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économie et finance - Page 703

  • Le déficit budgétaire 2013 de l’Etat encore plus élevé qu’attendu : 75 milliards

    PARIS (NOVOpress/Kiosque courtois) – Finalement le déficit budgétaire pour 2013 s’élèvera à 75 milliards d’euros. Trois milliards de plus que prévu.

    La raison est simple : l’impôt ne rentre plus. Près de 3 milliards et demi de recettes en moins sur l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu.

    Quand l’impôt ne rentre plus malgré une augmentation du taux d’imposition, c’est que l’économie est exsangue. Parfaite illustration du principe de Laffer : trop d’impôt tue l’impôt. Entre 2011 et 2013, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont créé à eux deux 84 impôts nouveaux. Mais à trop tirer sur une corde, elle se casse !

    http://fr.novopress.info/153045/deficit-budgetaire-2013-letat-encore-eleve-quattendu-75-milliards/

  • « Jour de Colère » le 26 janvier : un mouvement né des réseaux sociaux peut-il mobiliser les foules ?

    « Aujourd’hui, celui qui symbolise tous les sujets de colère est le président de la République, devenu lui-même un symbole à abattre…»
    Selon le dernier baromètre YouGov pour Itélé et le Huffington Post publié jeudi 16 janvier, 46 % des Français interrogés ont un avis très négatif sur l’action menée par François Hollande comme président.

    ♦ Une « plateforme logistique » s’est constituée sur Facebook et sur internet en novembre 2013 pour appeler à une manifestation le 26 janvier à Paris sous l’intitulé « Jour de Colère ». Un collectif citoyen qui veut pointer et rassembler autour de  l’incompétence de François Hollande, au-delà des divergences politiques.

    A la différence d’autres mouvements de protestation plus ou moins populistes, Jour De Colère est une initiative originale à la fois par sa sociologie et son mode opératoire.

    logoPassant par-dessus les représentations instituées, des citoyens issus des classes responsables et laborieuses sonnent un signal d’alarme. Ils choisissent de le faire à rebours des mécanismes institutionnels, en s’adressant non pas aux décideurs politiques par la voie des partis, mais par un appel au peuple. En cela, le Jour de Colère n’est pas populiste mais profondément citoyen.

    Il dit, en d’autres termes, ce que les sondages font dire aux Français lorsqu’ils les interrogent : qu’il y a à peine 20 % des citoyens qui soutiennent encore la politique actuelle, et guère plus qui fassent confiance aux élus.

    Le Jour de Colère, qui n’émane ni d’un parti ni d’un syndicat, se présente comme l’argument ultime du citoyen qui revendique d’être reconnu comme cette part minoritaire du « tout » qui constitue, en démocratie, la volonté générale. Il est une forme d’expression de la minorité qui réclame à la fois le respect de sa voix dans le pacte social et de son désaccord avec les orientations majoritaires. En démocratie, la minorité la plus radicale, c’est le citoyen pris individuellement. Lorsqu’il agrège avec d’autres citoyens ses sujets de désaccord, cela donne le Jour de Colère.

    Le Jour de Colère ne met pas en avant ses chefs mais ses thèmes : c’est sa deuxième originalité

    Il expose des sujets d’insatisfaction variés : fiscale, bien sûr, mais aussi éducative, sécuritaire, économique, touchant au monde rural ou à celui de la santé, aux questions du chômage, de la famille ou de l’identité française. Face à un chef de l’Etat qui avoue avoir lui-même sous-estimé la crise, le Jour de Colère exprime la révolte du réel contre les technocrates. Ce qu’il suggère, c’est que les acteurs publics sont incapables de traiter des vrais sujets, de la vie et de ses difficultés. Alors que le microcosme politico-médiatique bruisse de sujets futiles, les Français ont conscience d’autres urgences. Ce décalage entre le discours et les actes publics, entre les programmes et les priorités, est ainsi perçu comme un découplage entre la réalité et sa traduction politique.

