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économie et finance - Page 298

  • Faux papiers, allocations touchées par les djihadistes… La fraude à l’argent public fait encore des ravages

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La sénatrice centriste Nathalie Goulet organisait lundi un débat au Sénat sur le thème de la fraude à l’argent public. La mission sénatoriale a auditionné différents experts et responsables administratifs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la fraude, si elle est combattue, reste importante.

    C’est particulièrement le cas de la fraude aux prestations sociales.

    Il y a quelques mois, le magistrat Charles Prats avait dénoncé l’existence de plus d’1,8 million de comptes de sécurité sociale frauduleux. Selon lui, ces comptes permettraient une fraude de 14 milliards d’euros chaque année. Le ministre de la santé, Agnès Buzyn, a tenté de faire valoir que ces chiffres étaient faux et que tous ces comptes, s’ils n’étaient pas en règle sur le plan administratif, n’étaient pas forcément frauduleux.

    Pourtant, l’utilisation de faux papiers serait très répandue dans notre pays.

    Pour le commissaire de police honoraire Luc Retail, « 6,5% des pièces d’identité en circulation en France sont fausses ». En outre, l’immigration facilite les fraudes documentaires, dans la mesure où les pays d’émigration n’émettent pas tous des pièces d’identité authentifiables.

    Les mouvements de fonds sont, en plus, peu surveillés.

    Toute personne qui prétend résider en France a droit à un compte bancaire. Les sommes peuvent ensuite être aisément transférées à l’étranger, seuls les virements d’au moins 10.000 € faisant l’objet d’une surveillance poussée. Or, comme l’a rappelé le commissaire Luc Retail, « de nombreux djihadistes français ont continué à toucher des allocations alors qu’ils étaient partis combattre ». Ceux qui seront rapatriés en France pourront d’ailleurs à nouveau les demander

    https://fr.novopress.info/213697/faux-papiers-allocations-touchees-par-les-djihadistes-la-fraude-a-largent-public-fait-encore-des-ravages/

  • Politique & Eco N° 203 : Le nucléaire, avenir énergétique de la France ?

    Olivier Pichon reçoit Bruno Comby, polytechnicien, ingénieur, président de l’Association des écologistes pour le nucléaire.
    1) Le paradoxe iconoclaste du nucléaire, énergie écologique : démonstration !
    2) EDF, Areva, l’EPR pour garder à la France son indépendance et sa puissance.
    3) Les énergies alternatives : éolien, photovoltaïque… Un coût élevé pour un rendement faible, la voiture électrique et le stockage de l’électricité.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-203-le-nucleaire-avenir-energetique-de-la-france

  • La France est le pays le plus taxé du monde : trop d’assistés, trop de députés, trop d’immigrés… Fin

    (on fait souvent la confusion entre météo et climat alors que ç’est très différent) C’est comme entre « politiciens » et « intérêt général » : on fait souvent la confusion alors que ça n’a rien à voir…

    Sur la délinquance, la police, la justice

    Quand elles s’approchent des « quartiers », les « forces de l’ordre » sont nettement moins virulentes que face aux gilets jaunes…

    Signalons que parmi les gardiens de prison, il y a de plus en plus de types qui ont plusieurs points en commun avec les taulards…. L’islam notamment…

    Sur l’économie, le social, l’assistanat

    La France est le pays le plus taxé du monde… Trop d’assistés. Trop de députés. Trop d’immigrés…

    Ils s’enrichissent en trahissant les Français moyens : délocalisations, optimisation fiscale, racket de la classe moyenne, invasion migratoire destinée à casser les salaires…

    Il s’agit de financer l’assistanat, l’hypertrophie de la sphère politico-administrative et l’invasion migratoire : le racket des Français moyens de souche n’est pas près de cesser

    Le travail détaché met en lumière la vraie nature de l’UE : le dumping social et fiscal, au bénéfice des plus riches…

    Si l’on est favorable à la survie des peuples européens et à la pérennité de leur civilisation, on ne peut qu’être hostile à l’UE…

    Les assistés et les immigrés voient leur situation s’améliorer au fil des décisions « sociales ». Les riches voient leur impôts baisser (ISF, flat tax, exit tax, CICE…). Matraqués de taxes et de cotisations, les Français moyens de souche voient leur pays leur échapper…

    (risque de récession) Croissance ou récession aucune différence : les riches s’enrichissent, les Français moyens raquent, les immigrés arrivent…

    Ni le capitalisme mondialisé, ni le communisme, ni le socialisme faisandé, avec son matraquage fiscal, son assistanat, ses syndicats véreux, ses privilèges dans les entreprises publiques et sa sphère politico-administrative hypertrophiée… C’est si difficile à comprendre ?

    Sur l’environnement

    Non content d’avoir défiguré les paysages et d’être vendu à un prix prohibitif, le pseudo TGV est très souvent en retard…. Trois différences avec le train de papa…

    Contrairement à ce qu’affirme la propagande des pouvoirs publics, la vitesse sur route et autoroute n’est pas la cause des accidents. Un automobiliste expérimenté, en bonne santé et reposé, qui n’a pas consommé d’alcool ni de drogue, qui a une voiture en bon état, qui respecte les interdistances et qui adapte sa vitesse aux circonstances, cet automobiliste n’est pas dangereux même s’il roule vite….

