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économie et finance - Page 391

  • Desastre écologique : La France prête à ouvrir grand les vannes de l’huile de palme

    Un document embarrassant prouve le double jeu du gouvernement dans la lutte contre la déforestation.

    Greenpeace France et les Amis de la Terre se sont procuré un document émis par la préfecture des Bouches-du-Rhône, détaillant le plan d’approvisionnement de Total pour sa bio-raffinerie géante de La Mède. Le projet, qui fera bondir les importations françaises d’huile de palme de 64%, démontre l’incohérence totale du gouvernement français. Alors qu’il affiche sa volonté de mettre fin à la déforestation importée, il s’apprête à autoriser l’importation massive d’un produit destructeur pour les forêts d’Indonésie et de Malaisie notamment.

    550 000 tonnes d’huile de palme seront importées chaque année pour alimenter la bio-raffinerie de Total à La Mède. A titre de comparaison, environ 136 000 tonnes d’huile de palme alimentaire sont consommées chaque année en France [1].

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  • Le krach viendra et les créations monétaires par les banques centrales pour sauver les meubles entraîneront une hyperinflation à l’échelle du globe comparable à celle de l’Allemagne en 1923…

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    Marc Rousset

    Aux États-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans (T-Bonds) a atteint, pour la première fois, le seuil psychologique des 3 % le mardi 24 avril. Il semble que plus rien, maintenant, ne pourra arrêter la hausse inéluctable des taux d’intérêt appelés à dépasser les 10 %. L’inflation va s’accroître suite au protectionnisme commercial et à la baisse des impôts de Donald Trump. En France, la croissance se tasse et il y a danger mortel sur la dette si les taux d’intérêt continuent d’augmenter. L’orchestre médiatique continue de jouer, mais il y a trop de voies d’eau à bord du Titanic de l’économie mondiale qui finira par sombrer.

    Aux États-Unis, la situation n’est guère brillante car la quantité de monnaie offerte a été multipliée par 16, en passant de 940 milliards de dollars à 15.000 milliards entre 1981 et 2016, tandis que la vitesse de circulation de la monnaie s’écroulait des deux tiers, en passant de 3,6 à 1,2. La dette globale des États-Unis, elle, a été multipliée par 47, de 1.500 milliards de dollars, en 1969, à 70.000 milliards, en 2017, alors que, pendant la même période, le PIB américain n’était multiplié que par 19, c’est-à-dire qu’il a fallu, pendant ces 48 dernières années, 2,5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB. Depuis 2006, il a même fallu 5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB.

    Certains voient déjà le baril de pétrole de nouveau à 150 dollars, mais c’est peu probable car la hausse actuelle a été provoquée par les quotas limitatifs à l’exportation de la Russie et de l’Arabie saoudite, et le pétrole de schiste américain va pouvoir augmenter très fortement les quantités offertes. Seul un conflit entre l’Iran et l’Arabie saoudite alliée avec Israël et les États-Unis pourrait faire s’envoler le prix du baril.

    L’Union bancaire en zone euro ne se fera certainement pas, suite aux résistances de l’Allemagne qui sent bien que, d’ici peu de temps, il va falloir régler de très lourdes ardoises. Madame Merkel joue à la Bonne Samaritaine, mais « pas dans un futur immédiat, dans un avenir plus distant », car elle demande à ce que soit d’abord résolu, au niveau national de chaque pays, le problème des créances douteuses bancaires. En résumé : après le krach à venir, ce qui n’a rien de rassurant ! Même les banques allemandes sentent la pression et Nord/LB rencontre de très grosses difficultés pour résoudre son problème de capitalisation après la reprise de Bremer Landesbank, en quasi-faillite.

    La BCE craint le démantèlement de la division banque d’investissement de la Deutsche Bank, qui pèse 1.100 milliards de dollars, soit un risque systémique comparable à Lehman Brothers. Deutsche Bank a dû payer 17 milliards de dollars en amendes diverses pour mauvais comportements depuis 2008. Aux États-Unis, le gouvernement surveille les grandes banques susceptibles de menacer la stabilité financière. J.P. Morgan Chase, avec plus de 2.500 milliards d’actifs, est en tête de liste, suivie par Bank of America, Wells Fargo et Deutsche Bank. Ces trois plus grandes banques américaines « too big to fail »(« trop importantes pour faire faillite ») ont enregistré une augmentation de 180 % de leurs dépôts durant la dernière décennie.

