Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 788

  • Gros succès de Sea Shepherd en Antarctique, les braconniers japonais ne font que 10% de leur quota de baleines auto-attribué !…

    L’opération Tolérance Zéro a été la campagne antarctique qui a eu le plus de succès jusqu’à ce jour

    Sea Shepherd Australia

    Traduction Sea Shepherd France

    8 Avril 2013

    url de l’article original: http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20130406-01-fr.html

    L’IRC (Institut de Recherche sur les Cétacés), véritable instrument du gouvernement japonais pour ses activités illégales de chasse baleinière, vient de publier ses chiffres pour la saison 2012/2013.

    Ils s’étaient attribué un quota de 50 baleines à bosses. Ils n’en ont pris aucune.

    Ils voulaient 50 rorquals communs. Ils n’en ont pris aucun.

    Ils voulaient 935 baleines de Minke. Ils en ont tué 103.

    Soit 832 baleines de Minke sauvées! 50 baleines à bosses et 50 rorquals communs n’ont pas été massacrés!

    Lors de l’Opération « No Compromise » en 2010/2011, la flotte baleinière Japonaise n’avait pu pêcher que 17% de son quota illégal. Et en 2011/2012, pour l’opération « Divine Wind », ce chiffre avait été de 26%.

    103 baleines de Minke, et zéro baleine à bosses et rorquals communs, cela équivaut à 9.96% de leur quota global. Ils n’ont pu prendre que 11% de leur quota de baleines de Minke, et 0% pour le reste.

    Ces pourcentages sont un véritable désastre financier pour les baleiniers Japonais. La simple révision du Nisshin Maru coûte à elle seule 24 millions de Dollars. Son équipement, son ravitaillement en fioul, et les frais de fonctionnement sont estimés, eux, à 11 millions de Dollars supplémentaires. Et ce chiffre pourrait être bien plus élevé. En supposant donc que le maintien à flot de ce navire ne coûte que 35 millions de Dollars, cela signifie que le Japon débourse 340.000 Dollars par baleine. Il n’y a que deux mots pour décrire ceci: « pure folie » économique. Au-delà de ça, l’image du Japon se ternit, et la colère de la communauté internationale pèse sur le peuple Japonais.

    Sea Shepherd aurait pu faire encore mieux, si la Cour d’appel du 9ème Circuit des Etats Unis n’avait pas asséné à la dernière minute ce terrible coup de massue, avec une injonction en faveur des baleiniers Japonais interdisant à Sea Shepherd USA d’intervenir et de prendre part à l’opération « Zéro Tolérance ».

    Sea Shepherd Australie a aussitôt pris le relais, et a mené à bien cette mission dans l’Océan Austral, réalisant avec beaucoup de détermination une des campagnes les plus intenses de toutes celles menées contre le braconnage illégal de la flotte baleinière dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. Sea Shepherd Australie avait avancé que les chiffres n’excèderaient pas 10% cette année, et cela a été effectivement le cas, puisque la prise globale est légèrement inférieure à 10%.

    « Sea Shepherd Australie se félicite d’avoir été responsable de la pire saison de pêche jamais réalisée par les baleiniers Japonais. Ces pêcheurs n’ont aucun respect pour la vie des cétacés, ni pour la vie humaine d’ailleurs, et se fichent totalement des lois Australiennes et Internationales. En visant des baleines protégées et des espèces en voie de disparition au sein d’un Sanctuaire, et en prenant délibérément le risque de voir se produire une fuite de carburant dans le fragile écosystème de l’Antarctique, ils montrent au monde entier avec quel mépris ils traitent la vie marine, et à quel point ils se fichent de l’opinion publique qui a toujours souhaité l’arrêt de la chasse à la baleine », déclare Jeff Hansen, Président de Sea Shepherd Australie.

    « Une baleine tuée, c’est toujours une de trop. Malgré tout, aujourd’hui nous saluons la force de conviction et le courage des quatre équipages de nos navires Sea Shepherd qui, face au danger et à l’adversité, ont tout de même réussi à empêcher la flotte baleinière Japonaise d’atteindre plus des 90 pour cent de leur auto-attribué quota. Cela signifie que nous avons sauvé 932 baleines menacées de mort, alors qu’elles sont protégées et en voie de disparition », déclare Peter Hammarstedt.

    « Il y a neuf ans, lors de la toute première campagne de Sea Shepherd pour la défense des baleines, 82 vies furent sauvées. Au bout de la 9ème campagne en Antarctique, ce nombre a été multiplié par 11 – soit 932. L’opération « Zéro Tolérance » est de loin de campagne la plus réussie, avec un nombre de baleines tuées le plus bas depuis que le « programme de recherche scientifique » illégal a été lancé. Cela marque véritablement un point culminant dans l’histoire de Sea Shepherd, mais c’est quelque chose de bien plus important encore pour les baleines. Le Sanctuaire n’a jamais été autant paisible. Pendant que la flotte baleinière Japonaise dirigeait sa violence contre les navires et équipages de Sea Shepherd, les baleines ont été épargnées par les harpons », a déclaré le Capitaine Siddarth Chakravarty.

