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élections - Page 181

  • Marion Maréchal souhaite que les Républicains acceptent le principe d’une grande coalition avec le Rassemblement national

    Marion Maréchal souhaite que les Républicains acceptent le principe d’une grande coalition avec le Rassemblement national

    Marion Maréchal était l’invitée de LCI hier. Si elle n’était « pas là pour faire campagne », la fondatrice et directrice de l’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP) a analysé la situation politique, suite aux élections européennes. Pour elle, « Macron est un président qui résiste bien », parvenant à « réunir la famille progressiste »mais c’est avant tout « un diviseur », notamment sur « le plan social ».

    « Nous assistons à un remplacement d’un clivage par un autre ». « Un clivage générationnel, puisque plus de 47% des électeurs de Macron ont plus de 65 ans, et aussi un clivage sociologique qui s’accentue ». « Dorénavant, on a l’impression d’être dans une nouvelle lutte des classes, qui prend une forme plus moderne : les gagnants de la mondialisation contre les perdants, les métropoles contre les territoires périphériques ».

    « Moi, je me qualifie de droite, clairement, je n’ai jamais nié ce terme. Droite nationale, souverainiste, populaire, conservatrice… ».

    « Je suis toujours membre du Rassemblement national mais je n’y œuvre plus ». « Une grande partie de l’électorat de droite n’arrive plus à se mobiliser ». « Le RN est indispensable à la vie politique, mais il n’est pas suffisant ». « Il faut permettre qu’il puisse y avoir d’autres voix qui s’expriment à travers d’autres mouvements » et favoriser « un grand compromis patriotique qui aboutisse à une coalition gouvernementale, pour contrer le grand projet progressiste ».

    LR « paie une ambivalence de longue date qui est la création de l’UMP ».

    « J’espère que ce courant de droite qui a été un peu malmené, trahi à certains égards, qui a subi une certaine forme de terrorisme intellectuel de la gauche et qui a été victime de sa stratégie au centre va se faire entendre ». « Ce que je crois indispensable, c’est que puisse émerger de cette débâcle un courant de droite qui se structure, que les Républicains puissent accepter le principe d’une grande coalition avec le Rassemblement national ».

    https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-souhaite-que-les-republicains-acceptent-le-principe-dune-grande-coalition-avec-le-rassemblement-national/

  • Le Plus d’Eléments n°12 : Andréa Kotarac, l’insoumis qui casse la baraque

    Olivier François et son équipe parlent d’Andréa Kotarac de la France Insoumise, du rattachement de la Crimée à la Russie, du réalisateur Paul Vecchiali et du dernier roman de l’académicien Andreï Makine :”Au-delà des frontières”.

    https://www.tvlibertes.com/le-plus-delements-andrea-kotarac-linsoumis-qui-casse-la-baraque

     

  • Présidentielle: En cas de deuxième tour Le Pen/Macron, 61% des Insoumis voteraient RN

    marine-le-pen-candidate-fn-a-la-presidentielle-le-26-fevrier-2017-a-saint-herblain-pres-de-nantes_5807921.jpgL'actuel président l'emporterait par 57% des voix contre 43%. 
    Une semaine après les élections européenne, un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud-Radio se projette déjà sur la prochaine élection présidentielle, dans trois ans.
    Selon ces résultats, Emmanuel Macron et Marine Le Pen arriveraient logiquement en tête au premier tour, et les voix de LFI se reporteraient majoritairement vers Marine Le Pen au second tour, lui permettant d’atteindre 43% des suffrages.
    Dans le cas d’un second tour Emmanuel Macron/Marine Le Pen, l’actuel président de la République serait réélu avec 57% des voix, mais il perdrait du terrain par rapport à 2017, où il avait été élu par 66% des voix. Au contraire Marine Le Pen, même battue, obtiendrait un score inédit de 43%, contre 34% en 2017. Ce haut score, la présidente du RN le devrait en partie… à La France insoumise, selon le JDD. En effet, toujours selon le sondage, 61% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon donneraient leur vote à Marine Le Pen en cas de deuxième tour contre Emmanuel Macron.
    [...]
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  • Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste

    Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste

    Vidéo intégrée
    Ridicule TV@RidiculeTV

    Guillaume Peltier vient de gagner haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste pour son spectaculaire revirement idéologique après le 26 mai.

