économie et finance - Page 792
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Impressions de maraude - par le Pasteur Blanchard
Les amis qui viennent marauder, dont les derniers Marcel Stéphan et Farid Smahi ont été surpris de notre familiarité avec les SDF.Il faut dire qui nous sommes. Nous terminons notre seizième campagne de maraudes. Le temps a fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vue on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par les perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train-train quotidien.Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur barda, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.À l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le Peuple véritable, les petits, les sans-grades et cela au nom de principes désincarnés.Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du Peuple. -
Le financement de Notre-Dame des Landes
Le contrat de partenariat permet à une collectivité publique de confier à une entreprise la mission globale de financer, concevoir tout ou partie, construire, maintenir et gérer des ouvrages ou des équipements publics et services concourant aux missions de service public de l’administration, dans un cadre de longue durée et contre un paiement effectué par la personne publique et étalé dans le temps. Françoise Verschère, conseillère générale de Loire-Atlantique, explique les conséquences du recours à ce type de financement pour l’aéroport de Notre-Dame des Landes.
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Mardi 30 Avril, Vannes : Faillite du Système économique, la France ruinée...
Mardi 30 Avril, Vannes : à 20 heures, 55 rue Mgr Tréhiou, Conférence d'Hilaire de Crémiers, Directeur de Politique Magazine, invité par le Cercle Albert de Mun : Faillite du Système économique, la France ruinée... -
La Dystopie* de Davos
*Ce n'est pas nouveau mais ça vient de sortir : angliscisme désignant l'utopie en noir opposée aux lendemains qui chantent
Tel la famille Lion au bout du wharf sans solution, le monde globalisé semble avoir atteint la dernière frontière de ses idées. Ce n'est pas le dernier gourou du Ladakh qui nous le suggère mais la très capable équipe du Forum économique mondial de Davos. Pessimistes est faible, même s'ils y mettent les gants pour annoncer l'apocalypse à des "forumeurs" surtaxés, qui ont payé 55000 euros pour entrer se faire engueuler. Etat des lieux de la Planète bleue :
Lee Howell, directeur exécutif du WEF souligne que « pour la première fois depuis des générations, de nombreuses personnes ont cessé de penser que leurs enfants auront un meilleur niveau de vie qu’elles-mêmes » mais qui pis est « le sentiment de malaise est particulièrement prégnant dans les pays industrialisés qui, historiquement, ont été une source de grande confiance et d’idées audacieuses.» Autrement dit, la marche du monde est à front renversé, les pays de l'OCDE ont troqué la camisole du pendu des pays émergents ; leur déclin est inexorable. Pourquoi ? C'est finalement très simple et le constat est peu rémunérateur en termes d'économie politique puisqu'on n'y peut fonder aucune autre science que celle du bon sens. On y va ?
D'abord la démographie. Le louable combat pour la vie humaine a complètement déséquilibré la population de la planète. La moitié de la population mondiale a moins de 27 ans et les perspectives de débouchés sur une planète finie se sont resserrées. La population de vieux s'accroît proportionnellemnt plus vite dans des pays dont les Etats sont criblés de dettes, pays dont les ressources sont englouties à faire vieillir les inactifs. Ceci est le constat global. Mais si on observe des segments significatifs du globe on s'aperçoit que c'est encore pire. Trois moteurs du monde : Japon, Chine, Allemagne. Le premier pays a la population la plus âgée du monde, et la dette publique intérieure la plus forte. Ses effectifs décroissent régulièrement, diminuant le réservoir de main d'oeuvre et le stock de consommateurs. Ses caisses sociales sont renflouées en permanence ; il n'y a pas d'avenir autre que morose.
La Chine (20% de la population mondiale) a maîtrisé sa croissance démographique par la politique de l'enfant forcément unique, au prix d'un déséquilibre des générations, compliqué par une sélection des genres (on avorte en priorité les foetus féminins). Le vieillissement inéluctable de sa population va lui poser, dès 2030 selon les experts, des problèmes considérables, comme au Japon mais avec un coefficient 10 (1360 millions d'habitants contre 127).
L'Allemagne vieillit et diminue. La France aura plus d'habitants que l'Allemagne en 2050¹ avec un âge médian plus jeune, mais une carnation plus mate. Le vieux Frankreich deviendra le Frankistan. Ce sont des tendances lourdes et qui ne peuvent être dévoyées en seulement dix ans. D'où la difficulté à y remédier quand on laisse la main à des régimes électoralistes.