    Additif: traduit de l’anglais par Résistance 71

    Declaration de Jeff Hansen, Directeur de Sea Shepherd Australie et co-director de la campagne 2013 en Antarctique:

    “Ce qui est le plus important, c’est que 932 baleines nagent toujours dans le sanctuaire baleinier de l’océan austral, baleines qui ne furent pas tuées. L’opération de chasse a duré 48 jours, dont 21 passés à fuir Sea Shepherd et ses navires. Les jours restant furent passés à essayer de faire le plein de carburant pour leurs bateaux et à essayer de tuer sporadiquement quelques baleines. La tentative de tuer des baleines dans le 5ème “district de recherche” a été totalement abandonnée par les baleiniers à cause “d’une interférence sans relâche de Sea Shepherd”. Nous on aime bien cette accusation de “sans relâche”. On aime bien être sans relâche…

    La flotte japonaise est attendue de retour au Japon ce week-end (7 Avril). Ceci sera un retour des plus humiliant pour eux. Ils ont dépensé entre 350 000 et 500 000 dollars pour chaque baleine qu’ils ont tuée. La dépense il est vrai ne les concerne pas puisque l’argent leur a été attribué des fonds de renflouement du tsunami et des impôts des contribuables japonais. L’opération de braconnage baleinier japonaise est donc maintenant une opération totalement subventionnée par l’état sur des fonds sociaux et les baleiniers ne sont ni plus ni moins que des voleurs vivant de l’argent qu’ils ont volé au peuple japonais et aux citoyens qui ont perdus leur maison et leurs proches dans la catastrophe.

    Retourneront-ils en Décembre prochain ? Nous espérons que non, mais s’ils le font, Sea Shepherd Australie prépare déjà ses vaisseaux pour sa 10ème saison antarctique et puis que pouvons-nous dire d’autre que nous sommes d’accord avec les baleiniers… Nous œuvrons sans relâche, c’est vrai ! “

    http://resistance71.wordpress.com/

    Source:

    Sea Shepherd Australie traduit de l’anglais par Résistance 71: http://www.seashepherd.org.au/commentary-and-editorials/2013/04/07/whalers-return-to-japan-in-disgrace-607

  • Bruno Gollnisch : les Régions doivent se recentrer

    Récemment, Bruno Gollnisch a accordé une petite interview à « Enviscope » sur le projet de la décentralisation. Selon lui, il faut que les Régions se concentrent davantage sur leurs missions essentielles pour enrayer les gaspillages.


    Bruno Gollnisch ( Front National) : les... par Enviscope

  • Vers un gel du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

    Vers un gel du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

    Photo ci-dessus : autour de Notre-Dame-des-Landes, le projet suscite une agitation permanente.

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Pour apaiser les esprits autour de son projet de création d’un nouvel aéroport international, Jean-Marc Ayrault avait nommé une « commission du dialogue » assistée de deux commissions plus techniques. Remises le 9 avril, leurs conclusions, si elles sont suivies d’effet, aboutiront à retarder fortement la réalisation du projet. On peut même se demander si ce n’était pas l’objectif dès le départ, dans la perspective des élections municipales de l’an prochain. 

    « Ayrault s’est sérieusement planté sur ce coup-là », s’énerve un partisan du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Remis au gouvernement le 9 avril, le rapport de la Commission du dialogue sur le futur Aéroport du Grand Ouest n’est pas du tout conforme aux attentes. En créant la commission, pensait-on, le Premier ministre jouait sur du velours. Son président désigné, Claude Chéreau, faisait partie du cabinet de Lionel Jospin, alors Premier ministre, lors du fameux conseil interministériel de 2000 au cours duquel la décision de créer l’aéroport a été prise.

    Au surplus, la mission de la commission était étroitement bornée. Elle devait rencontrer toutes les parties prenantes afin qu’elles puissent exprimer leur avis, leur « apporter des précisions complémentaires » et remettre « une synthèse des auditions et des propositions notamment sur la manière de poursuivre le dialogue ». Il ne lui était pas demandé d’exprimer une opinion. Or, sans remettre en cause le projet, elle n’a pu s’empêcher de relever de très nombreuses failles dans ses justifications et ses modalités.

    Elle préconise donc de nombreuses études et vérifications complémentaires sur les possibilités de réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, les dessertes routières, les compensations environnementales, etc. De quoi retarder le projet de plusieurs années.

