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élections - Page 207

  • Succès des populistes aux Pays-Bas

    Succès des populistes aux Pays-Bas

    Après la Hongrie, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche… c’est au tour des Pays-Bas de connaître une forte progression des populistesLa coalition gouvernementale du Premier ministre néerlandais Mark Rutte a perdu mercredi sa majorité à la chambre haute du parlement à l’issue d’élections provinciales qui ont vu une forte poussée des populistes euro-sceptiques.

    La formation de droite du populiste Thierry Baudet (photo) fait une entrée fracassante à la chambre haute en devenant le deuxième parti.

    Le récent attentat à Utrecht n’est sans doute par pour rien dans ce succès.

    Le VVD, formation de centre-droit de M. Rutte, et les trois autres partis de la coalition n’ont plus que 31 sièges – contre 38 avant les élections – sur les 75 que compte le sénat. Présent dans la chambre basse mais parti de zéro au sénat, le FvD est sorti grand vainqueur des élections en remportant 10 sièges dans la chambre haute. Le jeune parti arrive juste derrière le VVD de M. Rutte (12), qui perd un siège. Le FvD a notamment grapillé des voix au Parti pour la liberté (PVV) anti-islam dirigé par le député Geert Wilders, qui essuie un revers en passant de 9 à 6 sièges.

    “L’arrogance et la stupidité” des partis aux pouvoirs “ont été punies”, a déclaré Thierry Baudet. Le jeune politicien de 36 ans est connu pour ses propos contre l’immigration, ou sur la transition écologique qui “n’aide en rien la planète et coûte énormément d’argent”.

    “Les gouvernements successifs de Rutte ont laissé les frontières grandes ouvertes et battu toujours plus de records d’immigration, laissant entrer des centaines de milliers de personnes de cultures totalement différentes de la nôtre”. “Nous l’avons vu lundi à Utrecht, des violeurs et des voleurs sont en liberté. C’est une honte”.

    M. Baudet a par le passé défendu un “Nexit”, une sortie des Pays-Bas de l’Union européenne.

    https://www.lesalonbeige.fr/succes-des-populistes-aux-pays-bas/

  • Politique-Eco n°207 avec Jean Messiha : « Oui, le RN a un programme économique ! »

    Derrière le brillant énarque du Rassemblement National, Jean Messiha, se cache un débatteur hors-pair (BHL s’en souviendra longtemps) qui se bat avec conviction et avance des propositions de bons sens. Il est l’invité du magazine à succès « Politique-Eco » d’Olivier Pichon assisté de Pierre Bergerault.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n207-avec-jean-messiha-oui-le-rn-a-un-programme-economique

  • “savoureuse” mais bien vaseuse omission

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgLe 11 mars, nous rapportions sur notre blogue cette nouvelle offensive de contrôle et de verrouillage de l’information, sous le prétexte de la lutte contre les fake news, fausses nouvelles et autres infox - voir ici ou encore ici, lancée par l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA). L’ENISA a appelé à la mise en place de législations dans chacun des pays de l’UE. Euractiv expliquait le 15 mars que trois jours auparavant,« le Parlement européen (avait) adopté de nouvelles règles sur les campagnes politiques (…). La nouvelle règlementation, adoptée par 586 voix pour, 55 contre et 24 abstentions, a pour vocation d’imposer des sanctions financières aux partis politiques pan-européens qui utiliseraient de manière illégale et délibérée des données personnelles à des fins électorales.» Fort bien? Mais cet article s’arrête surtout sur l’adoption le 13 mars , par 489 voix contre 148 voix contre et 30 abstentions, d’«une résolution, qui condamne fermement les  actions de plus en plus agressives  à l’encontre des pays européens et du voisinage de l’UE.» Sont plus particulièrement dans le collimateur la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. La résolution encourage «tous les pays européens à évaluer la situation sur leur territoire et à reconnaître la nécessité imminente d’une orientation stratégique pour répondre à la guerre de l’information hostile. »

