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élections - Page 251

  • Européennes: Les souveraino-identitaires seraient en tête devant LaREM, LR et la France insoumise de Mélenchon

    Le FN 19,5% + Debout la France 5,5%  = 25% des intentions de vote. L’ancienne coalition des souveraino-identitaires de la Présidentielle 2017 serait donc en tête des intentions de vote pour les Européennes l’année prochaine, juste devant La République en Marche de Macron qui n’obtient que 24%, loin devant Les Républicains qui n’auraient que 15% et encore beaucoup plus loin devant Mélenchon avec 10% des intentions. Selon une enquête d’opinion menée par Elabe pour BFMTV.

    Le tapage pour faire croire que Mélenchon serait le principal opposant à Macron est donc bel et bien un montage médiatique. On comprend dans ces conditions l’empressement des médias à la botte de Macron de faire une publicité tous azimut en faveur de Marion Méréchal [quels que soient ses mérites par ailleurs] ou encore de Philippot, et de taire le bon score de La France debout de Dupont-Aignan, tout en présentant Marine Le Pen comme dépassée. Il s’agit de diviser le Front national qui reste aujourd’hui le principal parti anti-système de France, selon le vieil adage: diviser pour régner.

    Autres partis sondés: Europe-Ecologie Les Verts (8%). Parti socialiste 6%. Les Patriotes de Philippot ne sont même pas mentionnés.

    Ce premier sondage est un bon présage pour l’élection des députés européens, les souverainistes-identitaires de tous les pays membres devraient arriver en masse au Parlement européen [AFD allemand, La Ligue et M5S italien, FPÖ autrichien, Grecs, Hongrois, Polonais, Tchèque, slovaques, etc.], ce qui pourrait être le seul moyen de mettre réellement en danger le gouvernement de la Haute Banque qui dirige l’Union à travers la Commission de Bruxelles composée de Commissaires, non pas élus mais investis par les gouvernements sous la pression de la BCE, elle-même assujettie aux grandes Banques internationales et dirigée par Mario Draghi, ancien dirigeant de Goldmann Sachs. Pour rappel Emmanuel Macron vient de la Banque Rothschild.

    Au Parlement européen les souveraino-identitaires pourraient constituer soit une majorité ou plus probablement, une forte opposition capable de peser très lourd dans l’avenir des institutions européennes en faveur d’une Europe des nations. A condition toutefois que ces partis eurosceptiques et souveraino-identitaires ne se tirent pas dans les pattes, ce que le Système, fort de ses importants moyens de propagande et de ses lois liberticides, présentes et à venir, va s’employer à susciter.

    http://www.medias-presse.info/europeennes-les-souveraino-identitaires-seraient-en-tete-devant-larem-lr-et-la-france-insoumise-de-melenchon/92619/

  • La parole libérée affole l’Union européenne, par Ivan Rioufol

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    L’Union européenne creuse sa tombe. De la même manière que la glasnost avait précipité la chute de l’Union soviétique, la libération de la parole des peuples ébranle la citadelle bruxelloise. La pression exercée par l’UE sur le président italien, Sergio Mattarella, pour qu’il s’oppose au gouvernement choisi par les populistes vainqueurs des élections législatives a toutes les caractéristiques d’un coup de force. Le déni de la démocratie est flagrant, d’autant que Mattarella avait été désigné par l’ancienne majorité du parti démocrate, battue le 4 mars. Le comble de la provocation a été atteint avec la nomination comme président du Conseil de Carlo Cotharelli, ancien membre du FMI.

    Les Italiens, qui ont donné la majorité parlementaire à deux formations antisystème (La Ligue, le Mouvement 5 étoiles) vont donc être dirigés… par ce que le Système peut produire de plus caricatural. La trahison est tellement énorme qu’elle laisse deviner la panique qui s’empare du pouvoir européen. Ceux qui lui reprochaient, notamment sur ce blog, d’être coupé des gens et des nations n’ont plus à démontrer l’accusation. L’Union européenne a déclaré la guerre aux souverainetés nationales. Et Emmanuel Macron a apporté, avec Angela Merkel, son soutien au coup d’Etat légal du président italien. Ce ruissellement de fautes bouscule l’histoire.

    La dérive autoritaire et anti-démocratique de l’UE risque d’accélérer sa chute ou du moins sa refondation. C’est cette pente qu’a imprudemment prise Mattarella : il peut très bien se retrouver demain dans la situation du président français Patrice de Mac Mahon en 1877, sommé par le vainqueur des législatives, Léon Gambetta, de “se soumettre ou se démettre”. Reste cette autre infâmie qui se profile chez les populophobes, qui laissent déjà entendre qu’un néo fascisme se dissimulerait derrière la nouvelle peuplocratie, ce monde de demain que Macron ne veut pas suivre.