    Mais ce n’est pas tout. La commission du dialogue était flanquée de deux commissions plus spécialisées, une « commission agricole » et une « commission des experts scientifiques ». Elles aussi avaient une mission très encadrée : améliorer le projet mais pas le remettre en cause. Pointant de nombreux flous méthodologiques, la première souligne que « le projet dont l’origine remonte à près de 30 ans a été conçu dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd’hui ». Entre les lignes, elle conclut que tout le volet agricole du dossier est à revoir.

    La commission des experts scientifiques est plus sévère encore. Il lui appartenait d’examiner la méthode de compensation des incidences du projet sur les zones humides. À l’unanimité, elle conclut explicitement : « cette méthode ne peut pas être validée en l’état ». Son rapport très détaillé mentionne dix critiques majeures, quatre concernant la méthode et six son application à Notre-Dame-des-Landes. Pire encore : elle « estime que ces réserves devraient être levées pour que le projet puisse être poursuivi », ce qui revient en clair à réclamer son arrêt.

    Face à ce tir de barrage, que pouvait faire Jean-Marc Ayrault, initiateur des commissions ? Dans un communiqué du 9 avril, il invite les ministres des transports, de l’agriculture et de l’écologie, ainsi que le préfet de région, à prendre en compte leurs recommandations. Ce qui en toute logique devrait conduire à un gel durable du projet. Et certains commencent à se demander si la création des commissions n’était pas en réalité destinée à cela.

    « Ayrault va devoir quitter Matignon avant longtemps », note l’un de ses opposants nantais. « Pour ne pas rester sur un échec, il sera tenté de se faire réélire maire de Nantes en 2014. Mais sans les écologistes, ce serait difficile. » Or les écologistes, de leur côté, vivent de plus en plus mal leur contradiction interne : soutien des notables à Ayrault, hostilité de la base au projet d’aéroport. Une mise sous cocon de ce dernier permettrait à tout le monde de se réconcilier. Au moins pour un temps : après les élections, le projet pourrait être réactivé. Si les circonstances économiques et environnementales le permettent. « Ayrault s’est planté… », reprend notre interlocuteur. « Ou alors, c’est nous qu’il a plantés ! »

    Crédit photo : DR. http://fr.novopress.info

  • Les BRICS, l'Union transatlantique et l'Algérie

    Les BRICS, l'Union transatlantique et l'Algérie L'actualité internationale est brûlante. Ces jours-ci, Alger vit au rythme des visites des hauts responsables occidentaux. Tout a l'air de se confondre autour de nous. Tout a l'air de se rejoindre quelque part.

    Au Mali, les puissances internationales se disputent l'uranium, l'or et le pétrole. Du côté syrien, la crise perdure.

    Les Américains et les Russes n'ont pas réussi à trouver un terrain d'entente à cause des sionistes et leurs subordonnés qui ne veulent pas entendre parler de la paix. Concernant le dossier nucléaire iranien, l'Iran refuse toujours de se soumettre aux diktats des Etats-Unis. La Chine et la Russie apportent leur soutien sans faille au gouvernement d'Ahmadinejad. Quant au conflit israélo-palestinien, rien de spécial, les enfants palestiniens se cachent pour mourir et les colonies israéliennes foisonnent dans les territoires occupés. A côté de cela, la crise financière s'amplifie comme une boule de neige, désormais le dollar et l'euro ne sont plus considérés comme des monnaies fortes.

    Il y a des signes ne mentent pas. Le monde est en plein mutation. Bientôt, il sera divisé en deux mégapoles politico-économiques les BRICS et l'Union transatlantique.

    Le BRICS

    Le sommet des BRICS (26-27 mars 2013) ne laisse aucune ambigüité sur les ambitions du Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. « C'est fait », a annoncé le ministre sud-africain des finances avant la réunion des cinq chefs d'Etat. La banque de développement des BRICS est née en Afrique du Sud. Cette institution est censée concurrencer le FMI. Dotée d'un capital de 50 milliards de dollars, elle est destinée à financer les projets d'infrastructures dans le monde entier, ce qui représente une réelle alternative à l'hégémonie du FMI.