    Le racket des Français moyens de souche sur les routes a trois objectifs : remplir les caisses ; créer une fracture entre police et population ; criminaliser les Français moyens pour les rendre craintifs et dociles

    Le Système et ses supporteurs passent leur temps à travestir la réalité. Ils transforment les immigrés en Français et les automobilistes en délinquants…

    Sur l’école

    Le lycée et la fac pour tous = échec, gâchis, illusions… Il y a des centaines de milliers d’emplois disponibles qui ne requièrent pas d’études générales prolongées…

    Sur le féminisme, les homos, les mœurs, le politiquement correct 

    L’homme blanc hétérosexuel, voilà l’ennemi…

    (l’université de Nice autorise les transgenres à utiliser leur prénom d’usage) La décadence poursuit son petit bonhomme de chemin..

    (les ravages de la cocaïne) Et il y en a qui prétendent qu’en légalisant le cannabis on règlerait les problèmes…

    (policiers condamnés pour viol) Si l’on comprend bien, elle a mis des bas-résille, puis elle a picolé, puis elle les a allumés, puis elle est montée, puis elle les a accusés… Débilité ou perversion ?

    Signalons que de nombreuses jeunes filles, des étudiantes par exemple, choisissent tout à fait librement d’arrondir leurs fins de mois en jouant les escorts….

    (les travailleurs du sexe protestent contre une décision du conseil constitutionnel) Pour les putes, le mot « travail » est aussi grossier que le mot « pute » pour les gens normaux…

    Il est désormais interdit d’être homophobe. Mais on est obligé d’être homophile… ?

    Sur la modernité, la république, la démocratie, la bourgeoisie

    En fait les directions suivies depuis la fin de seconde guerre mondiale ont toutes été mauvaises : la société de consommation, l’évolution libertaire des moeurs, la mondialisation, l’immigration… Plus fondamentalement encore, ce sont les valeurs de la modernité elle-même (individualisme, matérialisme, athéisme, universalisme) qui apparaissent décidément néfastes…

    Sur le vaste monde

    Trump a tort sans doute sur l’écologie… Mais il a raison sur de nombreux autres aspects de son programme : la mise en cause de la mondialisation ; la volonté de se rapprocher de la Russie ; la dénonciation de l’immense corruption morale de la gauche ; la lutte contre l’immigration…

    (un restaurateur abattu en Corse) Le client n’avait pas trouvé le plat qu’on lui servait assez chaud : c’est pour ça qu’il l’a refroidi…

    (les homosexuels persécutés en Tchétchénie) Les plus à plaindre sont les homos bègues à tendance vegan et aux cheveux roux

    En Afrique la différence avec nous, c’est qu’ils ne cherchent même pas à cacher que les élections sont truquées

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • La France est le pays le plus taxé du monde : trop d’assistés, trop de députés, trop d’immigrés… 1ère partie

    Paysan Savoyard sur Facebook

    (janvier 2019)

    Info : le pseudo du moment, Hubert Defrasses, tient toujours sur FB (sauf sur Le Monde, Libération, France-culture, 20 minutes, Le Parisien et l’Express, d’où je suis banni).

    Sur l’invasion et sur la France envahie

    L’armée française se bat dans des pays lointains qui ne nous concernent en rien…. Pendant ce temps, les frontières ouvertes à tout vent laissent entrer les envahisseurs par milliers chaque jour…

    Bien consciente de son inutilité, l’armée s’ennuie et patrouille dans les marchés de Noël… Pendant ce temps les frontières sont ouvertes à tout vent…

    (Les héros du Thalys reçoivent la nationalité) Occasion de rappeler que l’on donne la nationalité à 100.000 « français de papier » par an… Sans parler des 300.000 qui la reçoivent à la naissance, en vertu du soi-disant droit du sol…

    Sur le Système mondialiste et immigrationniste, son projet, sa propagande, ses collabos, ses dissidents

    La haine, c’est le Système qui l’a semée : en délocalisant les emplois ; en enrichissant les riches comme jamais ; en matraquant d’impôts la classe moyenne ; en organisant l’invasion migratoire de l’Europe…

    Le Système… Qui ? Le CAC 40 et ses relais, politiciens, hauts fonctionnaires et journalistes… Quoi ? La politique mondialiste, immigrationniste et libérale-libertaire… Pourquoi ? La concentration du pouvoir et de la richesse au profit d’une minorité infime…

    Les vrais extrémistes sont au pouvoir : ils ont délocalisé les emplois ; ils ont enrichi les riches comme jamais ; ils matraquent les Français moyens de taxes et d’impôts ; et ils organisent l’invasion migratoire de l’Europe…

    La trahison de la classe dirigeante européenne, qui organise l’invasion de son propre continent, dépasse tout ce que l’Histoire avait jusqu’ici imaginé de pire…

    Invasion.Trahison. Résignation

    (une œuvre de Bansky volée au Bataclan) Quant au Bataclan c’était l’oeuvre du Système…

    Certains, comme le Medef et le CAC 40, sont favorables à l’immigration parce qu’elle permet de casser les salaires. D’autres refusent de s’opposer à l’immigration par sensiblerie… Le résultat est identique…

    La seule religion dont on a le droit de se moquer est la religion chrétienne… A juste titre d’ailleurs : les chrétiens sont tellement poires…

    Bon, résumons. Les politiciens sont corrompus et nous trahissent. Les médias, vendus aux milliardaires, mentent et nous manipulent. De la bouffe aux couches-culottes, tout ce qu’ils nous vendent est empoisonné. Les immigrés arrivent par paquets de mille. Tout va bien…

    Sur les politiciens, la sphère politico administrative, la gauche, la droite, la classe dominante

    (vénezuela : l’élection de Maduro est illégitime) Et l’élection de Macron-Rothschild-Zupiter, fabriquée par Match et Closer, manipulée par les juges  et financée en douce par le CAC 40, elle est légitime ?