Parlant du rapport 2012 (Global Risks - 7° édition, 2012), le directeur général de Oliver Wyman Group signale que « pour bénéficier d’une retraite sûre et accéder à des soins de qualité, les individus sont de plus en plus appelés à assumer des risques qui incombaient précédemment aux gouvernements et aux entreprises ». Adieu donc la solidarité intrinsèque aux sociétés modernes, place au sauve-qui-peut, fini les schémas par répartition et fracture sociale de plus en plus grande, un véritable continent de riches s'élevant au-dessus d'un magma de pauvres.
Les codes du XX° siècle sont obsolètes. Mais pieusement défendus. Leurs sauvegardes sont inadaptées au monde imbriqué et dangereux d'aujourd'hui qu'il faut quand même affronter. La constitutionnalisation du principe couard de précaution n'y supplée pas. Deux exemples : suréaction au nuage éruptif de l'Eyjafjöll en 2010, sous-réaction au krach hypothécaire des subprimes. La crise de l'euro montre qu'on n'a pas les outils pour la stopper. Les procédures réactives sont dépassées, il faut de la proactivité, de la souplesse, de l'autorité et du bon sens, pas des textes ! Dit en passant, c'est la définition d'une société monarchique gouvernée par un cabinet de talents comme nous en connûmes.
Le plus grave défi au genre humain, aux yeux des experts, est l'interconnectivité absolue. Nos vies dépendent maintenant de la "connexion". Que ce soit dans les activités professionnelles ou dans la sûreté personnelle, nous sommes à la merci du Réseau. L'interconnectivité est à la fois indispensable pour les entreprises et un gage certain de résilience en cas d'agression ou de catastrophe, les cellules filles pouvant palier l'absence de la cellule mère, utile aux administrations dans l'exploitation des données et la production de résultats préalables à la prise de décisions, agréable aux communautés d'individus qui facilement se retrouvent, mais en revanche extrêmement plastique dans l'organisation de la désorganisation comme l'ont montrées les émeutes de Seattle, Londres, Rome et les révoltes arabes devenues le prototype opératoire d'une révolution, redouté aujourd'hui par tous les régimes de force.
Le rapport au WEF sélectionne cinquante risques majeurs et concrets, pas des concepts ; nous en reprenons neuf et adressons notre distingué lectorat à l'original du rapport 2012 :
Les neufs dangers majeurs :
(i) Déséquilibres fiscaux chroniques des Etats nourrissant le pronostic de krach systémique de l'interbancaire et la destruction du régime de devises. Le creusement de dettes publiques n'est pas tenable aux niveaux atteints.
(ii) Disparité sévère des revenus couplée à une gestion désastreuse des populations hors-d'âge. Inégalités criantes et injustice évidente sont plus que le ferment de grands désordres, mais l'étoupe de la mise à feu de nos sociétés.
(iii) L'augmentation des gaz à effet de serre et l'échec patent de la gouvernance énergétique mondiale qui va transformer la planète en four et stériliser d'immenses terres agricoles au moment du pic démographique.
(iv) L'urbanisation débridée écrasant tout, prolétarisant les peuples et asséchant les ressources en eau accessibles par les moyens modernes de captage. Les dégats à attendre de ces concentrations de misère sont plus désastreux que ceux des calamités naturelles aléatoires.
(v) Extrême volatilité des prix des matières et denrées ruinant les producteurs au bénéfice d'une spéculation illimitée dans ses mises.
(vi) Prolifération atomique incontrôlée, donnant des moyens de destruction massive à des Etats immatures ou exagérément spéculateurs des pressions induites.
(vii) Crise de l'eau et crise alimentaire provoquées par l'effet de ciseau de la hausse spéculative des prix et du défaut de productions vivrières de proximité (effet direct de la mondialisation) ; sans parler de l'hiver volcanique que pressentent les vulcanologues et qui est hors de l'épure politique puisque imparable.
(viii) Guerre cybernétique déclenchée en dehors des Etats par des groupes intéressés au chaos (le rêve de l'anarchiste historique) ou privilégiant le néotribalisme qui endommagerait, voire détruirait par endroit le Réseau cité plus haut, éteignant à proprement parler nos sociétés sophistiquées.
(ix) Modification du génôme humain par l'impact de produits consommés ou d'expériences assimilées ouvrant le champ de nouveaux risques pour l'espèce. Ce risque s'applique aussi à tout le règne vivant, animal et végétal.
