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élections - Page 19

  • Les difficultés ne font que commencer : elles sont innombrables !

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    Bernard Plouvier

    Il n’est nullement assuré que les historiens de l’avenir s’intéressent à la dissolution de la Chambre par un Macron aux abois, fin juin 2024. En revanche, ils chercheront à comprendre comment les Français ont laissé des politiciens détruire leur pays en cinquante années de folie furieuse :

    • Loi Veil autorisant l’avortement de complaisance, donc la chute dramatique de la natalité autochtone 

    • Décret de regroupement national des travailleurs immigrés pour relancer la consommation intérieure, ouvrant la voie à l’invasion extra-européenne  

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  • Seules les droites unies peuvent sauver la France française

    Confirmation : Emmanuel Macron ne comprend rien à la France qu’il préside. Il ne la voit pas dans ses profondeurs provinciales qu’il méprise. En décidant, l’orgueil blessé, de dissoudre l’Assemblée le 9 juin, il était persuadé de retrouver une majorité absolue pour son camp. C’est évidemment une défaite personnelle qu’il a dû encaisser hier soir, à l’issue du premier tour des législatives, avec un Bloc national à 33,15 %, un Nouveau front populaire à 27,99 % et une coalition macroniste à 20,83 %. Dimanche après-midi, c’est pourtant un Macron déguisé en rocker (blouson, jean, casquette à visière, lunette noire) qui fanfaronnait au bras de son épouse dans les rues du Touquet. De cette image trop travaillée, sans doute faut-il retenir néanmoins son côté voyou frimeur qui-arrive-en-ville. Chez ce narcisse au bord de la noyade, les coups les plus vils sont à attendre pour sauver sa peau.

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  • « Elections. Comme prévu, un effondrement est une simplification rapide ! Le choix entre le RN et LFI ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Suite à un problème de mise en ligne hier lundi, voici l’édito que certains n’ont peut-être pas pu lire.

    Comme prévu, nous en arrivons aux choix globalement entre LFI et le RN.

    Entre la droite de droite et la gauche de gauche.

    Positions polarisées.

    Cette mise a égalité entre les RN et LFI a rythmé la soirée électorale et rythmera sans doute la semaine chargée que nous allons vivre.

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  • Cherbourg (50). Le candidat LR-RN violemment agressé par des “antifas”

    La scène a été aussi subite que brutale. Peu avant 19 heures, alors que la rumeur de la mi-temps du match France-Belgique souffle joyeusement entre les terrasses bondées et ensoleillées de la place du Théâtre de Cherbourg, Nicolas Conquer, investi par Éric Ciotti pour conduire la liste LR-RN dans la 4e circonscription salue et remercie les quelques militants qui l’ont accompagné pour un tractage « Les tracts étaient remballés et on se disait au revoir entre nous quand, soudainement, un groupe d’une dizaine de jeunes, genre 25-30 ans, a bondi dans notre direction en nous jetant des pierres et différents objets trouvés sur la chaussée aux cris de « sales racistes… enc..lés. » Dans la bousculade, un mineur a même été touché… », raconte au Figaro Nicolas Conquer, qui a notamment reçu des projectiles sur l’épaule.

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  • Eric Zemmour : Je suis heureux de ce réveil français. Faites gagner la France dimanche !

  • Vers un barrage contre l’Extrême Gauche

    Il y a la Place de la République un soir d’élection et il y a la France. Les gens de la Place de la République, quand ils sont quelques milliers, s’imaginent qu’ils sont la France, et que la France entend leur message et les suit. Mais ils ne sont qu’un microcosme braillard, haineux et déconnecté du reste d’un pays qui n’a pas le temps, lui, de se livrer à des exactions gratuites et injustifiées sur le mobilier urbain et les commerçants laborieux. Ils donnent à voir ce qu’est réellement cette extrême gauche à près de 29 %. Elle n’accepte pas le verdict des urnes, est donc par essence, anti démocratique, plus extrême donc, que l’autre extrême, qu’elle prétend combattre et qui ne casse rien quand elle perd une élection.

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  • Le spectacle pitoyable de la patrouille des castors

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    Bernard Germain

    C’était prévisible et c’est ce qui s’est passé.

    Entre juin 2022 et ce 30 juin 2024, le RN a multiplié par 3 son nombre de voix, passant de 4 millions de voix à plus de 12 millions. Peut-on montrer de manière plus claire l’exaspération des Français du fait de la politique de Macron qui est en train depuis 7 ans de consciencieusement détruire notre pays, soutenue par tous les bien pensants et même par une partie de la gauche ?

    On remarquera que déjà 39 députés du RN sont réélus dès le 1er tour, comme Marine Le Pen, Julien Odoul, Sébastien Chenu,… etc. Ce qui montre sans équivoque leur enracinement local, et que leur élection n’a rien à voir avec un coup de colère des habitants de leurs circonscriptions. C’est un vrai vote d’adhésion.

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  • Victoire du RN : la méthode anti-crachats

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    Il fallait être solide pour voter RN le 30 juin. Avec la propagande qu'on s'est tapée pendant trois semaines, une certaine force de caractère était requise au moment de mettre le bulletin dans l'urne. Pas simple de donner sa voix au racisme et au fascisme ressuscité, arrosés de sauce nazie avec des rasades de Vichy. Le tout rabâché 24h sur 24, ad nauseam, par les médias aux ordres. Mais, ma bonne dame, puisqu’on vous dit que c’est pour la bonne cause !

    Au vrai, l’opération a plutôt bien fonctionné. Partant d'un socle de 31 % aux Européennes, renforcé par LR-Ciotti (3 à 4%), bénéficiant de la quasi disparition de Reconquête (5 %), le RN était crédité logiquement de 36 à 38 % dans les sondages. Il a terminé à 33 %. Décevante victoire.

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  • Il faut entendre le peuple…

    Les Français ont retrouvé massivement le chemin des urnes à l’occasion du premier tour des législatives. Le premier enseignement est bien celui-ci. Quand l’enjeu est important, les électeurs ne boudent pas, ce qui donne au résultat une valeur non plus symbolique, mais bien réelle de l’état du pays et de ses composantes. Il n’y a pas seulement un clivage droite/gauche, mais bel et bien des nuances complexes du paysage politique où deux forces s’opposent sans pouvoir décider seules. L’anachronisme de la situation vient de là, sans compromis, avec des mariages douteux entre gens qui soi-disant se détestent. Le principe même de la Vième République est donc fragilisé. Conçue pourtant pour trouver une stabilité avec une majorité claire, nous voilà replongés dans le doute et l’incertitude. La décision reviendra aux électeurs, au-delà des consignes de vote de formation qui sont devenues incapables de peser autrement que par du verbiage incantatoire sur la supposée nocivité du RN.

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