    201 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/guillaume-peltier-gagne-haut-la-main-le-premier-prix-au-festival-international-du-retournement-de-veste/

  • Une France bipolaire, une Europe en miettes

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    Le billet de Patrick Parment

    Si les élections européennes ne sont en général que le pâle reflet de la situation de politique intérieur du pays, ces européennes de 2019 sont, en revanche, instructives à plus d’un titre. Et le fait majeur est bien que depuis l’élection d’Emmaneul Macron, on a assisté à l’implosion des partis politiques traditionnels.

    Et pour cause, les intermèdes de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande – mais on peut remonter à Chirac - ont occis la crédibilité de l’UMP et du Parti socialiste. Nicolas Sarkozy et encore moins François Hollande n’ont appliqué le programme pour lequel ils avaient été élus. A gauche cette disparition marque aussi un net recul idéologique quand bien même le politiquement correct est toujours à l’œuvre et demeure la doxa médiatique.

    Ouvrez la téloche et ce sont les droits de l’homme qui vous parlent chaque jour de 13h à 20h quelle que soit la chaîne. Certes, de temps en temps voit-on poindre un mécréant dont la voix est aussitôt étouffée par le Cohn-Bendit de service ou l’autre idiot utile de Jean-Michel Aphatie. Rarement les bonnes questions sont posées, on baigne toujours dans l’eau tiède. Passons.

    La gauche a donc disparu des écrans et le camarade Mélenchon s’est tiré une balle dans le pied. Exit Mélenchon comme héritier. Avec ces européennes ce sont donc les écolos qui héritent du flambeau. Sauf que si leur score est artificiel, la cause ne l’est pas. Car, chez nos écolos, il y a une once d’écologie pour trois de socialisme.  Yannick Jadot, nouvelle coqueluche de Paris-Match est en train de se prendre le melon. Ca ne durera pas. A l’Europe, ils vont souffrir, car les Grünen allemands sont de droite.

    C’est à droite aussi que l’effet est le plus spectaculaire. Emmanuel Macron a siphonné tout le centre de gauche à droite et le Rassemblement national  a fini de ratisser ce qui restait d’électeurs de droite chez les Républicains. On arrive en fin de course d’une droite qui n’a jamais su se distinguer du Front national hier et du Rassemblement national aujourd’hui. Les prochaines élections municipales vont, à ce titre, être intéressantes. Les maires LR vont se pencher avec attention sur les scores réalisés par LREM ou le RN pour savoir à qui se rallier afin d’être réélu. On reste bien dans la cuisine. On risque d’assister à l’effondrement du socle municipal de LR. Désormais, la partie se joue entre macro-mondialiste et identitaires du Rassemblement national.

    Ce qui reste en suspens, c’est cette France divisée entre une classe moyenne laminée, une classe bourgeoise dollarisée et une France des immigrés. Qu’on ne vienne donc pas nous parler d’une France une et indivisible. Liberté, égalité, fraternité, c’était peut-être le cas hier – quoique -  ça ne l’est plus aujourd’hui.

