peuple a suffisamment été berné pour ne plus vouloir s’entendre dire : “Cause toujours, tu m’intéresses”.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 9 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : malgré les intimidations, la mobilisation s’amplifie

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Ce sont quelques 92.000 manifestants, selon Le Figaro, qui se sont mobilisés samedi dernier aux quatre coins de la France, pour l’Acte IX des Gilets jaunes. Un chiffre en forte hausse par rapport aux effectifs de l’Acte VIII, qui avait appelé à un rassemblement devant l’Assemblée nationale. A Paris, en matinée, un cortège s’est formé aux abords de Bercy, pour protester contre une fiscalité jugée démesurée. Et comme chaque samedi, l’avenue des Champs-Elysées est restée le lieu privilégié des manifestants.

    Mais il semble que la défiance à l’égard des médias continue de faire rage ?

    A Rouen, une équipe de LCI a été prise à partie par des manifestants et dans la zone industrielle d’Angoulême, 70 Gilets jaunes ont tenté de bloquer l’impression du quotidien local « La Charente libre », accusé d’être « un ramassis de journaleux à la solde du gouvernement ». Enfin, à Paris, en marge des manifestations, Jean Michel Apathie a été interpellé à la sortie d’un plateau de télévision par un individu se réclamant des Gilets jaunes.

    Et, la ville de Jacques Cœur a été interdite aux Gilets jaunes ?

    Le mouvement des Gilets jaunes avait fait le pari d’une délocalisation en province pour l’acte IX. Pari réussi puisque plus de 6.000 manifestants ont rejoint Bourges, la célèbre ville de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII qui mit fin à la guerre de Cent ans. Pourtant, la préfecture du Cher n’avait pas vu ce projet d’un bon œil et a pris quatre arrêtés, en vue d’interdire la manifestation des Gilets jaunes dans le centre-ville. Officiellement, l’objectif était de faciliter l’arrestation des fameux « casseurs », mais en filigrane, on est en droit de se demander si l’arsenal juridique mis en place par Catherine Ferrier, ne visait pas plutôt à casser le mouvement des Gilets jaunes. Elle, n’a pas souhaité communiquer sur le nombre d’agents mobilisés pour maintenir le calme dans la ville, en se justifiant ainsi : « Nous avons des renforts importants, mais je n’en communiquerai pas le nombre car c’est contre-productif. Quand on annonce le nombre de forces mobiles, les activistes se mobilisent plus ou moins. Ça fait partie de la manœuvre de protection de Bourges de se taire. ». Protection purement sécuritaire ou politique ? Le doute est de mise…

    Et quelle interprétation peut on donner au succès de samedi dernier ?

    Il semble que les menaces de Christophe Castaner visant à faire des Gilets Jaunes, les complices des casseurs, aient été contre-productives. Enfin les propos d’Emmanuel Macron tenus lors de la galette des rois à l’Elysée et affirmant que trop de français avaient « oublié le sens de l’effort », n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu, au point que cette galette a été rebaptisée par l’opposition « la boulette des rois ».

    Interviewé sur Boulevard Voltaire, le député Gilbert Collard qualifie l’acte IX de –je cite- « moins violent mais plus grave pour le gouvernement ».

    https://fr.novopress.info/213226/gilets-jaunes-malgre-les-intimidations-la-mobilisation-samplifie/

  • Gilets Jaunes / Un acte IX regonflé à bloc – Journal du lundi 14 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes / Un acte IX regonflé à bloc

    Les Gilets Jaunes défient le temps. Pour le 9ème samedi consécutif, le mouvement s’est encore regonflé. De plus en plus de villes moyennes emboîtent le pas de la mobilisation, au mépris de l’essentiel des commentateurs.

    Société / Grand débat et petites diversions

    Alors qu’Emmanuel Macron a adressé une lettre pour esquisser les contours du grand débat national, une majorité de Français ne souhaite pas y prendre part. En cause : la crainte d’un débat verrouillé et sans solution possible.

    Politique / La machine RN en marche vers Bruxelles

    Dimanche, le Rassemblement National a présenté ses 12 premiers candidats pour les élections européennes. Une échéance cruciale pour le parti en tête des sondages.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-ix-regonfle-a-bloc

  • Scandale des rémunérations : et si les anciens Présidents montraient l’exemple ?

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    Parmi les revendications qui ont déjà fleuri et vont fleurir sur les cahiers de doléances de ce grand débat voulu par Emmanuel Macron pour tenter de gagner du temps et d’enrayer la colère d’un peuple jusqu’alors ignoré, il en est une qui risque de s’adresser à quatre hommes.

    Quatre hommes qui coûtent à la nation dix millions par an. L’un d’entre eux a reçu de l’État plus de 85 millions d’euros au titre de sa retraite, selon les chiffres calculés par l’ancien député socialiste René Dosière, qui a aussi évalué ce que nous coûte ce dernier à 2,5 millions d’euros par an ! Eh oui, Valéry Giscard d’Estaing, à la retraite depuis 38 ans, coûte à la France 6.849 euros par jour ! À l’heure où les gilets jaunes demandent plus de justice sociale et plus de justice tout court, n’est-ce pas un privilège de trop ?

