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élections - Page 208

  • Réunion publique à Richemont (76) : discours de Marine Le Pen

  • Le centre droit a-t-il un avenir ?

    6a00d8341c715453ef0240a444a1b8200c-320wi.jpgEn 2017 les élections présidentielles, puis législatives, ont démontré, tant par le nombre des abstentions, que par celui des votes réputés extrêmes, tant même par le succès inattendu d'un candidat qui semblait nouveau, combien le peuple de France souhaitait ce qu'on appelle désormais le dégagisme.

    Cette aspiration, pourtant, ne conduit pas à grand-chose si l'on n'élabore pas de nouvelles formules, si l'on ne rompt pas avec les modes de fonctionnement, et de raisonnement, périmés, usés jusqu'à devenir écœurants.

    Ne doutons pas que les forces de gauche, elles-mêmes ankylosées et alourdies par plus de 30 ans de mitterrandisme, asphyxiées mentalement par bientôt 150 ans de mainmise de Marx sur l'Internationale, gavées par 80 ans de mensonges sur la Résistance et le Front populaire, ne reconstruiront une part de ce qui mérite d'être retenu de leurs anciens idéaux, qu'après un sérieux décrassage.

    N'éprouvant aucune sorte d'attirance pour ce camp-là, l'auteur de ces lignes ne peut souhaiter qu'une grande lenteur à ce processus d'apocatastase.

    Symétriquement en revanche, on peut considérer l'urgence d'une réflexion nouvelle de la part de ceux qui entendent s'opposer précisément aux forces de destruction.

    On pourrait commencer par le sigle, assez ridicule, de LR, car qu'est-ce que ça veut dire "les républicains" ? S'agit-il d'admirer béatement les constitutions successivement calamiteuses, en tout cas boiteuses, y compris l'actuelle, qui se sont succédé depuis la victoire des jacobins en 1792 ? Alors cela ne représente pas la droite, cependant que l'électorat, lui, attend, de la part des gens qui se veulent, au fond, conservateurs, mais il paraît que le mot fait trembler, qu'on dira antimarxistes et antitechnocrates, puisque le terme libéral fait encore plus peur, en économie, héritiers d'une civilisation nationale et occidentale, qu'ils appliquent enfin leur programme.

    On peut, certes, appeler centre droit l'expression, peut-être plus mesurée, peut-être plus raisonnable, peut-être plus prudente, de cette ligne politique. On peut ne pas considérer comme plus efficace la cocarde noire que la cocarde blanche. Mais à une condition : celle de comprendre que les exclusives au sein de la droite ne servent qu'à alimenter la survie délétère de la vieille gauche pourrie, qui se nourrit de ces hypocrites condamnations morales.

    Tout le monde sait très bien, par exemple, à quoi sert le sempiternel chantage : vous devez perdre les élections pour ne pas perdre votre âme, vous ne devez pas accepter les voix qui sentent le poisson, etc. Appliquer de tels mots d'ordre, venus du camp adverse, c'est précisément trahir, c'est piétiner l'idée dont on se réclame, c'est annoncer d'emblée que l'on fait profession de mentir.

    Une telle attitude s'est affirmée en théorie en 1985, quand Balladur, Chirac et consorts se sont chargés d'inventer la cohabitation. Elle s'est figée en 1988 autour de la provocation montée de toutes pièces à Carpentras. Son plus clair résultat aura été de permettre une meilleure utilisation, par la gauche, des éléments les plus naïfs se voulant les plus purs, à qui l'on a fait croire qu'ils pouvaient vaincre seuls. Cette niaiserie-là, elle aussi, n'a que trop duré.

    Mitterrand en a été le maître. Avant sa victoire électorale de 1981, il l'expliquait sans fard : la France étant majoritairement à droite, la gauche ne peut accéder au pouvoir qu'en divisant ses adversaires. Lui-même au contraire n'a jamais refusé une seule voix venant du parti communiste. Cette réserve halieutique d'un genre un peu spécial étant épuisée, les grands habiles du centre gauche ont déplacé leurs zones de pêches vers les territoires de l'immigration, de l'antifascisme vers l'antiracisme. L'imposture n'a fait que changer de déguisement.

