Emmanuel Macron est-il fou ? Oui, fou. « Fada », comme il dit. Depuis le 9 juin et sa dissolution rageuse de l’Assemblée nationale, annoncée 58 minutes après l’annonce de la défaite de son mouvement aux législatives européenne (14,6%), la question se pose. Elle obsède son camp traumatisé qui, dans l’instant du verdict, a vu venir le crash. Mais « l’esprit de défaite » n’habite pas ce président haut perché, enamouré de lui-même. Ce soir-là, l’homme blessé (« cela m’a fait mal », avouera-t-il) se persuade de « prendre son risque ». Il se convainc de susciter un sursaut de confiance autour de sa personne, comme il le fit en agitant la peur du Covid (« Nous sommes en guerre ») et comme il aimerait tant le faire en attisant les braises d’un conflit généralisé contre la Russie. Macron pense, ce 9 juin, jouer le coup fumant qui le replacera en sauveur face au RN. Ne s’est-il pas engagé à en être le rempart ?
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L’Elysée, maison d’un fou
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« La menace Le Pen c’était une rigolade, on a fait voter tous les socialistes comme des couillons » L’ancien ministre socialiste Roland Dumas est décédé à 101 ans
Roland Dumas, figure de la politique française, s’est éteint, ce mercredi 3 juillet, à l’âge de 101 ans, rapporte Le Figaro. Avocat, il a notamment été ministre sous la présidence de François Mitterrand et président du Conseil constitutionnel.
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Macron laisse le chaos s’installer
Les petits arrangements entre Macron et Mélenchon seraient dévoilés, et ils dateraient d’avant le 9 juin… étrange non ? Ceci expliquerait les désistements hors normes comme celui où Borne, la championne du 49.3 et de la violence exercée sur les soignants, trouve grâce soudainement aux yeux de l’extrême gauche qui veut la réélire. Les combats d’hier paraissent jeux de cirque, mauvais théâtre, et chacun y va de sa courbette pour assurer l’autre de sa fidélité dans sa parole donnée. Comment les électeurs apprécieront-ils ces nouvelles amitiés ? Hier projetés dans la rue pour combattre une réforme des retraites passée en force, les voilà encouragés à voter pour celle qu’ils avaient ordre de fustiger, de mépriser. La volte-face devrait en choquer plus d’un ? Macron serait d’accord avec l’investiture d’un fiché S, avec les propos soi-disant marrants sur un flic qui meurt, avec l’appel au désordre et à l’émeute que cette extrême gauche affiche sans retenue, tout en se targuant de valeurs républicaines dont on aimerait bien connaître la liste exhaustive, tant les faits les placent à des années-lumière.
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« Ça devient une dictature » : climat de terreur contre le RN dans les facs
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Qui est Alexandre Heuzey, le candidat du RN face à Laurent Wauquiez ?
Dans la première circonscription de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et candidat putatif des Républicains pour la présidentielle de 2027, fait face à un adversaire de poids pour l'investiture législative : Alexandre Heuzey, l'un des désormais nombreux profils d'experts œuvrant pour le RN.
Alexandre Heuzey était jusqu'à peu inconnu du grand public.
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Aux urnes...citoyens !
Le billet de Patrick Parment
La crise que vit la France n’est pas propre à notre pays mais concerne aussi l’ensemble des pays européens. C’est sur le fond une crise du capitalisme financier, à l'origine de la mondialisation, qui appauvrit plus encore les plus pauvres ainsi que la classe moyenne au profit de quelques-uns qui jouissent pleinement de ce capitalisme financier et non plus de ce capitalisme qualifié hier de paternaliste – malgré ses défauts -, qui avait pour axiome une plus juste répartition des richesses. Il faut bien avouer aussi que ce capitalisme de répartition éait sous surveillance d’une classe politique qui était, elle, très politique. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où nos gouvernants ne sont plus que des gestionnaires. Ils ne font plus de politique.
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Législatives : Liste des projections en nombre de sièges au second tour des législatives selon les différents instituts de sondage
Liste des projections en nombre de sièges au 2nd tour des législatives selon les différents instituts de sondage :
Toluna Harris Interactive :
- RN : 210 à 260 sièges
- Nouveau Front Populaire (NFP) : 140 à 190 sièges
- Majorité présidentielle : 70 à 120 sièges
- Républicains (hors Ciotti) : 30 à 50 sièges
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PAS UNE VOIX POUR LA MACRONIE, PAS UNE VOIX POUR LA GAUCHE !
La France depuis 7 ans n’est pas gouvernée, elle est manipulée. Cela a commencé avec le coup d’Etat médiatico-judiciaire contre Fillon qui a cassé le processus de l’alternance présent dans la plupart des démocraties et a permis le maintien au pouvoir des socialistes tendance DSK alors que le bilan d’Hollande était calamiteux. Macron comme Attal viennent du PS ainsi que nombre d’élus macronistes. Il ont été rejoints par des centristes et quelques arrivistes “de droite”. L’effondrement du parti “de droite” Les Républicains a logiquement fait du Rassemblement National le nouveau parti de l’alternance. Ce petit remplacement est d’autant plus facile que le RN ressemble beaucoup au RPR pour son patriotisme, et qu’il se situe plutôt à sa gauche sur les plans social et sociétal.
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Pour éviter l’élection de candidats LFI, le RN se désiste dans quatre circonscriptions où il arrive en 3e position
210 prétendants de gauche ou du camp présidentiel, qualifiés pour le second tour mais arrivés troisième ont annoncé leurs désistements.
Jordan Bardella a renvoyé dos à dos lundi sur TF1 Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui auraient scellé ensemble une «alliance du déshonneur». Néanmoins, il a fait du Nouveau Front populaire (NFP) son «principal adversaire». C’est dans ce contexte que quatre candidats soutenus par le RN se sont retirés, permettant de limiter la victoire de la gauche dans leur circonscription :
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Le retour du peuple
Depuis le résultat des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les tractations et tambouilles politiciennes vont bon train. Union des droites, Nouveau Front Populaire, accords, trahisons, reniements, alliances, désistements… ces jeux politiciens ont éclipsé le fait majeur qui s’est amorcé dimanche 9 juin et poursuivi le 30 : la résurgence d’un peuple qu’on croyait disparu, sorti des radars et de l’Histoire, émietté, « archipélisé ». Le résultat des élections européennes a été confirmé lors du premier tour des législatives : nous vivons un moment populiste, le retour du peuple sur la scène de l'histoire et du politique.