    À Wall Street, la correction des GAFA, malgré la guerre commerciale États-Unis/Chine, n’a pas encore commencé, même avec un ratio prix/bénéfice de 329 fois les profits estimés. Le ratio d’Amazon est à 440, alors qu’il dépassait 900 fin 2015.

    Le haut du cycle économique et boursier est atteint et les risques renaissent, suite à la surévaluation des marchés, à la hausse des taux d’intérêt, à la guerre commerciale, monétaire et technologique entre les États-Unis et la Chine, à l’onde de choc populiste avec l’AfD en Allemagne, l’Italie ingouvernable et les démocraties nationalistes polonaise, tchèque et hongroise. Le krach viendra et les créations monétaires par les banques centrales pour sauver les meubles entraîneront une hyperinflation à l’échelle du globe comparable à celle de l’Allemagne en 1923…

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  • La campagne d'Emmanuel Macron a bénéficié de cadeaux

    6a00d83451619c69e20224e035af4b200d-800wi.pngLa Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) a relevé les promotions "d’un pourcentage anormalement élevé" de la part de la société GL Events, à qui Emmanuel Macron a loué plusieurs salles lors de ses meetings de campagne. Son patron, Olivier Ginon, est un proche de Gérard Collomb qu’il a côtoyé à Lyon.

    La note du meeting du 10 décembre 2016 à la porte de Versailles a chuté de 9000 euros : certaines prestations ont été rabotées à -30%, -50%, voire carrément offertes. Ces ristournes aurait déjà démarré lors du meeting de la Mutualité le 12 juillet 2016. La location avait été offerte au candidat qui venait de lancer En Marche !. Le lendemain, la facture est abaissée de 15000 euros. Le patron de l’événementiel Olivier Ginon explique qu’il s’agit d’une "négociation commerciale habituelle". La commission a retenu cette justification. Selon Mediapart, François Fillon, qui travaillait avec la même société, n’aurait pas eu droit à de telles ristournes...

    Gérard Collomb assure de son côté qu’il n’est pas intervenu dans les négociations tarifaires avec l’entreprise. Même discours du côté d’Olivier Ginon. Mediapart soulève que ces relations privilégiées entre Emmanuel Macron et GL Events durent depuis 2015, où, encore ministre de l’Economie, ce dernier avait proposé à Olivier Ginon d’animer un "comité stratégique de filière" censé proposer un contrat stratégique à la veille de l’organisation de l’Euro 2016 et de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024.

    Selon le socialiste Jean-François Debat :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/04/la-campagne-demmanuel-macron-a-b%C3%A9n%C3%A9fici%C3%A9-de-cadeaux.html

  • LE FUTUR AVION DE COMBAT D’UNE EUROPE PUISSANCE FRANCO-ALLEMANDE

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Sous l’impulsion de Paris et Berlin, Dassault Aviation et Airbus ont scellé, le mercredi 25 avril, un partenariat afin de donner un successeur, en 2040, au Rafale, à l’Eurofighter et au Gripen suédois. Au salon aéronautique de Berlin, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a pu affirmer : « Les deux entreprises veulent s’assurer que l’Europe conserve sa souveraineté sur ses futurs systèmes d’armes. » Il faut espérer que la préférence européenne pourra enfin jouer en matière d’armement.

    Le SCAF (Système de combat de l’avion futur) est un système de systèmes, associant un avion de combat de nouvelle génération capable de concurrencer le F-35américain – en moins cher -, des drones volant en essaim, un centre de commandement, des missiles de croisière, des satellites de télécoms sécurisés et des relais au sol.

    Dassault devrait être le leader du futur avion de combat en raison de son expérience et de son savoir-faire. L’avion franco-allemand aura une seule version avec des spécificités pour le porte-avions Charles-de-Gaulle et pour l’OTAN. Quant à Airbus, il pilotera le programme du futur drone de surveillance européen, baptisé Eurodrone. Pour connaître le succès, il ne faut pas des politiques irresponsables, mais un leader, du pragmatisme et l’efficacité industrielle. Pas question, selon Tom Enders, le président exécutif d’Airbus, de revivre « le cauchemar de l’A400M » ou celui du NH90, qui a davantage de versions que de clients.

    En septembre 2016, il avait déjà été décidé – ce qui était tout un symbole – que le prochain fusil de l’armée française serait… allemand et qu’il remplacerait le célèbre FAMAS fabriqué à Saint-Étienne. Le fabricant allemand Heckler & Koch avait, en effet, pu faire une proposition très compétitive de 200 millions d’euros pour 102.000 fusils d’assaut. Le fusil HK 416F est la Rolls des fusils d’assaut, la meilleure arme au monde pour équiper l’armée française.

