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économie et finance - Page 298

  • 4,5 millions de signatures : la revanche de la France des gilets jaunes ?

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    « Attelage baroque » : c’est ainsi que la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndinaye qualifiait, ce mercredi matin, l’initiative de parlementaires de tous bords de lancer une procédure de référendum d’initiative partagée (RIP), comme le prévoit notre Constitution, pour empêcher la privatisation d’Aéroports de Paris. Le matin même, le ministre Jacqueline Gourault, sur RTL, parlait de « drôle d’attelage ». Comme quoi les éléments de langage gouvernementaux laissent tout de même une marge d’initiative à chaque ministre pour broder autour du mot clé. En l’occurrence, le mot « attelage ». Il reste, au choix, les qualificatifs « bancal », « improbable » et « insolite ». Cependant, Bruno Le Maire, mercredi après-midi, à l’Assemblée, lui, s’est distingué en évoquant un « équipage de circonstance », soulevant une bronca sur les bancs de l’opposition, c’est-à-dire chez ses anciens camarades d’attelage…

    On a envie de reprendre les paroles de la chanson de Brel, dont on fêtait les 90 ans cette semaine, « Les Remparts de Varsovie » : « Je trouve Madame mauvaise copine. » Ou bien les mots d’enfants de cour de récréation : « C’est celui qui dit qui est. » Parce que, en matière d’attelages baroques, drôles, bancals, improbables ou insolites, nous sommes quand même bien montés, depuis deux ans. Un gouvernement composé d’anciens Républicains échappés de leur écurie et de socialistes de labour reconvertis en chevaux de course, sans parler de la mouche du coche de Rugy, qui fit son miel dans la ruche écologiste. Ne parlons pas – mais si, justement, parlons-en – de la liste tirée par Mme Loiseau aux élections européennes. Atteler à la même charrette un Pascal Canfin, ancien président du WWF France, et l’ancien président des Jeunes Agriculteurs, Jérémy Decerle, il fallait oser. On appelle ça, depuis deux ans, le « en même temps ». Dans notre civilisation équestre, on dit « tirer à hue et à dia ».

    Et pourtant, Mme Gourault, qui est loin d’être un cheval de retour, ose s’exclamer : « Je ne savais pas que je verrais ça dans ma vie politique », à propos de cette initiative parlementaire. En 2012, c’est peut-être ce que s’étaient dit nombre d’électeurs de droite lorsque François Bayrou, mentor de Mme Gourault, annonça qu’il voterait François Hollande.

    Visiblement, cette initiative de plus de 200 parlementaires des deux chambres (alors qu’il en faut 185) a surpris et agace le gouvernement. Certes, les obstacles sont nombreux avant qu’un tel référendum ait lieu. D’abord, le référendum d’initiative partagée ne peut aller contre une loi qui vient d’être votée par le Parlement. Or, la privatisation d’ADP est inscrite dans la loi PACTE, qui doit être votée par l’Assemblée le 11 avril. Par ailleurs, la validation du Conseil constitutionnel est nécessaire. Ensuite, il faut l’approbation de 10 % du corps électoral, soit environ 4,5 millions de signatures de citoyens pour que la procédure vers un éventuel référendum aille à son terme.

    Et c’est là que réside le vrai danger pour le gouvernement. Le vrai référendum pourrait bien être cette pétition inédite à ce jour dans notre pays. On se souvient de la pétition contre le mariage homosexuel qui avait réuni près de 700.000 signatures en 2013. Il faudrait presque 6,5 fois plus de signatures dans le cas présent. La barre est haute, direz-vous ! Pas certain, dans le contexte de crise sociale profonde que connaît notre pays. La France des ronds-points, des gilets jaunes, pourrait trouver sa revanche derrière son ordinateur, après un grand débat aux questions fermées, voire biaisées, et qu’elle a massivement boudé, la cause des Aéroports de Paris ne serait alors qu’un prétexte. Les oppositions voient dans cette arme du RIP un levier amplificateur d’énergie extraordinaire. Elles auraient tort de se gêner. Il est évident que la réunion de ces signatures serait un désaveu terrible pour le pouvoir en place. Autant, pire peut-être, que pourraient l’être les résultats des élections européennes.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/45-millions-de-signatures-la-revanche-de-la-france-des-gilets-jaunes/

  • Privatisation d’ADP : le mirage démocratique ? – Journal du mercredi 10 avril 2019

    Privatisation d’ADP : le mirage démocratique ?