    La construction d'une banque qui rivalise avec le Fond Montataire International imposera une nouvelle donne. Certainement, les Etats-Unis n'accepteront jamais une perte significative sur la scène internationale. D'ailleurs, ils ont anticipé les choses. En s'attaquant aux alliés de la Russie et la Chine, les Américains veulent, avant tout, chasser les Russes des points de passages stratégiques et priver les Chinois des ressources naturelles. Le démantèlement de la Syrie par la CIA éliminera la Russie du bassin méditerranéen et privera les Chinois d'une importante source d'énergie. Selon le site d'information voltairenet.org : « Les réserves pétrolières prouvées de la Syrie, d'un montant de 2,5 milliards de barils, sont plus importantes que celles de tous les pays environnants à l'exception de l'Irak. » Cette estimation a été faite par l'agence de statistique américaine, l'EIA (Energy Information Administration). A l'heure qu'il est, les Syriens peuvent encore compter sur les Russes. A la fin du mois de mars, les djihadistes appuyés par la Turquie et le Qatar ont intensifié leurs opérations en Syrie. Vladimir Poutine n'a pas tardé à exprimer soutien à Bachar Al-Asad. Dès son retour d'Afrique du Sud, le président russe a lancé des manouvres militaires dans la mer Noire. Visiblement, l'axe sino-russe est déterminé à en finir avec la dictature étasunienne. Pour rappel, les BRICS représentent 40 % de la population mondiale et 20 % du PIB planétaire.

    L'UNION TRANSATLANTIQUE

    Tous les économistes s'accordent à dire que les économies européenne et étasunienne sont préoccupantes. En 2012, le taux de chômage dans l'union européenne a atteint 12% chez la population active, 23,9% chez les moins de 25 ans. La croissance économique est restée très faible, parmi les 27 Etats membres, seuls neuf ont enregistré une croissance de plus de 1% du produit intérieur brut (PIB). Aux Etats-Unis, le taux de chômage réel est de 20%. Le PIB américain a enregistré une augmentation dérisoire de 0,4% au cours des trois derniers mois de 2012, selon les organismes de statistiques.

    C'est dans ce contexte que les mondialistes (partisans du gouvernement mondial) interviennent pour présenter l'Union transatlantique comme un remède à tout. Le mois de février, Barack Obama avait annoncé que l'administration étasunienne et la commission européenne s'apprêtent à lancer des négociations en vue de créer une zone de libre-échange entre les États-Unis et l'Union Européenne. Lors de sa dernière visite en France, le secrétaire d'État des États-Unis John Kerry se voulait rassurant sur certains points : « Je sais qu'il y a des craintes à certains endroits. Je sais qu'il existe une dimension géographique de certains produits fabriqués en France et j'y attache de la valeur. Il y a des raisons pour lesquelles le Roquefort est le Roquefort ou le Champagne est le Champagne. Nous le comprenons. »

    Tout le monde sait très bien que lorsque les Etats-Unis rassurent un pays, il peut s'attendre au pire. En fait, une Union transatlantique profite exclusivement aux entreprises américaines qui souhaitent inonder le marché européen avec des produits de qualité à prix imbattable. L'Empire américain veut phagocyter l'Union européenne ni plus ni moins. En créant l'Union transatlantique, les Etats-Unis sauveront le dollar moribond et réussiront à faire face aux BRICS. L'Oncle Sam aura fait un grand pas vers l'édification du gouvernement mondial.

    Afin de pouvoir résister à la dictature mondialiste, les pays en voie de développement doivent faire leur choix dès maintenant. Un pays comme l'Algérie doit être ambitieux. L'Etat algérien ne doit pas se contenter de multiplier les relations commerciales avec les BRICS, mais fixer comme objectif l'adhésion au groupe des cinq pays émergents. Il faut réunir tous les efforts pour passer à une économie créatrice de richesse. Ne posons pas trop de questions idéologiques. Etant donné que les islamistes ont fait banqueroute aux pays arabes et que les laïcards ont déclaré faillite en Europe, parions uniquement sur le nationalisme algérien.

    Belhaouari Benkhedda http://www.voxnr.com

    source : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5181607

  • La dictature de la transparence

    Le président de la République, François Hollande, a confirmé hier sa volonté de transparence fiscale des élus parlementaires et des membres du gouvernement. Il propose donc de revoir « entièrement » les règles de publication des patrimoines, notamment en créant une haute autorité « totalement indépendante« , laquelle devrait contrôler les déclarations de patrimoines et d’intérêt des parlementaires, des ministres ainsi que des hauts responsables publics, au début et à la fin de leurs mandats. Une haute autorité réclamée par Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

    Il reste que cette règle de la transparence à tout prix semble davantage procéder d’une réaction à chaud que d’une véritable délibération. Or, on ne légifère pas sous le coup de l’émotion, on prend d’abord de la distance. On ne légifère pas en rebondissant sur un cas particulier, car la loi doit concerner l’intérêt général.

    En l’état, ce projet de « transparence » semble faire fi de la distinction fondamentale entre vie privée et vie publique. Or la loi ne s’intéresse qu’aux comportements qui engagent la vie publique :
    elle respecte en revanche la dimension privée de la personne qui, en tant que telle, n’engage pas le bien commun. Même les hommes politiques ont une intimité qu’ils ont le droit de préserver. La transparence en question est finalement une négation de cette intimité, de cette frontière entre vie privée et vie publique. En ce sens, on peut parler d’une dictature de la transparence et d’un certain totalitarisme.