Et après ?
A la fin du catalogue se pose une seule question qui appelle une seule réponse. Les décideurs de l'espèce humaine sont-ils aux manettes et affrontent-ils tous ces défis systémiques ? Pour plusieurs raisons, dont la moindre n'est pas l'éphémérité des pouvoirs gouvernant les grandes nations ou leur corruption profonde au bénéfice des dirigeants, le niveau de réponse est estimé inadapté et le demeurera parce qu'il n'a pas suffi jusqu'ici de gérer les crises. Il faut gouverner !
Gouverner, ce n'est pas godiller de la queue tel le chien crevé au fil de l'eau, mais prendre et faire appliquer à tous prix les décisions qui conviennent dans chaque domaine identifié, dans le cadre d'un accord global qui n'a pas besoin d'être formalisé mais exécuté avec courage, chacun allant à sa vitesse, mais dans le même sens.
Les yeux sur le compteur de leurs chances de réélection, nos gouvernants en sont bien loin !
Qui prendra la tête à Davos ?
Le truc du piéton : équilibrer son moral en lisant Le Fanatisme de l'Apocalypse de Pascal Bruckner (Grasset 2011, 20€) -
L’éclairage des médias suisses sur l’affaire Cahuzac
Le journaliste de la télé suisse RTS évoque 15 millions d’euros qui auraient transité sur le compte de Jérôme Cahuzac. Il relate également une rencontre entre Pierre Moscovici et son homologue suisse, le 26 janvier, lors du forum de Davos, durant laquelle ils auraient évoqué l’affaire Cahuzac :
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De Danton à Cahuzac : les petits arrangements des républicains avec l'argent....
La République n'a pas de chance avec la vertu : Danton était le plus corrompu des hommes et c'est en s'appuyant sur ses escroqueries avérées que Robespierre l’envoya à la guillotine, comme Fabre d'Eglantine et quelques autres... Sous la IIIe République, le gendre du président de la République faisait un véritable trafic de légions d'honneur avec l’aide d’un général véreux et d’une tenancière de maison close, ce qui entraîna, une fois le scandale dévoilé, la démission honteuse de ce farouche républicain de Grévy, pourtant réélu quelques semaines plus tôt à l’Elysée...
Mais le plus fort est que ce fameux gendre, le député d’Indre-et-Loire Daniel Wilson fut, ensuite, acquitté (à cause d’une erreur de procédure) et réélu par les électeurs de sa circonscription, en 1893 et en 1896 avant d’être, enfin, battu en 1902 ! Pour se faire réélire, Wilson arguait que devait prévaloir « l’esprit républicain » et qu’il fallait surtout éviter l’élection d’un monarchiste ou d’un socialiste (ce qui n’avait pas, à l’époque, le même sens qu’aujourd’hui…)
Je pourrai ainsi multiplier les exemples, du scandale de Panama à l’affaire Stavisky qui déboucha, comme le précédent de 1892, à des émeutes dans Paris et, plus dramatique, à une sanglante répression un certain 6 février 1934. La Ve République elle-même n’a pas évité les confusions entre l’exercice d’une fonction publique et la tentation financière, et c’est par milliers que l’on compte les malversations, les affaires de pots-de-vin et de corruption, les « petits arrangements entre amis », tous ces scandales de plus ou moins grande ampleur qui ont touché ou touchent encore le monde politique, de la commune à la tête de l’Etat !
Bien sûr, nous n'en sommes pas là : enfin, pas encore ! (la couverture du quotidien monarchiste, le 7 février 1934)
L’affaire Cahuzac est l’une des plus graves, non tant sur le plan des sommes en question, en elles-mêmes assez dérisoires au regard de la plupart des affaires d’argent, mais sur le plan symbolique : un homme, ministre du budget en exercice durant dix mois dans l’actuel gouvernement et, à ce titre, chargé de la lutte contre la fraude fiscale, était lui-même un fraudeur et un dissimulateur ! Ainsi, par ses actes et depuis une vingtaine d’années, il trahissait sciemment ses électeurs, ses amis politiques et, au-delà, les valeurs politiques que tout homme en charge de responsabilités publiques, à l’assemblée ou au gouvernement, devrait, non seulement défendre, mais incarner, honnêtement et simplement.