    Un RIP pour ADP. Mardi, des députés issus des rangs de droite et de gauche ont annoncé avoir réuni le nombre de parlementaires requis pour lancer une proposition de referendum d’initiative partagée pour contrer la privatisation des Aéroports de Paris. Coup’ de com’ ou coup de maître ? Réponse dans cette édition.

    Brexit : Le “perp walk” de Theresa May

    C’était un peu la marche de la honte pour le premier ministre britannique. Mardi, après un passage à Berlin, Theresa May a rencontré Emmanuel Macron pour supplier un nouveau report du Brexit… Une éventualité qui devra être accompagnée de garanties alors même que les Lords ne parviennent à se mettre d’accord sur RIEN.

    Libye : le maréchal Haftar frappe à la porte du pouvoir

    Les troupes du maréchal Haftar aux portes de Tripoli ! Alors que la Libye s’enfonce encore un peu plus dans la crise, l’ONU va réunir son conseil de sécurité.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/privatisation-dadp-le-mirage-democratique-journal-du-mercredi-10-avril-2019

  • Politique & Eco n° 210 – Les Gilets Jaunes… l’insurrection civique, Les racines de la colère avec Jean-Michel Vernochet

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Michel Vernochet, ancien reporter au Figaro, pour son livre : »Les Gilets Jaunes l’insurrection civique, les racines de la colère » (éd. APOPSIX).

    1) Quarante années de mépris : les Gilets Jaunes, un sursaut vital

    – La République « en marche forcée »
    – Qui a rédigé le cahier des charges, l’Europe antichambre de la globalisation
    – La France asphyxiée
    – Le travail, les impôts garantis de la finance
    – Les Gilets Jaunes beaucoup plus qu’un mouvement catégoriel
    – L’explosion des dettes
    – Le roi Macron est nu
    – La vente à l’encan du patrimoine
    – La doxa de la concurrence
    – Manifestations… de l’instinct de conservation
    – Repenser les impôts

    2) La sécession populaire : un phénomène durable

    – Légitimité de l’insurrection ?
    – La disqualification de l’adversaire
    – Les héritiers de 68 : une réaction bourgeoise
    – Etrangers à la France
    – Manipulation des foules de Gustave Le Bon à Tchakhotine, les démentis des Gilets Jaunes
    – Lobotomisation des esprits par les droits de l’homme
    – La religion du bien et le camp du même nom, une imposture !
    – Le modèle suisse en question
    – Une internationale populiste ?

    3) Propositions iconoclastes

    – La fin du couple franco-allemand
    – L’Allemagne reprend la main
    – Réforme du mode de scrutin, proportionnelle intégrale
    – Le mandat impératif. Tyrannie et dictature
    – Macron virtuose du boniment
    – Le sénat en question: le garder, le réformer ?
    – Destitution du président pour haute trahison : le Pacte de Marrakech
    – Le référendum d’initiative populaire
    – Moratoire sur la dette
    – Retour de la taxe Tobin ?
    – Arrêt de l’immigration
    – Allègement des charges sociales
    – La télévision en question : Hannouna et Schiappa le degré zéro de l’information et de la politique
    – Michel Serre et la télévision

  • Les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite

    Les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite

    Les effets de l’impôt à la source se font ressentir :

