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élections - Page 208

  • Paysage politique français : quel fouillis surréaliste !

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    L’introduction de la proportionnelle aux élections européennes puis aux régionales a fait éclater la représentation politique et apparaître le Front national dont la présence, refusée par tous les autres, fausse le fonctionnement de notre démocratie. Pourquoi ? Parce que les deux modes d’élection sont contradictoires : à la proportionnelle, le Front national existe de plus en plus, mais dès qu’il s’agit d’élections uninominales, il est minimisé. Le comble de l’absurdité a été atteint aux dernières régionales : le PS et Les Républicains peuvent, à la limite, constituer une majorité issue de la proportionnelle. De même, Les Républicains et le Front national. Au lieu de cela, le PS s’est sabordé au profit de LR pour éviter que le Front national n’accède au moindre exécutif. Autrement dit, dans un système où toutes les opinions doivent être représentées, on a fait en sorte que l’une d’elles disparaisse pour qu’une autre, et la plus forte en voix, soit mise hors jeu.

    Très logiquement, les élections uninominales par circonscription à un tour conduisent à l’existence de deux partis, démocrate et républicain, par exemple aux États-Unis. En France, les deux tours amenaient à quatre partis : RPR et UDF à droite, PS et PC à gauche. Un jour ou l’autre, les écologistes auraient remplacé le PC dont l’idéologie est morte. À droite, l’UDF était centriste et européenne, le RPR plus à droite, conservateur et eurosceptique. Lorsque le RPR a fusionné avec l’UDF au sein de l’UMP, il a ouvert un boulevard au FN. En gagnant en 2007, Sarkozy avait freiné la dérive pour l’accentuer ensuite avec sa stupide ouverture à gauche.

    Depuis, le tableau de la politique française est passé de l’équilibre classique et rationnel à un fouillis surréaliste. La gauche a éclaté entre des factions qui témoignent d’une imprégnation idéologique marxiste beaucoup plus forte en France que dans la plupart des autres pays européens. Même les écologistes sont, le plus souvent, des gauchistes rouges que l’on a repeints en vert pour les rendre présentables. La droite s’est, elle aussi, profondément divisée. Il n’était pas absurde que des gaullistes, patriotes avant tout, des chrétiens conservateurs et des libéraux attachés aux libertés fondamentales et d’abord préoccupés par les performances économiques du pays s’unissent : c’était la majorité qui soutenait de Gaulle. Mais les chrétiens conservateurs ne sont plus présents sur la liste qui sera conduite par Nicolas Dupont-Aignan, et la présence de Bellamy à la tête de la liste LR ne devrait pas les rassurer, compte tenu de l’évolution de ce parti « de droite » sur les problèmes sociétaux. Des membres de la droite populaire, gaullistes et conservateurs, figurent maintenant sur la liste RN. Cette dernière est, certes, eurosceptique, mais elle tourne le dos à l’efficacité économique et manifeste une diversité inquiétante dans le domaine sociétal.

    Dans ce paysage dévasté a poussé un champignon : Macron et LREM, qui prétendent se situer au-delà des idéologies au nom du bien commun alors qu’ils ne sont qu’une double addition : d’abord celle des ambitions, qui ont agglutiné autour d’un homme profondément narcissique des rescapés de gauche et de droite plus soucieux de carrière que de valeurs, et un certain nombre d’amateurs dénués d’expérience, mais sûrs de leur génie. On voit le résultat. Jamais la France n’a été à ce point divisée. La désintégration rapide de l’unanimité autour de Notre-Dame le montre : l’intervention intempestive de riches donateurs a relancé la lutte des classes, la volonté présidentielle d’accélérer la restauration pour en tirer parti susciter une levée de boucliers chez les conservateurs. Le macronisme est, ensuite, l’addition de politiques contradictoires : on tend à privilégier les très riches et à assister encore davantage les plus démunis, mais en matraquant les classes moyennes : social-démocratie en bas et ultralibéralisme en haut ! Sous couvert d’unanimisme, on accentue l’affrontement entre les urbains et les périphériques. Les premiers vont souhaiter l’intégration européenne, les seconds vont s’opposer à une mondialisation qui les écrase.