    La présidente de la région Ile-de-France a récemment souligné la situation explosive des banlieues[1] insistant sur la gravité du problème. "La dernière fois que j'ai rencontré Emmanuel Macron, déclare-t-elle, je lui ai dit qu'il existait une crise des banlieues masquée par celle des gilets jaunes. La situation est explosive. 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes. Elles visaient à mettre le feu aux poubelles, aux voitures, aux lycées… Des enseignants ont été aspergés d'essence. J'ai vécu cela comme un signal d'alerte. Pour la première fois, un mouvement dirigé contre l'institution scolaire n'avait aucune revendication politique. Le seul objectif était la destruction et le chaos."

    Or, jamais les sympathies du peuple français pour la gauche n'ont été aussi basses : 24 % toutes tendances confondues dans les plus récents sondages. Mais toutes les pseudo solutions avancées actuellement s'inspirent de vieux rogatons d'inspiration socialiste.

    Outre la fadeur des propositions concrètes, habituelles à une classe politique, qui persiste à croire aux subventions et à l'école étatique monopoliste, il est clair qu'il faut changer de paradigme et sortir de l'ambiguïté. La fin des exclusives à droite en constitue le préalable.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. son entretien dans Le Figaro "La situation des banlieues est explosive !".

    https://www.insolent.fr/2019/03/le-centre-droit-a-t-il-un-avenir-.html

  • Le patron de Sud Radio demande au CSA de comptabiliser les interventions audiovisuelles de BHL sur le temps de parole de La République en Marche

    Voici un très intéressant courrier adressé par Didier Maïsto, PDG de Sud Radio, au Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel.

    Monsieur Roch-Olivier Maistre
    Président
    Conseil supérieur de l’audiovisuel
    Tour Mirabeau
    39-43 quai André Citroën
    75739 Paris Cedex 15

    Paris, le 11 mars 2019

    Monsieur le Président,

    Qu’il me soit permis de solliciter votre attention sur deux points précis.

    1/ Les services de votre Conseil nous ont écrit la semaine dernière, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, afin que nous comptabilisions le temps de parole des intervenants favorables aux Gilets jaunes, dans l’éventualité d’une ou plusieurs liste(s) présentée(s) par ce mouvement social. Nous le ferons, bien que l’entreprise ne soit pas aisée, dans la mesure où 99% des Gilets jaunes ne souhaitent pas présenter de liste.

    Parallèlement, le 8 mars 2019, Monsieur Bernard-Henri Lévy, qu’on ne présente plus, a donné à Milan une première représentation de sa pièce de théâtre -il est seul sur scène durant 1h30- dans laquelle on peut notamment entendre mot pour mot ceci :
    “Les Gilets jaunes qui, à Paris, ne pensent qu’à casser du flic, du juif et du pédé”.

    Ces propos ont été relayés par la matinale de LCI le 9 mars à 8h10 et postés dans la foulée par la chaîne sur les réseaux sociaux. LCI a par ailleurs interviewé Monsieur Bernard-Henri Lévy, soutien revendiqué du président de la République et du mouvement La République en Marche, qui a déclaré, à propos de Monsieur Macron (sic) : “Sa tribune, elle a été accueillie je crois, ici, à Milan et en Italie, avec un immense soupir de soulagement”.

    Monsieur Bernard-Henri Lévy a ensuite confié à la chaîne qu’il démarrait une tournée européenne qui s’achèvera à Paris le 20 mai prochain, entièrement calquée sur le calendrier de la campagne des élections européennes, le tout en reprenant textuellement les éléments de langage du président de la République : “Progressistes contre populistes”.

    C’est la raison pour laquelle j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir comptabiliser la totalité des interventions audiovisuelles de Monsieur Bernard-Henri Lévy -y compris les extraits de son oeuvre “théâtrale” (qui en réalité n’est pas une fiction mais bien un discours de campagne assumé, et ce, en dépit de son aspect caricatural, diffamatoire et ordurier) sur le temps de parole deLa République en Marche.

    2/ Concernant l’extrait en question –“Les Gilets jaunes qui, à Paris, ne pensent qu’à casser du flic, du juif et du pédé”– je vous serais infiniment reconnaissant s’il vous était possible de le faire analyser par vos services, car selon moi il est clairement, absolument et définitivement une criante incitation publique à la haine, diffusée par une chaîne d’information de façon brute et sans précaution aucune en matière de maîtrise de l’antenne, qui plus est dans une période où notre pays a besoin d’apaisement et de concorde.