    Parce que des manifestations de protestations sont prévues le 2 juin en Italie, des commentateurs veulent y voir un parallèle avec la Marche sur Rome de 1922 organisée par les faisceaux de Mussolini. Or les mouvements souverainistes, qui s’accroissent partout en Europe, sont tout au contraire en demande de démocratie directe, alimentée par les référendums d’initiative populaire et les réseaux sociaux. Le Mouvement 5 étoiles est lui-même l’expression novatrice de ce pouvoir de l’internet, qui permet de soutenir que le roi est nu. Il est peu probable que cette libération de la parole, que cherche à entraver l’UE aussi bien que la macrocrature, se laisse docilement canaliser. Face au camp du rappel à l’ordre, celui de la liberté a tout mon soutien.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 30 mai 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/210988/la-parole-liberee-affole-lunion-europeenne-par-ivan-rioufol/

  • L'ancien directeur de la CIA reconnaît en bafouillant l'ingérence des USA dans des élections

    James Woolsey, ancien directeur de la CIA
    Alors que Washington accuse sans preuves la Russie d'ingérence dans la présidentielle, l'ancien directeur de la CIA a été pris de cours lorsqu'on lui a demandé si son pays avait fait de même récemment. Il a assuré que c'était «pour la bonne cause». 
    S'ingérer, certes, mais «pour la bonne cause». Voici l'argument de l'ancien directeur de la CIA, James Woolsey, pour justifier les ingérences des Etats-Unis dans les élections des autres Etats. Invité le 16 février sur la chaîne Fox News, le chef des renseignements américains sous la présidence de Bill Clinton a révélé ce secret de polichinelle alors que la justice américaine vient d'inculper 13 Russes et trois entités russes, les accusant d'ingérence dans les élections et le processus politique américains. 
    Alors que la journaliste Laura Ingraham lui demandait si les Etats-Unis s'étaient déjà immiscés dans les affaires d'autres Etats, James Woolsey a répondu : «Oh, probablement, mais c'était pour le bien du système afin d'éviter que les communistes ne prennent le dessus.» Tandis que l'ancien patron de l'agence de renseignement se penchait sur des exemples tirés de l'après-guerre ou de la guerre froide, la journaliste a voulu le ramener à l'actualité récente, lui demandant : «Mais nous [les Etats-Unis] ne le faisons plus maintenant ? Nous ne nous ingérons plus dans les élections des autres ?» En guise de réponse, le responsable américain s'est contenté de galimatias, lâchant : «Eh bien...» Il a finalement concédé, en souriant, que si Washington continuait à s'ingérer dans les élections d'autres Etats, c'était «seulement pour une très bonne cause». 
    Cette réaction n'est pas passée inaperçue du côté de l'ambassade de Russie au Royaume-Uni qui a repris dans un tweet la déclaration de James Woolsey en commentant : «Tout est dit.» 
    «Morts de rire à Moscou» 
    Si Washington n'a jamais fourni de preuves concernant la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine, les accusations continuent de faire parler d'elles aux Etats-Unis. 
    Le président américain a encore tweeté à ce sujet le 18 février, se voulant plus réservé quant aux accusations contre Moscou : «Je n'ai jamais dit que la Russie ne s'était pas mêlée de l'élection, j'ai dit : "C'est peut-être la Russie, ou la Chine ou un autre pays ou groupe, ou cela peut être un génie de 180 kilos assis dans son lit et jouant avec son ordinateur." Le mensonge russe, c'était que l'équipe de campagne de Trump avait été complice de la Russie. Elle ne l'a jamais été !», a-t-il en outre déclaré sur Twitter. 
    Avant d'ironiser, toujours sur le site de microblogging qu'il affectionne tant : «Si c'était le but de la Russie de semer la discorde, le désordre et le chaos aux Etats-Unis, alors, avec toutes les auditions en commissions, enquêtes et haine entre partis, elle a réussi au-delà de ses rêves les plus fous. Ils sont morts de rire à Moscou. Réveille-toi, Amérique !»

  • ITALIE : LE PETIT COUP D’ÉTAT A DONC ÉCHOUÉ

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    Le feu financier allumé dans le but de mettre en valeur Cottarelli, le pompier du FMI, s’est propagé toute la journée d’hier, échappant au contrôle des apprentis sorciers. La déclaration du commissaire européen Oettinger – « Les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter » -, prévue pour s’insérer dans une amélioration des taux, a attisé l’incendie.