    Effectivement, les élections européennes devraient voir s’affronter ces deux populations, celle qui croit que le « progrès » lui est favorable, et celle qui tente de préserver son identité, ses valeurs, les conditions de son existence. La dispersion politicienne prive les Français de ce choix clair et cohérent.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/paysage-politique-francais-quel-fouillis-surrealiste/

  • VOX, le parti classé à l’extrême droite qui progresse en Espagne à cause de l’immigration et de l’insécurité, veut faciliter la vente d’armes fandetv | 27/04/2019

    VOX, le parti classé à l’«extrême droite» qui progresse en Espagne à cause du chômage, de l’immigration et de l’insécurité, veut faciliter la vente d’armes. Selon les derniers sondages, la formation va rentrer pour la première fois au parlement espagnol ce dimanche avec près de 40 députés.
    – TF1, 27 avril 2019, 20h

    http://www.fdesouche.com/1198375-vox-parti-classe-a-lextreme-droite-qui-progresse-en-espagne-a-cause-du-chomage-de-limmigration-et-de-linsecurite-veut-faciliter-la-vente-darmes
  • « Marché aux esclaves » : une affiche de l’extrême droite allemande fait polémique

    L’extrême droite allemande a soulevé une polémique avec une affiche de campagne pour les élections européennes qui utilise un tableau du XIXe siècle intitulé « Le marché aux esclaves », au grand dam du musée américain qui en est propriétaire.

    L’AfD a choisi pour une affiche d’utiliser ce tableau de 1866 montrant des hommes barbus et coiffés de turbans examinant une femme nue, en y adjoignant les slogans: « Les Européens votent pour l’AfD » et « pour que l’Europe ne devienne pas +Eurabe+ »

    Mais le Clark Art Institute a protesté après avoir vu l’affiche de l’AfD sur Twitter. M. Meslay a cependant reconnu que le tableau étant dans le domaine public.

    L’obs

    http://www.fdesouche.com/1197961-marche-aux-esclaves-une-affiche-de-lextreme-droite-allemande-fait-polemique

  • Surveillance accrue du contenu Internet en vue des élections européennes

    A moins d’un mois des élections européennes, une commission du Parlement a publié un rapport sur les dites « fake news » ces supposées désinformations qui expliqueraient tout résultat électoral non conforme aux standards du progressisme actuel. Y sont particulièrement critiqués les réseaux sociaux Twitter et Facebook, ainsi que l’entreprise Google, accusée de ne pas suffisamment combattre ces fausses nouvelles.

    Quelles mesures seront prises ?

    La commission propose ainsi de restreindre ou de couper les revenus publicitaires des sites coupables de déguiser l’information. Ce mode de fonctionnement a aussitôt été mis en place par Facebook, qui a annoncé hier agir en ce sens, donnant également la possibilité à des vérificateurs de faire chuter la visibilité d’un contenu qu’ils jugent trompeur. Une page de Facebook a spécialement été créée pour détailler la série de mesures prises pour surveiller son contenu avant les élections européennes sur laquelle nous pouvons lire que « Dès qu’un vérificateur confirme qu’un article est effectivement porteur de fausses informations, nous modifions immédiatement son classement pour qu’il apparaisse plus bas dans les fils d’actualité. En moyenne, ceci permet de réduire de plus de 80% son nombre de vues. »

    Qui se chargera donc de vérifier ces données ?

    En France, le réseau social Facebook affirme travailler avec des sites eux-même régulièrement épinglés par les Bobards d’or pour la véridicité de leurs informations : 20 minutes, l’AFP, les Décodeurs du Monde, CheckNews de Libération, et les Observateurs de France 24 !

