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élections - Page 206

  • Marine Le Pen en 2022 à l’Élysée ? Si c’est Alain Duhamel qui le dit !

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    Décidément, il y a une ambiance plombée, une tendance de plus en plus lourde au royaume de France, à en juger des récentes déclarations d’un François Hollande affirmant, avec la mâle assurance de ceux qui n’ont pas vraiment tout réussi dans leur vie : « La menace vient de l’extrême droite. Je l’affirme, un jour elle arrivera au pouvoir en France. En 2022 ou plus tard… »

    De son côté, le journaliste Alain Duhamel joue aux oracles en un registre globalement similaire, affirmant, dans Libération du 3 avril dernier : « Marine Le Pen devient donc une hypothèse solide au moment où la gauche se déchire et n’a jamais été aussi faible depuis la Libération, où la droite classique commence à peine sa convalescence et où Emmanuel Macron voit se multiplier devant lui des obstacles et des pièges. » Pour qu’un tel premier de la classe – façon Aignan dans Le petit Nicolas, de Sempé et Goscinny, dont nous fêtons, par ailleurs, le soixantième anniversaire –, inamovible commentateur de la tambouille politique ayant sauvé sa tête à chaque changement de régime, parce que, justement, il n’a jamais cessé d’incarner ce même régime, en parvienne à de telles extrémités, c’est donc qu’il se passe « vraiment » quelque chose.

    Ou que quelque chose, au moins, a bougé ; ce qui se constate depuis déjà plus de dix ans dans le microcosme médiatique. Les essayistes dissidents – Éric Zemmour, Jean-Claude Michéa, Régis Debray, Élisabeth Lévy ou Alain Finkielkraut – vendent plus que leurs homologues du « système ». Tout comme les gilets jaunes préfèrent TVL et Boulevard Voltaire à TF1 ou France 2. Charlotte d’Ornellas et Gabrielle Cluzel, représentantes d’autres minorités jadis moins « visibles », squattent les plateaux télévisés, tandis qu’un Alain de Benoist, face au gourou de l’empire du bien, Alain Minc, effectue son grand retour en couverture du Figaro Magazine. Ce qui n’est, finalement, que justice, ce philosophe et ses amis du GRECE (Groupe de recherche et d’études sur la civilisation européenne) ayant créé cet hebdomadaire de toutes pièces, quasiment à l’insu d’une droite déjà donnée, à l’époque du Giscardik Park, pour être à la fois de gouvernement et singulièrement frileuse en matière doctrinale. Bref, les temps changent, tandis que les rapports de force paraissent s’inverser et que, pour paraphraser le grand Victor Hugo, « l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme ».

    Non point que les uns puissent être plus « performants » que les autres et qu’une nouvelle « bonne gouvernance » aurait vocation à remplacer l’ancienne : il y a simplement le choc des réalités. Et c’est là qu’un Alain Duhamel, se raccrochant aux branches, affirme, à propos de Marine Le Pen : « Son ressort, c’est la colère du peuple, c’est la haine des élites, c’est le réflexe nationaliste, c’est le sentiment d’injustice, c’est le refus des immigrés, c’est l’aversion des minorités. » C’est-à-dire le rejet, par une majorité grandissante de Français, de tout ce qu’a pu incarner, des décennies durant, un Alain Duhamel et ses confrères du « cercle de la raison » : qui oserait parler, aujourd’hui, de « mondialisation heureuse » ou d’immigration « chance pour la France » ?

    En effet, si le « peuple » est en « colère », c’est principalement parce que ces « élites » ont failli sur toutes ces questions. Que Marine Le Pen ait tort ou pas importe, finalement, peu : le choc des réalités plus haut évoqué s’est chargé de lui donner raison.

    Si même un François Hollande ou un Alain Duhamel s’en rendent compte, c’est dire l’ampleur du carnage. Et notre éditorialiste de conclure : « Le pire n’est pas sûr mais cette fois il est devenu possible. »

    Ou le « meilleur », aussi, serions-nous tenté d’ajouter. Simple question de point de vue.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-en-2022-a-lelysee-si-cest-alain-duhamel-qui-le-dit/

  • Un débat ou un peloton d’exécution ?

    Un débat ou un peloton d’exécution ?

    François Billot de Lochner a eu le courage de regarder le débat hier soir entre les têtes de listes aux européennes :

    12 candidats alignés le long du mur comme au peloton d’exécution : c’était le triste spectacle de l’Emission politique, le premier grand rendez-vous de la campagne des élections européennes ce jeudi 4 avril sur France 2. En toute sincérité, notre admiration va à tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de regarder ce pensum, à ce charcutage pitoyable de l’expression politique.