    Les citoyens rassemblés par le Jour de Colère veulent donc imposer leurs thèmes politiques, économiques, sociaux, culturels, à leurs yeux trop longtemps négligés. Il serait dangereux de les conforter dans cette opinion en traitant cette impatience par le mépris, en refusant de considérer leur agenda politique au motif qu’il s’exprime dans la rue. Le débouché de ce mouvement est certes entre les mains de la classe politique, mais il risque bien de lui brûler les doigts.

    La dernière, et non la moindre, caractéristique du Jour de Colère est qu’il s’adresse directement au chef de l’Etat

    2 jour deAujourd’hui, celui qui symbolise tous les sujets de colère est le président de la République, devenu lui-même un symbole à abattre. L’objet de la colère s’est transféré sur un individu, désigné comme une cible.

    Il s’installe donc une dialectique des symboles contraires : alors que pour les manifestants, c’est le président qui concentre sur lui la critique, pour le gouvernement, c’est un humoriste polémique qui représente toutes les forces à combattre.

    Or le rabais du chef de l’Etat au rang de coupable à châtier n’est pas une simple dévalorisation de la fonction présidentielle. Il s’agit d’une réaction profonde du corps social, révélatrice d’un changement de paradigme politique : en cas de crise profonde, les citoyens réclament le droit de sanctionner le président de la République comme des actionnaires qui réclament la tête d’un PDG défaillant.

     Michel Olivier
    17/01/2014

     Source : économie matin.fr

    http://www.polemia.com/jour-de-colere-le-26-janvier-un-mouvement-ne-des-reseaux-sociaux-peut-il-mobiliser-les-foules/