La colère de l’actuel locataire de l’Elysée n’est sans doute pas feinte et cela même si l’on peut penser que le président devait bien avoir, au fond de lui, quelques doutes légitimes : mais M. Cahuzac ne lui avait-il pas donné sa parole, « les yeux dans les yeux », comme il devait le faire aussi avec Jean-Jacques Bourdin, un matin pas si lointain, au micro de RMC-BFMtv ?
En fait, il y a quelque chose qui est, là, consubstantielle à cette République qui, pour exister, a besoin de nouer des liens avec le monde de l’Argent, et dont les serviteurs, au nom d’une liberté individuelle vantée par le régime lui-même, sont aussi, souvent, les profiteurs… Or, il faut le redire : on ne peut servir deux maîtres à la fois ! Faire de la politique, servir le pays et ses populations, préparer « l’avenir que tout esprit bien-né souhaite à sa patrie », cela ne veut pas dire « se servir » et profiter financièrement de sa position parlementaire ou gouvernementale ! Il ne s’agit pas de faire de la morale mais, au contraire, de faire de la politique et d’être, avant tout, politique, au sens fort du terme !
La République a un vrai problème avec l’Argent : quand la Monarchie asservissait, parfois difficilement et douloureusement d’ailleurs, l’Argent au service de l’Etat, n’hésitant pas à enfermer l’homme le plus riche du royaume comme ce fut le cas pour Nicolas Fouquet, ou, au contraire, en jouait par le biais d’un Mazarin avide et en connaissant la valeur pour le pays comme pour lui-même, la République, elle, dont les urnes sont gourmandes en promesses électorales et les partis en espèces sonnantes et trébuchantes, n’arrive pas à s’imposer au monde de la finance, à cette « fortune anonyme et vagabonde » qui, trop souvent, achète les esprits et les volontés pour mieux les diriger !
L’affaire Cahuzac, en tout cas, met fin, pour ceux qui avaient encore quelques illusions à ce sujet, à celle d’une Gauche peu tentée par « le vil métal » dont le règne était, il y a un siècle, dénoncé par un Maurras ou, avec plus de colère encore, par un Bernanos.
Mais, au-delà, il ne serait pas étonnant que les électeurs, de plus en plus pressurés en tant que contribuables, se détournent des machines politiciennes pour rejoindre le concert des mécontents et des contestataires de ce régime de démocratie représentative de plus en plus discrédité : certains journalistes ou parlementaires parleront de « ce populisme qui menace la République » quand c’est la classe politique de la République qui, le plus souvent, donne l’exemple désastreux d’un abandon du service civique de la nation et qui nourrit ainsi ce que pourtant elle dénonce si vigoureusement…
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Mali : La guerre pour sécuriser Desertec, future source énergétique de l’Europe ?
Depuis 2009, les allemands avec les français proposent le projet DESERTEC d’un cout de 400 milliards d’euros d’investissement sur 40 ans qui va combler jusqu’à 20% des besoins en électricité de l’Europe. Ceci va aussi permettre à l’Europe de délocaliser son CO2 de 95 % !
Le projet Désertec, est un projet du lobby industriel chapeauté par les politiques. Il veut associer l’Europe, l’Afrique du nord et le Moyen Orient dans le domaine de l’énergie mais la plus grande partie du projet se déroule en Algérie et plus précisément dans le Sud Algérien d’où l’enjeu stratégique de sécuriser cette région loin des bandes islamiques qui ont pris refuge au Nord du Mali !
A cause des problèmes de sécurité, beaucoup d’industriels restent sceptiques. Retrait de Siemens de la DII (Desertec Industrial Initiative), annoncé fin octobre et de Bosch en novembre à cause de la conjoncture économique. L’Espagne s’est désistée au dernier moment et le projet est toujours en questionnement !
En février 2010, le consul des États-Unis à Munich informe Washington sur l’opportunité que l’initiative Desertec pour les industriels américains tout en focalisant sur le problème politique qui DOIT être résolu !!!