    L’année 2018 a bousculé notre écosystème fiscal, très stable depuis plusieurs années : hausse de la CSG pour les retraités, transformation de l’ISF en Impôt sur la Fortune Immobilière et enfin l’arrivée du prélèvement à la source. Ainsi les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite depuis une dizaine d’année : -4,2 % selon le baromètre de la générosité 2018 de France générosités. […]

    Entre 2017 et 2018, le montant des dons reçus par les associations et fondations françaises a baissé en moyenne de – 4,2 %. Une baisse significative après une progression constante des dons entre 2013 et 2017 de + 9 %. La baisse est plus forte au premier semestre 2018 : – 6,5 % qu’au 2ème semestre – 2,6 %.

    Derrière cette baisse globale de – 4,2 % se cache une grande diversité de situation entre les organisations faisant appel aux dons.

    Deux constats s’imposent : la fragilité de la collecte liée aux dons « ISF/IFI » qui a pourtant constitué un levier de croissance majeur ces dernières années pour les organisations collectrices et l’impact de la hausse de la CSG chez les donateurs les plus modestes. Ainsi le baromètre France générosités ISF/IFI réalisé, en juillet 2018, sur un panel de 31 fondations, mettait en avant que les montants des dons reçus dans le cadre des dons IFI 2018 avaient baissé de 54 % par rapport aux dons ISF de 2017 (Une perte estimée de 130 à 150 millions d’euros).

    Les associations et les fondations ont également constaté une baisse des dons issus de certains de leurs donateurs fidèles. Elles ont reçu notamment de nombreux courriers de donateurs retraités déclarant devoir suspendre leurs dons cette année pour des raisons financières. Dès le mois d’août 2018, 18 % des donateurs retraités déclaraient avoir d’ores et déjà réduit leur générosité du fait de la hausse de la CSG et 20 % des donateurs retraités confiaient avoir l’intention de réduire leur dons. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/les-dons-aux-associations-et-fondations-dinteret-general-ont-enregistre-une-baisse-inedite/

  • Les Français veulent moins d’impôts ? Ils ont raison !

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    Dans les doléances exprimées par les Français au cours du grand débat (cf. l’enquête IFOP/JDDparue ce dimanche), celles concernant les impôts prédominent : suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, de la redevance audiovisuelle, retour de l’ISF. Mais il ne faut pas se tromper sur ce que cela signifie.

    En effet, il y a plusieurs lectures de l’impôt. L’une, évidemment, c’est son efficacité économique : comment faire pour hâter le retour des comptes de la nation à l’équilibre ? L’autre est la lecture politique : quelle est, à travers l’impôt, la philosophie de l’État par rapport à la justice, économique ou sociale ?

    Cette question est fort importante parce que, derrière elle, deux visions opposées du rôle de l’État se font jour. Dans un cas, une vision technocratique : ce qui compte, c’est d’abord de réparer les structures. C’est l’attitude d’un nouveau patron débarquant dans une entreprise en difficulté et redressant les comptes « à la hache » en taillant dans les effectifs sans faiblesse. Peu importe que le personnel se plaigne, l’important est de sauver l’entreprise et, pour cela, « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ».

    L’autre, c’est la vision sociale : le principe, c’est que l’entreprise est faite par les hommes et pour les hommes, et pas seulement pour les actionnaires, et qu’on ne la sauvera pas en cassant le moteur psychologique, la motivation de ceux qui la font marcher. Si les comptes sont redressés, mais que le personnel est gravement démotivé, tôt ou tard, l’entreprise a des chances de péricliter.

    Dans l’histoire des redressements spectaculaires d’entreprises ont existé les deux méthodes, mais c’est la deuxième, certainement, qui a donné les résultats les meilleurs et les plus durables.