    En effet, chaque candidat s’est vu octroyer un temps de parole de 12 minutes. 12 petites minutes, éclatées en parcelles infinitésimales, rendant plus absconse que jamais une parole publique en mal de légitimité. Les journalistes recrutés pour l’occasion, Thomas Scotto et Alexandra Bensaïd, donnaient l’impression d’avoir échoué sur le plateau d’Intervilles, multipliant les blagues ratées pour donner aux téléspectateurs sur la voie de l’endormissement le sentiment que la politique, en 2019, c’est funIncapables d’arbitrer entre les candidats, et de faire circuler intelligemment la discussion, ils sont apparus comme des obsédés du chronomètre, au détriment du développement d’une pensée raisonnable et argumentée. Peut-on faire de la politique sérieusement quand on s’exprime par tranches de 15 secondes ? Les candidats n’avaient pas grand-chose à dire, et l’on ne sait pas précisément si c’est le manque d’idées qui a donné lieu à ce débat bégayant, ou si sa forme maladroite ne pouvait tout simplement pas accoucher d’autre chose que de propos moribonds.

    Malgré tout, qu’en retirer ? D’une manière assez étonnante, c’est très largement l’euroscepticisme qui a prévalu sur l’ensemble du débat. Le désenchantement européen est bien là. Avec une touchante naïveté – il est même étonnant que les rédacteurs en chef de l’émission aient laissé passer cela –, Alexandra Bensaïd a fait se déployer sur les écrans une magnifique infographie pour nous expliquer ingénument que l’Union européenne nous faisait perdre des milliards chaque année, et nul ne s’est amusé à la contredire. Tous, au fond, savent que cette Europe que l’on nous a tant vantée est incapable d’affronter les défis qui sont les nôtres aujourd’hui, à commencer par l’immigration et l’islamisation du contient et le désarroi identitaire dans lequel elles nous plongent. Sans oublier, évidemment, la pauvreté croissante, le chômage qui ne diminue pas, et les dépôts de bilan qui se multiplient.

    Nathalie Loiseau, la candidate LREM, comme Jean-Christophe Lagarde, tout deux les plus volontiers « européistes », avaient bien du mal à faire souffler un vent d’enthousiasme sur le plateau.

    La gauche de la gauche s’est enfoncée dans l’utopisme le plus délirant, en vantant les mérites d’une fraternité universelle à laquelle plus personne ne croit : le disque est bien rayé, et même les nouvelles têtes, comme Raphaël Glucksmann, n’ont pas l’air d’y croire.

    Pour les Républicains, la confrontation à ses adversaires a fait ressortir la fragilité de François-Xavier Bellamy, mal à l’aise pour articuler ses fameux grands principes à une pensée concrète non technocratique.

    Les politesses et les ronds-de-jambe, ironiques ou non, entre Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella et François Asselineau, ont fait vraiment mesurer à quel point un tel morcellement de la droite souverainiste est absurde. Dans le marasme général, ce dernier s’est toutefois distingué par des arguments précis et percutants contre les contradictions dans lesquelles s’empêtrent sans cesse les tenants du modèle dominant : pourquoi vitupérer contre la Hongrie et la Pologne, quand on alimente un système qui leur verse des milliards chaque année ? Pourquoi se lamenter sur les afflux de migrants, quand on préfère financer l’Estonie ou la Grèce, plutôt que d’apporter une aide au développement ciblée à destination des pays francophones d’Afrique ?

    Une chose est certaine, et dans une certaine mesure, il nous faut nous en réjouir : le système de Bruxelles et de Strasbourg a vécu, et l’ensemble de la classe politique sent confusément qu’à plus ou moins brève échéance, il faudra – enfin – penser d’abord à la France.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-debat-ou-un-peloton-dexecution/

  • Débat sur les européennes : la grande cacophonie – Journal du vendredi 5 avril 2019

    Débat sur les européennes : la grande cacophonie

    Le débat sur les européennes vire à la cour de récréation. Pendant plus de 3 heures, 12 têtes de liste pour les élections européennes se sont écharpées sur le plateau de France 2 faisant la part belle à la forme plutôt qu’au fond.

    Marine le Pen rencontre Matteo Salvini

    Un rendez-vous discret mais qui pourrait peser dans une hypothétique alliance des parties patriotes en Europe. Marine le Pen a rencontré le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini à Paris à moins de deux mois du scrutin continental.