    La résolution en question a été «rédigée par l’eurodéputée polonaise Anna Fotyga qui préside la sous-commission parlementaire sur la sécurité et la défense.» Mme Fotyga est membre au parlement du groupe Conservateurs et réformistes européens (ECR) mais aussi dans son pays du parti national conservateur PiS, actuellement pouvoir. Les relations historiquement très tendues entre une Pologne prête a payer pour le maintien d’une division blindée américaine sur son sol et la Russie expliquent en grande partie qu’ Anna Fotyga ait déclaré que l’UE « ne peut plus nier le fait que nos institutions et sociétés sont la cible de la propagande hostile du Kremlin, qui fait partie d’une stratégie plus large. » « Nous avons mis l’accent sur la nécessité de maintenir la liberté d’expression et la liberté des médias tout en luttant contre la propagande hostile et la désinformation, et sur le rôle des médias indépendants et le journalisme de qualité », a-t-elle encore déclaré en séance plénière.

    Il faudrait être naïf bien sûr, pour ne pas croire que les puissances sus-nommées et pointées du doigt par Bruxelles, ne se battent pas non plus sur le front de l’information, voire de la désinformation. Pour autant, il n’est guère étonnant au vu de l’obsession que la Russie de Poutine suscite au sein des réseaux atlanto-bruxellois, parangons de transparence, d’équité démocratique, de refus de toute basse propagande et de probité cela va sans dire, que ses propos véhéments aient rencontré un grand écho au sein de beaucoup de groupes politiques…

    Il est ainsi martelé que «les eurodéputés veulent surtout  alerter l’opinion publique sur les campagnes de désinformation russes, qui constituent la principale source de désinformation d’Europe.» Une «propagande hostile» « qui a pour but de fragiliser les fondations et les principes des démocraties européennes, ainsi que la souveraineté de tous les pays du partenariat oriental. »

    Ce qui est le plus savoureux dans cet étalage de vertueuses dispositions contre les fake news de l’axe du mal,  c’est quand la journaliste qui a écrit cet article, Alexandra Brzozowski, souligne benoîtement, l’air de rien, que «la position a été adoptée le jour où une étude majeure a été publiée par le groupe de la société civile Avaaz (une association internationale de lanceurs d’alerte, NDLR) , affirmant que les fake news ayant circulé sur le mouvement des Gilets Jaunes ont atteint plus de 105 millions de vues sur Facebook».« Plus de 100 millions de vues pour les fake news, c’est énormeCe chiffre montre à quel point le mouvement des Gilets Jaunes a été infesté par la désinformation , a déclaré Christoph Schott, directeur de campagne chez Avaaz.  Il faut tirer les sonnettes d’alarme partout en Europe tout de suite. Les élections européennes approchent et seront le test ultime pour les systèmes immunitaires de nos démocraties. »

    Or, comme l’avait souligné medias-presse info, il faut savoir qu’Avaaz est une entité assez trouble, vaseuse car sponsorisée (au moins dans un passé proche) par George Soros, une des pièces de la galaxie propagandiste mondialiste. Ainsi, l’organisation Migrants offshore aid station (MOAS) qui affrétaient des bateaux chargés de débarquer sur les côtes européennes des immigrés clandestins (migrants) était ainsi «financée à hauteur de 500.000 dollars par l’ONG Avaaz, elle même une émanation de MoveOn.org qui (…) organise des manifestations en faveur de l’accueil des immigrés illégaux. Or MoveOn.org appartient à George Soros. »

    Le site Ojim le notait pareillement, Avaaz «peut être incluse dans les outils médiatiques des réseaux George Soros dans la mesure où elle exerce une pression médiatique dans le sens de ses intérêts. Que ce soit par exemple en lançant des campagnes internationales contre son alter-ego et concurrent : le milliardaire  conservateur  Ruppert Murdoch, propriétaire de Fox News et d’autres mass-médias réputés de droite ou bien en attaquant Donald Trump au niveau international (…). Si actuellement l’ONG Avaaz – mot qui signifie voix  – affirme ne plus être directement financée par Soros, elle n’aurait pas pu prendre l’ampleur qu’elle a ensuite connue sans son appui dès son lancement.»