    Dans le cas d’une nation, en particulier d’une démocratie comme la France, les choses sont différentes. D’abord parce que ce sont les Français qui se sentent les actionnaires, par leur vote, de la nouvelle « Direction ». Et non seulement ceux qui ont voté pour elle, mais aussi tous les autres, tant il est vrai que si le vote majoritaire est une convention, l’État reste celui de tous les Français. Si un nombre important d’entre eux a l’impression qu’on les sacrifie sur l’autel d’impératifs technocratiques, le sentiment d’injustice est d’autant plus fort. Ensuite, parce qu’une nation n’est pas une entreprise. Lorsqu’une entreprise « dégage » du personnel, elle transforme simplement un coût privé en un coût public, puisqu’elle remet à la charge de la nation les personnes dont elle ne veut plus. L’opération est donc « tout bénef » pour elle : profits privatisés et charges mutualisées. Pour la nation, on ne « dégage » personne. Tous les « dégagés » restent dans « l’entreprise ».

    On voit donc que la question de l’impôt est beaucoup plus politique et symbolique que technocratique ou économique. Si on lit correctement le sondage, à travers les mesures désirées par les Français, c’est cela, qu’ils expriment : une demande très forte de justice sociale. Evidemment, peu d’entre eux ont les compétences pour juger de l’efficacité économique des mesures qu’ils préconisent. Pour autant, ils ne se trompent pas de lecture, comme on leur en fait souvent grief pour cause d’incompétence. Lorsqu’ils disent, à travers leurs propositions, que c’est bien l’économique qui doit servir le social et non pas le contraire, ils ont la bonne approche. « Vous ne ferez pas la nation sans nous », disent-ils. La question qu’ils posent à leur gouvernement, à travers leurs doléances fiscales, c’est « Qu’allez-vous faire pour refaire l’unité perdue ? »

    C’est bien à cette question, et pas à une autre, que le gouvernement, à travers les mesures qu’il prendra, va devoir en premier lieu répondre. Ne pas inverser les priorités, sans pour autant oublier l’économique : toute la difficulté sera là.

    François Martin

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-veulent-moins-dimpots-ils-ont-raison/

  • Grand blabla national : tout ça pour ça

    Grand blabla national : tout ça pour ça

    Lors d’un bref discours prononcé à l’issue de la cérémonie de restitution du grand débat national, le Premier ministre a constaté :

    «La première exigence, c’est en fait une immense exaspération fiscale». «Mon gouvernement en assume sa part de responsabilité, et en a tiré conséquence en annulant la hausse de la taxe carbone»… de 2019 mais pas de 2018…

    «Notre pays a atteint une sorte de “tolérance fiscale zéro”. Les débats nous indiquent la direction à prendre: nous devons baisser, et baisser plus vite les impôts».

    Il a donc fallu 4 mois de grand débat, des dizaines de déplacements du président, des centaines de réunions et des heures de soliloque, pour que Emmanuel Macron constate que les Français veulent payer moins d’impôts ? Que des Français, asphyxiés par des taxes en tout genre, ne parviennent plus à joindre les deux bouts, notamment avec la hausse des prix à la pompe ?

    Et donc, on baisse les impôts ? Édouard Philippe a expliqué qu’«il reviendra au président de la République de donner les grandes orientations» de la sortie du grand débat, lors d’une expression qui est prévue à la mi-avril. Il reviendra ensuite au gouvernement de travailler avec le Parlement, les partenaires sociaux, les élus locaux, et les acteurs associatifs pour apporter des réponses concrètes. Bref, ce n’est pas encore pour demain…

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-blabla-national-tout-ca-pour-ca/

  • Comme en 2007, les marchés ne veulent voir que le verre à moitié plein

    86695349.jpgMarc Rousset

    Boulevard Voltaire cliquez ici

    Le CAC 40 a continué sa belle remontée à 5.476,20, ce vendredi 5 avril, tandis que Wall Street, suite à un rapport sur l’emploi, de bonnes nouvelles sur le dossier commercial sino-américain ainsi que sur le Brexit, terminait au plus haut de l’année. Face au ralentissement de l’activité mondiale et aux risques systémiques, les marchés regardent le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.