– Révélé par Wikileaks sous la référence 10MUNICH28 –, Le réassureur
« s’attend à ce que ce ne soient pas les questions financières ou technologiques, mais les obstacles politiques, qui demanderont dans l’immédiat le plus d’énergie et d’attention de la toute nouvelle société Desertec Industrial Initiative (DII). Bien que le concept Desertec comprenne également le photovoltaïque, l’éolien, l’hydraulique, la biomasse et le géothermique, l’accent est mis sur les centrales thermiques solaires qui devront être situées dans des régions politiquement instables…DII dépendra en particulier des contacts de la France en Afrique du Nord pour surmonter les obstacles politiques dans les pays d’accueil potentiels… »
En novembre 2009, les analystes de Stratfor parle de colonisation solaire un article d’Afrol (2 novembre 2009) au sujet de Desertec ;
« L’Europe a besoin d’alternatives à l’énergie russe et l’Afrique du Nord est un bon endroit où chercher car, contrairement à son rapport avec la Russie, le rapport de puissance qu’a l’Europe avec l’Afrique est positif. En d’autres mots, si le Mali emmerde [sic] les fermes solaires, l’Europe peut démolir le Mali.
Cela dit, ce projet n’irait pas sans poser des problèmes de sécurité : il faudrait encore s’entendre avec toutes sortes de tribus berbères et les réfractaires d’Al-Qaïda essayant de couper les lignes électriques. Ce projet exigerait donc de l’Europe le développement d’une infrastructure de sécurité compétente pour intervenir en profondeur en Afrique du Nord.
Les ONG hippies ont raison quand elles disent que ça mènerait à un « colonialisme solaire », sauf que, contrairement à elles, la perspective m’enthousiasme réellement.»
Le lien direct entre cette guerre du Mali et le projet Désertec se trouve renforcé avec ces révélations. Ce qui est visé n’est nullement le Mali mais bien l’Algérie. Un chantage est fait à l’état algérien pour signer ces conventions pour les 40 années à venir … ou subir un printemps arabe démocratique !
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La dissolution, seule solution pour Hollande
Remanier, changer de Premier ministre, dissoudre l'Assemblée nationale ou organiser un référendum: François Hollande dispose ici de plusieurs leviers pour tenter de provoquer un électrochoc et mettre fin à la crise politique actuelle. Mais la dissolution semble bien être l’option, non pas la meilleure, mais la moins mauvaise pour lui. À moins que, à force d’indécision, il ne contribue à laisser pourrir davantage la situation.¢REMANIER"Un gouvernement, ça se modifie toujours un jour ou l'autre mais ce moment ne paraît pas venu", assurait-on mercredi à Matignon. Pourtant, deux semaines après la démission de Jérôme Cahuzac et son remplacement par Bernard Cazeneuve au Budget, l'idée d'un remaniement en profondeur fait son chemin dans la majorité, y compris auprès de certains ministres.Le chef de l'État a toutefois semblé écarter cette option du remaniement, jeudi lors de sa conférence de presse à Rabat. "C'est un homme qui a failli, alors pour ce qui concerne le fonctionnement du gouvernement, il n'y a de ce point de vue pas de décision à prendre", a-t-il dit. De son côté, Jean-Marc Ayrault a appelé à "travailler" avant de "spéculer" sur d'éventuels changements.Pléthorique, auteur de couacs à répétition, l'équipe gouvernementale est sous le feu des critiques depuis dix mois."Il faudrait une équipe resserrée, avec une douzaine de ministres en moins", confie un des dirigeants de la majorité. Un député PS de premier plan juge quant à lui "inévitable" la formation "à "très court terme" d'une nouvelle équipe autour de Jean-Marc Ayrault.Pris dans la tourmente Cahuzac, Bercy serait concerné au premier chef, selon des membres du gouvernement. Pierre Moscovici, ministre de l'Économie accusé par l'opposition de "complaisance" à l'égard de l'ancien titulaire du Budget, Arnaud Montebourg (Redressement productif), en raison de ses heurts répétés avec le Premier ministre, et Marylise Lebranchu (Fonction publique), fragilisée par l'échec de sa réforme sur la décentralisation, auraient du souci à se faire."S'il faut un fusible, il (M. Moscovici) est en première ligne. Mais c'est à double tranchant, car s'il saute il n'y a plus de fusible...", tempère un conseiller ministériel.Mais l’expérience en la matière montre que, sous la Vème République, aucun remaniement ministériel n’a changé quoi que ce soit à l’état de l’opinion.CHANGER DE PREMIER MINISTREConcentré sur sa tâche, Ayrault est plombé, comme le chef de l'État, par une impopularité grandissante. Plus