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élections - Page 240

  • Européennes 2019 : Marion, avanti!

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    N’en déplaise aux donneurs de leçons, l’arrivée au gouvernement d’un parti populiste assumé n’est que l’expression d’un choix démocratique rendu possible par un mode de scrutin respectueux des aspirations populaires. Aujourd’hui, les Italiens ont clairement dit « basta ! » aux atermoiements de l’Union européenne en matière de gestion des flux migratoires incontrôlés.

    La dynamique initiée par le leader de la Ligue procède d’un message politique clair : la péninsule n’a plus vocation à recevoir sur son territoire les vagues de clandestins récupérés en mer sans que l’Union européenne assume le traitement de ce nouveau vecteur d’immigration économique aux conséquences sociales et culturelles explosives.

    Une majorité d’Italiens a plébiscité cette initiative parce que confrontée quotidiennement aux conséquences de cette immigration subie et désorganisée. Et les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir, puisque la politique volontariste de Salvini a fait chuter le nombre de « migrants » illégaux de près de 80 % depuis sa nomination en tant que ministre de l’Intérieur. Preuve que, lorsqu’on veut, on peut.

    La question migratoire est devenue la préoccupation première des peuples du Vieux Continent et constituera, à n’en pas douter, le thème central des élections européennes de 2019. Un thème transversal qui ne pourra être l’apanage d’un seul parti mais, au contraire, devra constituer le catalyseur d’une grande coalition susceptible de changer la donne au niveau européen avec, pour conséquence, une remise en cause du fonctionnement des institutions de l’Union.

    À ce titre, l’idée proposée par Matteo Salvini de décliner, dans chaque circonscription nationale, une liste affiliée à cette coalition populiste et souverainiste est pertinente. Alors que la Constantinople européenne est assiégée par des individus plus intéressés par son or que par ses avancées culturelles et sociétales, certains se complaisent à disserter sur le sexe des anges, limitant la liberté des peuples aux seules questions économiques et monétaires. Le réalisme commande que l’on se concentre sur l’urgence du moment, étant rappelé qu’une nation se remet toujours d’une crise économique, jamais d’une invasion.

    Une fois les frontières de l’Europe sécurisées et l’ordre rétabli, l’esprit d’entreprise fera le reste, porté par une baisse des dépenses publiques, préalable indispensable à toute reprise économique.

    La France est, aujourd’hui, à la croisée des chemins, partagée entre un exécutif ultra-minoritaire soumis à la doxa immigrationniste, sourd aux préoccupations populaires et enfermé dans les logiques comptables de Bruxelles, et une majorité en quête de repères identitaires et hostile à cette immigration économique, prémices d’une immigration de peuplement. Son salut pourrait bien surgir du scrutin européen en plébiscitant la constitution d’une liste d’union nationale, capable de s’affranchir des logiques partisanes, porteuse d’une exigence inébranlable en matière de sécurité et d’immigration.

    L’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie ont clairement affirmé cette ambition vitale : il appartient à la France de rejoindre ce concert des nations libres au sein d’une Europe des coopérations. Il ne reste qu’à peine six mois aux Français pour s’organiser électoralement et prendre une part active dans ce projet d’avenir. L’extrême gauche, les socialistes, leurs avatars de La République en marche et ses satellites centristes ont très clairement affiché leur préférence pour un monde sans frontières et leur soumission à l’islam conquérant. En réponse à ce choix funeste, la constitution d’une coalition attachée aux principes de liberté, d’identité et de souveraineté est une urgence absolue. Reste la question du choix du leader capable de structurer cette ambition pour la porter vers la victoire.