    Macron-Rothschild a tous les pouvoirs et aucun scrupules

    (projet de loi anti casseurs) Macron-Rothschild, dur avec les faibles, faible avec les durs

    Macron-Rothschild s’est entouré de plusieurs personnages tels que ce Ben Allah. L’une des façons pour lui de mépriser et de défier les Français moyens de souche…

    Exemple de Fake news : « la grande majorité des politiciens sont honnêtes »

    Exemple de Fake news : « L’immense majorité des immigrés veulent s’intégrer »

    Exemple de Fake news : « les journalistes sont indépendants des milliardaires qui possèdent les journaux »

    Exemple de Fake news : « L’immigration est une chance pour la France (E. Macron) »

    Exemple de Fake news : Macron a financé sa campagne sans le soutien des banquiers…

    Exemple de Fake news : « la classe dirigeante recherche l’intérêt général »

    L’extrême-gauche se prétend opposée au Système et proche du peuple. Mais elle approuve l’immigration, décidée par le Système et que le peuple rejette massivement… Contradiction insurmontable…

    La fausse droite mise sur la poursuite du jeu des vraies-fausses alternances, qui la mettra en bonne place pour gouverner la prochaine fois… et pour poursuivre ainsi à son tour la politique menée par le Système depuis plus de quatre décennies.

    Les médias appartiennent aux milliardaires et racontent ce qui plaît aux milliardaires.

    Aux ordres des milliardaires qui les emploient, les journalistes s’étonnent d’être haïs par les Français moyens de souche…

    Les bourgeois de droite habitent rive droite, les bourgeois de gauche rive gauche

    Les autorisations d’ouverture de grandes surfaces sont également l’occasion d’arroser les élus qui les accordent… La France, l’un des pays les plus corrompus d’Europe…

    (rapport du sénat sur la cyberguerre) Assoupi sur son siège cramoisi, le sénateur cacochyme rêve de cyberguerre et d’objets connectés…

    De Gaulle, icône surfaite… Il s’est tiré en 40 avec bobonne. Rebelote en 68 parce que quelques pavés volaient… Et c’est lui qui a engagé le processus d’immigration…

    (Schiappa va animer le débat national dans une émission avec Hanouna) Cette spécialiste du porno est en tout cas experte en ébats…

    Quand le résultat des quelques référendums qu’il organise le gêne, le Système s’assoit dessus…

    Onfray ne sait plus où il habite. Il est athée et matérialiste mais reconnaît qu’une société ne peut exister durablement sans la dimension du sacré… Il est libertaire mais accuse Macron d’abîmer la fonction présidentielle…

    (le député Son-Forget quitte la REM pour l’UDI) Chez Macron il se sentait un peu bridé

    La fondation subventionnée « abbé machin » pleurniche sur les pauvres et veut en faire venir plein d’autres du monde entier…

    Plus il y a de pauvres, plus il y a de subventions pour ces fondations et associations bidon…

    Le droit se tord dans tous les sens, en fonction du rapport de forces du moment et des préjugés des juges….

    Les hauts comités, hauts conseils et autres hautes autorités soi-disant indépendantes ; les multiples comités Théodule ; les pseudos associations para administratives ; le conseil économique et social ; l’inutile sénat ; les gâchis de la décentralisation et du mille-feuilles ; le trop grand nombre de députés, absentéistes qui plus est… : la France est un pays immensément corrompu…

    À suivre 

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Gilets Jaunes : Un acte 14 sur fond d’anniversaire

    1) Gilets Jaunes : un acte 14 sur fond d’anniversaire

    VO : Les Gilets Jaunes ont fêté leurs 3 mois d’existence avec de nouveaux rassemblements samedi et dimanche. Si la mobilisation est revue un peu à la baisse, les participants sont plus motivés que jamais, outrés par la propagande du gouvernement…

    2) LBD 40 – GLI F4 : des armes dans le viseur

    VO : Ces acronymes barbares n’étaient pas connus il y a encore quelques mois, les LDB 40 et les GLI F4 sont devenus les ennemis publics n°1 des Gilets Jaunes. Ces armes non létales utilisées par la police pour le maintien de l’ordre ont déjà fait des dizaines de blessés…

    3) Syrie : l’Etat Islamique terrassé ?

    VO : Fin de parcours pour l’Etat Islamique. La coalition internationale est sur le point de reprendre le dernier bastion du groupe terroriste en Syrie. Une victoire territoriale qui ne signifie pourtant pas la fin de Daesh.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-14-sur-fond-danniversaire

  • Vers une augmentation des taxes sur les carburants ?