    A vrai dire, seuls les gens malhonnêtes ont des comptes à rendre. Or en France, la présomption d’innocence établit que le tort d’untel doit être manifesté : on ne part pas du principe qu’il est a priori coupable. Or, cette mesure à venir semble jeter la suspicion sur l’ensemble de la classe politique, laquelle est appelée à lever le doute, le soupçon, en déclarant son patrimoine, comme si chacun avait quelque chose à se reprocher. Une mesure qui, en frappant de discrédit les élus, n’aura sans doute pas le caractère apaisant recherché.

    L’étalage public des patrimoines, enfin, va sécréter, de manière mécanique, un discrimination fondée sur le patrimoine, et il sera aisé de mettre en difficulté un adversaire politique en le renvoyant à des revenus pourtant honnêtement acquis et qui, pourtant, ne concerne que lui. L’instrumentalisation politique de telles données, à des fins partisanes, ne manquera pas de créer un climat délétère parmi les parlementaires…

    http://www.contre-info.com

  • La Syrie est le théâtre d’une guerre économique mondiale

    La Syrie est le théâtre d’une guerre économique mondiale
    Le journaliste, écrivain et politologue suisso-tunisien Riadh Sidaoui est le fondateur et directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales basé à Genève. Il est également rédacteur en chef de la revue Progressiste. Dans cet entretien, il décortique la crise en Syrie, théâtre de la guerre économique mondiale entre les puissances économiques occidentale et les économies émergentes et explique l’appui américain aux islamistes dans ce qu’on appelle le printemps arabe.

    Le Temps d’Algérie : La Ligue arabe vient d’octroyer un siège permanent à l’opposition syrienne. Comment interprétez-vous ce geste ?

    Riadh Sidaoui : Sur le plan interne, nous constatons aujourd’hui que la Ligue arabe est l’otage de certains pays qui se sont octroyés la mission de propager la démocratie dans les pays arabes, alors qu’ils se trouvent être les pires dictatures. Les deux pays à la tête de la Ligue arabe que sont le Qatar et l’Arabie saoudite sont dépourvus de toute vie démocratique et sont en rupture totale avec les principes de démocratie, à savoir une tradition électorale, une vie syndicale, l’exercice des libertés d’expression et de pensée…

    C’est ce qu’on appelle en sciences politiques des dictatures absolues. Sur le plan externe, la politique de la ligue arabe répond parfaitement aux intérêts des Etats-Unis. Le Qatar et l’Arabie saoudite sont les principaux alliés des Américains dans la région et ont, de tout temps, aidé les Américains à appliquer leur agenda. L’Arabie saoudite a financé les Contras [correction du Grand Soir] (les éléments de la contre-révolution) en Amérique latine pour le compte de la CIA.

    Cette dernière a besoin d’un budget énorme pour financer tous ses projets et a pu compter sur l’aide de son allié saoudien. C’est une situation surréaliste que de voir un tel acharnement de dictatures absolues en soutien à une opposition. Un acharnement qui a abouti, puisque les voix de l’Algérie et de l’Irak, qui ont émis des réserves, ou du Liban qui s’est abstenu sur la question ont été très minoritaires et sans impact.

    Comment expliquer la position algérienne ?

    La position algérienne est le résultat de l’héritage de la révolution algérienne. L’Algérie a adopté, depuis son indépendance, des positions en faveur du « fraternisme » arabe et sa politique insiste beaucoup sur la souveraineté des Etats et s’oppose donc à l’ingérence et aux interventions étrangères.

    Cette position traduit-elle une prise de conscience par les autorités algériennes des réalités du « printemps arabe » ?

    Beaucoup la disent elle-même menacée par cette vague de déstabilisation. C’est surtout le résultat de la culture de la révolution et une tradition issue du boumediénisme qui était très proche des mouvements nassérien et baâthiste. L’on s’est rendu compte que l’on était en face d’un mouvement mondial pour l’hégémonie américaine. Ce mouvement déploie tous les moyens possibles et se sert de tous ses outils, notamment de la Ligue arabe.

    Il y a eu des tentatives de déstabilisation de l’Algérie par ces mêmes pays qui sont aujourd’hui à la tête de la Ligue. Outre un financement des groupes terroristes du GIA, ces pays ont procédé à un matraquage médiatique en faveur des groupes terroristes, notamment grâce aux grands titres de la presse comme Al Hayat et Charq El Awsat. Mais le rôle de l’armée algérienne a été déterminant dans cette tentative de déstabilisation du pouvoir algérien et de l’installation des islamistes au pouvoir.

    Pourquoi cette propulsion des islamistes au pouvoir dans les pays arabes ?