  • Le développement de la Chine est une déclaration de guerre aux Etats-Unis

    La Chine a confiance en elle; elle ose des réformes et sa nouvelle direction veut consolider ses succès
    Le contraste ne pourrait pas être beaucoup plus grand: d’un côté du Pacifique, la puissance qui est toujours l’hegemon, est confrontée à de fortes turbulences économiques et politiques; de l’autre côté, la superpuissance en devenir bat tous les records sur le plan économique, en dépit des prophètes de malheur, et a pleine confiance en son avenir.
    Ce n’est pas étonnant: trois décennies et demie après le lancement de la politique de réformes et d’ouverture voulue par Deng Xiaoping, le successeur de Mao Zedong, ce changement de cap révolutionnaire a donné ses fruits en bien des domaines. Le pauvre Etat paysan, avec ses millions de “fourmis bleues” est devenu un pays moderne aux immeubles de prestige rutilants et a développé une industrie de la mode qui se révèle désormais sur les “catwalks” de Paris et de Milan.
    Hollywood aussi s’énerve car, de fait, l’industrie américaine du cinéma a toutes les raisons de craindre l’avènement d’un sérieux concurrent installé en Extrême-Orient. Pourquoi? Wang Jianlin, l’homme qui serait le plus riche de la République Populaire de Chine, est en train de faire construire à Tsingtau (l’ancienne base et colonie allemande) les plus grands studios cinématographiques du monde. Ce projet gigantesque coûterait plus de huit milliards de dollars et serait achevé en 2017.
    On pourrait énumérer encore beaucoup de nouvelles de ce genre, qui confirmeraient le développement exponentiel de la Chine actuelle. Pourtant, lorsque la nouvelle direction chinoise a accédé au pouvoir en novembre 2012, les voix se multipliaient pour annoncer le déclin prochain de la Chine, comme ces mêmes voix, d’ailleurs, l’avaient fait pour les directions précédentes. Comme le “New York Times” ou le “Spiegel”, les médias occidentaux étaient à l’unisson pour évoquer des scénarii catastrophiques: une bulle immobilière était sur le point d’éclater, qui aurait été suivie d’une bulle de crédit et, ensuite, le pays croulerait à cause de la corruption, tandis que la pollution le ravagerait et que le peuple ne tolèrerait plus les différences entre riches et pauvres. L’aspiration générale à la liberté ferait tomber la direction communiste, si des réformes rapides et de vaste ampleur n’étaient pas traduites dans le réel et si cette direction ne renonçait pas à son monopole de pouvoir.
    Rien de tout cela ne s’est produit depuis que Xi Jinping (chef de l’Etat et du Parti) et Li Keqiang (premier ministre) ont pris leurs fonctions en novembre 2012 pour les conserver pendant dix ans. On ne voit pas pourquoi le chaos politique et la débâcle économique frapperaient la Chine au cours de la décennie à venir, décennie au bout de laquelle la République Populaire, selon l’OCDE, rattraperait les Etats-Unis, en tant que principale puissance économique de la planète. Le nouveau président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, a prévu pour la Chine un développement positif à la mi-octobre: “La République Populaire croît de manière certes plus lente mais elle poursuit ses réformes. Le pays s’impose une gigantesque transformation: il passe du statut de pays exportateur et investisseur à une économie plus orientée vers la consommation. Sa direction envisage de s’en tenir à cette politique, en dépit des difficultés. C’est là un modèle pour d’autres”.
    Deux nouvelles institutions contribueront à consolider la voie choisie par le gouvernement chinois: une première autorité, soumise au cabinet, a reçu, sur décision du Comité Central, la mission “d’éviter les conflits sociaux et de les résoudre de manière efficace”, afin de garantir la sécurité intérieure de l’Etat.
    L’émergence de cette autorité vise, d’une part, à résoudre les problèmes qui se profilent derrière les nombreuses protestations et les manifestations parfois violentes qui se sont organisées dans le pays contre les excès de fonctionnaires locaux; d’autre part, à réagir contre d’autres dérapages comme l’attentat récent qui a frappé Pékin. Fin octobre, devant la Porte de la Paix Céleste, trois Ouïghours avaient foncé avec leur voiture bourrée d’essence sur une foule et entraîné deux passants avec eux dans la mort. On ne peut pas affirmer avec certitude qu’il s’agit d’un acte terroriste de facture islamiste, comme l’affirme le gouvernement. Une chose est sûre cependant: au Tibet comme dans la province du Xinjiang, peuplée d’Ouïghours, les incidents se multiplient car les habitants de ces vastes régions se sentent menacés par l’immigration sans cesse croissante de Chinois Han.
    La deuxième autorité, qui verra le jour, s’appelle le “Groupe Central de Direction”, et sera soumis au Comité Central du PC chinois. Il supervisera le processus des réformes en cours et à planifier et veillera à leur “approfondissement général”.
    Avec ces décisions, que le Comité Central du PC chinois a prises au début de novembre 2013 après quatre jours de délibérations, Xi Jinping et son camarade de combat, l’élégant Li Keqiang, ont imposé leur politique face à la résistance des forces orthodoxes de gauche. En effet, le texte de la résolution parle du marché qui ne tiendra plus un rôle “fondamental” mais bien un rôle “décisif” dans la répartition des ressources. Tant la propriété étatique que la propriété privée sont désormais des composantes essentielles de “l’économie socialiste de marché”.
    D’importantes réformes sociales ont également été décidées. Ainsi, la politique d’un enfant par couple sera assouplie afin de mettre un terme au processus de vieillissement démographique qui freine le développement économique. Jusqu’ici les couples résidant en zone urbaine ne pouvaient avoir un deuxième enfant que si les deux parents n’avaient ni frères ni soeurs. Dorénavant, les couples chinois des villes pourront avoir un deuxième enfant si un seul des parents n’a ni frère ni soeur.
    On annonce également la suppression des camps de travail où, depuis 1957, les petits délinquents et les adversaires du régime pouvaient être “rééduqués” pour une période allant jusqu’à quatre années, sans décision d’un tribunal.
    L’échec du projet de reconstruction chinois, qui serait dû à des désordres intérieurs et devrait survenir au cours de ces prochaines années, est une chimère de plus colportée par les médias occidentaux. Beaucoup de Chinois profitent désormais de la politique gouvernementale. Tout visiteur étranger s’en aperçoit aisément en déambulant dans les rues des villes chinoises: ce ne sont plus que les seuls dirigeants politiques communistes qui circulent en automobile avec chauffeur. Aujourd’hui des millions de Chinois, fiers, sont au volant de leur voiture personnelle neuve de fabrication japonaise, américaine, allemande ou sud-coréenne.
    De plus, plus de 90 millions de Chinois se sont rendus cette année à l’étranger. Ce ne sont pas seulement des amoureux du dépaysement mais des champions du “shopping” international. En 2012, les touristes chinois ont dépensé à l’étranger près de 102 milliards de dollars, plus que n’importe quelle autre nation au monde.
    Quasiment à l’insu du reste du monde, Pékin vient d’entamer un combat sur le plan énergétique. Selon les médias chinois, le gouvernement prévoit, pour les cinq années à venir, la somme de 280 milliards d’euro pour financer des mesures visant des économies d’énergies et pour diminuer les effets négatifs de la pollution. Cette somme s’ajoute aux 220 milliards déjà investis dans les énergies renouvelables. Plus important encore: à moyen terme, la direction chinoise veut libérer le cours du yuan (la devise chinoise), le coupler éventuellement à l’or, et, ainsi, détrôner le dollar comme devise globale.