    Requin et surfer à la réunion : l’impossible vivre ensemble ?

    Et un peu de fraîcheur avant l’arrivée des beaux jours avec un détour par la Réunion où les surfers doivent composer avec d’encombrants voisin : les requins. Depuis plusieurs années des dispositifs ont été mis en place pour permettre aux passionnés de glisses et aux prédateurs sous-marins de cohabiter.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/debat-sur-les-europeennes-la-grande-cacophonie-journal-du-vendredi-5-avril-2019

     

  • Européennes : un débat à quitte ou double

     

    Européennes : un débat à quitte ou double

    Après avoir voulu évincer plusieurs personnalités du débat, France 2 a finalement invité les 12 principales têtes de liste. De quoi rendre le rendez-vous crucial pour plus d’un candidat.

    La Justice n’a pas la cote !

    L’appareil judiciaire au coeur des critiques ! Une étude révèle qu’une large majorité de français est insatisfaite de l’institution judiciaire. Retour sur les causes de ce désamour.

    Matteo Salvini en route vers les européennes

    A moins de deux mois des élections européennes, tous les feux sont au vert pour la Ligue de Matteo Salvini. Entre les victoires régionales et les sondages largement favorables, le parti du ministre de l’intérieur italien peut espérer faire une entrée fracassante au parlement européen.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-debat-quitte-double-journal-du-jeudi-4-avril-2019

  • Le plus d’Eléments n°11 : quel populiste êtes-vous ? Les 36 familles du populisme

    Retrouvez l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : le philosophe Alain de Benoist, éditorialiste du magazine « Eléments », et Pascal Eysseric, directeur de la rédaction.
    Au menu du jour : à l’heure du retour du peuple, quel populiste êtes-vous ? Avec ou sans gilet jaune ? Social, conservateur ou national ? Quant à la question de savoir, pourquoi le libéralisme est-il une erreur anthropologique, rien ne vaut l’éclairage d’Alain de Benoist.

    https://www.tvlibertes.com/le-plus-delements-n11-quel-populiste-etes-vous-les-36-familles-du-populisme

  • C’est que de l’amour…

    jean-joseph_thorelle-adam_et_eve_au_paradis_terrestre-850x1024.jpgOjim l’avait annoncé, les assassinats, le 21 février 2018, du journaliste slovaque d‘investigation Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová « ont provoqué des changements politiques dans (leur) pays. ». « Le jeune journaliste (s’était) fait rapidement remarquer en publiant des articles dénonçant de possibles malversations, affaires de corruption et autres suspicions de détournements de fonds mettant en cause la mafia calabraise active en Slovaquie et un homme d’affaire slovaque, Marián Kočner.» Surfant sur le ras-le-bol des Slovaques devant les ravages de la corruption mafieuse, Le Monde rapporte que  « la militante anticorruption», « l’avocate libérale Zuzana Caputova » a été largement élue dimanche présidente de la Slovaquie, avec 58% des suffrages, « première femme cheffe de l’Etat slovaque ». « Les analystes comparent Mme Caputova au président français Emmanuel Macron, un outsider arrivé au pouvoir en 2017 avec un programme réformiste. « « Une histoire similaire s’est déroulée à la dernière élection présidentielle en France, où le représentant d’une nouvelle tendance politique et un nouveau mouvement politique ont triomphé , a déclaré (la politologue) Aneta Vilagi. »

    Ojim précise aussi ce que Le Monde laisse dans l’ombre, à savoir que les changements politiques en Slovaquie ont « été  largement exploités par les réseaux Soros ». «  Ainsi, le Premier ministre Robert Fico (social démocrate hostile à l’immigration) a-t’il démissionné. » Ce même site le notait avant cette élection,  « favorable au mariage gay, à l’avortement et plutôt réservée sur le plan de l’immigration, (la)  victoire (de Zuzana Caputova )  ravirait Bruxelles. Même si sa fonction est largement honorifique» puisque comme le soulignait Le Monde, « le président slovaque ne gouverne pas, mais il ratifie les traités internationaux et nomme les plus hauts magistrats. Il est aussi le commandant en chef des forces armées et dispose du droit de veto. »