    Les clivages « progressiste » – à savoir la gauche arabe représentée par le boumediénisme (Algérie), le nassérisme (Egypte) et le baâthisme (Irak et Syrie) – et le clivage réactionnaire des monarchies du Golfe ne peuvent pas cohabiter.

    Après le rayonnement du clivage progressiste, malgré ce qu’on peut lui reprocher, on assiste aujourd’hui à la revanche des réactionnaires arabes sur tout ce qui est progressiste ou qui peut être démocratique, grâce notamment à une hégémonie sur le champ médiatique arabe.

    La crise syrienne, comme ce qu’on appelle le « printemps arabe », est donc un retour en force de la réaction arabe

    Il y a un dynamisme interne au sein du peuple syrien en faveur de l’établissement d’un modèle démocratique solide, loin du modèle qatari ou saoudien. On ne peut pas le nier. Cependant, ce n’est nullement la transition démocratique qui est le but de l’acharnement diplomatique des têtes de la Ligue en faveur de l’actuelle opposition syrienne. Les forces étrangères, à leur tête le Qatar et l’Arabie saoudite, ont accordé pas moins de 20 milliards de dollars d’aide à l’opposition. Si on avait voulu aider le peuple syrien, cette somme aurait pu être investie dans la création de l’emploi et l’aide à la population.

    Mais l’on vise la destruction de l’Etat syrien. C’est le baâthisme syrien qui est visé, comme l’a été le baâthisme irakien et le nassérisme égyptien. Ce sont ces modèles, malgré tout ce qu’on peut leur reprocher, qui sont visés afin de les détruire. On assiste cependant à une résistance interne et même externe face aux attaques étrangères émanant notamment de Turquie et du Liban malgré sa position officielle plus neutre. Les intérêts des puissances économiques mondiales se confondent et elles essaient, toutes, à travers leurs alliés, de défendre leurs intérêts.

    La Syrie est-elle le théâtre d’une guerre économique mondiale ? Quels sont les enjeux économiques derrière cette crise ?

    Absolument. On assiste à une guerre mondiale entre les différentes grandes puissances économiques. Il y a d’un côté les Etats-Unis, avec l’aide de leurs alliés qui veulent imposer leur hégémonie sur les énergies et les ressources naturelles mondiales, et de l’autre la Russie et la Chine qui résistent, avec à leur côté les économies émergentes, l’Iran, l’Inde, le Brésil et l’Afriques du sud qui ont refusé une intervention étrangère en Syrie et évité ainsi un scénario à la libyenne.

    La Russie a utilisé son veto, et pour la première fois, la Chine a recouru à son droit de veto elle aussi. Elle a voulu par ce geste passer un message aux Etats-Unis. On a désormais compris que l’on était dans une guerre économique mondiale ; les économies émergentes, la Russie et la Chine, ont fait savoir qu’elles n’allaient pas se laisser faire. Quant aux enjeux économiques, ils concernent en premier lieu le pétrole et le gaz.

    Quand on regarde bien la carte, on constate que l’Irak et l’Afghanistan, qui ont déjà été envahis, la Syrie, en proie à une crise, et probablement l’Iran après, forment un cordon autour de la Chine et de la Russie. La Syrie, même si elle ne dispose pas de ressources énergétiques importantes, relie la mer méditerranée et l’Asie. C’est une jonction entre les continents européen et africain d’un côté et le continent asiatique de l’autre, par laquelle passent de nombreux pipelines. C’est une crise motivée d’abord par les intérêts économiques des uns et des autres.

    C’est pour cela qu’on ne peut pas parler d’un « printemps arabe ». Si l’on nous parle d’une volonté d’aider des peuples à instaurer la démocratie, on ne peut que constater le deux poids, deux mesures des Etats-Unis qui soutiennent militairement des « oppositions » à renverser le pouvoir en place et aident en même temps le régime bahreïni à mâter une révolte populaire.

    Sur le terrain, les Etats-Unis ne sont pas très visibles. Ce sont plutôt la Grande-Bretagne et surtout la France, accusée de mener des guerres pour les Américains. comment expliquer la position de la France ?

    La position de la France concernant l’invasion de l’Irak était radicalement anti-américaine. L’ancien président, Jacques Chirac, avait menacé d’utiliser son droit de veto. Il avait opté pour une politique « pro-arabe » et s’est même montré correct avec les Palestiniens, s’attirant les foudres du lobby sioniste en France. Il tentait ainsi d’avoir la sympathie des pays arabes pour se procurer de nouveaux marchés, notamment un marché d’armes juteux.

    Mais il avait fait de mauvais calculs, les pays du Golfe sont des clients des Etats-Unis et de la Grande- Bretagne. Finalement, la politique de Chirac n’avait pas été fructueuse. Son successeur, Sarkozy, est ouvertement pro-américain et pro-israélien, il s’est rangé au côté de l’axe américano-sioniste et a même été plus royaliste que le roi en s’embarquant dans les guerres du printemps arabe, qui profitent pleinement aux Américains.