    Peter Kuntze http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlAAVyEFEWdULrRcM.shtml

  • Changement de cap : c’est maintenant que l’Euro va nous plomber

    François Hollande va devoir faire avec une monnaie forte, incompatible avec la situation alarmante de notre balance des paiements.

    François Hollande promet une baisse massive des charges des entreprises (30 milliards en plus des 20 milliards issus du crédit d’impôt compétitivité) afin de restaurer la compétitivité des entreprises françaises tombée à un plus bas historique et qui place la France au dernier rang de la zone euro. Contraint de réduire les déficits publics, il va devoir contrebalancer ce manque à gagner par des économies équivalentes sur les dépenses – dépenses de santé et des collectivités territoriales notamment. L’idée bien sûr est que, si les entreprises pouvaient retrouver un niveau de marge suffisant, elles pourraient investir et donc embaucher. Sur le papier, cela semble logique, sauf…

    La suite ici

  • Puy-de-Dôme, Isère, Marne… Jour de Colère mobilise la France entière

    « Commerçants étouffés, contribuables matraqués, jeunes désespérés, retraités ponctionnés, ouvriers trahis, enfants déboussolés, délinquants libérés, valeurs bafouées…..TOUS A PARIS LE 26 JANVIER 2014 ! » peut-on lire sur le manifeste Jour de Colère Puy-de-Dôme.

    La grande manifestation nationale Jour de Colère qui vise à dénoncer la désastreuse politique du gouvernement et son mépris du peuple français attire toujours plus de Français las, désabusés et en colère. Medias-presse.info a rencontré trois responsables locaux de Jour de colère: Isère, Marne et Puy-de-Dôme. Nous ne pouvons que saluer leur dévouement et leur courage inlassables au service de leurs concitoyens.

    MPIQuelles activités avez-vous privilégiées afin de faire connaître Jour De Colère sur le terrain et mobiliser la population locale ? et quel accueil recevez-vous ?

    Puy-de-Dôme : Concernant les actions de terrain pour faire connaitre JDC, les plus importantes devraient se faire bientôt : le plus dur est de faire passer le message. Le tractage est la meilleure solution : comme en politique, vous pouvez avoir un contact direct et pertinent avec les gens auxquels vous donnez un tract. Ils vous parlent, vous demandent plus de détails et cela les motive à venir. La mobilisation est fondamentale, elle est le cœur de notre mouvement. Je ne désespère absolument pas : il faut une mise en place mais le temps nous est compté. Après tout,qui sait, je ne doute pas que nous aurons de grosses surprises le 26 Janvier à Paris ! Contrairement à la Manif Pour Tous, notre mouvement s’étend et ne cible pas qu’un seul mécontentement. Pas facile donc de rassembler des gens du premier coup même si je constate ces jours, une hausse des intéressés et participants. En général, la colère et la motivation d’un changement durable pousse les gens à agir !