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    Alors que les bourgeois de France, apeurés par le mouvement spontané et populaire des gilets jaunes, ont tout fait pour rétablir « l’ordre économique » et continuer à faire des affaires, Macron et son gouvernement pourraient tout simplement reprendre leur politique fiscale délirante.
    Trouvé sur le Huffington Post : La hausse des prix des carburants avait été le détonateur de la crise des gilets jaunes. Si la fluctuation des cours du brut était responsable d’une bonne part, l’augmentation de la fiscalité écologique n’avait rien arrangé. L’une des premières décisions d’Emmanuel Macron et Édouard Philippe, début décembre, avait d’ailleurs été de suspendre la nouvelle hausse prévue au 1er janvier 2019.
    Depuis que le grand débat a été lancé, les macronistes se gardent bien de dire si oui ou non ils appliqueront la hausse de cette taxe qui est planifiée pour 2020 et qui doit encore continuer en 2021 et 2022. Fin janvier encore, Édouard Philippe se montrait plus qu’évasif. « Aujourd’hui je ne vois pas d’hypothèse dans laquelle on peut facilement repartir avec une augmentation de cette taxe, ça c’est clair. Mais il faut se poser la question du système fiscal qu’on veut », avait déclaré le premier ministre sur France Inter.
    Mais voilà deux personnalités qui, ces dernières heures, ont décidé d’ouvrir la porte. « C’est un outil en faveur de la transition écologique, qui a un vrai impact parce qu’il envoie un signal prix qui permet aux gens de changer leur comportement », a déclaré dimanche 10 février la secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson sur France 3. Et d’ajouter aussitôt pour ne pas apparaître définitif. « Il faut en débattre ».
    Ce lundi 11 février, Stanislas Guérini, patron de LREM, a semblé prendre moins de gants, expliquant sur France 2, qu’il est favorable à un retour de la taxe carbone « à condition (…) que ça ne se fasse pas au détriment des classes populaires ». « On n’a pas le droit d’arrêter la transition écologique », a ajouté le député de Paris.
    http://www.contre-info.com/vers-un-retour-de-la-taxe-ecologique-sur-les-carburants

  • Il suffira d’un éclair pour déclencher la tempête économique

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    Le CAC 40 est remonté, le 15 février, à 5.153,19. La semaine dernière, à Dubaï, Christine Lagarde, lors d’une réunion au sommet de la gouvernance économique mondiale, a pu déclarer : « Quand il y a trop de nuages, il suffit d’un éclair pour déclencher la tempête. » Et cet éclair, ce ne sera pas le Brexit, ni le ralentissement de la croissance mondiale, ni les éventuelles taxations douanières de 200 milliards d’importations chinoises par Trump, ni encore la surtaxation de 200 milliards de dollars de voitures allemandes, coréennes ou japonaises afin de réduire les déficits commerciaux…

    Alors que s’amoncellent les nuages noirs à l’horizon, chaque éclaircie fait grimper les cours de Bourse, les banquiers s’intéressant exclusivement aux bonnes nouvelles. L’éclair ne peut venir, suite au surendettement généralisé, que de la faillite d’une banque, de la banqueroute d’un État, d’un krach boursier en raison d’une perte subite de confiance, d’une augmentation des taux d’intérêt, d’une diminution des liquidités suite à un assouplissement quantitatif monétaire à l’envers par les banques centrales.

    Pourquoi les bourses montent-elles depuis fin janvier ? Parce que le président de la Fed américaine a dit qu’il allait se calmer sur les taux et qu’il serait très flexible sur la politique d’assouplissement quantitatif monétaire à l’envers, quitte à l’inverser, d’où les taux bas assurés avec la fin du risque de krach obligataire aux États-Unis et des bénéfices plus élevés. Selon un rapport mensuel de Bank of America Merrill Lynch du 12 février, les indices vont encore monter car les gérants de fonds possèdent les plus grosses quantités de liquidités à placer depuis dix ans. Le Système poursuit donc sa folle marche en avant vers la catastrophe auto-entretenue par la Fed, avec des difficultés, chaque jour de plus en plus grandes, pour revenir en arrière en réduisant la quantité de monnaie émise et en augmentant les taux d’intérêt.

    Trump peut faire varier les cours de Bourse, mais la raison de l’effondrement à venir sera le surendettement. Au cours des deux dernières semaines, la dette américaine, suite à la réforme fiscale et à la hausse des dépenses militaires, a augmenté de 90 milliards de dollars, pour atteindre un record historique de 22.000 milliards de dollars, tandis que le déficit américain, pour 2018, en augmentation de 17 %, s’élève à 779 milliards de dollars et qu’il devrait dépasser les 1.000 milliards d’ici 2020. Macron, en France, parle beaucoup mais agit peu et affaiblit l’Europe face à l’inexorable hausse de la dette, incapable de réduire le déficit public.

    Quant à la dette mondiale, elle dépasse l’imagination, avec des chiffres différents, selon la BRI, le FMI ou l’IIF. Le FMI vient de découvrir l’éléphant au milieu du couloir avec une dette mondiale estimée à 184.000 milliards de dollars en 2017, soit 225 % du PIB mondial au lieu de 100 % en 1950, avec une très forte augmentation des pays émergents. Selon l’Institut de la finance internationale (IIF), la dette mondiale serait, en fait, de 244.000 milliards de dollars en 2018, soit 318 % du PIB mondial, dont 175.800 milliards de dollars pour les pays développés et 68.400 milliards de dollars pour les pays émergents.