    Une information, tout sauf anodine qu’Euractiv, constate Bruno Gollnisch aurait pu porter à la connaissance de ses lecteurs, à moins de considérer ce média comme un propagateur de fausses nouvelles, d’infox…par omission.

    https://gollnisch.com/2019/03/19/savoureuse-mais-bien-vaseuse-omission/

  • Réunion publique à La Rochette (73) : discours de Hervé Juvin

  • Réunion publique à La Rochette (73) : discours de Marine Le Pen

  • Pour une Europe européenne

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    Dans un monde où surgissent des mastodontes démographiques, économiques, commerciaux, militaires, il est simple de comprendre qu’aucun des pays européens n’a la taille pour s’imaginer seul un avenir totalement libre, indépendant et prospère. L’Europe est donc une nécessité. Mais quelle Europe ?

    M. Macron vient de déclarer qu’elle devait être unie, libre et protectrice. Voilà qui a déjà été dit un certain nombre de fois et qui, dans le principe, ne risque pas de susciter beaucoup d’opposition.

    Mais unie jusqu’où ? Les États européens existent, les nations européennes, pas toujours identifiables strictement aux États, existent. Ces nations ont une histoire, en général une langue, des manières de vivre, des usages, des traditions différentes. Vouloir tout uniformiser à l’usage de 500 millions d’habitants est utopique ; et n’est pas nécessaire. Que les fromages soient au lait cru ou pas, la taille des sièges de WC standardisée ou pas ne doivent pas être des sujets européens.

    Ce qui unit les Européens, c’est un socle culturel de valeurs issues de leur long passé façonné lentement par les religions juive et surtout chrétienne, et par les civilisations grecque et latine. L’islam, si présent maintenant, a été longtemps difficilement maintenu à ses marges et n’y a fait des apparitions que par le fer et par le feu. Du moins, c’était le cas ; jusqu’à une date récente.

    Malgré ses imperfections, ses abus passés qui doivent tout aux hommes et rien aux textes, contrairement à l’islam, c’est tout de même du christianisme qu’ont surgi le modernisme, la démocratie et les droits de l’homme qui sont le socle de notre civilisation.

    L’Europe, c’est une frontière géographique et culturelle ; la Russie en fait partie, mais pas la Turquie. L’islam, qui refuse la loi des hommes sur Terre, ne doit pas en faire partie non plus, à moins d’un aggiornamento qui n’est pas pour demain, hélas.

    M. Macron, qui dit souhaiter une Europe protectrice, se moque du monde alors que, par ses déclarations et ses actes, il encourage avec constance l’invasion migratoire de populations qui nous coûtent cher. La récente signature du pacte de Marrakech par la France est une preuve de plus de ce double langage. Dans sa dénonciation des nationalismes renaissants, il feint de ne pas voir qu’ils sont la traduction de la révolte de peuples qui ne veulent pas mourir. Il n’y pas, en Europe, d’État belliqueux puissant menaçant ses voisins et qui pourrait légitimer en quoi que ce soit une comparaison avec l’Europe de l’entre-deux-guerres. Ameuter les populations en invoquant la peste brune et le fascisme est indigne. Il se croit autorisé à vilipender les chefs des États européens qui n’ont pas sa vision mondialiste angélique de l’humanité. Son exaltation du combat des gentils progressistes européistes contre les méchants populistes nationalistes convaincra-t-il les électeurs ?

    C’est à l’est de l’Europe et en Italie que se trouve le plus de bon sens dans cette appréciation de la situation. Les élections prochaines concernent l’Europe. Ce ne sont pas des élections nationales qui peuvent avoir des conséquences immédiates sur la vie politique du pays, même si leur intérêt pour le futur est évident. Justement, pensons à l’avenir.

    Quitter une Europe imparfaite serait, à mon sens, catastrophique et contre-productif car le salut n’est pas dans le retour à l’émiettement. Nous déplorons souvent que nous soyons soumis à des règles européennes qui prévalent sur les nôtres. Cherchons, alors, à changer l’Europe de l’intérieur de façon que sa gouvernance soit enfin clairement égoïste et tournée vers les intérêts prioritaires des Européens. Les directives qui en émaneront et ruisselleront sur les États membres auront, alors, des chances d’être bienvenues. Ce qui compte le plus, dans cette affaire, ce n’est pas l’économie, ni le social, ni l’écologie, importants, bien sûr, mais pas vitaux, au sens premier du mot. Les problèmes qui les concernent sont anciens ; leur solution restera imparfaite et prendra du temps, tant les divergences sont nombreuses, mais cela viendra ; si nous sommes encore là. L’urgence, c’est la survie. Le bateau coule. Colmatons les voies d’eau et actionnons les pompes d’évacuation. Le reste se fera à l’intérieur d’une enceinte protégée.