    Quant à la nouvelle configuration européenne, elle n’a rien pour nous rassurer. Petit rappel. L’arrivée de la toute nouvelle puissance américaine en Europe après la Grande Guerre Civile de 1914-1945 a brisé l’élan  de la civilisation européenne à travers deux vagues successives. La Kultur germanique s’est effondrée et la fine fleur de l’intelligentsia européenne a émigré aux États-Unis. Ce pays, nouvelle Rome surarmée, est intervenu trois fois en Europe en 1917, en 1942-1945 et à partir de 1947 avec le Plan Marshall et la Guerre froide. Il y est toujours solidement implanté grâce à ses bases militaires et à l’OTAN et a étendu son emprise à l’économie à travers l’extra territorialisation de son droit et par l’imposition de sanctions économiques contre les adversaires qu’il désigne unilatéralement. Et la tentative d’unification des Européens pour conjurer ce déclin et retrouver leur indépendance est vouée à l’échec à cause des insuffisances délibérées de la construction européenne incarnée par l’Union actuelle. Avec, cerise sur le gâteau, une Russie qu’on tient à la marge et qu’on se refuse de traiter comme un membre de l’Europe à part entière. Un comble.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Européenne 2019: dimanche 26 Mai, LE PARISIEN connaissait les résultats à 07h11 ?

     
    Une explication, les journaleux? 
     
  • La droite n’a plus d’autre choix que de tendre la main au RN

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    Par Adrien Rodier, membre du bureau politique du mouvement Racines d’Avenir ♦ Après les élections européennes, Breizh-Info a publié la tribune d’Adrien Rodier, membre du mouvement politique d’union des droits créé par Erik Tegnér. Son postulat est simple : Les Républicains sont condamnés s’ils ne choisissent pas de s’unir avec le RN autour des valeurs qu’ils partagent.

    Les résultats de ce dimanche 26 mai portent en eux une teneur à la fois destructrice et salvatrice. Jamais dans l’histoire de la Ve République nous n’avions vu les deux partis dits « de gouvernement » pointer au soir d’une élection avec des scores si faibles. Cet aspect destructeur n’est que l’aboutissement d’une recomposition entamée depuis l’élection présidentielle, et renforçant ce nouveau clivage progressiste/populiste.

    Cependant, ce résultat porte paradoxalement le germe d’un nouvel espoir. Il montre que cet électorat favorisant hiérarchiquement son portefeuille au détriment de ses valeurs a majoritairement rejoint Emmanuel Macron depuis 2017.

    Ne reste plus que cette droite décomplexée, patriote et attachée à ses principes. L’histoire montre que ce sont les partis qui s’adaptent aux électeurs et non l’inverse.

    Une prise de conscience doit donc s’opérer au sommet.

    Car aujourd’hui Les Républicains butent sur deux écueils : leur incarnation et leur orientation. Concernant le premier point, Laurent Wauquiez – malgré un choix audacieux et louable de choisir comme tête de liste François-Xavier Bellamy – est très clairement menacé, les prochaines heures étant décisives. Est-ce que l’éjection de Laurent Wauquiez ferait entrer LR dans une nouvelle crise politique ? Rien n’est moins sûr tant le désert de personnalités à même d’assumer ces responsabilités est grand. Et ce n’est certainement pas Gérard Larcher – tenant de cette droite molle – qui serait à même d’insuffler une nouvelle dynamique. La stratégie d’alliance conventionnelle avec le centre est non seulement obsolète mais nuisible, ce cas de figure permettant d’atteindre seulement 11 % des voix avec l’UDI, soit trois fois moins qu’en 2007.

    L’orientation, quant à elle, reste le point central de cette humiliante défaite. L’obstination constante à vouloir esquiver tout rapprochement avec le Rassemblement National – même philosophique – tend à faire de ce parti « l’idiot utile de La République En Marche ». Emmanuel Macron étant assuré en cas de nouveau duel avec Marine Le Pen au second tour, que peu importe le candidat LR, ce dernier appellera au « front républicain » à l’instar de François Fillon.

    Cela serait non seulement délétère, mais préjudiciable à l’avenir de la France, l’immigration et le communautarisme atteignant un paroxysme sous peu irrémédiable.

    Empêcher la réélection d’Emmanuel Macron doit donc être une priorité.