    Dans la même ligne, Twitter a lancé une option de signalement qui permet à ses utilisateurs de signaler tout contenu relayant des informations non avérées susceptibles d’influencer le résultat des élections européennes à venir.

    https://fr.novopress.info/214371/surveillance-accrue-du-contenu-internet-en-vue-des-elections-europeennes/

  • Municipales, un enjeu d’importance

    Municipales, un enjeu d’importance

    Les élections municipales de 2020 approchent. L’enjeu est d’importance et les catholiques doivent se sentir motivés pour entrer dans les conseils municipauxTémoignage d’un candidat à la mairie d’une petite ville de 5 000 habitants du Sud de la France.

    Vous êtes jeune, vous avez une famille, un métier, qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer à la conquête de votre mairie ?

    Parce que râler c’est bien, mais agir c’est mieux ! J’ai 33 ans, je suis viticulteur sur une exploitation familiale et je suis père de bientôt 4 enfants. Ma famille et mon métier me donnent entière satisfaction et occupent déjà largement mes journées. Mais quand on aime son pays, on ne peut rester sur le bord du chemin à regarder impassiblement le délitement que nous constatons tant au niveau national qu’au niveau local. J’ai donc décidé de viser la mairie de ma ville, n’est-ce pas la meilleure place pour agir efficacement à mon niveau dans la vie de la cité ?

    Vous êtes catholique. Votre foi est-elle aussi une raison de votre engagement ?

    Oui, bien sûr ! La charité et l’apostolat poussent les chrétiens à se mettre au service des autres, y compris en politique et donc dans les conseils municipaux où on peut faire beaucoup pour promouvoir le bien commun.

    Cette décision l’avez-vous prise seul ou y avez-vous associé votre épouse sachant qu’être maire est très consommateur de temps ?

    J’en ai bien évidemment discuté au préalable avec mon épouse pour qu’elle mesure la charge que j’aurais sur les épaules. Mais, partageant les mêmes valeurs, elle a approuvé ma démarche.

    Quels sont les enjeux locaux de cette municipalité ?

    Ma ville, très connue pour son vin, souffre paradoxalement d’à peu près tous les maux : appauvrissement de la population, immigration importante avec un fort communautarisme, insécurité, saleté, habitations qui se dégradent, baisse de la population, commerces qui ferment, etc… Elle a besoin d’un maire entouré d’une équipe municipale qui s’investisse courageusement pour régler ces problèmes, de façon désintéressée et dans la proximité avec ses habitants.

    D’un point de vue pratique, êtes-vous bien entouré pour mener à bien cette campagne ?

    Bien s’entourer est capital quand on veut devenir maire. Il faut trouver les bonnes personnes avec les bons talents à mettre à la bonne place. Il s’agit de dénicher les perles rares, qui ont du temps à consacrer, le sens de l’intérêt général, d’une probité et d’une loyauté à toute épreuve, et surtout en phase avec le programme municipal que nous voulons défendre. Ce n’est pas simple, mais j’ai quasiment mon équipe complète.

    Comment avez-vous constitué votre liste ?

    J’ai démarché personnellement bon nombre d’habitants. C’est très consommateur de temps, mais très enrichissant. En effet, vous rencontrez toutes sortes de personnes, et une fois la confiance établie elles ont souvent plaisir à vous dire comment elles ressentent le quotidien et à vous faire part des changements qu’elles voudraient pour leur commune

    Dans l’intérêt général, pourriez-vous travailler avec d’autres candidats déclarés à cette élection ?

    Par principe, je n’y suis évidemment pas opposé mais à condition que ce soit vraiment dans l’intérêt général ! Ou plus exactement que ce soit pour la promotion du bien commun, notion qui me semble mieux cerner l’homme dans ses différentes facettes que celle d’intérêt général, trop « utilitaire »…

    Pouvez-vous préciser votre position ?

    Travailler pour le bien commun, c’est prendre l’homme dans tous ses aspects individuels : matériel, intellectuel et même religieux et en même temps dans ses rapports sociaux car l’individu appartient à une collectivité. Il me faudra donc travailler à l’épanouissement des habitants dans l’ensemble de leurs activités, pour ce qui relève des compétences d’un maire lesquelles, aujourd’hui encore, restent très importantes.