    Le 26 mai, il faut aller voter ; mais pour des listes qui mettent clairement en avant leur souci primordial de la résistance à l’invasion.

    Général (2s) Roland Dubois

    http://www.bvoltaire.fr/pour-une-europe-europeenne/

  • Emmanuel Macron et Marine Le Pen incarnent deux pôles antinomiques sur à peu près tous les sujets

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen incarnent deux pôles antinomiques sur à peu près tous les sujets

    Jean-Yves Camus, vrai spécialiste de l’extrême droite, est interrogé dans Le Figarovox. Extraits :

    Emmanuel Macron et sa majorité semblent avoir désigné Marine Le Pen comme leur principal adversaire politique. En installant ce duel, le chef de l’État renforce-t-il également l’aura du Rassemblement national?

    Le Président comme le RN ont intérêt à s’installer chacun comme les champions d’un des deux camps qui s’affronteront aux européennes. Mais est-ce un clivage politicien, tactique? Je ne le crois pas. Emmanuel Macron et Marine Le Pen incarnent deux pôles antinomiques sur à peu près tous les sujets. Deux conceptions de la France, de l’Europe, de l’économie et des faits sociétaux. Il est normal et sain qu’à un moment, les électeurs tranchent, et c’est ce qu’ils auront à faire le 26 mai. Ce duel s’impose, selon tous les sondages. Pour casser l’alternative, c’est aux électeurs de LFI, du PS et de LR de jouer en faisant de leur formation la première force d’opposition à la place du RN. Cela dit évidemment, si la présidentielle de 2022 se rejouait aujourd’hui, Marine Le Pen serait l’adversaire idéale pour Emmanuel Macron.

    Longtemps, le vote FN puis RN a été analysé comme un vote de rejet. Mais lorsque 26 % des Français se disent assez ou tout à fait d’accord avec les idées du parti de Marine Le Pen, est-ce le signe d’une adhésion à son projet?

    Je n’ai pas dit autre chose depuis plus de vingt ans! Analyser le vote FN/RN comme un feu de paille populiste devient impossible quand un parti reste pendant 30 ans au-dessus de la barre des 15 %. Ce vote marque une adhésion des électeurs en question à une vision du monde. Celle-ci comprend une part de rejet des élites, de la mondialisation, du multiculturalisme et de l’immigration, des valeurs libérales-libertaires qui ont irrigué la gauche social-démocrate comme la droite libérale. Mais ce rejet n’est pas une forme de nihilisme, c’est une demande d’alternative globale qui s’incarne dans le projet politique du RN, avec ses exigences de démocratie directe, de protectionnisme économique aux frontières tempéré par une adhésion aux règles d’une économie de marché intérieur régulée, de préférence nationale. Sur la question des valeurs traditionnelles, c’est plus compliqué car la question de l’appartenance sociologique et de l’âge rentre en compte. Elles me paraissent mieux représentées par François-Xavier Bellamy que par le RN, dont le créneau est surtout de capter le sentiment diffus du malaise identitaire, du «on ne se sent plus chez nous comme avant».

    On remarque toutefois que les deux tiers des Français estiment que Marine le Pen ne défend pas d’idée neuve. Est-ce que le travail et la réflexion ne sont pas de plus en plus légers au Rassemblement national? Les députés RN à l’Assemblée nationale n’ont pas brillé par leur participation, par exemple…