    Selon la Cour des comptes, les programmes d’armements en coopération européenne n’ont pas toujours été des succès ; ils ont surtout permis de partager les frais de développement. Les tentatives avortées dans le domaine des avions de combat, dans les années 1980, des blindés dans les années 1990, ont amené la France à développer seule le Rafale, le char Leclerc et le véhicule blindé de combat d’infanterie.

    Le plus grand succès, à ce jour, est celui des missiles du futur avec le maître d’œuvre français MBDA en coopération avec l’Italie et la Grande-Bretagne. L’avion de transport militaire A400M est un succès technologique mais il a déçu par ses retards, son coût beaucoup plus élevé que prévu et de nouvelles adaptations à faire pour les ravitaillements en vol, les largages de parachutistes et de palettes, etc. L’hélicoptère Tigre franco-allemand est, lui aussi, un succès technologique, mais trop coûteux, avec des charges d’entretien trop élevées. L’hélicoptère NH90 a surtout permis de partager les coûts entre la France et l’Allemagne, mais il existe en 22 versions et 60 standards pour 13 États.

    Les frégates FREMM (France et Italie), elles, relèvent plutôt de la juxtaposition que de la coopération, avec quelques avantages pour les coûts. Quant au porte-avions franco-britannique, il a coulé en 2008, mais l’échec était prévisible dès le départ (atterrissage vertical des Britanniques). La France a engagé 200 millions d’euros en pure perte pour financer le porte-avions britannique et des études devenues caduques.

    La France et l’Allemagne doivent donc joindre leurs efforts d’une façon pragmatique et efficace avec des leaders industriels pour bâtir ensemble une Europe puissance de l’armement, sinon les États européens finiront comme les cités grecques divisées face à Rome avec, en prime, au-delà de l’effondrement démographique et de la décadence des valeurs sociétales, une invasion migratoire semblable à celle des Barbares à la fin de l’Empire romain.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ILS NE VONT PAS MÉGOTER… SUR LES TAXES

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    Notre ineffable « en même temps » chéri de ces dames, Paris Match en main, l’œil humide sous le casque du salon de coiffure, possède un talent exceptionnel et incontestable : recruter les collaborateurs les plus zélés et les plus doués pour l’exercice le plus en vogue de la Ve République : pressurer le peuple d’impôts et taxes divers et variés.

    Lancés dans leur fuite en avant perpétuelle, en quête effrénée de ressources absentes, inaptes chroniques à freiner leurs exponentiels besoins, prisonniers d’une idéologie issue des Lumières, incapables du moindre processus inventif pour sortir d’un cercle vicieux, ils se sont condamnés au « taxage » et à l’imposition sauvage tous azimuts comme unique voie, unique possibilité, unique credo.

    La perversité fondamentale d’une théorie ou d’un système politique, philosophique voire même métaphysique, poussé jusqu’à l’extrême en révèle, in fine, l’absurdité, voire le comique.

    Ainsi certains qui prétendent (excusez le franglais so cool dans le texte !) « make France great again » en posant leurs escarpins vernis dans les pas des rangers taille 50 de la Trompette US en sont réduits, pour remplir les poches percées de l’État (pas des leurs, rassurez-vous) à mégoter au point d’inventer une taxe sur les mégots.

    Si, si ! « Ils » envisageraient (sérieusement) d’instaurer une nouvelle taxe sur le paquet de cigarette, soi-disant destinée à compenser le coût « écologique » du ramassage des mégots.

    L’inventivité dans la stupidité et le cynisme des politiques tend désormais vers l’infini…

    « En même temps », l’inénarrable Borloo, éternel revenant, accouche d’un rapport sur les banlieues (le 14e sous la Ve !) concernant les meilleurs moyens de jeter l’argent du contribuable par la fenêtre en ripolinant nos citées de non-droit tombées sous la coupe à la fois du trafic de drogue et de l’islamisme le plus radical.

    Copier–coller des précédents, il préconise, pour venir à bout des « problèmes des banlieues », de déverser cinq milliards (de vos poches, pas des siennes!) dans la réfection des immeubles, la création de nouveaux centres sportifs et culturels et autres dispendieuses billevesées, tartes à la crème d’un système laxisme républicain dans tous ses états…

    Le pays, déjà étranglé par le coût faramineux de l’immigration clandestine et légale, se devrait donc de financer cette dernière folie dont l’inefficacité a déjà sacrifié vainement cinquante milliards du contribuable français sur l’autel des théories soixante-huitardes, fruits malsains de cerveaux gauchisés.