    Progressistes qui se sont aussi félicités, de manière très pavlovienne, de l’élection de Lori Lightfoot, première femme noire et lesbienne à la tête  d’une grande ville américaine, l’ultra violente et ghettoïsée Chicago dans laquelle Barack Obama débuta sa carrière politique.  Dans les quartiers sud de  Chicago, peuplés à 90% d’afro-américains, municipalité  dirigée dans la précédente mandature qui vient de s’achever avec l’élection de Mme Lightfoot,  par le faucon démocrate et  bi national américano-israélien  Rham Emmanuel,  ex conseiller de Bill Clinton,   ancien directeur de cabinet à la Maison Blanche de M. Obama,   le nombre de meurtres n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie.  Plus de 550 homicides ont été comptabilisés en 2018. En 2012 déjà, on dénombrait  dans la cité d’Al Capone,  troisième plus grande ville des Etats-Unis, plus de morts par balles dans les affrontements entre gangs que de soldats américains tués en Afghanistan par les Talibans au plus fort de l’intervention dans ce pays de l’armée yankee…. Et comme on arrête pas le progrès et qu’un bonheur  n’arrive jamais seul, les mêmes ont salué le geste merveilleux de fraîcheur, plein d’amour et de grâce d’une autre américaine,  Cecile Eledge, 61 ans,  qui a accouché la  semaine dernière  de « l’enfant » de  son fils  Matthew et de son compagnon Ellio, bébé dont elle est de fait la grand-mère… En effet, cette petite fille  a  été conçue grâce à un embryon « fabriqué »  avec les gamètes de Matthew et de sa  sœur Lea,… laquelle  sera donc  la tante de ce nouveau-né. Il faut bien sûr être un réac obtus, un passéiste  bas de plafond, un populiste obscurantiste pour ne pas se réjouir de cette avancée sociétale…

    Emotion médiatique, encore et toujours,  avec l’agression très médiatisée, par des manifestants algériens anti-Bouteflika à Paris dimanche dernier, d’un travesti homme qui se décrit comme une «  femme transgenre. » Agression en meute qui a été filmée et dont le caractère « transphobe » ne fait certes aucun doute. Les réactions indignées de Anne Hidalgo et de Marlène Schiappa ne se sont pas fait attendre, et elles sont dans l’ordre des choses. Mais comment ne pas souscrire aux propos de Philippe Carhon qui, sur le site du Salon beige, non seulement  remarque  que le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a déclaré que « La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une priorité gouvernementale », contrairement à l’évidence à la lutte contre  la haine antichrétienne,   mais souligne également que «  ce serait bien que tous ces bien-pensants, qui s’émeuvent aujourd’hui (d’une agression transphobe) et mobilisent la police et les caméras de surveillance (suspect identifié et arrêté en moins de 48 heures), s’émeuvent de la même manière pour toutes les agressions subies par les Français : 139 000 agressions en 2018, une hausse de 7,5% en un an. » Mais  serait-ce trop demander ? Parions  avec Bruno Gollnisch que les Français n’attendent  pas de la nouvelle porte-parole du gouvernement, la socialiste et française de fraîche date Sibeth Ndiaye,  qu’elle rompe avec la posture mensongère qui est la marque de fabrique de la communication gouvernementale. Bref, comme l’a relevé Marianne citant notre camarade Stéphane Ravier, « avec les pratiques de ce gouvernement, elle semble effectivement être taillée pour le poste de porte-parole»!

    https://gollnisch.com/2019/04/03/cest-que-de-lamour/

  • Erdoğan subit un camouflet électoral : à quand le tour de Macron ?

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    Le président turc Erdoğan n’est plus en odeur de sainteté. Celui qui prétendait conduire son peuple sur le chemin du progrès a subi une cuisante défaite aux élections municipales, perdant plusieurs grandes villes, dont Istanbul et Ankara. Il faut dire que le scrutin du 31 mars s’est transformé en référendum pour ou contre lui. Une mésaventure qui pourrait bien arriver à Emmanuel Macron, lors des élections européennes, s’il continue à se prendre pour le nombril du monde et à se moquer des aspirations des Français.

    « Remporter Istanbul, c’est remporter la Turquie », se plaisait à répéter Erdoğan. Il a perdu Istanbul et, s’il n’a pas perdu la Turquie, si l’AKP (le Parti de la justice et du développement), au pouvoir depuis 2002, reste la première force politique du pays, près de la moitié de la population a manifesté son mécontentement. Si l’électorat sunnite conservateur est resté fidèle au président, son islamisation forcenée et son autoritarisme de plus en plus flagrant ont suscité l’opposition des nouvelles classes moyennes.