    Le RN a une formule qui marche: identité-immigration, sentiment de déclassement, sécurité. Il parie qu’elle peut devenir majoritaire. Partant de là, la stratégie est de donner des coups de boutoir dans la porte jusqu’à ce qu’elle cède. Pas de lancer des idées neuves, ce qui ne veut pas dire que le RN n’a pas creusé davantage des sujets auparavant délaissés, comme le localisme, l’agriculture ou le numérique. La participation des parlementaires ne me paraît pas être un étalon de mesure. Ils sont lucides: sans groupe parlementaire et entourés d’un cordon sanitaire, leur rôle est confiné à la figuration et à l’effet de tribune. Le vrai problème me semble que la politique de «dédiabolisation» rend difficile le type de travail idéologique qu’effectuaient, dans les années 90, le conseil scientifique et sa revue théorique, sans parler des cénacles intellectuels qui alimentaient la réflexion mégretiste. Innover, c’est souvent transgresser. Le RN pourrait-il assumer l’opération du col de l’Échelle? Non, alors que les Identitaires le peuvent. Le RN pourrait-il publier un livre intitulé «Discriminer ou disparaître»? Non plus, alors que l’Institut Iliade l’a fait. Les avant-gardes idéologiques sont désormais extérieures au parti.

    Dans un livre au vitriol sur son ancien parti et son ancienne présidente, l’ex-conseillère régionale Sophie Montel accuse Marine Le Pen et son père de ne jamais avoir cherché sérieusement à gouverner. Est-ce aussi votre avis?

    Dans une entrevue publiée fin 1999 par la revue nationaliste-révolutionnaire Réfléchir et Agir, Jean-Marie Le Pen était déjà interrogé à ce sujet. La question était en substance: «Certains disent que vous n’avez jamais vraiment voulu prendre le pouvoir, est-ce vrai?» Le Pen répondait que, compte tenu du fait qu’il avait absolument tout le monde contre lui, ses scores électoraux n’étaient pas si mauvais et donc que ceux qui lui donnaient des leçons sur la prise du pouvoir, il aurait bien voulu les y voir! Il continuait ainsi: «Un parti politique, contrairement à ce qu’affirment des gens qui n’ont approché le pouvoir que de très loin, ce n’est pas seulement fait pour prendre le pouvoir. C’est certes un objectif admirable mais sa mission est aussi d’influer dans la vie politique de son temps, de retarder ce qui est mauvais, d’accélérer ce qui est bon, et en l’occurrence, sur un marché relativement libre, le fait de nous disputer les voix lors des élections oblige les autres partis à tenir compte de ce que nous sommes, voire dans certains cas à s’aligner sur nous ou même à phagocyter nos idées».

    Était-il possible de faire davantage, j’en doute. Et c’est déjà beaucoup, même si c’est frustrant pour ceux qui militent au FN/RN.

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuel-macron-et-marine-le-pen-incarnent-deux-poles-antinomiques-sur-a-peu-pres-tous-les-sujets/

  • L’ultime manœuvre du clan Bouteflika pour tenter de prolonger le quatrième mandat présidentiel, par Bernard Lugan

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    Charles Maurras disait de la République qu’elle gouverne mal mais qu’elle se défend bien. L’on peut dire la même chose d’un régime algérien aux abois qui vient de tenter une ultime manœuvre pour prolonger sa survie.
    Car, en somme, ce qu’ont obtenu les millions d’Algériens qui manifestaient contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, c’est tout simplement le prolongement de son quatrième… Avec un report des élections et un régime maître du temps qui va désormais utiliser toutes ses courroies de transmission pour embrouiller la situation, diviser les contestataires et tenter toutes les provocations. Y compris celles qui pourraient conduire à un bain de sang afin de lui permettre d’apparaître comme le garant de la stabilité.

    La manœuvre réussira-t-elle ? Il est permis d’en douter car la ficelle est bien grosse. L’opinion algérienne n’est pas dupe et elle n’a plus peur ; d’autant plus que la police a déjà largement fraternisé avec la foule. Quant à l’armée, elle n’est plus le bloc monolithique des décennies passées et, à force de vouloir « finasser », le vieux général Gaïd Saleh a fini par en perdre le contrôle. Désormais, en son sein, la nouvelle génération n’en peut plus du « chibanisme » ancré sur les références à une histoire que tous savent être fabriquée[1].