    En Italie, les populistes Salvini et Di Maio prennent leurs désirs (« l’or appartient aux Italiens ») pour des réalités en lorgnant les 2.452 tonnes d’or de la banque centrale, pour le vendre, afin de ne pas augmenter, l’année prochaine, le taux de TVA, déjà à 22 %. Cela n’a aucune chance d’arriver pour deux raisons : les taux d’emprunt de l’Italie augmenteraient d’une façon exponentielle avec banqueroute immédiate, et la disparition de ces réserves, contrepartie de l’Eurosystème, entraînerait l’exclusion automatique de l’Italie de la zone euro.

    Le monde se dirige donc vers l’augmentation continue et irrésistible de l’or, déjà à 1.321 dollars l’once au lieu de 280, en janvier 1999. Les particuliers comme les banques centrales sont de plus en plus à l’achat. La seule chose impossible à prévoir, c’est la date d’apparition de l’hyperinflation vénézuélienne (148.107 % !), le jour de l’explosion du Système où le prix de l’or, comme en Allemagne en 1923, montera à la verticale ! Le Japon, pionnier en matière de laxisme monétaire, résiste en effet miraculeusement, depuis vingt-cinq ans, avec des taux bas, mais c’est bien Lagarde qui a raison : il suffira, en fait, d’un seul éclair, peut-être demain matin ? Ce que Macron, perdu dans ses rêves fédéralistes européens, ne semble pas du tout réaliser.

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/il-suffira-dun-eclair-pour-declencher-la-tempete-economique/

  • 650.000 euros pour financer le dernier coup de cœur d’Anne Hidalgo !

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    Il y a quelques jours, ma très chère amie Marie Delarue, réputée pour son mauvais caractère*, mais tout aussi connue pour son bon cœur, en évoquait un autre, installé par Anne Hidalgo, en plein XVIIIe arrondissement (http://www.bvoltaire.fr/anne-hidalgo-sauvee-par-les-gilets-jaunes-qui-leut-cru/).

    Cette nouvelle dinguerie municipale allait-elle passer inaperçue ? Entre Nuit blanche et Fête des voisins ? Gay Pride et Techno Parade ? Journée du baiser et Foire aux andouilles ? Il semblerait que non. Il est vrai que, hormis son esthétique des plus contestables – cœur à la noix planté sur un mat de près de dix mètres de haut, tournant sur lui-même tout en battant au rythme d’un palpitant authentique -, il y a le coût du happening : 650.000 euros.

    À côté, le plug anal de Paul McCarthy, installé place Vendôme en 2014 et à Paris, c’était presque donné ; sans compter sur le fait que les plus gourmands de nos compatriotes pouvaient encore caresser l’idée de s’asseoir dessus. Fantaisie expérimentale que rend plus difficile l’ergonomie du bidule en question. Lequel est signé d’une plasticienne franco-portugaise, Joana Vasconcelos. Certes, Français et Lusitaniens sont, de longue date, amis comme cul et chemise. Mais sachons rester fermes : Pierre Mendès France, Luis Rego et Amália Rodrigues, c’est oui. Joana Vasconcelos, c’est non.

    Le prix s’oublie, la qualité reste, dit-on. Sauf que là, c’est un peu le contraire, sachant que devant le devis, ça commence à s’énerver velu, tel qu’écrit plus haut. Pourtant, la municipalité avait préparé le terrain dans les règles de l’art. « L’œuvre symbolise l’identité du quartier de la porte de Clignancourt comme lieu de convergence, point cardinal du Paris d’aujourd’hui et de demain », assure Christophe Girard, initiateur de ce projet, âme damnée et gourou culturel d’Anne Hidalgo. Pour une certaine « Nadia », membre du Groupe Clignancourt et citée par 20 Minutes« le fait d’avoir ce cœur-là traduit l’esprit du quartier qui est chaleureux et accueillant malgré les difficultés sociales et les problèmes d’urbanisme »

    Dans la foulée, ça tendrait aussi à s’agacer sur les réseaux sociaux, là où sont pointés à la fois laideur et prix d’un machin dont même un enfant attardé ne voudrait pas dans un Toutadiballes tenu par un Pakistanais à l’œil torve et à la moustache condescendante. Ne riez pas : les Pakis de Paris ont la moustache torve et l’œil condescendant ; c’est de notoriété publique, surtout chez mes amis indiens. Du côté de nos élus, en revanche, c’est déjà plus calme, à l’exception notoire d’un Thierry Mariani ayant creusé un tunnel pour se réfugier à l’Ouest, quittant ses amis républicains, juste histoire de rejoindre ce monde libre incarné par d’autres amis ; lepénistes, ceux-là.

    En attendant, le cœur ainsi exhibé n’en finit plus de tourner, protégeant le « Paris de demain » de son ombre tutélaire, Ville Lumière désormais ornée d’alignements, un peu comme à Carnac, mais les menhirs en moins, de tentes Quechua dans lesquelles vient s’entasser toute la misère du monde : immigrés européens ou non, réfugiés d’ailleurs, avec papiers en règle ou pas. Bref, un quart-monde issu du tiers-monde regardant en vain tourner ce cœur hors de prix.

    Il y a des élus dingues qui, non contents d’avoir permis cela, l’ont ordonné et financé. On savait qu’ils n’avaient pas de cervelle. Il est à craindre qu’ils n’aient pas de cœur non plus.