    Cette démarche peut se faire avec d’autres candidats déclarés, mais je ne le ferai jamais, si je n’avais pas la certitude d’être en accord sur les points que je juge non négociables pour une bonne gestion communale : promotion de la famille, non augmentation de la fiscalité, le droit à la sécurité, le social sans les excès du socialisme, la culture au service de la population et non d’une poignée d’idéologues, la défense de nos traditions françaises et chrétiennes et enfin l’intégrité irréprochable de l’équipe municipale.

    Vous parlez de traditions chrétiennes, cela est-il encore possible à l’heure de la laïcité ?

    Oui bien sûr, sinon, je ne me serais pas engagé dans ce combat ! Il ne s’agit pas pour un maire de faire du prosélytisme, mais je pense qu’en France parler de racines, d’identité, ne peut se faire sans se référer au christianisme qui a façonné notre manière de vivre et qui est encore très présent dans nos consciences. La magnifique réaction du peuple français à l’incendie de Notre Dame en est la confirmation. Donc, en m’appuyant sur notre glorieux passé, je compte mettre en valeur nos racines chrétiennes, par exemple en célébrant le saint patron de notre commune, en rappelant les origines chrétiennes des fêtes de Noël et de Pâques, en proposant à nos habitants des instants culturels qui fassent revivre les grands heures de notre ville et mettent en valeur son patrimoine historique, etc.

    Être maire, c’est une vocation ?

    Un peu sans doute, car cela demande d’y mettre tout son cœur et pas mal de son temps. Mais je pense que la fonction de maire est essentielle à la reconstruction de la France. La crise des Gilets jaunes qui est une crise profonde d’identité de la France est l’illustration de la place centrale des maires dans la vie sociale et politique de notre société. J’espère en être !

    Propos recueillis par Elus Catholiques dans la Cité, association qui a pour but d’encourager les catholiques à se présenter aux municipales de 2020 et de les assister dans leur démarche.

    www.2020.eluscatholiques.fr    contact@eluscatholiques.

    https://www.lesalonbeige.fr/municipales-un-enjeu-dimportance/

  • Notre Dame : une sécurité qui pose question – Journal du mercredi 24 avril 2019

    Notre Dame : une sécurité qui pose question

    Une semaine après l’incendie de Notre Dame, la sécurité du chantier est sévèrement mise en cause. Le début d’un long feuilleton judiciaire qui devrait permettre d’établir les responsabilités des différents acteurs en présence.

    Elections européennes : Les Républicains reviennent dans le jeu

    A un mois du scrutin européen, Les Républicains regagnent du terrain… Une progression qui semble se faire au détriment du Rassemblement National alors que la majorité présidentielle voit ses intentions de vote stagner.

    Biodiversité : l’ONU tire la sonnette d’alarme

    Alors qu’une réunion au sommet sur la biodiversité doit se tenir à partir du 29 avril à Paris, près d’un million d’espèces animales et végétales seraient menacées d’extinction dans les prochaines décennies. Un danger pour la biodiversité mais également pour l’Homme.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/notre-dame-une-securite-qui-pose-question-journal-du-mercredi-24-avril-2019

  • Nathalie Loiseau sur une liste d’extrême droite… et ceux qui militaient à l’extrême gauche, on en parle ?

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    C’est la tempête dans un verre d’eau du jour : Nathalie Loiseau, étudiante à Sciences Po, a figuré sur une liste d’extrême droite, l’UED, émanation du GUD. Citer ces trois dernières lettres, c’est immédiatement faire surgir dans l’imaginaire collectif de gauche le monstre du Loch Ness et la bête du Gévaudan réunis, dansant main dans la main en ricanant sous la pleine lune. Mediapart a lancé la bomb(inett)e, mais Minute revendique la paternité – en ayant fait état dès le 27 mars. Edwy Plenel et ses amis ne citent pas Minute. Peut-être parce que les revues d’extrême droite d’aujourd’hui sont les parutions lestes d’hier : certains les lisent de façon compulsive mais se feraient couper un bras plutôt que l’avouer. À chaque époque ses transgressions.