    Avec l’arrivée du socialiste Hollande, certains ont espéré un changement, mais on a constaté qu’il avait continué dans la même lignée. La France était déjà très impliquée dans la crise syrienne. Elle se retrouve, elle, le pays laïque, à soutenir des islamistes ! La position de la Grande-Bretagne est plus attendue. C’est l’alliée fidèle des Etats-Unis. D’ailleurs, ces derniers ont établi des liens avec les islamistes sous l’influence de la Grande-Bretagne.

    Ce sont donc les Etats-Unis qui ont le plus à gagner avec l’arrivée des islamistes au pouvoir ?

    Le lien entre les Etats-Unis et les islamistes est établi. Il y a d’abord les différents câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks qui en attestent. Ensuite, la mort de Ben Laden qui, après une cavale de plus de dix ans, disparaît brutalement en plein « printemps arabe » ! De plus, les interventions militaires en Libye et Irak, qui visaient à détruire les courants de la gauche arabe, ont mené à la montée d’islamistes au pouvoir.

    Il y a aussi les déclarations fortes du directeur de la police de Dubaï lors d’une réunion en présence de l’ambassadeur américain, accusant directement les Américains de vouloir renverser des régimes arabes et de favoriser l’accès des islamistes au pouvoir.

    Comment expliquer cette sortie fracassante alors que les Emirats arabes unis sont considérés comme les alliés des USA ?

    Il faut savoir que les Emirats ne sont pas le Qatar ou l’Arabie saoudite. Ils s’en démarquent. Ils refusent le wahhabisme promu par ces deux pays et tentent vraiment de se développer et de progresser. Ils ne cachent plus leur grand malaise face au wahhabisme qatari et avaient d’ailleurs osé s’opposer à l’Arabie saoudite en l’appelant à s’occuper de ses cinq millions d’habitants vivant sous le seuil de la pauvreté.

    Quels sont les scénarios envisageables maintenant en Syrie ?

    Le premier scénario voudrait que la guerre perdure. Certaines crises en Amérique latine, comme en Colombie, ont duré des décennies, car dans cette guerre, il y a ce qu’on appelle « une mobilisation totale des ressources », qu’elles soient humaines, financières ou médiatiques, de toutes les parties impliquées. On assiste également à des divisions au sein de l’opposition. Le deuxième scénario prévoit, lui, une victoire du pouvoir syrien. N’oublions pas qu’il vient de reconquérir des espaces qui étaient aux mains de l’opposition armée.

    Il est vrai que la crise dure, et elle risque de durer encore ; l’armée étant de formation soviétique, elle n’est pas préparée à la guérilla ; les guerres des villes sont les plus dures, d’autant que l’armée syrienne ne s’y était pas préparée. Ceci dit, c’est une armée qui est en train de gagner des batailles, si l’on en croit les vraies sources d’information. Car à en croire Al Jazeera par exemple, le régime syrien aurait dû tomber depuis longtemps. Il devra cependant faire des concessions et aller vers des réformes. Ce n’est pas perdu pour lui.

    Le siège de la Syrie à l’ONU ne serait-il pas menacé ?

    Non, il ne l’est pas. L’Onu n’est pas la Ligue arabe. Cette dernière n’a plus aucun poids. Son rôle a pris fin en 1973 quand l’organisation a décidé l’embargo pétrolier. C’est bien la dernière décision de la Ligue qui, depuis, n’est qu’une marionnette aux mains des dictatures absolues du Golfe ; elles-mêmes sont des marionnettes aux mains des Etats-Unis.
    Riadh Sidaoui http://www.voxnr.com
    notes :
    Riadh Sidaoui est le directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales.

    Entretien réalisé par Mehdia Belkadi

  • Hollande joue au “Monsieur plus” de la transparence

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Comme la semaine dernière, le président de la République a pris la parole après le Conseil des ministres, avec toute la solennité républicaine qui s’impose. Soucieux de démontrer son exemplarité et de convaincre les Français que sa République est irréprochable, il a annoncé une série de mesures.

    Le président souhaite toujours plus de transparence et de contrôle

    En l’occurrence, il renforce en théorie la lutte contre la fraude fiscale et les conflits d’intérêts

    Le président a d’abord annoncé la création d’une nouvelle haute autorité, qui contrôlera les patrimoines des ministres, grands maires et autres décideurs publics. Ce qu’il ne dit pas, c’est de quels moyens d’investigation cette commission disposera : là où l’administration fiscale a échoué à identifier le compte bancaire de Cahuzac, on voit mal comment une commission Théodule y parviendra.

