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élections - Page 177

  • Sortir de la logique des partis

    Sortir de la logique des partis

    Interrogé dans L’Incorrect, Henri Guaino déclare :

    […] Vous raisonnez avec vos histoires de partis comme si les électeurs étaient désormais rangées dans des boîtes, petites ou grandes, dont ils ne sortiraient plus. Mais les électeurs n’appartiennent à personne et passent leur temps à sortir des boîtes. À compter par boîtes, en 1969 le candidat communiste faisait, au premier tour de l’élection présidentielle, 21 % des voix, le candidat centriste, Alain Poher, plus de 23 %, Georges Pompidou 44,5%, Il n’y avait alors aucune place pour les socialistes dont le candidat, Gaston Deferre, faisait 5 %. Mais en 1971, c’était le congrès d’Epinay et trois ans plus tard, le nouveau parti socialiste de François Mitterrand portait son candidat à 43,25 % au premier tour de l’élection présidentielle. En 2017, entre la boîte du Front National, celle des Républicains et celle du Parti socialiste, il n’y avait pas d’espace. Pourtant, Emmanuel Macron a gagné la présidentielle et, «En Marche », créé un an auparavant, a envoyé 302 députés sur 577 à l’Assemblée. Au Royaume-Uni, le parti pro-Brexit, fondé en février dernier, vient de remporter près de 32% des voix aux élections européennes. Tout cela ne relève pas de la logique des petites boîtes. Encore une fois la politique c’est une une rencontre, une alchimie, encore faut-il vouloir les créer. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/sortir-de-la-logique-des-partis/

  • Laurent Wauquiez démissionne de la présidence des Républicains

    L.Wauquiez.pngUne semaine après la déroute historique de la droite aux européennes, de nombreux élus en avaient appelé à un changement de direction.
    La pression était devenue intenable. Une semaine jour pour jour après la déroute historique des Républicains aux élections européennes (8,48%), 
    Laurent Wauquiez a annoncé dimanche soir qu’il quittait la présidence du parti.

    «J’ai décidé de prendre du recul et (...) je me retire de ma fonction de président des Républicains», a-t-il tranché.

    En attendant, selon les statuts de LR, c’est au vice-président délégué Jean Leonetti d’assurer l’intérim, le temps que la Haute Autorité organise une nouvelle élection.

  • Marion Maréchal souhaite que les Républicains acceptent le principe d’une grande coalition avec le Rassemblement national

    Marion Maréchal souhaite que les Républicains acceptent le principe d’une grande coalition avec le Rassemblement national

    Marion Maréchal était l’invitée de LCI hier. Si elle n’était « pas là pour faire campagne », la fondatrice et directrice de l’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP) a analysé la situation politique, suite aux élections européennes. Pour elle, « Macron est un président qui résiste bien », parvenant à « réunir la famille progressiste »mais c’est avant tout « un diviseur », notamment sur « le plan social ».

    « Nous assistons à un remplacement d’un clivage par un autre ». « Un clivage générationnel, puisque plus de 47% des électeurs de Macron ont plus de 65 ans, et aussi un clivage sociologique qui s’accentue ». « Dorénavant, on a l’impression d’être dans une nouvelle lutte des classes, qui prend une forme plus moderne : les gagnants de la mondialisation contre les perdants, les métropoles contre les territoires périphériques ».

    « Moi, je me qualifie de droite, clairement, je n’ai jamais nié ce terme. Droite nationale, souverainiste, populaire, conservatrice… ».

    « Je suis toujours membre du Rassemblement national mais je n’y œuvre plus ». « Une grande partie de l’électorat de droite n’arrive plus à se mobiliser ». « Le RN est indispensable à la vie politique, mais il n’est pas suffisant ». « Il faut permettre qu’il puisse y avoir d’autres voix qui s’expriment à travers d’autres mouvements » et favoriser « un grand compromis patriotique qui aboutisse à une coalition gouvernementale, pour contrer le grand projet progressiste ».

    LR « paie une ambivalence de longue date qui est la création de l’UMP ».

    « J’espère que ce courant de droite qui a été un peu malmené, trahi à certains égards, qui a subi une certaine forme de terrorisme intellectuel de la gauche et qui a été victime de sa stratégie au centre va se faire entendre ». « Ce que je crois indispensable, c’est que puisse émerger de cette débâcle un courant de droite qui se structure, que les Républicains puissent accepter le principe d’une grande coalition avec le Rassemblement national ».

    https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-souhaite-que-les-republicains-acceptent-le-principe-dune-grande-coalition-avec-le-rassemblement-national/

  • Le Plus d’Eléments n°12 : Andréa Kotarac, l’insoumis qui casse la baraque

    Olivier François et son équipe parlent d’Andréa Kotarac de la France Insoumise, du rattachement de la Crimée à la Russie, du réalisateur Paul Vecchiali et du dernier roman de l’académicien Andreï Makine :”Au-delà des frontières”.