    Et pourtant, on ne peut pas dire que les élections soient équitables, compte tenu de la disparité des moyens entre le gouvernement et l’opposition. Après le coup d’État manqué de juillet 2016, Erdoğan a cherché à liquider l’opposition en procédant à 55.000 arrestations et au limogeage de 150.000 fonctionnaires. Il a dramatisé les enjeux de ce scrutin en évoquant avec insistance les dangers, les complots extérieurs et intérieurs, en attisant les divisions et les fractures, au lieu de rechercher l’unité de son pays : « Ce ne sont pas seulement des élections pour des maires mais pour notre survie », expliquait-il. Mais la société turque a résisté et l’a prouvé dans les urnes.

    Comparaison n’est pas raison, évidemment, et d’aucuns objecteront que Macron n’en est pas encore là. Certes, car ses tentatives de manipulation sont plus subtiles. Mais, tout comme Erdoğan, président d’un grand pays membre de l’OTAN et interlocuteur privilégié de l’Union européenne, il passe son temps à diviser son peuple, à monter les Français les uns contre les autres. Tout comme Erdoğan, il se croit un homme providentiel, détenteur d’une vérité qu’il faudrait imposer aux autres. Tout comme Erdoğan, il évoque des complots pour effrayer les Français, en se disant frappé par la ressemblance avec la période de l’entre-deux-guerres ou en prônant un combat entre les « progressistes » et les « nationalistes ». C’est lui ou le chaos ! Pas d’alternative possible ! Il trouve encore quelques affidés pour chanter avec lui la même antienne.

    Erdoğan veut imposer l’islamisme à son pays pour mieux l’assujettir. Macron, parvenu au pouvoir grâce au soutien de la finance, défend une autre religion : celle de l’argent, qui est le principe et la finalité de tout. Il accomplit sa mission, pratiquant un néolibéralisme économique et sociétal, où se côtoient le pire de la gauche et le pire de la droite. Sa conception même de l’Europe ne repose que sur le marché et le profit. Il est temps que les Français lui disent, par leur vote aux élections européennes : « Ça suffit ! »

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/erdogan-subit-un-camouflet-electoral-a-quand-le-tour-de-macron/

  • Algérie : quel avenir après Bouteflika ? – Journal du mercredi 3 avril 2019

     
    Algérie : quel avenir après Bouteflika ?

    Alors que le président algérien a annoncé sa démission, plusieurs scénarii se dégagent pour l’après Bouteflika. En cas de transition douloureuse ou de désordre généralisé, la France pourrait être la première victime d’un effondrement de l’Etat algérien.

    Actes anti-chrétiens : la déferlante

    Le nombre d’actes anti-chrétiens explose en France dans une relative indifférence. Alors que certains politiques commencent à s’intéresser à la question, les causes du mal semblent profondes et la réponse politique complexe.

    Surpopulation carcérale : La France, championne d’Europe

    Avec plus de 71 000 prisonniers au 1er mars, la France est toujours championne d’Europe de la surpopulation carcérale. Alors que le gouvernement a promis de s’attaquer à ce fléau, le nombre de détenus affole une nouvelle fois les compteurs et la réforme de la justice ne devrait pas changer la donne.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/algerie-quel-avenir-apres-bouteflika-journal-du-mercredi-3-avril-2019

  • Souverainistes : un rideau de frères peut s’abattre sur l’Europe

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    Sans être encore en mesure de la révolutionner, l’alliance des partis souverainistes européens pourrait peser sur la politique menée par le Parlement européen qui sera renouvelé du 23 au 26 mai 2019.

    À l’heure du réveil identitaire des peuples européens, les partis souverainistes parviendront-ils à changer de l’intérieur la politique de l’Union européenne (UE) ? L’optimisme semble plus que jamais de rigueur. Entraînée par l’effervescence actuelle, Marine Le Pen affirme que les prochaines élections européennes seront historiques. Rêvant de voir émerger une majorité souverainiste au Parlement européen, la présidente du Rassemblement national imagine déjà réaliser « le sauvetage de l’Europe ». Mais cet enthousiasme correspond-il à la réalité politique ? L’heure de la recomposition du Parlement européen est-elle vraiment arrivée ? C’est peut-être un peu exagéré. Mais les élus souverainistes auront entre leurs mains bon nombre d’instruments juridiques pour bousculer l’actuelle politique de l’UE.