    Après que Berlusconi, poussé par la force de la Lega, a annoncé le retrait de son soutien au plan B de l’Union européenne et que Renzi, en bon socialiste, a choisi de ne pas choisir, le gouvernement technique dont on espérait, à Bruxelles, la venue pour une durée la plus longue possible n’était plus envisageable.

    Le golpetto, le petit coup d’État, a donc échoué. Le 2 juin, fête de la République italienne, sont promises de grandes manifestations organisées par M5S et la Lega. « Fascisme », crient les européistes, oubliant que les populistes ont remporté les élections !

    Le retour aux urnes le plus tôt possible, pourquoi pas en juillet, semble la solution, mais les sondages prédisent un raz-de-marée populiste et, vu l’échec de l’intimidation économique, on ne voit pas comment il en serait autrement, surtout que l’invasion migratoire reprend en Sicile.
    L’autre possibilité serait que Mattarella accepte le gouvernement la Lega/M5S refusé la semaine dernière – c’est le sens de l’ouverture faite, hier soir, à Naples par Di Maio.

    À l’instant, 11 heures ce mercredi, Salvini a sifflé la fin de partie : vote le plus tôt possible, en septembre, si l’on trouve un accord pour un gouvernement provisoire (loi de finance, position italienne au sommet de l’Union européenne et blocage des immigrants) ou, sinon, le 29 juillet. C’est que, le 10 juin, ont lieu des élections locales où des listes Forza Italia/La Lega sont très fréquentes, d’où l’intérêt, pour Salvini, de ne pas fermer la porte trop sèchement. Mais après, soit Berlusconi rejoint un nouveau parti euro-critique, soit Forza Italia est mangée.

    http://www.bvoltaire.fr/italie-petit-coup-detat-a-echoue/

  • JEAN-FRÉDÉRIC POISSON : « L’UNION EUROPÉENNE FAIT UN VÉRITABLE COUP D’ÉTAT EN ITALIE ! »

    L’Italie occupe le devant de la scène politique ; le Mouvement 5 étoiles et la Lega, grands vainqueurs des dernières élections, ont présenté un candidat au ministère des Finances italien, Paolo Savona, connu pour ses positions ouvertement anti-euro. Candidature refusée par le président de la République italienne qui, sous la pression de l’Union européenne, a choisi Carlo Cottarelli, ancien responsable du FMI, pour gérer les affaires courantes avant la tenue d’élections anticipées.

    Réaction de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/l-union-europeenne-veritable-coup-detat-italie/

  • Les centristes sont les moins favorables à la démocratie

    Alors que la grosse presse nous alerte du danger de la montée des extrêmes en Europe, David Adler, s'appuyant sur des études d'opinions, écrit dans le New York Times que ce sont les centristes et non les "extrémistes" qui sont les moins tolérants :

    "[...] Ma recherche suggère qu'en Europe et en Amérique du Nord,les centristes sont les moins favorables à la démocratie, les moins attachés à ses institutions et les plus favorables à l'autoritarisme.

    Capture

    [...] En Europe et en Amérique du Nord, le soutien à la démocratie est en déclin. Pour expliquer cette tendance, la sagesse conventionnelle pointe vers les extrêmes politiques. À la fois l'extrême gauche et l'extrême droite sont, selon ce point de vue, prêts à contourner les institutions démocratiques pour parvenir à un changement radical. Les modérés, au contraire, sont censés défendre la démocratie libérale, ses principes et ses institutions.

    Les chiffres indiquent que ce n'est pas le cas. Alors que les démocraties occidentales tombent dans le dysfonctionnement, aucun groupe n'est à l'abri de l'attrait de l'autoritarisme - et encore moins des centristes, qui semblent préférer un gouvernement fort et efficace à une politique démocratique désordonnée.

    Dans le monde en développement, les hommes forts du monde en développement ont trouvé un soutien: du Brésil et de l'Argentine à Singapour et en Indonésie, les modérés de la classe moyenne ont encouragé les transitions autoritaires pour apporter la stabilité et assurer la croissance. La même chose pourrait-elle se produire dans les démocraties matures comme la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Emmanuel Macron s’immisce dans la politique italienne

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    M. Macron confond de toute évidence le mot dictature avec le mot démocratie. Il a déclaré : «Je redis mon amitié et mon soutien au président Mattarella qui a une tâche essentielle à mener, celle de la stabilité institutionnelle et démocratique de son pays, ce qu’il fait avec beaucoup de courage et un grand esprit de responsabilité« . « Courage et esprit de responsabilité » de Mattarella pour avoir privé le peuple italien de sa souveraineté sous l’injonction de l’Oligarchie bancaire ? Très étrange!