    La suite sur MPI

  • Nigel Farage/Antonis Samaras : "Vous êtes une marionnette de Goldman Sachs" 15/01/14

  • Rennes : 150 horodateurs mis hors d’état de nuire dans la nuit

    Les automobilistes du centre-ville de Rennes n’auront pas à payer pour leur stationnement ce jeudi.
    La veille au matin, la police municipale a eu la surprise de constater que 150 horodateurs avaient été vandalisés. Dans la nuit de mardi à mercredi, les fentes pour insérer la monnaie ont été remplies de mousse polyuréthane, rapporte France Bleu Armorique.

    «Ce n’est sans doute pas le fait d’une personne isolée, sans doute prémédité», a déploré l’adjoint chargé des transports et de la voirie, Eric Berroche. «Et c’est inacceptable, autant que la destruction de portiques écotaxe ou de radars», s’est-il insurgé.

    En revanche, le flicage et le racket des citoyens (pour financer n’importe quoi) ne posent pas de problèmes à ce M. Berroche…

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • France: La défiance générale

    Il parait qu’il n’y a pas de système . Pour les français il y en a un et ils le rejettent totalement. Les journalistes et leurs amis politiciens ont beau s’agiter, le rejet monte. On fait tout pour qu’il ne débouche pas sur des transgressions de tabous. L’affaire Dieudonné en est une illustration.
    Comment ne pas remarquer, alors que la presse avait salué la victoire de Valls et de sa stratégie d’homme fort de la république et de présidentiable  acceptable de la gauche et à la droite, qu’il perd 7 points.
    Ce n’est peut-être pas une quenelle, mais c’est une sacré gamelle. Les français n’ont pas apprécié l’utilisation d’une censure d’exception pour défendre la dignité et les libertés. La défiance est générale avec une déprime qui frôle le rejet violent. Voila ce que confirme un sondage annuel  signé « sciences po ».
    Les Français n’ont plus confiance ni dans la droite, ni dans la gauche. Ils trouvent qu’il y a « trop d’immigrés » et pensent qu’il est devenu plus dur de réussir. Il y a globalement un virage identitaire avec un penchant toujours plus marqué pour les thèses europhobes et anti-immigrés.
    Le « dégoût » pour la politique habiterait désormais 31 % des Français (23 % en décembre 2010). 36 % éprouvent de la « méfiance » et 1 % seulement « du respect ».
    Invitées à décrire leur état d’esprit, les 1 800 personnes interrogées parlent de « morosité » (34 %), de « lassitude » (31 %). D’ailleurs, 72 % estiment que les jeunes ont aujourd’hui moins de chances de réussir dans la société que leurs parents. Le désenchantement est criant à l’égard des responsables politiques. Pour 87 % des personnes interrogées, ils se préoccupent peu ou pas du tout de leur avis, une progression qui semble inexorable depuis quatre ans (on était à 81 % fin 2009). Seul le maire, dont la côte ne cesse de se redresser depuis 2010, inspire majoritairement confiance (61 %). L’institution présidentielle (31 %) et le gouvernement (25 %) continuent de voir la confiance en eux s’éroder.
    La côte de confiance des partis politiques (11 %), des médias (23 %) et des syndicats (28 %) étant au plus bas, rien de surprenant à ce que 69 % des sondés (15 points de plus qu’un an auparavant !) jugent que la démocratie française ne fonctionne pas bien. Ils ne sont plus que 35 % à penser que l’appartenance de la France à l’Union européenne est « une bonne chose ».
    Pour 32 %, c’est « une mauvaise chose » et pour 32 % encore, « une chose ni bonne ni mauvaise ».67 % pensent qu’il « y a trop d’immigrés en France », 18 points de plus qu’il y a quatre ans, tandis que 50 % (+ 18 points là aussi) affirment qu’il « faudrait rétablir la peine de mort ». Rien d’étonnant donc, à ce que le Front national représente l’opposition autant que l’UMP (36 % chacun).
    La popularité de Marine Le Pen, cependant dans différentes enquêtes, connait une baisse. Les journalistes l’attribuent bien sûr à l’effet Dieudonné. Il faut peut-être chercher ailleurs. La volonté de dédiabolisation et d’intégration au système en le dénonçant partiellement de l’intérieur connait sans doute ses limites.
    Le rejet n’épargne plus un parti qui ne veut plus être transgressif et qui finalement paye sa normalisation, un effet Dieudonné peut être mais pas celui que l’on croit.
    Avec cinq points en moins par rapport à décembre chez TNS Sofres (25%) et Opinion Way (27%) et quatre points en moins chez Ipsos (29%), la baisse de la présidente du FN dans les sondages de janvier est importante, même si l’institut CSA lui accorde un score stable. Tous les instituts de sondage donnent en décembre ou janvier Marine Le Pen en baisse par rapport à septembre ou octobre : moins huit points chez TNS Sofres, Opinion Way et Ipsos, moins six points chez l’Ifop, moins quatre points pour CSA. Marine Le Pen a préféré sur Rtl évacuer le sujet: « Ce qui m’intéresse, c’est de regarder les sondages des municipales ».
    Nous aussi.