    (*) Comme Marie a horreur que l’on évoque ce trait de… caractère, je me fais évidemment un plaisir d’en rajouter trois louches et deux cuillers à pot…

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/650-000-euros-pour-financer-le-dernier-coup-de-coeur-danne-hidalgo/

  • Taxation sur les plus-values des résidences principales : Emmanuel Macron fait bondir les professionnels de l’immobilier

    Taxation sur les plus-values des résidences principales : Emmanuel Macron fait bondir les professionnels de l’immobilier

    Après Le Figaro immobilier, une autre officine de représentation des propriétaires est vent debout contre une nouvelle taxation imaginée par Macron. Communiqué de La Centrale de financement :

    Fin janvier, Emmanuel Macron s’est exprimé sur une potentielle taxation sur les plus-values des résidences principales, qui était jusqu’ici uniquement cantonnée aux biens locatifs et aux résidences secondaires. En matière dimmobilier, les résidences principales font figure d’exception dans le paysage fiscal. Si une telle mesure était prise, en plus de ne pas prendre en considération les conséquences que cela représenterait pour les ménagescela remettrait en question l‘ensemble du processus d’acquisition et constituerait un frein conséquent à l’acte d’achat. La pression fiscale exercée sur les Français étant déjà particulièrement importante et instable, ce « big bang fiscal immobilier » serait une mesure explosive.

     « Envisager une taxation sur les plus-values des résidences principales pourrait engendrer une déstabilisation totale du marché immobilier. En plus du risque de reports voir d’abandons des projets, cette mesure réduirait encore drastiquement le rôle de la pierre comme valeur refuge. Comme d’habitude, la fiscalité immobilière est une variable d‘ajustement qui n’apporte aucune visibilité de long terme pour la pierre dont c’est l’essence même. » déplore Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.

    https://www.lesalonbeige.fr/taxation-sur-les-plus-values-des-residences-principales-emmanuel-macron-fait-bondir-les-professionnels-de-limmobilier/

  • Paul-Marie Couteaux : « Il faut trancher le nœud gordien de la dette publique »

    Comment faire baisser une dette qui obère lourdement le budget national ? Lapalisse le dirait d'un mot en diminuant la dépense pour pouvoir rembourser plus vite. Quelles sont les économies immédiatement réalisables ? C'est la question que nous avons posée à Paul-Marie Couteaux, ancien député européen, fondateur du mouvement appelé par lui souverainiste.

    ENTRETIEN avec   abbé G. de Tanouarn

    Paul-Marie Couteaux, vous m'avez pris au mot dès que j'ai évoqué avec vous la dépense publique, en me disant : c'est le grand problème aujourd'hui !

    Entre 2007 et 2017 les prélèvements obligatoires ont bondi de 820 à 1 038 milliards d'euros - soit 220 milliards en dix ans. Quand un patron donne 100 euros bruts à un salarié, il lui en coûte, avec les charges patronales, environ 150 euros. Mais le salarié, soumis lui aussi à des charges, n'en perçoit que 72 nets. Comme il est imposé sur le revenu à environ 30 %, il ne lui en reste que 49 euros en pouvoir d'achat, ensuite soumis à une TVA de 20 % - sans parler des frais annexes, type TIPP. Donc, sur les 150 euros déboursés pour le salarié, l'État prélève plus de 110, il reste au salarié 40 en pouvoir d'achat réel, moins d'un tiers. C'est ainsi que la dépense publique, donc les prélèvements obligatoires, tue l'initiative, la valeur travail, nos industries, nos emplois, bref le pays entier.

    Je n'ai jamais cru que l'essentiel des épouvantables problèmes qu'affronte la France se pose en termes économiques, financiers et sociaux l'essentiel est à mes yeux d'ordre diplomatique, mais c'est un autre sujet il reste bel et bien que ce qui passe pour « le Grand débat » organisé en réponse aux Gilets jaunes n'aborde pas sans raison le problème de la dépense publique en priorité, ce qui me fait dire que le mouvement est plutôt d'inspiration libérale   nous voulons vivre de notre travail dignement, sans être taxé en nos moindres gestes. Il faut donc travailler intellectuellement sur l'énorme question de la dépense publique. Le déficit du budget de l'État (de l'État : seul je ne parle pas ici du déficit public, cumulant ceux de toutes les personnes publiques, beaucoup plus lourd), dépassa 80 milliards en 2018, et pourrait atteindre 100 milliards en 2019 - j'arrondis, ces chiffres n'étant pas définitifs. Je pense que l'on peut économiser en 5 ans 150 à 180 milliards d'euros, à raison de 30 à 35 milliards par an, commençant la première année par 15 milliards, augmentant graduellement le volume annuel - c'était un peu le programme de François Fillon.

    Pour y parvenir, il faut une certaine relance, d'abord par un euro moins fort, envisageable grâce à la politique dépensière de l'Italie, laquelle, déjà très endettée, va faire plonger l'euro, et une vraie réforme fiscale supprimer les taxes qui pullulent sans raison, diminuer l'impôt sur les successions qui pèse sur le patrimoine et la transmission d'entreprise. Aussi modifier les tranches de l'impôt sur le revenu de sorte que les plus élevées soient allégées. Instituer une TVA sociale qui dopera les exportations, élever le taux supérieur de la TVA pour décourager les produits importés (taxer les transporteurs maritimes et aériens, quasiment exonérés, alors qu'ils polluent bien plus que nos voitures à la campagne et nourrissent un commerce international fou). Pour finir, revoir bien des niches fiscales - les faveurs fiscales accordées aux journalistes sont injustifiables, pur « effet de féodalité ».