    Il n’y a pas si longtemps, une jeune femme a su montrer des qualités exceptionnelles, forte d’un amour immodéré pour sa patrie, désintéressée sur le plan matériel, capable de rassembler sur une ligne politique claire, aux amitiés transalpines affirmées quand elle n’est pas reçu avec attention aux portes de l’Oural et outre-Atlantique. Si vous voyez ce que je veux dire… « Marion, avanti! »

    Hervé de Lépinau

    http://www.bvoltaire.fr/europeennes-2019-marion-avanti/

  • Impopularité de Macron, immigration… Et si l’on donnait la parole aux Français? (XXIV)

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    Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples

    Macron : la chute continue

    • Seulement 32 % des personnes interrogées ont une bonne image d’Emmanuel Macron dont la cote de popularité chute ainsi de 6 points en juin :
      – 84 % des personnes interrogées ne le trouvent pas humble
      – 75 % pas proche des gens
      – 74 % le considèrent comme le Président des riches
      – 71 % trouvent sa politique injuste
      – 65 % la trouvent inefficace
      (Baromètre Kantar Sofres, Odoxa et Dentsu Consulting du 28 juin au 2 juillet 2018, pour le Figaro Magazine)
    • Selon le baromètre mensuel réalisé par l’institut Ipsos pour le magazine Le Point, Emmanuel Macron perd 4 points d’opinions favorables en juillet 2018, et chute à 32 % d’avis positifs, contre 36 % en juin .
    • 59 % des personnes interrogées ne désirent pas que le président de la République se représente à l’issue de son premier quinquennat en 2022. 70 % d’entre elles estiment que le surnom de « président des riches » lui convient tout à fait. (Sondage Odoxa-Dentsu Consulting publié par Le Figaro, réalisé les 2 et 3 mai 2018)
    • Après le Mondial de football, Emmanuel Macron perd 6 points et totalise 59 % d’opinions défavorables. Chute identique pour le Premier ministre Edouard Philippe, désavoué par 57 % des sondés et en recul de 4 points. (EnquêteBVA pour Orange, RTL et La Tribune, réalisée du 18 au 20 juin 2018)
    • 54 % des personnes interrogées sont déçues de l’action du président de la république ; 80% le trouvent « autoritaire » et seulement 6% estiment que ses réformes améliorent leur situation  (sondage Elabe des 21 et 22 aout 2018)

    Le vivre ensemble : on n’y croit plus

    • Un sondage exclusif Ifop pour Atlantico des 14 et 15 mai 2018 montre que l’euphorie sportive des Bleus ne semble pas contaminer l’optimisme ni la perception d’un véritable vivre-ensemble pour les Français. Ils ne sont que 24 % à penser que la Coupe du Monde va améliorer les relations entre les Français non-issus de l’immigration et ceux qui le sont.
    • Et 57 % estiment qu’il existe « de vraies tensions entre les différentes catégories sociales et communautés qui vivent de manière séparée.
    • 67 % des personnes interrogées ne sont pas favorables à ce que la France accueille les immigrants embarqués sur le navire Aquarius de SOS Méditerranée. Seules 30% d’entre elles estiment que « l’immigration est une chance pour la France » et seulement 24 % que « les pouvoirs publics luttent efficacement contre l’immigration clandestine ». (Sondage Ifop Atlantico du 15 au 18 juin 2018)

    Michel Geoffroy
    26/08/2018

    Crédit photo : George Hodan via Public Domain

    https://www.polemia.com/macron-impopularite-immigration-parole-francais-xxiv/

  • Révolution patriotique, réaction nationale: la résistance s’organise!

    europe-des-nations-276x300.jpgInvité de l’antenne de BFM-TV il y a deux jours, le président du groupe LREM à l’assemblée, Richard Ferrand,  a posé l’enjeu des élections européennes et exposé les deux visions diamétralement opposés de l’Europe qui s’affrontent. Il a repris ici l’opposition faite par Emmanuel Macron lui même entre progressistes et nationalistes, entre partisans d’un souverainisme européen  appliquant l’idéologie  multiculturelle, cosmopolite des idéologues bruxellois d’un côté,  et de l’autre  les défenseurs des souverainetés, des protections, des identités nationales dans une Europe de la libre coopération, celle là même défendue par le RN et ses alliés européens. « C’est quelque chose de fondamental, parce que le destin des nations d’Europe est lié, et on voit bien que dans un certain nombre de pays c’est un nationalisme et un conservatisme antieuropéen à tout crin qui est en train de se développer », a déclaré M. Ferrand.  « Donc au fond, les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orban, Salvini et compagnie (…).  La vérité (sic) c’est que tout seul un pays nationaliste finit toujours par couler.  » Au rythme auquel cette Europe bâtie contre le peuples est en train justement de couler,  d’imploser, les formules caricaturales, manichéennes de M.  Ferrand révèlent en creux le désarroi, voire la panique qui gagne le  camp euromondialiste.