    La meilleure défense étant encore l’attaque, Nathalie Loiseau renvoie aussi sec Edwy Plenel a son propre passé, quand il était « maoïste, soutien des Khmers rouges du terrorisme palestinien ». En 1972, il avait en effet soutenu l’organisation Septembre noir qui venait d’assassiner 11 athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich. Une erreur de jeunesse, lâche-t-il, quand on l’interroge. Selon lui, cela « n’avait rien d’exceptionnel (sic) dans l’extrême gauche de l’époque » (« Check News » pour Libération). S’il le dit…

    Hélas, trois fois hélas, Nathalie Loiseau s’est arrêtée là et n’a pas déroulé le fil de la longue et sinueuse pelote jusqu’au bout : il aurait pourtant été instructif d’égrainer enfin les noms de tous ceux de nos hommes politiques qui ont traîné leurs guêtres de jeunes bourgeois soixante-huitards dans les officines d’extrême gauche, le plus croquignolet, eu égard aux récents événements, étant bien sûr Christophe Castaner, ci-devant militant de l’UNEF, syndicat plus connu pour crier « CRS-SS » que pour faire des mamours aux forces de l’ordre… Il est vrai qu’en France, une vie étudiante d’extrême droite vous marque à jamais du sceau de l’infamie quand avoir erré à l’extrême gauche – même la plus dure – démontre, in fine, derrière les excès, un grand cœur idéaliste.

    Elle ne pense pas seulement à rétorquer qu’Alain Juppé, son ancien mentor, a en son temps été au Club de l’Horloge et que le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’y est pas radicalisé…

    Curieusement, Nathalie Loiseau a préféré plaider l’ignorance, arguant avoir voulu « faire plaisir à un copain » et « n’avoir pas perçu » la couleur politique des membres de la liste. Une chic fille serviable un peu candide, en somme… Mais qui n’était pas en CAP de coiffure. Qui, préparant l’ENA, devait quand même connaître deux ou trois bricoles en matière politique. Qui sait si, aujourd’hui, toujours aussi obligeante et écervelée, elle ne veut pas faire plaisir à un autre copain ? Comme le remarque finement Dominique Jamet sur son compte Twitter, « ça va être un choc terrible pour elle quand elle découvrira dans 40 ans qu’en 2019, elle était tête de liste de M. Macron ».

    François-Xavier Bellamy, en bon chrétien, se montre magnanime et n’enfonce pas la dame. « Je ne lui en ferai pas le reproche, je crois que chacun peut avoir son itinéraire, mais ça oblige à un peu d’humilité et un peu de simplicité. » À bon entendeuse, salut. Plus de posture de pharisienne qui tienne. Les geeks archivistes qui sévissent sur la Toile n’ont pas mis longtemps à exhumer cette minute gênante face à Marine Le Pen lors de « L’Émission politique » : « Ce que j’ai hérité de mon père, c’est la détestation de l’extrême droite. » Fleur d’épine, fleur de rose… on fredonne dans les rangs : « Ne fais donc pas tant la fière, on t’a vue hier au soir… »

    Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/nathalie-loiseau-sur-une-liste-dextreme-droite-et-ceux-qui-militaient-a-lextreme-gauche-on-en-parle/

  • Paris samedi 11 mai 2019 • Colloque : Vers la désunion européenne ?

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    Thème

    La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d'analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d'Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d'actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L'influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l'immigration, la politique de l'Allemagne, autant de sujets où l'Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.

    Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?

    Programme

    Détails à venir.