    Les prochaines élections – communales et régionales – feront office de révélateur. LREM ne dispose d’aucune assise locale tandis que Les Républicains sont traditionnellement bien implantés localement. Mais ces derniers risquent de subir le délitement qui les atteint au niveau national. De nombreuses communes et/ou régions seront menacées par LREM ou le RN, les alliances choisies révéleront la réelle orientation que souhaite prendre ce parti aujourd’hui marginalisé.

    L’intérêt de la France doit primer sur cette barrière morale imposée par la gauche.

    Adrien Rodier 02/06/2019

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Domaine public

    https://www.polemia.com/droite-lr-tendre-la-main-rn/

  • Élections européennes 2019 : les 79 candidats du Rassemblement National.

  • Journal du chaos

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    Pour télécharger, cliquez ICI

    Résultats des européennes, cliquez ICI

  • La droite est sonnée, mais elle doit se ressaisir !

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    Tout est perdu pour l’instant, y compris l’honneur.

    Laurent Wauquiez que, pour ma part, je n’ai jamais sous-estimé avait fait un bon choix avec François-Xavier Bellamy dont les défauts, dans la campagne des élections européennes, étaient plutôt le signe d’une qualité intellectuelle et humaine rare. Mais, sur le plan politique, la liste LR s’est trouvée de plus en plus dans une impasse, serrée par un implacable étau entre LREM et le RN.

    Ils s’en donnent à cœur joie, tous ces charognards qui se délectent de la défaite des LR.

    La sale satisfaction des ministres « transfuges de la droite » constituant leur départ opportuniste de 2017 comme la preuve de leur lucidité en 2019. Allant même jusqu’à inciter les personnalités qui comptent au sein de LR – pour Raffarin, c’est déjà fait ! – à les rejoindre pour rendre encore plus achevée la suite de l’échec-victoire du président de la République (Le Monde).

    L’éblouissement face à l’intelligence politique et au brillant cynisme d’Emmanuel Macron qui, après avoir laminé la gauche, semble avoir fait de même avec la droite républicaine. Et il faudrait tendre l’autre joue ?

    Comme s’il fallait admirer l’artiste qui, avec persévérance et talent, est parvenu à institutionnaliser le duel de son camp avec un RN qui, par ailleurs, ne cesse pas de progresser, de sorte que le plafond de verre présumé certain en 2022 et garantissant sa réélection ne sera peut-être pas aussi solide que l’espère le président de la République.

    Une stratégie à court terme, fondée sur le fait que la moitié des électeurs de François Fillon a voté en faveur de la liste présidentielle, va entraîner un glissement intéressé, en vue des municipales, vers LREM de la part des Républicains désireux de sauver leur mise.

    Ce souci des positions à sauvegarder est humain mais sera, immédiatement, un handicap grave pour réfléchir à une droite rénovée. À la fois assurée et ouverte. Fière de ses convictions mais ne les assenant pas sur la société comme une épée de Damoclès, mais telle une authentique chance démocratique.

    Encore faut-il que LR ne joue pas perdant en estimant inéluctable, fatal son déclin. En se persuadant, pour donner bonne conscience à son impuissance, que tout se trouve chez le président de la République et qu’il ne laisserait plus aucun espace à ses adversaires.

    Même si on admet la pertinence provocatrice de la saillie de Gaspard Gantzer pour qui « aujourd’hui, Macron est un combo entre Trudeau et Sarko », en la prenant au pied de la lettre, elle permet d’entrevoir que, contre la tendance « Trudeau », LR a trop négligé d’ouvrir un front décisif (Valeurs actuelles). En effet, bizarrement, ce parti a été tellement offensé de voir le Président crédité de mener une politique de droite qu’il ne l’a attaqué que sur ce terrain alors que la gauche, chez Macron, aurait été beaucoup plus vulnérable. Parce que, de la vision judiciaire à l’approche « sociétale », elle existe et trouble.

    Quant au côté « Sarko », il ne faut rien exagérer.