    Matteo Salvini en tout cas rend coup pour coup dans la guerre que lui livre les immigrationnistes. Pour avoir refusé mi-août  le débarquement en Italie d’immigrés clandestins recueillis par un navire des gardes-côtes, le ministre  de  l’Intérieur et dirigeant de la Ligue a subi de nouveau les foudres des bruxellois. Il a également été  visé par une enquête de la justice  italienne pour séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir !  En l’espèce constate Bruno Gollnisch, le courageux Salvini est dans la ligne de mire de   juges rouges aussi politisés et partiaux que ceux qui entendent en France  museler ou entraver la capacité d’action du RN en le privant de sa subvention  publique. En toute logique, Marine et les dirigeants nationaux Français ont apporté dans cette affaire leur soutien total à notre camarade Salvini.

    Le nouvel obs le déplore sous la plume de sa correspondante et femme de gauche Marcelle Padovani,  spécialiste de la politique transalpine, «il est peu probable que la procédure judiciaire aboutisse à une condamnation. » Et si  « cette affaire aurait pu être vue comme un semi-échec pour le ministre de l’Intérieur » cela n’a pas été le cas. «Dans la nuit qui suit l’ouverture de l’enquête, le compte Facebook de Salvini a gagné 3 millions d’abonnés supplémentaires, qui le félicitent d’avoir joué les durs et l’assurent de leur solidarité.»  Quant au  « politologue Ilvo Diamanti », il  révèle,« dans la Repubblica (du) 27 août, que pour la majorité des Italiens interrogés par son institut de sondage, l’homme politique le plus projeté vers le futur est Matteo Salvini…»

    Ce front du refus de la submersion migratoire, qui bénéficie du soutien et d’une audience croissante des peuples européens,  se construit concrètement  et prend forme. Il s’est encore matérialisé hier avec la rencontre à Milan entre le Premier ministre hongrois Viktor Orban et   le ministre de l’Intérieur italien, son  « compagnon de route » dixit M. Orban. La  manifestation organisée par l’ensemble des forces de gauche et les  associations immigrationnistes  pour protester contre ce rendez-vous a péniblement rassemblé environ  2000 personnes.

    Devant la presse, Matteo Salvini  s’est félicité d’un accord « à portée de mains avec l’Allemagne sur les migrants dits secondaires, ceux déjà enregistrés dans un autre pays de l’Union européenne, comme l’Italie. Nous sommes prêts à reprendre dans notre pays des migrants secondaires, à condition que le même nombre de migrants soit éloigné de notre pays. »

    M Orban, dont le parti a triomphé lors des législatives d’avril dernier - sept hongrois sur dix cont voté pour les nationaux conservateurs de son parti  Fidesz   et pour  les nationalistes de Jobbik -  a  été comme à son habitude  très direct dans ses propos. L’Afp l’a rapporté, le Premier ministre hongrois a clairement désigné l’adversaire:  «Il y a actuellement deux camps en Europe et l’un est dirigé par Emmanuel Macron (qui)  est à la tête des forces politiques soutenant l’immigration. (…) Et nous, nous voulons arrêter l’immigration illégale ». Un constat bien évidemment partagé par le ministre de l’Intérieur italien qui a dit « (espérer) que cette rencontre sera la première d’une longue série pour changer le destin de l’Italie, de la Hongrie et de la totalité du continent européen»,

     Oui, le déclin n’est pas inéluctable! Aide-toi, le ciel t’aidera: par une action politique vigoureuse, il  est loisible d’espérer que les fossiles intellectuels et autres   partisans  du vieux monde bruxellois, hors-sol,  sans frontiériste,  ouvert à tous les flux,   seront enfin balayés par la révolution patriotique, la réaction nationale qui  se lève un peu partout en Europe. Les élections de mai 2019 devront en effet être une étape importante  de cette reconstruction, de cette renaissance  de l’idée européenne, fidèle à son génie, à ses valeurs, respectueuse de l’âme des   peuples  et des nations de notre continent.  Il s’agit bien  d’un enjeu de civilisationLe RN, les nationaux entendent bien y prendre toute leur part.