    https://www.tvlibertes.com/le-plus-delements-andrea-kotarac-linsoumis-qui-casse-la-baraque

     

  • Présidentielle: En cas de deuxième tour Le Pen/Macron, 61% des Insoumis voteraient RN

    marine-le-pen-candidate-fn-a-la-presidentielle-le-26-fevrier-2017-a-saint-herblain-pres-de-nantes_5807921.jpgL'actuel président l'emporterait par 57% des voix contre 43%. 
    Une semaine après les élections européenne, un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud-Radio se projette déjà sur la prochaine élection présidentielle, dans trois ans.
    Selon ces résultats, Emmanuel Macron et Marine Le Pen arriveraient logiquement en tête au premier tour, et les voix de LFI se reporteraient majoritairement vers Marine Le Pen au second tour, lui permettant d’atteindre 43% des suffrages.
    Dans le cas d’un second tour Emmanuel Macron/Marine Le Pen, l’actuel président de la République serait réélu avec 57% des voix, mais il perdrait du terrain par rapport à 2017, où il avait été élu par 66% des voix. Au contraire Marine Le Pen, même battue, obtiendrait un score inédit de 43%, contre 34% en 2017. Ce haut score, la présidente du RN le devrait en partie… à La France insoumise, selon le JDD. En effet, toujours selon le sondage, 61% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon donneraient leur vote à Marine Le Pen en cas de deuxième tour contre Emmanuel Macron.
    [...]
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  • Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste

    Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste

    Vidéo intégrée
    Ridicule TV@RidiculeTV

    Guillaume Peltier vient de gagner haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste pour son spectaculaire revirement idéologique après le 26 mai.

    201 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/guillaume-peltier-gagne-haut-la-main-le-premier-prix-au-festival-international-du-retournement-de-veste/

  • Une France bipolaire, une Europe en miettes

    europe.jpg

    Le billet de Patrick Parment

    Si les élections européennes ne sont en général que le pâle reflet de la situation de politique intérieur du pays, ces européennes de 2019 sont, en revanche, instructives à plus d’un titre. Et le fait majeur est bien que depuis l’élection d’Emmaneul Macron, on a assisté à l’implosion des partis politiques traditionnels.

    Et pour cause, les intermèdes de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande – mais on peut remonter à Chirac - ont occis la crédibilité de l’UMP et du Parti socialiste. Nicolas Sarkozy et encore moins François Hollande n’ont appliqué le programme pour lequel ils avaient été élus. A gauche cette disparition marque aussi un net recul idéologique quand bien même le politiquement correct est toujours à l’œuvre et demeure la doxa médiatique.

    Ouvrez la téloche et ce sont les droits de l’homme qui vous parlent chaque jour de 13h à 20h quelle que soit la chaîne. Certes, de temps en temps voit-on poindre un mécréant dont la voix est aussitôt étouffée par le Cohn-Bendit de service ou l’autre idiot utile de Jean-Michel Aphatie. Rarement les bonnes questions sont posées, on baigne toujours dans l’eau tiède. Passons.

    La gauche a donc disparu des écrans et le camarade Mélenchon s’est tiré une balle dans le pied. Exit Mélenchon comme héritier. Avec ces européennes ce sont donc les écolos qui héritent du flambeau. Sauf que si leur score est artificiel, la cause ne l’est pas. Car, chez nos écolos, il y a une once d’écologie pour trois de socialisme.  Yannick Jadot, nouvelle coqueluche de Paris-Match est en train de se prendre le melon. Ca ne durera pas. A l’Europe, ils vont souffrir, car les Grünen allemands sont de droite.

    C’est à droite aussi que l’effet est le plus spectaculaire. Emmanuel Macron a siphonné tout le centre de gauche à droite et le Rassemblement national  a fini de ratisser ce qui restait d’électeurs de droite chez les Républicains. On arrive en fin de course d’une droite qui n’a jamais su se distinguer du Front national hier et du Rassemblement national aujourd’hui. Les prochaines élections municipales vont, à ce titre, être intéressantes. Les maires LR vont se pencher avec attention sur les scores réalisés par LREM ou le RN pour savoir à qui se rallier afin d’être réélu. On reste bien dans la cuisine. On risque d’assister à l’effondrement du socle municipal de LR. Désormais, la partie se joue entre macro-mondialiste et identitaires du Rassemblement national.

    Ce qui reste en suspens, c’est cette France divisée entre une classe moyenne laminée, une classe bourgeoise dollarisée et une France des immigrés. Qu’on ne vienne donc pas nous parler d’une France une et indivisible. Liberté, égalité, fraternité, c’était peut-être le cas hier – quoique -  ça ne l’est plus aujourd’hui.