inquiétant, l'autorité du Premier ministre, qui a remanié vendredi son équipe de communication, a encore été mise à mal ces derniers jours.Il a en effet reconnu que Montebourg avait vertement critiqué le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l'avait accusé de gérer la France "comme le conseil municipal de Nantes" sans que le ministre perde sa place. Jeudi, Valls s'est permis de dire qu'à la place du chef du gouvernement, il aurait "sans doute" viré Montebourg. Une vraie foire d’empoigne ! Qu’est-ce qu’on s’aime dans ce « gouvernement » !Le remplacement à ce stade de M. Ayrault est toutefois exclu par des membres du gouvernement ou de la majorité. Hollande serait plutôt tenté d'user son Premier ministre, au moins jusqu'aux municipales de mars 2014. D'autant que les éventuels remplaçants ne sont pas légion. Martine Aubry, maire de Lille, reste en effet mise en examen dans une affaire d'amiante et n'a pas de relations de confiance avec M. Hollande. Le nom de Pascal Lamy, directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), est parfois cité, sans qu'il paraisse avoir les relais parlementaires suffisants pour devenir le chef de la majorité. Pascal Lamy, un européiste forcené…
Comme dans le cas d’un remaniement ministériel global, un remaniement limité au seul Premier ministre n’a jamais rien changé non plus. Le cas d’Édith Cresson remerciée après 8 mois d’exercice en atteste encore.DISSOUDRE OU ORGANISER UN REFERENDUMDans la situation actuelle, de "crise politique et morale dans une crise économique majeure", l'ex-Premier ministre (UMP) Jean-Pierre Raffarin a cité ces deux options dans "la boîte à outils institutionnelle" dont dispose le président. Depuis la dissolution ratée de 1997, qui a entraîné la troisième cohabitation, il semble peu probable qu'un chef de l'État s'aventure de nouveau dans cette voie. Surtout lorsqu'il dispose, comme François Hollande, de la majorité absolue à l'Assemblée.C’est pourtant l’option la moins douloureuse qui s’offre à Hollande avec à la clé, c’est presque un truisme, une cohabitation quasi certaine.Un référendum paraît aussi peu envisageable. "Les électeurs seraient tentés de sanctionner à tout prix le pouvoir en place et puis on poserait quelle question?", soupire un parlementaire de la majorité, visiblement à cours d’imagination… Alors aidons-le par une question très simple à poser aux Français :« Souhaitez-vous que François Hollande démissionne ? »Là, au moins, l’actuel président serait assuré de récolter un « OUI » franc et massif. Un beau succès, non ?Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/ -
Retraites : On achève bien les classes moyennes
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Minable : « Le Monde » tente de lier Marine Le Pen à l’affaire Cahuzac
Ce genre de presse dite "indépendante" -mais de qui et de quoi ?- a au moins une utilité... Hier, en fin d'après-midi, « Le Monde » a annoncé que c'est « un proche de Marine Le Pen », l'ancien avocat et ex-membre du GUD Philippe Péninque, qui avait ouvert le compte à l'étranger de Jérôme Cahuzac. Le ton de l’article tend à faire croire à un lien de complicité de l’avocat avec l’ancien ministre tout en laissant planer un air de suspicion sur Marine Le Pen. Amalgames… Sous-entendus… En un mot : MINABLE !...
Les pigistes du « Monde » n’ont donc rien trouvé de mieux pour essayer une nouvelle fois de salir ceux qui les gênent. En clair, il s’agit pour eux de faire croire à un lien du FN avec l’affaire Cahuzac. Ou au moins de laisser planer un doute, tout simplement pour que l’électorat ne se tourne pas de son côté. Alors, « tous pourris » ?... peut-être pas à ce point concernant les élus. Mais tout « Le Monde » pourri ?... ça va finir par se dire !¢Contactée au téléphone, la présidente du FN a réagi par un grand éclat de rire, avant de rétorquer : « Il y a 25 ans, à l'époque où j'étais en licence de droit, quelqu'un qui est devenu mon ami a eu comme client M. Cahuzac et lui a ouvert un compte à l'étranger. Quelle est ma responsabilité ? », demande-t-elle.
« Ouvrir un compte dans une banque étrangère, ce n'est pas un délit. Le délit c'est de ne pas déclarer les fonds. L'avocat n'en est pas responsable. Et que cet avocat soit par ailleurs l'un de mes amis, c'est parfaitement banal », a-t-elle ajouté.Savait-elle que Jérôme Cahuzac détenait ce compte ? « Il (Philippe Péninque) me l'a dit hier » (mardi), répond-elle, avant de conclure par une boutade : « Si le système n'a trouvé que ça, c'est que je mérite vraiment d'être présidente de la République ».Une boutade ?... Quoi que…