  • Europe : La République en marche court après François Hollande

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    Ce dimanche, Richard Ferrand, le patron si charismatique du groupe LREM à l’Assemblée, a souligné, sur BFM TV, l’enjeu « fondamental » des élections européennes : « Les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le Président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orbán, Salvini et compagnie. » Cette phrase mériterait, à elle seule, une explication de texte. Passons sur son mépris affiché pour les dirigeants souverainistes et la pommade qu’il passe abondamment à son cher Président, qui incarnerait une vision dynamique. À y regarder de près, son propos révèle, pour qui en doutait, à quel point la conception macronienne de l’Europe rejoint celle de François Hollande.

    Richard Ferrand, reprenant l’antienne de son ancien maître socialiste, rejette « un nationalisme et un conservatisme anti-européen à tout crin qui est en train de se développer ». On se souvient que François Hollande, au Parlement de Strasbourg, attaqua Marine Le Pen en déclarant que « le souverainisme, c’est le déclinisme » et en fustigeant « le retour au nationalisme, au populisme, aux extrémismes ». Notre député si novateur ne dit pas autre chose quand il assure que « la force de la France, c’est une Europe qui soit souveraine et qui soit forte, c’est comme ça, aussi, que notre pays tiendra son rang ».

    Richard Ferrand prétend qu’il n’y a le choix qu’entre « ceux qui disent que nous avons un avenir européen » dans « la gestion de l’immigration »« la politique de défense »« la capacité de créer une Europe de puissance »« les enjeux d’éducation Erasmus »« la recherche », et « ceux qui disent non, il faut se recroqueviller sur soi parce que, tout seul, on va y arriver mieux ». C’est un peu court. Il ne suffit pas d’affirmer sans démontrer : on attend des arguments pour étayer ce point de vue. S’il est vrai que le débat se situe entre les mondialistes et les patriotes, il le simplifie et le déforme d’une façon caricaturale.

    Les pays visés par notre gardien du troupeau LREM n’ont jamais dit qu’ils ne voulaient pas d’Europe ni qu’ils souhaitaient s’isoler (que n’a-t-on reproché à Marine Le Pen la tentation du « repli » !) : ils refusent cette Europe technocratique qui n’a pour ressort que la loi du marché et remplace le débat démocratique par l’imposition de directives. Une autre Europe est possible : une Europe qui ne prive pas les nations de leur souveraineté, une Europe des alliances librement consenties, une Europe des projets décidés en commun, une Europe qui ne renonce pas à son âme ni à ses racines. C’est entre ces deux conceptions de l’Europe que les Français devront choisir dans quelques mois.

    Il est probable que la plupart des partis d’opposition mettront l’accent sur la nécessité de changer fondamentalement l’Europe. Le Rassemblement national, constant dans sa position, La France insoumise, qui veut surtout troquer le moteur capitaliste contre un moteur antilibéral, et même Les Républicains, si Laurent Wauquiez ose franchir le Rubicon et ne ménage pas la chèvre et le chou. Quant à la République en marche, elle se présentera comme le seul promoteur de l’Europe de demain et répétera, à la manière de François Hollande, qu’il faut plus d’Europe pour sauver l’Europe.

    Curieuse façon d’être novateur, que de courir sur les traces d’un ex-Président déchu !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/europe-la-republique-en-marche-court-apres-francois-hollande/

  • L’avenir de la France c’est ça?