    La dette française frôlera les 100 % du PIB en 2022 et non pas 90 %, comme dans de précédentes estimations. En cas de crise similaire à celle de 2008, elle devrait même dépasser les 120 %. En matière d’effort structurel sur les dépenses publiques, l’exécutif répète inlassablement : « Vous allez voir ce que vous allez voir, mais dans deux ans seulement. » La triste réalité Macron, c’est que le taux de croissance sera au maximum de 1,4 % jusqu’à la fin de son mandat, que seuls 1.500 postes ont été supprimés dans la sphère de l’État en 2018, que seulement 4.500 devraient l’être en 2019, tandis que la ruineuse et suicidaire immigration, de l’ordre de 450.000 personnes par an, continue…

    L’indice PMI IHS Markit manufacturier français du mois de mars est ressorti assez déprimé, à 49,7. La France paie les erreurs laxistes, depuis quarante ans, d’une politique de désindustrialisation et de demande keynésienne avec des déficits publics, au lieu d’avoir pratiqué, comme l’Allemagne, une politique de l’offre compétitive des entreprises, la seule politique possible pour créer et sauver des emplois industriels.

    En zone euro, l’indice PMI IHS Markit manufacturier se replie de 49,3 à 47,5 en mars, affichant son plus bas niveau depuis avril 2013. L’indice allemand, lui, a plongé à 44, en mars, contre 47,6, en février. L’Europe pourrait bien être le point de départ de la prochaine crise car la France et l’industrie allemande, et non plus seulement l’Europe du Sud, sont en cause.

    Le bilan de la BCE représente 41 % du PIB, contre 22 % pour les États-Unis et 101 % pour le Japon – le pire exemple. Il n’est plus possible, en zone euro, d’augmenter les taux d’intérêt car ils seraient supérieurs aux faibles taux de croissance des pays européens, augmentant mécaniquement le poids de la dette dans les PIB. Il y a là un grave problème car les taux d’intérêt doivent être normalement relevés par les banques centrales en période normale afin de pouvoir être abaissés lorsque la récession apparaît. En fait, la zone euro n’a plus le choix qu’entre les taux bas ou la faillite immédiate des États et les krachs bancaires, obligataires, boursiers et immobiliers. Tout explosera lorsque la récession finira, malgré tout, par arriver !

    En Italie, une contraction du PIB de -0,2 % est prévue pour 2019, avec un taux de croissance de 0,4 % en 2020. Le gouvernement populiste, conscient des effets négatifs du revenu citoyen et de l’avancée suicidaire de l’âge de la retraite, a pris pour la première fois, suite aux pressions du patronat et de Bruxelles, de bonnes mesures : suramortissement des investissements, simplification de l’impôt sur les bénéfices, soutien à l’innovation. Mais cela ressemble à de la poudre de perlimpinpin trop tardive dans un pays à l’arrêt depuis vingt ans.

    Les impôts, en Italie, devraient être augmentés de 32 milliards d’euros pour éviter une augmentation du déficit budgétaire à 3,5 %.

    Aux États-Unis, Trump souhaite une baisse immédiate des taux d’intérêt à 0,5 % et le retour au « QE » laxiste de la création monétaire. Les taux courts sont à 2,5 %, au même niveau que les taux à dix ans. Or, il faut habituellement, en cas de récession, une baisse de 3 à 5 % du taux directeur pour relancer l’économie. Les taux américains pourraient basculer un jour, comme en Europe et au Japon, en territoire négatif. Mais un autre signe noir pourrait apparaître : celui de la dédollarisation et de la chute du dollar. Les banques centrales de nombreux pays achètent de plus en plus d’or et, cerise sur le gâteau, l’Arabie saoudite a fait des déclarations fracassantes, ce vendredi 5 avril, en affirmant réfléchir à une alternative au dollar dans le cadre des transactions pétrolières qui fut à l’origine même du règne du dollar.