    dans http://metamag.fr/metamag-1780-LES-SONDAGES-DE-TOUS-LES-REJETS-La-defiance-generale-n’epargne-plus-personne.html

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Souriez : ce n’est pas la crise pour tous ! par Pieter KERSTENS

    Les résultats de la vente aux enchères le 12 novembre 2013 chez Christie’s à New York se sont élevés à plusieurs centaines de  millions d’euros.
    Quel particulier, société, association ou administration publique peut aujourd’hui encore se permettre de débourser 142 millions de dollars pour un triptyque de Francis Bacon, intitulé « Trois études de Lucian Freud » ? Ou 83 millions $ pour un diamant rose de 59 carats, adjugé chez Sotheby’s ?
    La crise financière et bancaire visiblement n’a pas affecté tout le monde avec la même rigueur.
    Christie’s, encore, a proposé aux enchères 443 fûts (228 litres/pièce) lors de la 153ème vente des Hospices de Beaune, dont les prix ont augmenté de 20% par rapport au record historique de 2012.
    Selon le dernier rapport annuel sur la richesse mondiale publié par Capgemini, le « club des millionnaires » (en dollars), qui avait perdu 2 millions de ses membres, pour ne plus compter que 8.600.000 d’élus à fin 2008,  s’est étoffé à 12 millions dans le monde à fin 2012.
    Concernant les « riches » (plus de 30 millions de dollars), ils sont passés de 78.000 à 111.000 entre  2008 et 2012 (soit + 50% !). À eux seuls, ils détiennent maintenant 35% des richesses de la planète…
    Retenons que si les avoirs des 8,6 millions de millionnaires (en dollars) avaient fondu de 20% en 2008 et ne s’élevaient plus qu’à 41.000 milliards de dollars, ceux-ci se chiffrent à 46.200 milliards $  à fin 2012, soit quand même 12% de mieux pour les 12 millions de nantis. Et 2013 se présente comme un cru exceptionnel pour le club des milliardaires qui aurait engrangé des plus-values fantastiques.
    Alors que la secte des affairistes de la charité harcèle sans cesse notre portefeuille pour une aide financière en faveur des sinistrés, des affamés, des nécessiteux et des oubliés du monde entier, une seule ponction de 1% sur les avoirs ci-dessus (462 milliards $) éradiquerait la famine en Afrique ou règlerait le problème des laissés pour compte en Haïti, ou des populations déplacées en Jordanie, en Turquie ou en RDC et ce, pour les décennies à venir.
    En s’adressant aux 1.426 milliardaires qui possèdent 5.400 milliards de dollars, on pourrait régler une fois pour toutes les effets mortels du paludisme et du choléra au niveau de la planète, par exemple.
    L’Afrique compte quant à elle 55 milliardaires (dont 55 au Nigéria, 9 en Afrique du Sud et 8 en Egypte) pour un total de 144 milliards $…mais on n’en parle pas trop.
    La Chine  (qui compte quand même 400.000 millionnaires)  dispose de réserves de change considérables, outre son matelas de près de 1.400 milliards de dollars d’obligations américaines, accumulées depuis le début du 21ème siècle.
    Ce pays, (tel que cela avait été confirmé par un article de J.Stroupe, dans l’Asian Times du 19/3/2009), se déleste toujours en douce de ses dollars, les transfère discrètement à des fonds ou des sociétés d’État, pour acheter, depuis plusieurs années, des ressources minières et pétrolières, des entreprises agro-alimentaires sur tous les continents et des terres arables essentiellement en Amérique du Sud et en Afrique.
    Précisons aussi que les Fils du Ciel, raflent des matières premières stratégiques à tour de bras, partout dans le monde, et constituent des stocks en prévision du futur… comme des écureuils. L’objectif de Pékin étant de réduire massivement son exposition au cours du dollar à  un an au plus.
    Erik Berglof – chef économiste à la BERD - avait estimé le 15 juin 2009, que « le pire de la récession est à venir », ce à quoi Nelly Kroes – commissaire européenne à la concurrence- en a rajouté une couche en déclarant que « les banquiers réalisent qu’il y a toujours quelque chose de pourri dans le placard » et que « l’on n’était pas au bout des conséquences de cette récession ! ».
    Fin 2013, on n’a toujours pas vu le bout du tunnel en Europe et  2014 s’annonce assez lugubre.
    C’est pourquoi les riches achètent des œuvres d’art uniques et les chinois des mines de cobalt en Afrique ou des vignobles en France !