    rodin-le-penseur.jpgNicolas Hulot a annoncé ce matin sa démission du gouvernement, refusant de jouer  plus avant  les faire-valoir et les potiches, dénonçant l‘influence des lobbies« dans les cercles du pouvoir.» Celui de la chasse n’est pourtant pas le plus néfaste ni  le plus important, mais le ministre de la transition écologique ne l’ignore certainement pas… Un nouveau coup dur pour l’exécutif  sachant que selon la dernière étude Ifop publiée par Le Journal du dimanche, 66 % des Français interrogés en août sont mécontents de l’action du président de la république, en hausse de 5 points par rapport au mois de juillet.  Un contrecoup des affaires Nyssen, Kolher, Benalla? Peut-être, mais pas que,  et il est certain que la (légère) euphorie de nos compatriotes post coupe du monde parait déjà très loin. Ce même sondage indique que  la cote de popularité d’Emmanuel Macron a atteint son plus bas niveau depuis son élection, là aussi en forte chute  de cinq points en août par rapport au mois précédent,  avec 39% d’opinions favorables;  un effondrement comparable touche également son Premier ministre républicain-en marche Édouard Philippe. Un état de l’opinion qui laisse présager des mois à venir très difficiles pour le gouvernement sur fond de croissance en berne, loin des 2% en 2018 comme l’avait claironné le gouvernement et certainement très en deçà aussi en 2019 comme l’a avoué le 1er août  le ministre  des Comptes publics, l’ex-sarkozyste  Gérald Darmanin.  Une mauvaise  nouvelle pour la réduction des déficits publics.  D’autant que sur fond de montée des insécurités sociale, économique, identitaire, des dossiers très chauds attendent le gouvernement en cette rentrée . Il s’agira de justifier une nouvelle attaque fiscale de la majorité présidentielle contre les retraités, la mise en place d’une nouvelle  politique de discrimination positive en faveur des banlieues plurielles, la réforme de l’hôpital, de la fonction publique, de l’Etat…

    Les acteurs de cette  rentrée politique ont déjà  en ligne de mire  les élections européennes de mai 2019 qui arrivent à grands pas et qui sont annoncées par toutes les familles  politiques comme un referendum grandeur nature pour une contre le macronisme, pour ou contre l’inféodation de notre pays à la feuille de route de la Commission européenne,  pour ou contre cette Europe de Bruxelles.

    Une conjoncture à la lumière de laquelle il s’agit de décrypter une nouvelle fois le traditionnel discours de rentrée prononcé  hier par Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France, réunis à l’Élysée.

    En adepte éprouvé du en même temps, le président de la République a mêlé dans son  intervention données  factuelles et contre-vérités, propos de bon sens et idéologie antinationale, désir d’émancipation et gage de  soumission à l’oligarchie mondialiste. Il a redit son  souhait d’un renforcement de la construction européenne, quitte à mettre en place une Europe  « à plusieurs cercles »,  tout en prônant conjointement, en une formule aussi floue qu’ambiguë le  « renforcement de l’ordre mondial », auquel personne ne pourra s’opposer assurait déjà Nicolas Sarkozy en son temps…

    Ainsi, l’ex-banquier a-t-il avancé, comme ses calamiteux prédécesseurs,  que les « alliances d’aujourd’hui », comme l’Otan, avaient « encore leur pertinence » (sic)  mais a ajouté non sans raison que les Européens « (devaient) tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide »,   en n’attendant plus des Américains qu’ils se chargent de les défendre, souhaitant une « réflexion exhaustive sur ces sujets avec tous les partenaires de l’Europe et donc avec la Russie. »  L’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie» a-t-il encore précisé arguant par ailleurs qu’il s’agirait  de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant  plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement  un partenariat stratégique

    Une  politique militaire  (mise en place du Fonds européen de défense, «accords stratégiques» avec l’Allemagne…)  qui doit advenir  au nom  d’une  « souveraineté européenne », laquelle,   dans l’esprit de M. Macron  est amenée à  prospérer sur les ruines de nos souverainetés nationales … Ce vœu de voir  les pays de l’UE renforcer leurs efforts de coopération militaire pour assurer leur protection est d’ailleurs  peu ou prou le message martelé depuis sa campagne présidentielle  par Donald Trump qui a dit son ras-le-bol de payer pour la sécurité des Européens…

    Si « le dialogue avec Washington reste essentiel »,  le successeur de François Hollande  a cependant fustigé (au nom de son souverainisme européen?)   la politique  isolationniste  de M. Trump, « symptôme de la crise capitaliste contemporaine. » « La première menace qui pèse sur nos biens communs, c’est la crise du multilatéralisme lui-même. Le multilatéralisme traverse en effet une crise majeure qui vient percuter toutes nos actions diplomatiques, avant tout en raison de la politique américaine (…).  Le partenaire avec lequel l’Europe avait bâti l’ordre multilatéral d’après-guerre semble tourner le dos à cette histoire commune. » Histoire commune toute relative puisque les Etats-Unis  se sont construits historiquement, politiquement, culturellement   sur leur  opposition voire un certain rejet, une certaine hostilité vis-à-vis de  de la vieille Europe.  Et il n’est pas  certain que certains cénacles à Washington auraient hésité à vitrifier les villes européennes  si la guerre avait éclaté  contre la Russie soviétique.