    Les Bourses grimpent suite à l’afflux laxiste de liquidités et aux bas taux d’intérêt, mais les productions réelles ne suivent pas. Les dangers de krach dans le monde sont multiples et multi-pays interconnectés.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/07/comme-en-2007-les-marches-ne-veulent-voir-que-le-verre-a-moi-6142214.html

  • Gilets jaunes et question de la création monétaire : l’abrogation de la loi de 1973

    Le samedi 30 mars des dizaines de milliers de Gilets Jaunes se réunissaient pour la 20ème semaine consécutive à travers toute la France pour manifester contre Macron et son gouvernement. Les Gilets Jaunes de la région sud-ouest s’étaient quant à eux donnés rendez-vous à Bordeaux pour un rassemblement réunissant entre 5000 et 10.000 manifestants : l’occasion pour Vincent Lapierre et son équipe du Média pour Tous d’aller à leur rencontre… et de monter la première antenne régionale du Média pour Tous, avec Pierre au micro !

    Un thème revient : « la question de la création monétaire » et l’abrogation de la loi de 1973, appelée également « loi Pompidou-Giscard-Rothschild », qui impose à l’État de passer par les banques privées ou les marchés pour financer sa dette :

    « en vertu de cette loi, l’État est obligé de passer par le système des banques privées pour financer son endettement. Cette loi constitue en elle-même un véritable défi à la souveraineté étatique, puisqu’elle interdit au Souverain (…) de se donner l’argent dont il est pourtant le seul garant et seul émetteur de monnaie de base. Et elle l’oblige, pour emprunter, à passer par des tiers privés (les banques) qui lui prêtent l’argent dont il est cependant le fournisseur en dernier ressort ! » (Atlantico)

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-et-question-de-la-creation-monetaire-labrogation-de-la-loi-de-1973/107098/

  • Qui finance l’islam en France et en Europe ?

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Cette question, les deux journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot se la sont posée dans leur livre « Qatar Papers », précisément sous-titré « Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe », sorti hier aux éditions Michel Lafon, au terme d’une enquête dans six pays européens et une douzaine de villes de l’Hexagone. Chesnot et Malbrunot ont bénéficié d’une fuite de documents issus de la Qatar Foundation, une ONG financée par la famille régnante qatari. Cette fuite révèle le rôle du Qatar dans le financement des réseaux liés aux Frères musulmans.

    Selon Georges Malbrunot, la mouvance frériste « est la seule à avoir table ouverte auprès des autorités, des maires, en France notamment, et à disposer d’une telle capacité d’influence et de projection ». Sur ce point, on regrettera que les « Qatar papers » ne se réfèrent pas aux ouvrages de Joachim Véliocas, pourtant référence majeure en la matière. Ce dernier, directeur de l’Observatoire de l’islamisation, et par ailleurs votre invité régulier sur notre antenne, dans le Libre Journal de l’Identité, a en autre clairement montré la capillarité, pour le moins, entre islam et islamisme.

    Les « Qatar papers » détaillent les revenus et le salaire de Tariq Ramadan. Le médiatique islamologue suisse, proche des Frères musulmans, touche 35.000 euros par mois comme « consultant » de la Qatar Foundation…