    Alors, où sont ces fameuses économies que vous dites possibles ?

    Des économies, on peut en faire partout. Pour cela, il y a un préalable absolu il faut partout substituer une contre-culture de l'économie (une mentalité du « faire beaucoup avec peu », qui est une véritable joie du vrai service) alors qu'on dépense souvent beaucoup pour peu de résultat. J'en ai vu à différents stades de ma carrière pour citer deux de ceux où j'ai servi, on est plus économe au ministère des Armées que dans certains services du Premier ministre, où par exemple la manie des réunions gaspille un temps fou. Où sont les Tardieu et les De Gaulle, grands commis de l'État, dont le service était le sens de leur vie, et qui restèrent économes de ses deniers ? Sans parler des crédits que l'on se doit de dépenser coûte que coûte en fin d'année, pour ne pas voir son budget réduit l'année suivante. Bref, il faut casser, et sanctionner, l'omniprésente « culture de la dépense », névrose qui a peu à peu envahi les cerveaux des décideurs à tous les échelons ces dernières décennies, surtout depuis 1981 - mais la France n'a connu aucun budget à l'équilibre depuis 1974, date charnière de la mort de Pompidou.

    On a l'impression que dans certaines administrations, la dépense devient un but en soi...

    Oui, c'est exactement ce que j'ai appris à Sciences Po et à l'ENA. On a formé des élites avec l'idée que dépenser n'est pas un problème, qu'il y aura toujours moyen d'emprunter et réemprunter pour refinancer la dette. La doxa politique et administrative est que, non seulement la dépense n est pas grave, mais qu'elle est bonne en elle-même, au point qu on juge un ministre sur son volume de dépense. Regardez par exemple le ministère de la culture, il vérifie parfaitement cette règle est bon ministre celui qui a un « meilleur » budget, donc dépense plus que son prédécesseur. On s'habitue ainsi à ne plus compter. Tout cela repose bien sûr sur le présupposé keynésien selon lequel, pour simplifier à l'excès, un pays se porte d'autant mieux que son Etat dépense beaucoup. Certes, dépenser, cela peut être profitable à certaines périodes, comme ce le fut dans l'après-guerre, ou lors de la crise de 2008-2009, mais le choix du déficit doit être l'exception, et l'équilibre, ou l'excèdent, la règle. Le côté absolutiste de la culture de dépense n'est hélas pas seulement keynesienne (en gros « de gauche ») elle est aussi d'inspiration libérale, spécialement bancaire. L'excès de la dépense publique se fait dans une connivence assumée avec les banques, qui, par elle, ont littéralement pris l'ascendant sur l'État - c'est vrai pour de nombreuses vies privées, des entreprises publiques ou des collectivités territoriales, mais c'est encore plus grave pour l'État. La gauche n'a pas du tout fait son travail de résistance aux féodalités financières, comme elle l'a proclamé toute honte bue.

    Il y a une vache sacrée (c'est ainsi que nous parlons à Monde&Vie), un autre tabou : le problème de l'Union européenne.

    Il faut en effet faire des exemples. Pour arriver à plus de 30 milliards d'économies annuelles, il faut simplement avoir le courage politique (oui le courage, ce peut être simple) de trancher le « nœud gordien » dans plusieurs secteurs bien précis. J'en ai un à proposer, qui est de saison : la contribution aux institutions européennes, qui dépasse désormais 20 milliards - et pourrait, d'après le président Macron, augmenter encore sous peu. Il y a là trois sources d'économies, une directe, deux indirectes.

    La directe, je l'ai vue à l'oeil nu, et l'ai dénoncée dans plusieurs articles L'Union Européenne, Commission et Parlement en tête, vit dans une gabegie permanente batteries de fonctionnaires mal contrôlés et très payés car expatriés frais de traductions et de traducteurs multiples insouciance générale de la dépense (comme cette obsession fédéraliste de vouloir déménager le Parlement européen à Bruxelles, ne laissant substituer qu'une semaine de travail à Strasbourg, où tout un parlement est maintenu en vie pour 4 à 5 jours par mois - et ce n'est qu'un exemple, auquel je pourrais ajouter d'autres, telles les économies que nous ferions si, au lieu d'envoyer au Parlement européen des députés européens, nous envoyions des députés et sénateurs français qui siégeraient à Strasbourg quelques jours par mois - ce que font les Danois d'ailleurs. Disons que, au risque de sabrer dans les retours, dont la PAC (dont les bons effets sont loin), il faut cantonner la contribution française à 8 ou 9 milliards, ce qui fait plus de 10 milliards d'économies.