    Passage obligé (?), M.  Macron n’a  pu s’empêcher de débiter l’habituelle et  assez pathétique propagande contre la République Arabe Syrienne, s’inquiétant de ce que l’armée syrienne parachève la reconquête du pays en éliminant les dernières poches aux mains des milices islamistes, notamment dans la région d’Idlib.  Le gouvernent de Damas a été chargé de tous les maux, de toutes les culpabilités dans le conflit qui accable ce pays depuis 2012, arguant que le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie serait une «erreur funeste. »  Quand bien, même la responsabilité des occidentaux dans ce sanglant conflit, la patte  des atlantistes et de leurs  alliés dans l’instrumentalisation, voire le soutien aux milices djihadistes qui ont mis ce pays a feu et à sang,  n’est plus à démontrer.

    Last but not least, les populistes et autres nationalistes ont été eux aussi désignés à la vindicte, tous ceux   qui comme Viktor Orban,  Matteo Salvini,  menacent le projet cosmopolite bruxellois qualifié  par antiphrase d’européen« Ce combat européen ne fait que commencer, il sera long, il sera difficile» car,  a fulminé Emmanuel Macron, « les identités profondes des peuples ont resurgi avec leur inconscient collectif. » « Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner? Certainement pas (…). Il faut en réalité redoubler nos efforts. » Bref, la reprise ici de ses attaques contre la lèpre populiste, de ses propos tenus en juillet devant le congrès où   il affirmait:  « Il faut le dire clairement, la frontière véritable qui traverse l’Europe est celle, aujourd’hui, qui sépare les progressistes des nationalistes.»

    Aussi s’agit-il,  a encore  expliqué le président de la république,  de construire « un modèle humaniste de la mondialisation », au nom « d’une volonté de souveraineté européenne». «Le rôle de la France est de proposer une voie humaniste pour relever ces défis. »

    Pas sûr que les Français mordent à cet  hameçon empoisonné, à l’heure ou les peuples, note Bruno Gollnisch,   plébiscitent le  retour aux frontières,  aux protections, au fait national, au maintien des identités particulières. En février  dernier, rapportait l’Afp,   un sondage OpinionWay réalisé pour la sixième édition du Printemps de l’Economie, indiquait  que 60 % des sondés  ont une mauvaise opinion de la mondialisation, dont les effets négatifs sur nos salaires, nos emplois. étaient pointés par une majorité des Français.  71 % se disaient   pessimistes sur les effets de ladite mondialisation  pour l’avenir des prochaines générations, et 67 %  pour l’avenir de la France.

    Enseignement  capital de cette étude, Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l’économie, relevait très justement que « l’écart se resserre entre catégories populaires et favorisées, entre supposés perdants et supposés gagnants de la mondialisation », 62 % des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et 71 % des CSP- sont pessimistes pour l’avenir de la France. »« Le ressenti pessimiste gagne fortement les catégories les plus favorisées, qualifiées, les mieux rémunérées»… Ceux-là même, noterons-nous, qui ont assuré la victoire de M Macron, lui ont donné une majorité en se déplaçant assez massivement pour voter.  La roue tourne.

    https://gollnisch.com/2018/08/28/lavenir-de-la-france-cest-ca/

  • Richard Ferrand vous demande de choisir : l’Europe de Macron et Merkel ou celle d’Orban et Salvini ?

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    Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, considère les prochaines élections européennes comme un choix entre deux visions opposées de l’Europe, celle de Macron, Merkel et Sanchez ou celle d’Orban et Salvini.

    « Donc au fond, les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orban, Salvini et compagnie. Au fond c’est Macron, Merkel, et Sanchez en Espagne si je résume, c’est-à-dire ceux qui se disent que nous avons un avenir européen, que ce soit la gestion de l’immigration, sur la politique de défense, sur les convergences fiscales et sociales, sur la capacité de recréer une Europe de puissance, sur tous les enjeux d’éducation avec Erasmus, la recherche etc, ou ceux qui disent non, il faut se recroqueviller sur soi parce que tout seul on va y arriver mieux », a-t-il déclaré dimanche.