    Coûteux et inutile, certes, mais qu’importe, le « céfran » qui travaille, ce « Gaulois haïssable », sera une fois encore pressé comme un citron… Acheter « la paix sociale » n’a pas de prix. Les banquiers détestent les conflits sociaux et les émeutes : c’est mauvais pour la finance. Et puis « ceux qui ne sont rien » seront juste un peu moins que « rien », ce qui n’est pas grand-chose, en somme…

    Il me revient, du temps de mes études de latin, cette phrase de la célèbre plaidoirie de Cicéron, en 63 avant Jésus-Christ, pourfendant Catilina, gouverneur corrompu et concussionnaire qui écrasait ses administrés d’impôts injustes et complotait contre Rome :

    « Quousque tandem abutere Catilina patientia nostra ? » (« Jusqu’à quand Catilina abuseras-tu de notre patience ? »).

    Aujourd’hui, 2081 ans après, ce monument intemporel d’éloquence devrait résonner comme une question mais aussi une promesse dans tous les foyers français, car Catilina prit la fuite et fut finalement mis à mort le 5 janvier 63…

    La rapine et l’exploitation du peuple ne restent donc pas toujours impunies, mais qui sera notre Cicéron pour dénoncer nos Catilina, et quel Sénat pour l’écouter ?

    http://www.bvoltaire.fr/ne-megoter-taxes/

  • LES AVANTAGES ET PRIVILÈGES DES ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE

    Les anciens présidents de la République peuvent notamment compter sur deux fonctionnaires de la police nationale mis à leur disposition à titre permanent pour assurer leur protection rapprochée, sauf s'ils ne le souhaitent pas.

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  • Plan Borloo : encore des milliards pour les banlieues !, par Guy Rouvrais

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    Les insomniaques, au lieu de compter les moutons, pourraient tout aussi bien compter les « plans banlieues », tant ils sont nombreux, se succédant, depuis 1977, sous des appellations diverses, pour remédier aux maux dont souffriraient les « quartiers ». Tous les gouvernements de droite et de gauche en ont sorti au moins un, sous Jospin il y en eut même deux.

    Il eût été étonnant qu’Emmanuel Macron ne sacrifiât pas à ce qui est devenu un rituel, ne serait-ce que pour tenter d’échapper à l’appellation de « président des riches » ou, selon Hollande, des « très riches ». Il a confié cette mission à Jean-Louis Borloo que l’on croyait malade et retiré de la politique, mais qui, pour cette tâche, est sorti de sa retraite. Ce n’est pas un gage de renouveau, car il fut un des nombreux ministres qui lancèrent un plan banlieue ; celui qu’il élabora en 2005 devait faire merveille et rendre prospères et pacifiques les cités en question.

    Le fait qu’il faille régulièrement concocter un programme, souvent qualifié d’urgence, atteste de l’échec des précédents. Est-ce étonnant quand, à chaque fois, on applique les mêmes recettes, à savoir toujours plus d’argent déversé, accompagné de mesures de discrimination dites positives, en faveur des jeunes, notamment ?

    Il serait faux de dire que rien n’a changé en quarante ans, au contraire : la situation s’est aggravée. Entre 1977 et aujourd’hui, ces « territoires » perdus ne l’ont pas été pour tout le monde : les islamistes y ont instauré une société parallèle sur laquelle il règne en maîtres. Le trafic de stupéfiants, qui était artisanal lors du premier plan Borloo, est devenu une industrie organisée et prospère qui fait vivre des quartiers entiers.

    Mais dans les 19 mesures proposées par Jean-Louis Borloo dans le rapport remis au Premier ministre, qui a assuré qu’elles seraient appliquées, aucune ne concerne ces maux-là. Borloo arrose les banlieues de cinq milliards (48 milliards en tout évoqués pour ce « plan Marshall) et crée une « académie des leaders », à côté de l’ENA, concours sans exigence de diplôme, ouvert aux seuls jeunes des banlieues afin que la haute fonction publique soit diversifiée. Il y aura, certes, des sanctions mais elles ne concerneront que les administrations qui n’auront pas réduit les « inégalités territoriales », une nouvelle Cour d’équité territoriale pourra être saisie par toute personne physique ou morale s’estimant « discriminée ». Borloo veut instaurer également des quotas obligatoires d’embauche de « jeunes » de cité pour les entreprises françaises.