    Infos pratiques

    Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
    Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 Paris

    Tarifs

    Pour assister au colloque :

     adhérents : 10 euros

     non adhérents : 12 euros

    Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :

     adhérents : 25 euros

     non adhérents : 30 euros

    Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les évêques européens contre les « populismes »

    Les élections européennes approchent et les européistes s’affolent. Cette échéance électorale risque d’être désastreuse pour eux et de profiter aux partis souverainistes et « populistes ».

    Pour contrer une possible défaite des partis du sacro-saint « progrès », toutes les bonnes consciences ecclésiastiques viennent à leur rescousse. Après le Chemin de Croix pro-migrants du pape François, c’est au tour du président de la COMECE(Commission des Épiscopats de l’Union Européenne), Mgr Jean-Claude Hollerich, de s’engager ouvertement pour sauver une Union Européenne ouverte et pluraliste.

    L’actuel archevêque du Luxembourg, jésuite comme El papa argentin, ne supporte pas les « populismes » ni les souverainistes. Et il le dit dans un long texte publié dans le dernier numéro de la revue de la Compagnie de Jésus, La Civiltà Cattolica, dont les épreuves sont supervisées par la Secrétairerie du Vatican avant impression et dont le directeur, le père Antonio Spadaro, est un des proches conseillers du pontife actuel.

    Cette intervention de Mgr Jean-Claude Hollerich, chapeauté donc par la sphère bergoglienne, vise à orienter le vote des électeurs européens. Il ne s’agit pas d’un document rappelant la doctrine sociale de l’Église et des principes politiques intemporels mais bien d’une ingérence cléricale dans le jeu politique pour favoriser un certain courant progressiste et immigrationniste au détriment de l’autre, plus identitaire.

    Les attaques de Mgr Hollerich se caractérisent aussi par leur dureté envers les partisans du souverainisme : pour lui faire de la politique en se basant sur « les peurs » est un moyen « infâme » d’agir, les populismes d’ailleurs « écartant les problèmes réels » et minant le processus d’intégration européenne. Le président de la Comece n’hésite pas à pointer du doigt l’américain Steve Bannon et le russe Aleksandr Dugin, « prêtres de ces populismes ». Il condamne le Brexit « certainement un échec, un manque de dialogue franc et profond » et estime que l’identité européenne est « bien différente d’un passeport ». A 40 jours du vote pour le renouvellement de l’Euro-parlement, Mgr Hollerich voit dans les populismes une menace pour la démocratie :

    « Les peurs dans l’Europe de nos jours sont multiples et bien mélangées, elles conduisent, avec la montée des populismes, à une déstabilisation de nos démocraties et à un affaiblissement de l’union européenne. »

    L’évêque de Luxembourg continue son analyse des politiques nationales et familiales mises en avant par les mouvements identitaires et anti-immigration sur cette lancée simpliste et réductrice : « le sentiment de bien-être semblant avoir disparu », « certaines politiques populistes en profitent et donnent un nom aux objets de ces peurs qui peuvent ainsi se transformer en agressivité », les ennemis devenant alors « les migrants, l’islam, les juifs, etc. Un jeu infâme. »

    Et de conclure avec la ritournelle culpabilisante de l’Européen anti-immigration : l’urgence migratoire est « une honte pour l’Europe », la mer étant devenue « un mur de séparation faite d’eau » et « un immense cimentière ». Mais pire que les gouvernements qui ne veulent pas affronter ces urgences migratoires, ce sont ceux qui les agitent, accuse-t-il sans les nommer, pour construire « des identitarismes, des populismes, dans lesquels la nation devient un fantôme du passé » : ces derniers « veulent éloigner les problèmes réels, organisant des danses autour du veau d’or ».

    Pires que les politiciens francs-maçons, athées, vendus au mondialisme apatride, ce sont ces ecclésiastiques qui délaissent leur troupeau et ses intérêts pour plaire au monde et à ses œuvres, pour se soumettre à la mondanité du politiquement correct.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/les-eveques-europeens-contre-les-populismes/107603/

  • Réunion publique à Beaucaire (30) : discours de Marine Le Pen