    https://fr.novopress.info/

  • La guerre contre le diesel fait perdre 130 milliards à la France

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    Par Michel Negynas.
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le Diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle.Il serait responsable de 40 000, voire 60 000 morts par an en France, surtout dans les grandes villes.
    Tous les professionnels de santé, les environnementalistes et les épidémiologistes sérieux savent que ces chiffres sont pour le moins douteux : les études à la base du calcul sont problématiques, les chiffres sont obtenus par règle de trois sans que l’on sache si c’est scientifiquement fondé, il n’y a pas que le diesel qui pollue en particules fines, le chauffage aussi ; enfin, l’air des grandes villes n’a jamais été aussi pur.
    De plus, les moteurs diesel récents, en particulier équipés d’injection d’urée, ne polluent pas plusque les nouveaux moteurs à essence hyper-dopés pour diminuer les émissions de CO2. 
    En fait, l’administration française et européenne combattent non pas les constructeurs automobiles, mais le principe de Carnot : pour diminuer la consommation, il faut augmenter la température de fonctionnement des moteurs, ce qui produit physiquement davantage de particules et d’oxyde d’azote. 
    Les objectifs sont a priori incompatibles. 
    C’est d’ailleurs en forçant les constructeurs à progresser trop vite compte tenu des contraintes technico-économiques que l’on a abouti au dieselgate.
    Pour l’instant, seuls les vieux diesel sont déjà touchés réglementairement, mais les annonces d’interdiction totale éventuelles à 2024 ou 2025 font des ravages.
    La réaction du monde réel
    Les ventes de véhicules neufs s’effondrent : de 60 % des ventes, elles sont passées à 30 %. 
    Les prix sur l’occasion chutent, évidemment : les « vieilles » voitures de plus de 6 ans sont quasiment invendables, et tout laisse à penser que cela va s’accélérer. 
    Le prix moyen a baissé instantanément de 15 %, au dire des vendeurs, et cela va s’accentuer rapidement si l’avenir reste flou.
    Essayons-nous à un petit calcul, à base d’hypothèses plausibles :
    Le parc de véhicules français est de 50 millions ; 60 % sont du diesel ; l’âge moyen toutes catégories confondues est de 9 ans, probablement moins pour le diesel qui s’était développé durant les dernières années sous l’effet de l’amélioration considérable des moteurs…
    Hypothèse de prix de vente, avant l’hystérie antidiesel, pour une occasion diesel : quasi neuve 20 000 euros, âgée 3 000 euros, moyenne 11 000 euros.
    Ce qui fait une estimation de la valeur totale du parc de 330 milliards d’euros (avant annonces et réglementation).
    Depuis l’attaque sur le diesel :
    Estimation à terme de la dépréciation sur la base des ventes déjà constatées : 100 % pour les voitures anciennes, 30 % pour les neuves de haut de gamme, 40 % en moyenne, à terme.
    Ce qui fait une perte instantanée de valeur pour la France de 130 milliards sans compter les stocks de voitures neuves, de moteurs et de pièces déjà fabriquées, car les constructeurs automobiles ont été complètement pris de court par les annonces.
    Cette perte se reportera sur les particuliers, mais aussi sur certaines sociétés ayant un parc important : transport, loueurs… 
    C’est une véritable perte de richesse pour les Français, même si elle est peu visible. 
    Comme toujours, ce sont les classes les moins aisées qui perdent proportionnellement le plus : leur voiture est souvent leur seul patrimoine.
    Évidemment ce n’est pas tout : il faut reconvertir des usines, et la France étant un champion du diesel fournissant toute l’Europe, les transferts ne se feront pas sans pertes d’emplois français. 
    Certains estiment que 15 000 emplois sont menacés, avec les coûts de dédommagement nécessaires et les pertes pour les entreprises concernées, mais aussi pour l’État en rentrées fiscales.
    Tout ça pour rien ?
    Le parc moyen étant de 9 ans, on peut considérer qu’après mise en action des dernières normes alignant les mêmes contraintes sur le diesel et l’essence, le parc moyen serait aux normes actuelles en 2028. 
    Le « problème », si problème il y a, n’existerait quasiment plus.
    Ce qui va se passer effectivement reste flou. 
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle : perte sur la balance commerciale, pertes d’emploi, en un an perte de valeur d’actifs français de plus de 100 milliards…
    En réalité, c’est la plus grande opération d’obsolescence programmée de tous les temps. 
    source

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/la-guerre-contre-le-diesel-fait-perdre.html#more