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma haute considération.

    Didier Maïsto P-dg de Sud Radio

    https://www.medias-presse.info/le-patron-de-sud-radio-demande-au-csa-de-comptabiliser-les-interventions-audiovisuelles-de-bhl-sur-le-temps-de-parole-de-la-republique-en-marche/105914/

  • Puisque la campagne européenne a commencé

    6a00d8341c715453ef0240a4442975200c-320wi.jpgÀ moins de 3 mois du scrutin, l'élection européenne de mai mériterait qu'on en parle d'une manière un peu plus conforme à la réalité.

    Les médias parisiens ne l'évoquent guère que sur le mode franco-français. Par convention, en effet, on raisonne dans l'Hexagone comme si, Napoléon ayant été vainqueur à Waterloo en 1815, le peuple qu'on disait encore dans mon enfance "le plus intelligent de la terre" pensait, et par conséquent se trouverait habilité à décider pour les autres. C'est dans cet esprit que, plus poliment que d'habitude en l'occurrence, plus courtoisement que lorsqu'il s'adresse à ses concitoyens, mais sans proposition concrète vraiment novatrice et convaincante, le chef de l'État français a entrepris d'écrire ce 4 mars à l'ensemble des électeurs de l'Union européenne.

    Les projections résultant de sondages doivent, dans ce cas plus que jamais, être considérées avec beaucoup de prudence.

    La marge d'erreur reste colossale.

    Mais, un peu comme la géométrie qui consiste à raisonner juste sur des figures fausses, on se permettra ici de se baser sur la dernière projection, certes discutable en date du 6 mars.[1]

    À cette lecture on croit comprendre deux choses : d'une part les listes nationales qualifiées de populistes (pouah) devraient réaliser une poussée, de l'Estonie à l'Andalousie.

    Elles pourraient passer à 80 eurodéputés contre 37 dans l'assemblée sortante.

    Précisons que cette projection, comme les suivantes, résulte d'une anticipation en fonction d'une "dynamique", car les enquêtes réalisées en mars ne donnent que 59 eurodéputés "populistes".

    Et, d'autre part le groupe de centre droit PPE est évalué en "dynamique" à 165, en recul de 52 par rapport à l'assemblée sortante, et après le départ du Fidesz hongrois de Viktor Orban. Même dans ces conditions le centre droit devrait quand même arriver en tête.

    La coopération serait compromise avec les socialistes (140, moins 47) qui reculent dans toute l'Europe.

    La grosse coalition socialo-conservatrice perdrait en effet 99 sièges. Elle a imposé son conformisme mou depuis 40 ans. Elle ne dispose plus d'une majorité qui permettait aux États d'imposer le candidat le plus effacé possible à la présidence de la Commission : Barroso de 2004 à 2014 ? Juncker depuis 2014, autant de mollusques.

    Le parti présidentiel français En Marche, bien qu'il n'ait pas encore désigné sa tête de liste, cherche à s'insérer parmi les libéraux-centristes de l'ALDE. Malgré l'appoint possible du Mouvement Cinq Étoiles italien cette alliance de la carpe et du lapin n'apparaît encore qu'en troisième position, avec une projection à 112 (+45).

    Même par conséquent si de telles hypothèses se révélaient exactes, toute la question resterait de savoir si la présidence de la Commission, conformément aux traités, reflète le résultat du vote des électeurs ou les négociations "au sommet" entre les 27 chefs d'États et de gouvernements.

    L'hypothèse du respect des électeurs reviendrait logiquement alors à imposer le candidat du centre droit. Il s'agit en l'occurrence de Manfred Weber. Issu des rangs des chrétiens sociaux bavarois celui-ci vient encore de rappeler que la Turquie n'a pas sa place en Europe et d'annoncer que s'il présidait demain la Commission les négociations d'adhésion seraient donc définitivement conclues par la négative [Sa phrase exacte est :"La Turquie ne peut pas être membre de l'UE. Si je deviens président de la Commission européenne, je donnerai instruction aux services à Bruxelles de mettre fin aux négociations avec la Turquie sur l'accession à l'Union européenne[1]". Je ne préjuge pas ici de sa sincérité. Je note simplement qu'il s'agit d'un rapprochement métaphorique avec les partisans d'une Europe plus identitaire] Une telle position tend, comme les déclarations de Laurent Wauquiez en France, à se rapprocher prudemment de l'électorat populiste. Elle contredit celles du chef de l'État français.