    http://www.francepresseinfos.com/2014/01/souriez-ce-nest-pas-la-crise-pour-tous.html

  • France: Le retour du peuple pour améliorer le fonctionnement de la démocratie

    • Selon une majorité de Français (56%), la liberté est bien appliquée en France, contrairement à la fraternité et à l’égalité. En effet, seuls environ deux Français sur dix estiment que ces deux valeurs sont bien appliquées (respectivement 23% et 19%) dans la société actuelle dont 3% « très bien appliquée ».
    • De plus, une profonde dichotomie se dessine entre, d’un côté, les Français qui déclarent que la démocratie fonctionne de façon satisfaisante en France (51%, dont 71% des sympathisants de Gauche et 57% des plus diplômés) et ceux qui pensent le contraire (47%, dont 75% des sympathisants du Front National et 56% des CSP-).
    • Plus de huit Français sur dix (83%) estiment qu’il faudrait donner plus de pouvoir aux citoyens pour améliorer le fonctionnement de la démocratie. Une majorité (56%) pense qu’il faudrait donner plus de pouvoir aux experts et un peu plus d’un tiers (38%) aux organisations syndicales de salariés. En revanche, 83% ne pensent pas que pour améliorer le fonctionnement de la démocratie, il faudrait donner plus de pouvoir aux syndicats patronaux d’une part, et aux responsables politiques d’autre part.
    • Enfin, d’une manière générale, les Français se déclarent disposés à participer davantage aux processus d’élaboration de politiques publiques. Plus particulièrement, au moins huit Français sur dix indiquent qu’ils souhaiteraient participer davantage en contrôlant la mise en œuvre des politiques et en jugeant de leur efficacité, en choisissant entre différentes propositions issues de concertations ou encore, en expérimentant de nouveaux modes de participation démocratique comme le vote électronique ou le budget participatif. Dans une moindre mesure (75%), ils souhaiteraient également participer davantage en répondant à des consultations, forums et autres formes de concertation publique (dans le monde « réel » ou sur internet). Enfin, proposer des idées en vue de l’élaboration de ces politiques publiques est le mode de participation le moins envisagé par les Français (69%). Si les Français font donc montre d’une forte envie de davantage prendre part aux politiques publiques, c’est donc davantage au moment du choix ou de l’évaluation, plutôt qu’au moment de leur conception.
    • http://www.harrisinteractive.fr/news/2014/CP_HIFR_editionarchipel_14012014.pdf

    http://francelibre.tumblr.com/