    Quant à la nouvelle configuration européenne, elle n’a rien pour nous rassurer. Petit rappel. L’arrivée de la toute nouvelle puissance américaine en Europe après la Grande Guerre Civile de 1914-1945 a brisé l’élan  de la civilisation européenne à travers deux vagues successives. La Kultur germanique s’est effondrée et la fine fleur de l’intelligentsia européenne a émigré aux États-Unis. Ce pays, nouvelle Rome surarmée, est intervenu trois fois en Europe en 1917, en 1942-1945 et à partir de 1947 avec le Plan Marshall et la Guerre froide. Il y est toujours solidement implanté grâce à ses bases militaires et à l’OTAN et a étendu son emprise à l’économie à travers l’extra territorialisation de son droit et par l’imposition de sanctions économiques contre les adversaires qu’il désigne unilatéralement. Et la tentative d’unification des Européens pour conjurer ce déclin et retrouver leur indépendance est vouée à l’échec à cause des insuffisances délibérées de la construction européenne incarnée par l’Union actuelle. Avec, cerise sur le gâteau, une Russie qu’on tient à la marge et qu’on se refuse de traiter comme un membre de l’Europe à part entière. Un comble.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Européenne 2019: dimanche 26 Mai, LE PARISIEN connaissait les résultats à 07h11 ?

     
    Une explication, les journaleux? 
     
  • La droite n’a plus d’autre choix que de tendre la main au RN

    bellamy-europeennes-orban-soros-jean-yves-le-gallou-588x330.jpg

    Par Adrien Rodier, membre du bureau politique du mouvement Racines d’Avenir ♦ Après les élections européennes, Breizh-Info a publié la tribune d’Adrien Rodier, membre du mouvement politique d’union des droits créé par Erik Tegnér. Son postulat est simple : Les Républicains sont condamnés s’ils ne choisissent pas de s’unir avec le RN autour des valeurs qu’ils partagent.

    Les résultats de ce dimanche 26 mai portent en eux une teneur à la fois destructrice et salvatrice. Jamais dans l’histoire de la Ve République nous n’avions vu les deux partis dits « de gouvernement » pointer au soir d’une élection avec des scores si faibles. Cet aspect destructeur n’est que l’aboutissement d’une recomposition entamée depuis l’élection présidentielle, et renforçant ce nouveau clivage progressiste/populiste.

    Cependant, ce résultat porte paradoxalement le germe d’un nouvel espoir. Il montre que cet électorat favorisant hiérarchiquement son portefeuille au détriment de ses valeurs a majoritairement rejoint Emmanuel Macron depuis 2017.

    Ne reste plus que cette droite décomplexée, patriote et attachée à ses principes. L’histoire montre que ce sont les partis qui s’adaptent aux électeurs et non l’inverse.

    Une prise de conscience doit donc s’opérer au sommet.

    Car aujourd’hui Les Républicains butent sur deux écueils : leur incarnation et leur orientation. Concernant le premier point, Laurent Wauquiez – malgré un choix audacieux et louable de choisir comme tête de liste François-Xavier Bellamy – est très clairement menacé, les prochaines heures étant décisives. Est-ce que l’éjection de Laurent Wauquiez ferait entrer LR dans une nouvelle crise politique ? Rien n’est moins sûr tant le désert de personnalités à même d’assumer ces responsabilités est grand. Et ce n’est certainement pas Gérard Larcher – tenant de cette droite molle – qui serait à même d’insuffler une nouvelle dynamique. La stratégie d’alliance conventionnelle avec le centre est non seulement obsolète mais nuisible, ce cas de figure permettant d’atteindre seulement 11 % des voix avec l’UDI, soit trois fois moins qu’en 2007.

    L’orientation, quant à elle, reste le point central de cette humiliante défaite. L’obstination constante à vouloir esquiver tout rapprochement avec le Rassemblement National – même philosophique – tend à faire de ce parti « l’idiot utile de La République En Marche ». Emmanuel Macron étant assuré en cas de nouveau duel avec Marine Le Pen au second tour, que peu importe le candidat LR, ce dernier appellera au « front républicain » à l’instar de François Fillon.

    Cela serait non seulement délétère, mais préjudiciable à l’avenir de la France, l’immigration et le communautarisme atteignant un paroxysme sous peu irrémédiable.

    Empêcher la réélection d’Emmanuel Macron doit donc être une priorité.

    Les prochaines élections – communales et régionales – feront office de révélateur. LREM ne dispose d’aucune assise locale tandis que Les Républicains sont traditionnellement bien implantés localement. Mais ces derniers risquent de subir le délitement qui les atteint au niveau national. De nombreuses communes et/ou régions seront menacées par LREM ou le RN, les alliances choisies révéleront la réelle orientation que souhaite prendre ce parti aujourd’hui marginalisé.

    L’intérêt de la France doit primer sur cette barrière morale imposée par la gauche.

    Adrien Rodier 02/06/2019

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Domaine public

    https://www.polemia.com/droite-lr-tendre-la-main-rn/

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