    À notre aussi que le parti conservateur allemand, par la voix de Annegret Kramp-Karrenbauer, dauphine désignée d'Angela Merkel, s'est clairement démarqué ce 9 mars des propositions d'Emmanuel Macron : "le centralisme européen, déclare-t-elle,l'étatisme européen, la mutualisation des dettes, l'européanisation des systèmes sociaux et du salaire minimum seraient la mauvaise voie."

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Der europäische Föderalist" 
    [2] cf. Reuters du 6 mars 2019

    https://www.insolent.fr/2019/03/puisque-la-campagne-europeenne-a-commence.html

  • Algérie : une lourde révolte pour la France – Journal du lundi 11 mars 2019

     

    Algérie : une lourde révolte pour la France

    Des milliers de personnes descendent dans les rues en France contre Abdelaziz Bouteflika ! Alors que le président algérien est revenu à Alger dimanche, la contestation ne faiblit pas des deux côtés de la Méditerranée.

    Gilets Jaunes : un acte XVII qui suit la tendance

    A une semaine de la fin du grand débat national lancé par Emmanuel Macron, les gilets jaunes ont de nouveau battu le pavé, samedi. Malgré une baisse de la mobilisation, les gilets jaunes espérent toujours changer la donne

    Européennes : Le vrai départ approche

    A deux mois et demi du scrutin européen, le départ de la campagne semble poussif. Alors que l’essentiel des têtes de listes est désormais connu, la bataille devrait réserver encore son lot de surprises.

    l’Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/algerie-une-lourde-revolte-pour-la-france-journal-du-lundi-11-mars-2019

  • Au-delà du vote blanc, de l’abstention et de la nullité des suffrages

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    Georges Feltin-Tracol

    Dans le cadre du fameux « Grand Débat national », vaste fumisterie propice à tous les exercices d’enfumage et bel exemple de jacasseries démocratiques futiles, les Français qui y participent suggèrent à défaut du « référendum d’initiative citoyenne » une meilleure prise en compte du vote blanc. On distingue depuis 2014 les suffrages nuls des votes blancs.

    Au second tour de la dernière présidentielle, tandis que l’abstention atteignait 25,44 %, le nombre de suffrages blancs s’éleva à 8,52 % et les votes nuls à 3 %. Comparés à 2012, ces chiffres en hausse expriment paradoxalement par leur non reconnaissance officielle un refus implicite de choisir entre les deux finalistes. Le système électoral hexagonal ignore la pertinence du vote blanc au nom de la fable de la majorité. Cette fiction s’achève enfin.

    Certains « Gilets jaunes » proposent que la prise en compte du vote blanc dans les suffrages exprimés permette, le cas échéant, d’annuler l’élection si les bulletins blancs dépassent les 50 %. Ne s’agit-il pas d’une confusion regrettable entre le refus d’entériner le choix (biaisée) proposé et le rejet compréhensible des candidats ? Ne faudrait-il pas plutôt instaurer au côté du vote blanc et du suffrage nul le « vote contre tous les candidats » ? Existe à l’Académie Française une procédure similaire. Les « Immortels » peuvent refuser un candidat en marquant leur bulletin d’une croix noire.

    Appliqué en Russie entre 1993 et 2006, réintroduit en 2014 pour les élections locales, ce « vote contre tous » en vigueur aussi en Ukraine témoigne de la détermination d’une partie de l’électorat qui se méfie de tous les candidats. À l’élection présidentielle ukrainienne de 2010, le vote contre tous les candidats au second tour obtenait 4 %. Viktor Ianoukovitch était élu avec 48,95 % face à Ioula Tymochenko (45,47 %).