    Sortir de l'obsession européenne permet des économies plus indirectes : les unes parmi les administrations françaises qui, de plus en plus nombreuses, « travaillent avec Bruxelles » et qui sont disséminées dans les ministères à Paris et dans lesThalys. D'autres plus psychologiques car la dépense augmente à mesure que diminue la souveraineté de l'État, ce qui n'est pas un paradoxe. L'État dépense parce qu'il n'a plus d'autorité sur le reste, la dépense devenant seule source d'autorité. Regardez : l’État ne peut plus intervenir sur la politique agricole, la politique industrielle lui échappe tout autant puisqu'elle porte atteinte au dogme très surveillé de la « libre concurrence », la politique monétaire est à Francfort. Du coup, la seule chose que gèrent encore les États, c'est la fiscalité et la dépense, où, nonobstant la règle des 3 %, d'ailleurs souvent bousculée, on s'en donne à cœur joie.

    Et la haute-fonction publique, n'est-elle pas trop payée ?

    Ne confondons pas les rémunérations des fonctionnaires, même les plus hauts placés (plutôt mal payés en France, beaucoup étant encore animés par l'idéal de service de l'État) et les agents hors cadres, principalement les contractuels, ceux des innombrables comités Théodule - il y en aurait plus de 400 mais je suis pas sûr que quiconque puisse les dénombrer. La séquence Chantai Jouanno, dont on a découvert qu'elle bénéficiait d'un salaire mensuel de 15 000 euros (bien supérieur à celui des ministres) est très significative de la gabegie au profit d'agents publics qui sont en réalité des amis politiques ou des recasés divers. Mitterrand a multiplié les Comités Théodule pour d'innombrables copains devenus contractuels « hors-cadres ». Il faut là, dès la première année « une commission de la hache ».

    Il y a aussi, surtout, les doublons. Christian Sautter, ministre des Finances dans le gouvernement Jospin s'était avisé que la direction du trésor et la direction des impôts doublonnaient fâcheusement, avec des deux côtés, dans les préfectures, un parc immobilier de premier plan, etc. Eh bien, après une grève mémorable des impôts (vous pensez !) c'est Sautter qui sauta. Les doublons, ce sont aussi les agents « au placard » à qui sont données des fonctions-bidons ambassadeurs indésirables et priés de rester chez eux (avec traitement), professeurs en arrêt longue maladie (quand ils déclarent avoir peur des élèves, et on les comprend quelquefois) mais qui, titulaires, ont la garantie de l'emploi. Et il faut regarder de près les administrations déconcentrées, qui doublonnent avec les agents des régions et des départements, eux-mêmes trop nombreux, et qui doublonnent aussi, d'ailleurs, dans le fameux « mille-feuilles » - un autre sujet, mais qui pèse également sur les impôts dits « locaux ». En bref, il ne s'agit pas de trouver de gros blocs de fonctionnaires à supprimer, le problème est partout. N'oublions pas aussi les économies transversales - par exemple le coût énorme des délégués syndicaux, nombreux et littéralement payés à ne rien faire.

    À Monde&Vie, nous insistons sur le coût de l'immigration, que l'on n'ose rappeler...

    L'immigration est un énorme tabou - mais ne prétendons pas le traiter ici, d'abord parce qu'il concerne encore plus le déficit public que celui de l'État seul, sur lequel je préfère me concentrer. Combien d'administrations, Justice, Police, Éducation Nationale, les affaires sociales, dont les services redoublent de tâches en raison d'une « intégration » d'autant plus chère qu elle rate largement, et « consomme du fonctionnaire » à tour de bras. Sans parler de bidules invraisemblables comme l'AME, l'Aide Médicale d'État, qui dans l'intention de son concepteur Lionel Jospin devait rester un dispositif de secours. Aujourd'hui, il coûte plus d'un milliard par an, et croît à mesure qu'on le connaît dans le monde malencontreusement on attrape, ou plutôt on déclare avoir attrapé une maladie de longue durée au cours d'un séjour en France, et l'on est soigné gratuitement - et en longue durée.

    Il faut tout faire pour arrêter le chaos migratoire et, pour cela, n'accepter, y compris pour le regroupement familial (principale porte d'accès, et de loin) que des gens qui parlent parfaitement le français avec un triple examen organisé sur place par les consulats un examen de langue (pas simplement parlée mais écrite, et bien écrite), un autre de culture littéraire, un troisième d'histoire et de civilisation françaises. Cela réduirait les coûts, favoriserait l'intégration, encouragerait au passage la francophonie. Et réduire la dépense c'est aussi, bien sûr, décourager les flux cercle vertueux !

    Quel rapport entre la baisse des dépenses et le souverainisme ?

    Le refus de l'endettement (qui inquiétait tant François Fillon) est au centre du logiciel souverainiste dépenser, créer du déficit donc de la dette, c'est créer une dépendance mortifère vis-à-vis des banques. Emprunter sans fin, c'est se mettre dans la main des banquiers qui, non seulement inspirent des politiques économiques sans lien nécessaire avec le Bien Commun mais aussi, un beau jour, peuvent très bien nous demander de vendre des bijoux de famille, et des plus stratégiques, pour se rembourser. Être souverainiste, c'est vouloir l'État libre - comme on voulait jadis rendre « le roi libre ». Foin des oppositions plates et bavardes entre le dirigisme et le libéralisme (je suis pour les deux, comme De Gaulle) la politique consiste à chercher des équilibres naturels, avec pragmatisme, sans esprit de système, selon les circonstances, dans le but premier de rentre l'État libre - aussi bien vis-à-vis des puissances étrangères que des féodalités intérieures. C'est d'ailleurs l'une des bonnes définitions que l'on pourrait donner du souverainisme !

    monde&vie 8 février 2019