    Le souverainisme, une valeur en hausse

    Alors que les deux principaux groupes pourraient perdre un nombre considérable de sièges (le Parti populaire européen chutant, selon des estimations, de 217 à environ 174 et l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates de 186 à 141), le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL), dans lequel figurent les élus du RN et de la Lega, pourrait gagner 30 sièges (passant de 37 à 67). Le deuxième groupe parlementaire eurosceptique, l’Alliance des conservateurs et réformistes européens (ECR), comprenant notamment les Polonais du PiS, les Tchèques du Parti démocrate civique et les Anglais du Parti conservateur, pourrait obtenir jusqu’à 58 sièges. Actuellement composé de 75 eurodéputés, l’ECR ferait les frais du départ des conservateurs britanniques. Enfin, l’Europe pour la liberté et la démocratie directe (ELDD), regroupant le M5S, l’UKIP et les élus français Les Patriotes et Debout La France, pourrait rassembler 47 membres contre 41 aujourd’hui. Un de ces groupes eurosceptiques peut également envisager un ralliement du Fidesz, suspendu du PPE depuis le 20 mars. Les souverainistes dénombreraient alors près de 180 représentants, soit 26 % des membres du Parlement.

    Debout les damnés de l’Europe

    La réunion des souverainistes en un seul groupe parlementaire est-elle envisageable ? C’est le projet porté par Matteo Salvini, prêt à saisir l’opportunité de créer, à l’issue des élections européennes, un groupe « réformiste » déterminé à transformer les institutions européennes. Les pro-européens tentent de se rassurer en rappelant que les souverainistes des différents pays ne sont jamais parvenus à former une coalition. Ils se réjouissent ainsi que la russophilie des dirigeants souverainistes les éloigne des Polonais. Alors que Matteo Salvini envisageait une récupération du PiS au sein de l’ENL, la défiance de la Pologne à l’égard de la Russie aurait entraîné un statu quo. La réalité rattrape cependant les commentateurs europhiles. Ces derniers mois, alors que la Pologne, puis la Hongrie, subissaient les attaques des institutions européennes, la question russe ne fit jamais obstacle à un soutien mutuel. La récente rencontre entre les dirigeants italiens et polonais s’est révélée si fructueuse que Matteo Salvini déclarait en janvier : « La Pologne et l’Italie seront absolument les protagonistes de ce nouveau printemps européen, de cette renaissance des vraies valeurs européennes ».

    De même, les divergences annoncées comme insurmontables entre les catholiques polonais et des nationalistes laïques (RN, PVV, Parti des Vrais Finlandais) pourraient se révéler secondaires, les intéressés partageant avant tout la même volonté de résister au libéralisme culturel et à l’islamisation de la société. Leur intérêt commun face aux périls de l’immigration de masse et de la déculturation des nations pourrait unir les souverainistes à travers toute l’Europe. Ainsi, à l’initiative de Matteo Salvini, les différents partis eurosceptiques pourraient tenir un congrès à Rome au cours du mois d’avril. Néanmoins, les groupes parlementaires resteront a priori inchangés pour la législature à venir. Cette répartition ne saurait pourtant entraîner des votes divergents dans les rangs souverainistes, les eurodéputés étant détachés de la logique partisane qui préside souvent dans les parlements nationaux.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    Alexandre Moreau

    Article paru sur Causeur daté du 2 avril 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Autant fusionner immédiatement les listes Loiseau et Bellamy pour les européennes, ce serait plus honnête pour les électeurs:

    Il y aura bien un candidat Les Républicains (LR) et un candidat La République en marche (LREM) pour les municipales de 2020 à Marseille, mais une alliance est dans l’air. Pas une alliance de premier tour, donc, mais plutôt une alliance de deuxième ou même de troisième tour, lorsqu’il faudra élire le maire au sein du conseil municipal. C’est ce que dit un acteur local.

    À Marseille, LR est en position de force. La ville est dirigée depuis 24 ans par Jean-Claude Gaudin et la majorité présidentielle n’a pas de poids lourd à opposer aux Républicains. L’option Christophe Castaner, l’actuel ministre de l’Intérieur, a été écartée. Les “marcheurs” sont tellement inconsistants qu’une partie du gouvernement a même envisagé à un moment de soutenir une liste emmenée par Martine Vassal, la patronne LR du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Elle fait partie des trois candidats potentiels du côté des Républicains, avec le sénateur Bruno Gilles et le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Renaud Muselier. Ces trois-là doivent se mettre d’accord. L’ordre vient carrément de Paris. Si on est unis, on est certains de gagner, c’est l’analyse d’un connaisseur du dossier.

    https://www.lesalonbeige.fr/municipales-a-marseille-alliance-en-vue-entre-lrem-et-lr/