    Plus que l’abstention qui révèle un réel apolitisme/a-civisme, que le suffrage nul qui marque une certaine désinvolture à l’encontre des institutions et que le vote blanc qui exprime un véritable mécontentement impuissant, le « vote contre tous les candidats » représente une indéniable motion de censure populaire aux conséquences considérables. Dans l’hypothèse où ce vote égalerait ou dépasserait la majorité absolue, non seulement la consultation serait annulée, mais les candidats ainsi défiés ne pourraient plus se représenter à la même fonction pour une durée précise. Introduire le « vote contre tous les candidats » correspond en fait à l’ostracisme de la démocratie antique athénienne.

    La reconnaissance du vote blanc, voire du « vote contre tous les candidats », ne suffira pas à déstabiliser la partitocratie. Deux autres mesures électorales affranchiraient mieux l’électeur des pressions partisanes : généraliser pour tous les scrutins de listes le panachage et le vote préférentiel. N’est-il pas temps en effet de rendre la parole au peuple, une parole depuis trop longtemps confisquée par les politicards, les médiats officiels, les partis, les lobbies et les banksters ?

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°115, mise en ligne sur TV Libertés, le 4 mars 2019.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • "Le mouvement des gilets jaunes va suivre Macron pendant tout son quinquennat"

    Gilets-jaunes.pngLa tête de liste du Rassemblement national pour les Européennes estime sur le plateau de BFMTV que le gouvernement n'a pas apporté de réponses aux manifestants.
    Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement nationale pour les Européennes était invité sur notre plateau samedi soir.
    Il est revenu sur la baisse de la mobilisation des gilets jaunes en estimant néanmoins que le mouvement allait "suivre Emmanuel Macron tout son quinquennat".
    “Ce mouvement des gilets jaunes va suivre Emmanuel Macron pendant tout son quinquennat, du moins sur les revendications qui ont été portées", a-t-il déclaré, avant de poursuivre:

    "La mobilisation faiblit mais elle reste très importante, notamment en province. (...) On a tout fait pour empêcher des Français sincères, qui ont du mal à boucler les fins de mois de descendre dans la rue", a-t-il estimé sur notre antenne.
    [...]
    En savoir plus sur  bfmtv.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/mouvement-gilets-jaunes-suivre-macron-quinquennat.html#more

  • Hervé Juvin : “L’Europe va changer de cap”

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    Les élections européennes approchent. Pour le candidat du Rassemblement national Hervé Juvin, pas de doute : les partis dits populistes sont sur le point de conquérir une minorité de blocage à Bruxelles.

    Hervé Juvin est présenté comme le “nouvel intellectuel” du RN. Alors quelles idées apporte-t-il à Marine Le Pen ? Entretien.

  • Fractures en Jaune et Vert

    Lega-M5S.png

    Georges Feltin-Tracol

    Le partage du pouvoir entre le Mouvement 5 Étoiles (M5S) et la Ligue n’est pas de tout repos. Malgré l’approbation d’un contrat de gouvernement tant par les « Verts » lighistes que par les « Jaune » grillinistes, de nombreuses crispations autour de sujets souvent cruciaux pour l’avenir de l’Italie parcourent l’équipe ministérielle de Paolo Conte.

    La déflagration aurait pu provenir du Diciotti, ce navire qui ne fit pas débarquer des étrangers clandestins sur l’injonction du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini. Le parquet d’Agrigente lança aussitôt une information judiciaire contre le ministre et son chef de cabinet pour « abus de pouvoir et séquestration ». L’enquête requiert la levée de l’immunité parlementaire de Matteo Salvini par le Sénat. La perspective de ce vote plonge les sénateurs du M5S et, plus généralement, les militants dans une grande perplexité. En effet, le M5S combat la corruption politique, dénonce l’emprise de la Mafia et soutient les magistrats. Ses règles sont claires : l’inculpation de tout élu du M5S entraîne sa démission immédiate. Or Matteo Salvini a pris cette décision régalienne en concertation avec le président du Conseil et l’autre vice-président du gouvernement, le chef politique du grillinisme, Luigi Di Maio. Ses membres viennent de trancher par référendum électronique sur la plateforme Rousseau. 59 % rejettent la levée de l’immunité de Salvini. Dans la logique de démocratie impérative propre au M5S, ses sénateurs doivent s’y conformer, sinon ce sera une crise gouvernementale majeure.