    En définitive cet ultime coup de poker du régime pourrait bien au contraire précipiter sa chute avec une épuration totale du système FLN et de ses prébendiers.
    L’Algérie qui vient de sauter de l’avion avec un parachute en torche se demande si le ventral va s’ouvrir…

    [1] Voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/

  • La tribune de Macron révélatrice du néant de la pensée de l’oligarchie et de la violente aversion des dirigeants pour nos libertés

    La tribune de Macron révélatrice du néant de la pensée de l’oligarchie et de la violente aversion des dirigeants pour nos libertés

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

  • La propagande apocalyptique de La République en Marche pour les européennes

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    De mieux en mieux, ou de pire en pire. C’est selon. « Vous n’avez pas le choix ». Pas d’autre choix que de voter Emmanuel Macron aux élections européennes le 26 mai prochain. Voter Emmanuel Macron, enfin, façon de parler. Il ne sera pas candidat, forcément, mais c’est du pareil au même : Buzyn, Poirson, embrassez qui vous voulez, la vraie tête de liste de La République en Marche sera Emmanuel Macron. La preuve, la campagne est lancée et l’on ne sait pas encore qui sera la tête de gondole.

    « Regardez notre époque, regardez là en face et vous verrez que vous n’avez pas le choix » : c’est justement ce que nous dit Emmanuel Macron dans le clip de lancement de campagne de La République en Marche. Un extrait du fameux « discours de La Sorbonne ». Des paroles proférées sur un ton incantatoire, menaçant, osons le mot… prophétique ! Dieu merci, diront certains, nul n’est prophète en son pays… « Vous n’avez qu’un choix simple, celui de choisir de laisser un peu plus de place à chaque élection aux nationalistes, à ceux qui détestent l’Europe. Et dans cinq ans, dans dix ans, ils seront là. » Comme les envahisseurs. Des paroles mais aussi des images : catastrophe naturelle, émeute, défilé d’extrême droite, migrants, bidonvilles, mer polluée, barbelés, Salvini, drapeaux FN, chars d’assaut, Bannon et, brochant sur le tout, évidemment, Marine Le Pen… « Nous les avons déjà vu gagner. Ici. » Et le clip d’enchaîner d’une image de la présidente du Rassemblement National, d’abord en couleur puis en noir et blanc, à celles, aussi en noir et blanc, de ces femmes et hommes déblayant les décombres dans l’immédiate après-guerre (ils n’ont pas dû oser les camps de concentration). Comprendre de cet enchaînement (car, on est bien d’accord, il s’agit bien d’un clip de campagne pour des élections) : Marine Le Pen, c’est le chaos, la haine, les catastrophes naturelles, la pollution de la planète, la guerre, le malheur – Ach, la guerre, grosse malheur ! L’Apocalypse, c’est maintenant, si vous ne votez pas pour moi ! Ils n’ont pas osé ou pas eu le temps ou pas les moyens, allez savoir, mais on sent bien que s’ils avaient pu ajouter la pluie de sauterelles ou de crapauds, ils l’auraient fait. Plus c’est gros, plus ça passe.

    Puis le clip, enchaîne sur Schuman signant le traité de Rome, la destruction du mur de Berlin (comme si l’Union européenne y avait été pour quelque chose…), Vaclav Havel, Mitterrand-Kohl main dans la main, Chirac embrassant Walesa. Tiens, ils n’ont pas osé De Gaulle. Bizarre. Rien cependant sur l’ex-Yougoslavie des années 90, il est vrai, triste démonstration que l’Europe, ce n’est pas nécessairement la paix… Et enfin, l’appel à la jeunesse, encore la jeunesse, toujours la jeunesse, forcément la jeunesse. Faut reconnaître, c’est de la belle ouvrage. Et puisque, de façon subliminale, ce clip évoque les pires heures de notre histoire, comment ne pas se dire que, finalement, le docteur Goebbels, en matière de propagande, était un petit amateur. Encore un peu, et l’on avait Emmanuel Macron marchant sur les eaux du Rhin, main dans la main avec Merkel.

    La question maintenant est de savoir si cette « propagande absolument délirante », pour reprendre les mots de Natacha Polony, n’est que de la grosse propagande qui tache, ou bien si elle correspond vraiment aux convictions profondes de ses instigateurs. A bien y réfléchir, ce serait le pire.

    Si vous voulez vous faire peur, voir le clip : ici

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-apocalyptique-de-la-republique-en-marche-pour-les-europeennes/