    Mais le président voudrait aussi rayer de la carte de la terre les paradis fiscaux

    En réalité, c’est surtout l’exploitation des données des banques que le gouvernement pourra améliorer : un projet de loi le prévoyait d’ailleurs déjà. Et, comble du ridicule, le président de la République a aussi annoncé des mesures… déjà prises par Nicolas Sarkozy. Hollande a ainsi affirmé, je cite, « La France établira chaque année une liste des paradis fiscaux, pays par pays. ». Or cette liste est une réalité depuis que le président Sarkozy s’était engagé, avec le G20 et l’OCDE, dans la lutte contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale.

    En quelque sorte, le président Hollande a rendu hommage à son prédécesseur.

    http://fr.novopress.info

  • Taxer plus pour gagner moins

    Encadrer les hauts revenus, une idée nécessaire mais insuffisante.

    Les périodes de crise ont ceci d’intéressant qu’elles permettent de se poser les bonnes questions.

    Il y a encore peu (et même pendant la compagne présidentielle de 2012 le sujet était à la limite de l’incongruité), évoquer l’encadrement des salaires du privé faisait hurler au communisme. Aujourd’hui, on ne se demande plus s’il faut traiter la question mais comment la traiter ; nous tâcherons quant à nous d’y apporter nos éléments de réponse. Ce n’est pas chose aisée, tant le principe de liberté d’entreprise n’a rien d’ultra-libéral, pas plus que de poser la question de la limite de l’intervention de l’Etat dans les affaires privées.

    C’est pourquoi il n’est pas inutile, lorsque l’on aborde ce sujet, de rappeler une réalité abrupte : certains dirigeants perçoivent un salaire équivalent à plus de 100 fois celui de leurs employés les moins bien payés. Eu égard à la prise de risque – quasi nulle - de la plupart de ces dirigeants, de telles rémunérations apparaissent disproportionnées surtout lorsque l’on demande au contribuable un effort supplémentaire dont rien n’assure qu’il ne sera que temporaire. Et encore ne visons-nous ici que la part fixe des rémunérations, la part variable permettant bien souvent de doubler ou de tripler le fixe. Le gouvernement, après avoir établi une rémunération maximum dans les entreprises publiques (pour les mandataires sociaux uniquement) et envisagé de le faire dans le privé, a finalement (et comme bien souvent) opté pour le compromis. Devant la difficulté à mettre en place sa taxe à 75% et le tollé que ne manquerait pas de provoquer une mesure d’encadrement des salaires, il décide donc d’assigner cette taxe aux entreprises pour les salaires supérieurs à 1M€. Une fois de plus, cela ne règle rien et ne satisfait personne. Reprendre paraîtra toujours plus illégitime que limiter (il en va de même pour les acquis sociaux…), et les entreprises rivaliseront de toute façon d’ingénierie pour contourner la règle. Son efficacité, tant au plan dissuasif que fiscal, est donc plus que douteuse.

    On ne fera pas de nous des mélanchonistes pour autant, même si le rapport de 1 à 20 entre le plus bas et le plus haut salaire, évoqué par le patron du Parti de gauche, ne nous semble pas aberrant. Nous y apporterions toutefois quelques nuances, et en premier lieu celle de ne limiter que la partie fixe du salaire, afin de laisser l’entreprise disposer de la part variable comme levier d’incitation et de récompense. Mais à la condition que cette part variable soit de son côté également encadrée, par des exigences prenant notamment en compte des données sociales, mais pourquoi pas aussi – c’est notre obsession – la contribution à la richesse nationale.

    En d’autres termes, une rémunération variable qui ne dépendrait plus seulement d’objectifs financiers dont on connaît trop les travers, mais de rapports entre rentabilité et création ou maintien d’emploi, recours à des fournisseurs nationaux, ou encore absence ou limite des délocalisations. Cela pourra paraître à certains difficile à mettre en œuvre et à contrôler, mais à l’heure où l’on note les Etats sur leur probabilité de défaut et où l’on déploie des trésors d’imagination pour réduire les allocations familiales, la difficulté nous semble toute relative. Ce qui manque, c’est la sagesse politique, c’est un arbitrage indépendant qui n’agira pas pour essayer de renflouer ses caisses ni pour contenter telle ou telle fraction de l’opinion mais pour mettre un peu plus d’ordre et de justice dans la société.

    Pierre Marchand - L’AF 2860

    http://www.actionfrancaise.net

  • La PAC et les grands groupes industriels

    Longtemps, la liste des subventionnés de la PAC (Politique agricole commune) a été gardée secrète. Ce sont les Belges qui, les premiers, ont vendu la mèche, en révélant que les grands profiteurs de la PAC n’étaient pas du tout des agriculteurs, mais des multinationales comme Unilever ou BASF.


    La PAC et les grands groupes industriels par Contribuables