    D’abord, l’ancien Président, au nom d’une complicité avec Emmanuel Macron – d’ailleurs réciproque : tout est bon pour affaiblir LR et surtout Laurent Wauquiez, détesté par les deux -, a refusé de s’exprimer clairement et publiquement pour la liste Bellamy de sorte qu’ainsi, il a conforté le travail de sape du président de la République contre elle par le biais indirect de sa focalisation sur le RN.

    Ensuite, si la première année du mandat – contrat de travail et réforme de la SNCF – n’a pas été sans faire référence à des combats que la droite au pouvoir aurait dû mener, elle n’a pas opéré un tel bouleversement que seraient devenues inutiles toutes autres avancées dans ce domaine.

    Le champ qui demeure pour une démarche conservatrice cohérente est étendu. Courageuse, populaire, respectueuse des majorités, attachée à poser son regard et son action sur l’ensemble de la vie politique et sociale, sur le fonctionnement trop négligé des institutions régaliennes – notamment police et Justice -, sur l’univers culturel et sur le monde médiatique – au fond, sur toute cette immense part dont la droite s’est débarrassée parce que lâchement, par paresse, elle a considéré que la gauche en était propriétaire.

    Il y a une page démocratique sur laquelle le nouveau monde devait écrire. Elle est toujours vierge puisque l’ancien monde, depuis deux ans, pour l’intégrité, la morale civique et politique, les nominations, les combines, les dépendances, le poids d’intérêts mettant à mal l’éthique de gouvernement, nous a offert un triste tableau de la République. Si la droite acceptait d’admettre que ces dérives ne sont pas inévitables, consubstantielles au jeu politique, elle aurait de quoi se réconcilier avec l’opinion publique.

    Cette révolution impose d’abord de cesser d’imaginer que les jeux sont faits. Emmanuel Macron n’est pas plus la fin de la politique française que la chute du mur de Berlin n’a été celle de la vie internationale.

    Elle exige aussi qu’on quitte les chemins du vaudeville, un Gérard Larcher obligé de contourner un Laurent Wauquiez qui s’enkyste dans un poste, pour lequel il n’est plus légitime à cause de son fiasco politique, afin de réunir la droite et le centre dans une délibération collective dont on espère qu’elle n’aboutira pas à un macronisme bis.

    Il serait tout de même extravagant que, par exemple, un Bruno Retailleau, un Jean-François Copé ou un Xavier Bertrand qui pensent dans leur coin ne puissent pas, dans une confrontation de bon aloi, redéfinir la droite comme une idée neuve pour demain. Encore trois ans jusqu’en 2022 !

    Est-il concevable, aussi, sans être qualifié de fasciste, de glisser dans la réflexion la piste d’une union des droites quand, un jour peut-être, le retrait de Marine Le Pen aura dédiabolisé cette éventualité ?

    Il est terrible de constater comme la déroute crée une étrange fascination. Comme si, un temps, elle ne laissait pour alternative que de sombrer doucement ou de s’abandonner pieds et poings liés à l’adversaire, aussi suave et rouée que soit l’emprise présidentielle. Et, surtout, sa volonté prioritaire, et même plus dissimulée, de « pomper » ce qu’il y a de meilleur à droite pour ajouter à ses ministres transfuges des prises politiques de fond d’une tout autre portée.

    La droite est « sonnée ». Mais elle doit se ressaisir en trouvant – sur un mode adapté – ce qui lui fait totalement défaut aujourd’hui : une identité, une intelligence, la croyance en son utilité et sa nécessité.

    Si elle a un peu d’orgueil, elle ne se laissera pas humilier ainsi de toutes les manières. Et, d’abord, elle ne se quittera pas elle-même.

    Extrait de : Justice au Singulier

    https://www.bvoltaire.fr/la-droite-est-sonnee-mais-elle-doit-se-ressaisir/

    Philippe Bilger