    A résumer ainsi l’enjeu des élections européennes, Richard Ferrand risque bien de se prendre une sérieuse claque électorale.

    http://www.medias-presse.info/richard-ferrand-vous-demande-de-choisir-leurope-de-macron-et-merkel-ou-celle-dorban-et-salvini/97059/

  • Uli Henkel, candidat sur les listes de l’Alternative pour l’Allemagne

    Uli-Henkel.jpgLe 14 octobre 2018, un scrutin clé se déroule en Bavière. Au sein de cet État du sud de l’Allemagne, le parti patriotique AfD doit entrer au Parlement et constitue une menace pour la majorité absolue en nombre de sièges que détiennent les sociaux-chrétiens de la CSU. Lionel Baland a interrogé pour EuroLibertés Uli Henkel, candidat sur les listes de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). Cette formation politique dispose de 92 députés au niveau national et siège au sein de 14 des 16 parlements régionaux.

    Uli Henkel, qui êtes-vous ?

    Âgé de 63 ans, je vis à Munich, la capitale de la Bavière, depuis 61 ans. Je suis marié depuis 30 ans. J’ai un fils de 13 ans. Je suis juriste de formation, spécialisé dans le droit international. J’ai travaillé durant de nombreuses années dans le secteur privé en tant que gestionnaire et dirigeant. Depuis 2002, je suis conseiller indépendant pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME).

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  • Les jeunes LR poussent pour l'union des droites

    Candidat à la présidence des Jeunes Républicains, Erik Tegnér, prône une «union de toutes les droites». Lors de la soirée de lancement de sa campagne, le 5 septembre, il a prévu de rassembler plusieurs personnalités de la droite hors les murs :

    • Nicolas Dupont-Aignan (président de Debout la France),
    • Jean-Frédéric Poisson (président du Parti Chrétien-Démocrate),
    • Bruno North (président du CNIP)
    • Paul-Marie Coûteaux
    • le député du Rassemblement national (ex-FN): Sébastien Chenu.
    • Jordan Bardella, le porte-parole du RN et responsable de Générations Nation (mouvement des jeunes du Rassemblement national).

    Erik Tegnér, qui réussit là un premier pas vers l'union des droites, explique :

    «Face aux grands enjeux du XXIe siècle, notamment en termes d'identité et de défense de la souveraineté de notre nation, nous ne pouvons plus rester dans la simple défense d'une rentrée électorale et partisane mais le devoir de dialoguer avec le Rassemblement national ou encore Debout la France»

    Erik Tegnér souhaite s'appuyer sur le soutien de Thierry Mariani :

    «En tant que militants des Républicains, nous nous retrouvons parfaitement dans son message d'ouverture et de dialogue et serons honorés si nous pouvons le compter parmi nous pour que nous prouvions à notre direction que non, contrairement à ce qui a été dit, sa démarche est loin d'être isolée chez LR».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des jeunes LR veulent faire sauter les digues

    Clip de la grande soirée de lancement de la campagne pour la présidence des Jeunes LR avec le collectif "Racines d'Avenir"sur un discours d'union des droites!

    Pour faire sauter les digues, rendez-vous le 5 septembre. Inscription (gratuite mais obligatoire)

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/des-jeunes-lr-veulent-faire-sauter-les-digues.html

  • Les moutons de l’Aïd : les dérogations qui font la loi – Journal du mardi 21 août 2018

    Société / Les moutons de l’Aïd : les dérogations qui font la loi
    Pendant trois jours, les musulmans vont célébrer la plus importante fête en Islam : l’Aïd el Kebir. Face à une forte demande, les sacrifices de moutons font souvent des entorses à la loi française. Chaque année, l’Etat ferme les yeux.

    Société / Cigarettes plus chères = moins de fumeurs

    International / Donald Trump maintient ses positions
    Tensions avec la Turquie, conflit commercial avec la Chine et sanctions vis-à-vis de la Russie, Donald Trump est revenu sur ses choix diplomatiques. Face aux nombreux sujets de conflit, le président des Etats-Unis a maintenu ses positions avec un but en tête : les élections de mi-mandat.

    L’actualité en bref
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