    Il y a quelques jours, 300 personnalités dénonçaient le « nouvel antisémitisme » musulman (voir Présent du 23 avril) qui contraint des milliers de juifs à quitter « certaines cités ». Borloo, lui, n’a rien vu ni entendu de cela malgré des mois d’enquête et d’auditions d’« acteurs de terrain ». L’islam est partout dans ces banlieues-là mais est absent dans celles de Borloo. Pour mener à bien ce plan, dit l’ancien ministre, il faudrait, au sein du pouvoir, un général Patton. Pas moins ! Mais, lui, il faisait la guerre, pas la danse du ventre devant l’adversaire.

    Autre absence, dans la continuité de ses prédécesseurs : les déserts ruraux des petites villes de la France profonde, où les services publics disparaissent les uns après les autres et où l’on constate le suicide d’un agriculteur chaque jour de l’année. Mais ça n’intéresse ni Borloo, ni Macron.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 27 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le politologue Bassam Tahhan dénonce l’implication directe du gouvernement de François Hollande dans les tractations entre Lafarge et l’Etat Islamique

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Interrogé chez nos confrères de RT France, ce dernier accuse directement le gouvernement français, sous présidence Hollande, d’avoir utilisé la multinationale comme une marionnette pour ses tractations avec Daesh.

    Outre les différents échanges économiques douteux qui ont eu lieu entre les deux parties, le politologue soutient, preuves à l’appui, que ce gouvernement s’est servi de Lafarge afin de faire chuter Bachar el-Assad, en utilisant deux stratégies : l’une consistant à vendre du combustible chimique de l’usine ainsi que du matériel spécifique pour creuser des tunnels à la nébuleuse islamiste, l’autre à payer un intermédiaire, M. Firas Tlas, pour faire renverser le gouvernement syrien.

    On peut s’interroger sur le silence de la presse française sur la présence de matière chimique de l’usine, vendu au groupe terroriste et à l’Armée syrienne libre…

    https://fr.novopress.info/210615/le-politologue-bassam-tahhan-denonce-limplication-directe-du-gouvernement-de-francois-hollande-dans-les-tractations-entre-lafarge-et-letat-islamique/

  • Bordeaux jeudi soir : un public nombreux pour écouter Alban d'Arguin parler du scandale des éoliennes

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    Alban d'Arguin, auteur du livre Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici, était jeudi soir invité à l'Athénée de Bordeaux par les Rencontres d'Amitiés françaises, dynamique association animée par M. Bernard Pascaud cliquez là.

    C'est donc plus d'une centaine de personnes qui sont venues assister à cette belle réunion. Notons la présence dans la salle de nombreux représentants d'associations locales anti-éoliennes dont certains étaient venus des départements voisins de Charente-Maritime et de Dordogne, départements particulièrement menacés par l'implantation massive de parcs éoliens.

    Dans les jours qui viennent, nous mettrons en ligne l'intégralité de l'intervention d'Alban d'Arguin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'organisation islamique qui valait 3 milliards

    6a00d83451619c69e20224e034d9ff200d-800wi.jpgLe groupe Etat islamique possèderait 3 milliards d'eurosselon les dernières estimations des services de renseignement. Une somme qui fait de cette organisation terroriste la plus riche que l'on ait jamais connue.

    Daech aurait fait sa fortune en confisquant des biens, des amendes distribuées par les tribunaux islamiques et en réinvestissements. L'EI aurait amassé cet argent en trois ans alors que le Califat a exploité le nord de l'Irak et de la Syrie où le pétrole est très présent. L'organisation aurait alors empoché près d'une centaine de millions de dollars par an. Une somme à laquelle il faut ajouter le grenier agricole : 40% de la production céréalière de l’Irak et 80% du coton syrien. Après avoir confisqué les terres agricoles, les terroristes ont récolté pour plus d'un milliard et demi d'euros. Les logements et les voitures également confisqués ont été redistribués aux djihadistes étrangers. Cet argent a été largement réinvesti dans des affaires parfaitement légales avec notamment l’achat de fermes piscicoles qui élèvent des carpes en Irak. L'EI a également investi au Proche Orient et en Turquie.

    70 pays sont réunis en ce moment à Paris pour assécher les ressources de Daech et d'al-Qaida. «No money for terror» (pas d'argent pour le terrorisme) est le titre de la réunion, qui a commencé mercredi et se poursuivra ce jeudi dans les locaux de l'Organisation de coopération et de développement économique à Paris.

    Il reste à connaître le rôle exact joué par le Qatar et l'Arabie saoudite dans ce financement.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html