    Ils sont donc quatre anciens présidents de la République – Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande – à bénéficier des rivières de diamants de la part de la nation qu’ils ont été appelés à diriger.

    Le général de Gaulle auquel ces quatre hommes se réfèrent sans sourciller avait, lui, décidé de refuser de bénéficier de cette manne… républicaine. Ne serait-ce pas un signe important de solidarité que ses quatre successeurs encore en vie décident, à leur tour, d’abandonner leurs droits à cette rente à vie, dont le montant est une insulte à ce que touchent nos paysans et les plus modestes de nos retraités ? Et si, par bonheur, Emmanuel Macron n’est pas réélu en 2022, il sera le plus jeune retraité de France puisqu’il n’aura que 44 ans… Faudra-t-il que la République lui verse une pension hors-sol pendant une cinquantaine d’années ?

    Pourquoi ces anciens Présidents bénéficient-ils d’avantages aussi faramineux ? Comme une quinzaine de gendarmes chargés d’assurer la sécurisation de leurs résidences. Comme des locaux meublés et équipés. Comme un secrétariat de sept collaborateurs pendant les cinq premières années, nombre qui se réduira à trois jusqu’à leur mort ! J’allais oublier la voiture et son chauffeur !

    René Dosière estimait que, chaque année, VGE coûtait ainsi 2,5 millions d’euros, Sarkozy 2,2 millions et Chirac 1,5 million. De l’argent dont ils n’ont pas trop l’usage, au vu de leurs revenus ordinaires.

    Quant à Hollande, le jeune retraité, il touche, depuis mai 2017, 5.184 euros comme ancien locataire de l’Élysée, plus 6.208 euros comme ancien député, 3.473 euros comme ancien conseiller référendaire de la Cour des comptes et 403 au titre de diverses fonctions secondaires. Mais ce n’est pas fini, car la générosité de Marianne étant apparemment sans limite, le trésorier du Conseil constitutionnel va lui verser, à vie, un chèque de 12.000 euros bruts. Soit, au total, 27.000 euros par mois. Retraite nette annuelle de M. Hollande : 324.000 euros. Autant dire des broutilles auxquels nous devons rajouter tous les frais des nounous gendarmesques, des secrétariats, du chauffeur et de la voiture, etc. Ces chiffres donnés par l’iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) ne sont, hélas, pas contestables et montrent combien, en fin de compte, la politique rapporte gros. On peut donc comprendre la colère populaire qui ne concerne pas que ces parachutes dorés puisque Marianne réserve d’invraisemblables privilèges à des milliers de fonctionnaires dont certains sont rémunérés 300.000 euros par an, des députés, des sénateurs, des présidents de commission, etc.

    Alors, Messieurs les présidents de la République, faites un geste : abandonnez au Trésor public vos scandaleux avantages sonnants et trébuchants.

  • Aperçu à Bourges samedi

     

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    A Lyon, un lecteur n’a pas vu le même type de manifestants :

    Samedi dernier, j’ai participé à Lyon à l’acte IX des gilets jaunes. Il m’a semblé pouvoir compter plusieurs milliers de manifestants, plutôt sages et disciplinés. Les forces de l’ordre ont bloqué l’accès à l’hypercentre et obligé le cortège à sillonner les marges de la presqu’île. La relative tranquillité de cette après-midi m’a permis d’observer la foule.

    J’ai été frappé par la présence de l’extrême gauche. Antifas et cheminots estampillés CGT côtoyaient black blocs et anarchistes à dreadlocks. La droite forte, ou assimilée telle, était peu présente. Quelques jeunes de l’Action Française, deux trois identitaires et une poignée d’Enfants des Terreaux se couraient après, redoutant sans doute de se trouver coincés dans une ruelle par l’ultra gauche. M’a surtout étonné l’absence de militants de la Manif pour Tous. Un collègue et moi-même avons rejoint une famille que nous connaissions. Un militant de la première heure est venu nous saluer. Mais les visages que je croyais revoir en ce jour étaient bel et bien absents. Le peuple de France était pourtant là, dans sa vraie diversité. Des anciens brandissaient des pancartes soigneusement écrites. Des infirmières sous-payées hurlaient leur dégoût. Des handicapés en chaise étaient poussés par de bonnes âmes. J’ai même vu un Pasteur emmenant sur son vélo deux de ses enfants.

    Peut-on croire que la droite, en cet historique tournant, va encore laisser la question sociale à une gauche qui ne l’a jamais réglée ? Faut-il estimer que notre Eglise préfère la pauvreté des migrants venus de loin à l’angoisse des petites gens qui sont d’ici ? Doit-on en déduire que la dignité du peuple qu’on maltraite n’a rien à voir avec la dignité d’une vie que l’on bafoue ? Comment comprendre alors que ceux qui disaient il y a cinq ans ne rien lâcher jamais sont en train de lâcher aujourd’hui ceux qui se sentent lâchés de tous ?

    https://www.lesalonbeige.fr/apercu-a-bourges-samedi/

  • Acte 9 : Les Gilets Jaunes s’invitent au ministère des finances.