    Un autre motif de tension entre partenaires gouvernementaux concerne la ligne à grande vitesse Lyon – Turin (ou TAV) et, plus généralement, la politique de relance de grands travaux d’infrastructures de circulation. Hostile à ces projets propices aux fausses factures et aux rétrocommissions, et au nom d’une vision écologique décroissante, le M5S s’oppose dès l’origine avec l’ultra-gauche à un Lyon – Turin indispensable pour l’essor économique de l’Italie du Nord riche en PME, base électorale de la Lega. Un abandon du TAV mécontenterait l’aile libérale, pro-européenne et régionaliste de la Liguequi n’apprécie guère l’alliance avec les Cinq Étoiles du Sudiste Di Maio. Celui-ci serait-il cependant prêt à renoncer à un point phare de son programme après la transformation du « revenu de citoyenneté » promis en un RSA à la sauce transalpine ?

    Le dernier gros contentieux se rapporte à la diplomatie. Sous la triple attraction de Viktor Orban, de Donald Trump et de Steve Bannon, la Lega a pris des positions eurosceptiques, néo-atlantistes et pro-sionistes. Elle considère le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais comme des formations terroristes, exige le désarmement nucléaire unilatéral de l’Iran et conteste la légitimité du président vénézuélien Nicolas Maduro. Pour le M5S, Nicolas Maduro demeure le président légitime; le Hamaset le Hezbollah sont des mouvements combattants; l’Iran est la victime de l’hégémonie belliqueuse de la Maison Blanche. Cette pondération diplomatique s’explique par l’influence toujours forte de son fondateur, le comique Beppe Grillo, dont la seconde épouse est d’origine iranienne.

    Ces frictions fragilisent l’actuelle coalition. Les récentes élections régionales dans les Abruzzes donnent l’avantage à la Ligue qui récolte maintenant trente années de militantisme sur le terrain tandis que le M5S ne dispose que d’un très faible maillage territorial militant. Il est dorénavant évident que les élections européennes de mai prochain établiront de nouveaux rapports de forces internes. Les grillinistes, élus, militants et sympathisants, seraient-ils prêts à rompre avec la Ligue au risque de déclencher de nouvelles élections législatives et la reconstitution autour de la personne de Salvini d’une union de toutes les droites ? Suivons donc avec attention tout ce qui va se passer dans les prochains mois au-delà des Alpes.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°114, mise en ligne sur TV Libertés, le 25 février 2019.

  • LR : la fuite des gauchistes se poursuit

    LR : la fuite des gauchistes se poursuit

    “C’est l’un des aspects positifs de la nomination de François-Xavier Bellamy comme tête de liste aux européennes. Le maire de Morlaix Agnès Le Brun et l’ex-député de la Moselle Marie-Jo Zimmermann ont annoncé qu’elles quittaient Les Républicainsaffirmant ne plus se reconnaître dans les valeurs et le fonctionnement de ce parti.

    Secrétaire départementale de LR depuis 2011, Agnès Le Brun est maire de Morlaix depuis 2008, conseillère régionale de Bretagne depuis 2015 et vice-présidente et porte-parole de l’Association des Maires de France.

    Marie-Jo Zimmermann, élue municipale de Metz depuis 2008 et député entre 1998 et 2017, explique, dans une lettre de démission, qu’elle a milité au RPR “”dès sa création”” en 1976, et qu’elle est depuis

    “”restée au service de notre parti, bien que les idées défendues aujourd’hui par LR soient parfois fort éloignées de celles du RPR de l’époque“”.

    C’est la désignation de François-Xavier Bellamy comme tête de liste LR aux Européennes qui a, écrit-elle à Laurent Wauquiez, déclenché sa volonté de quitter le parti. Mettant en cause “”les options concernant les femmes”” de Bellamy, elle dit ne pouvoir

    “”en aucun cas cautionner ni les prises de positions publiques hostiles à l’avortement, ce qui remet clairement en cause la loi Veil, ni une vision archaïque de la place de la femme dans la société. Je me suis trop battue, pour donner à la femme une place digne dans la société pour pouvoir accepter ces visions””.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-la-fuite-des-gauchistes-se-poursuit/