La clé du scrutin du 7 juillet est sans doute chez les LR et, plus largement, dans l'électorat de droite modérée. Alors que le macronisme est moribond, pour ne pas dire mort, Macron, lui, bouge encore un peu et, pour sauver sa peau, misérablement, n’hésite pas à la pire des compromissions avec l’extrême gauche, comme Marc Baudriller le dénonce dans ces colonnes, alors que pendant sept ans, il n'a eu de cesse de faire des œillades à l'électorat de droite.
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Face au péril d’extrême gauche, Ciotti met les LR devant leurs responsabilités
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Finalement, LFI apprécie Elisabeth Borne et ses 49.3
L’ancienne Première ministre Elisabeth Borne (avec 28,15%) est devancée par le RN (36,51%) dans la 6e circonscription du Calvados.
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Avec 10.6 millions de votes, l’alliance RN-LR fait 33.15% et obtient 40 députés dès le premier tour
Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le parti d’extrême-droite a obtenu, dans 38 circonscriptions, des élus au soir même du 1er tour des élections législatives. Certains départements, à l’image de l’Aisne, plébiscitent ainsi très largement le RN.
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Tragédie française
Alexis Brezet, directeur de la rédaction du Figaro
Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n’auront qu’un mot : désastre ! On ne saurait l’imaginer plus complet. Emmanuel Macron avait tout, ou presque : l’Élysée, et trois ans devant lui ; une majorité, relative, certes, mais une majorité tout de même ; un parti en ordre de marche ; un socle électoral étroit, mais étonnamment solide ; une image personnelle écornée, mais une autorité indiscutable. Il perd tout, fors l’Élysée. Il voulait unir le bloc central, diviser la gauche, isoler le RN : tous ses calculs se sont révélés faux. Au fond, son pari était que les Français, d’une élection à l’autre, changeraient d’avis : non seulement ils persistent, mais le niveau élevé atteint par la gauche LFI vient, si besoin était, ajouter une touche très inquiétante au tableau.
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L’un des candidats négocié avec le RN par Marion Maréchal élu dès le premier tour
Lors de son ralliement au RN, Marion Maréchal avait négocié plusieurs circonscriptions, parmi lesquelles la 3ème circonscription de l’Aisne, où Eddy Catserman a été élu dès le premier tour avec avec 57%. Il succède au député de la Nupes.
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Coup de tonnerre : en deux ans, le nombre d’électeurs RN a triplé !
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Le croquemitaine de "l'extrême droite"
Faut-il coller sur les opinions de droite de conviction l'étiquette supposée infamante "d'extrême droite" ? Les politologues, les observateurs agréés, les psycho-sociologues et les politiciens de gauche voient, de toute évidence, dans les amalgames qu'ils cultivent, un instrument dialectique leur permettant d'éliminer leurs concurrents.
De même s'apprêtent-ils à utiliser, savamment, pour le même usage des mots de rechange qui, en français, ne veulent rien dire comme "illibéralisme". À Moscou, aujourd'hui, on fait encore plus fort : "l'extrémisme" en lui-même tombe sous le coup du Code Pénal, le crime même pour lequel fut condamné Navalny.
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Articles, éditos… La propagande électorale continue dans les médias en ce dimanche d’élections malgré les règles fixées par l’ARCOM. Liste non exhaustive des articles publiés depuis 5h00 du matin.
La Tribune – Si le RN était au pouvoir : les scénarios du chaos (Publié le 30/06/2024 à 5h48)
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Le Conseil d’Etat acte la disparition politique de LR
C’est un peu comme certaines étoiles que l’on voit encore, en raison du temps de propagation de leur lumière, alors qu’elle sont déjà mortes. LR possède de nombreux sénateurs et élus locaux mais n’est plus suffisamment représentatif dans le paysage politique, si bien que le recours formulé par LR pour pouvoir participer au débat ce soir (25 juin) sur TF1 a été rejeté par l’Arcom et le Conseil d’Etat dont voici les arguments :
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ADIEU MACRON ! LE SALUT DE LA FRANCE EST À CE PRIX !
Le dimanche 30 juin, les Français voteront pour élire leurs députés à l’Assemblée nationale. Le quinquennat avait réduit entre 2002 et 2022 ce scrutin à être une confirmation de l’élection présidentielle dans les semaines qui la suivaient. La dissolution décidée par Chirac en 1997 avait contrairement au souhait de Villepin et Juppé, qui l’avaient conseillée, renversé la majorité et conduit à une cohabitation calamiteuse. Elle empêcha le président de poursuivre sa politique et redonna le pouvoir à la gauche lors d’une embellie économique dont elle gâcha l’opportunité. Cette mésaventure conduisit au mandat de cinq ans comme pour l’Assemblée. L’accession de Macron à la présidence fut un malentendu et une grande illusion. On crut à un homme providentiel, une intelligence exceptionnelle et maîtresse d’elle-même pour corriger les insuffisances du pauvre Hollande qui ne fut à aucun moment à la hauteur de sa fonction. On crut à une grande lessive des hommes et des idées pour bâtir une France plus transparente et plus dynamique.