    Le président Mattarella a refusé hier le gouvernement formé par la coalition identitaire et souverainiste élue aux législatives italiennes, pour nommer comme premier ministre provisoire le valet du FMI Carlo Cottarelli, (FMI= Fond Monétaire International), le FMI dont la présidente est la française Christine Lagarde.

    Effectivement Mattarella a bien mérité du mondialisme auquel Emmanuel Macron est tout particulièrement attaché, et plus particulièrement de la Haute banque d’où il vient et à qui il doit tout. Car c’est la Haute banque qui dirige l’Union d’une main de fer, sans aucun égard pour la volonté populaire, ainsi que les événements du Grexit l’avaient déjà démontré.

    Réaction

    Néanmoins les chefs de la coalition rejetée arbitrairement sont loin de s’avouer vaincus et entendent bien mener le combat, ainsi que nous le disions précédemment. Soit en obtenant du nouveau Parlement à majorité souveraino-identitaire la destitution du président Mattarella pour avoir "trahi la Constitution"Soit en renforçant leur majorité commune ou séparée, lors des élections législatives que le président sans majorité, nommé par Matterella, devra organiser, au plus tôt en août, au plus tard début 2019.

    Or, suivant la constitution italienne le Président de la république ne peut être destitué qu’en cas de trahison de la Constitution, ce que le Cour constitutionnelle devra apprécier, mais ses membres sont désignés par plusieurs organes différents dont certains relèvent des anciens élus et d’autres d’organes sont en lien avec les banques… En ce qui concerne de nouvelles élections législatives qui est le scénario le plus probable, même si la Ligue a le vent en poupe dans les sondages et si le M5S reste très haut, il faudra s’attendre à ce que le Système ne recule devant rien pour les diaboliser en effrayant les électeurs par divers biais.

    Quoiqu’il en soit, par ce truchement, Mattarella a fait gagner de six mois à plus d’un an aux Oligarques qui mènent l’Union à Bruxelles à travers la Commission.

    Satanique Euro

    Le gros handicap de la majorité législative eurosceptique qui s’est dégagée des urnes en Italie c’est l’euro. Comme la France, l’Italie a malheureusement troqué sa monnaie souveraine contre cette monnaie tutélaire qui coiffe la souveraineté des pays qui s’y sont soumis. En Grèce Tsipras et les Grecs ont cédé à l’Oligarchie des banques parce que celle-ci avait fermé d’autorité leurs guichets, laissant le peuple sans aucun accès à ses comptes bancaires. La même chose pourrait arriver en Italie ou en France. Cela n’a pas pu se produire en Grande-Bretagne contre le Brexit parce que celle-ci n’avait pas adhéré à l’euro.

    Voir aussi: Le président italien refuse l’équipe gouvernementale anti-système. Di Maio veut engager la destitution du président.

    http://www.medias-presse.info/emmanuel-macron-simmisce-dans-la-politique-italienne/92485/

  • Italie : Le Système plus fort que le pot pourri populiste.

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    Jean-Francois Touzé

    Membre du Bureau politique du Parti de la France. Directeur de la revue Confrontation.

    Le seul but légitime du combat politique est l'accession de ceux qui le mènent aux responsabilités du pouvoir.

    Pour le Parti de la France, seul l'exercice, par la droite nationale, de la conduite de l’État permettra à notre Pays de se relever et de se reconstruire.

    Pour parvenir à cette fin, aucune stratégie ne peut être exclue et le pragmatisme doit être notre loi tactique. A la condition de ne jamais dévier de notre ligne et de n’agir que dans la cohérence du projet.

    Certains, en France comme dans toute l'Europe, suivent des chemins différents.

    Les partis du Système, bien sûr, pour qui la « gouvernance républicaine » n'est que prétexte aux ambitions personnelles et, pour les nouveaux venus, volonté de s’accaparer à leur tour d’une part du butin.

    Quelques uns (ou quelques unes), convaincus que la métapolitique et la formation des élites constituent la voie royale qui permettra, le jour venu, de dresser des passerelles (oubliant que les passerelles sont avant tout faites pour qu’on leur marche dessus), remettent à plus tard l’engagement militant et électoral, comme si le temps ne nous était pas compté.

    D'autres, enfin, dont la sincérité des convictions ne saurait être mise en cause, parent au plus pressé estimant que mieux vaut être en capacité de mettre en œuvre une petite partie de leur programme plutôt que d'attendre indéfiniment de pouvoir en réaliser la totalité.

    C'est le cas de nos amis italiens de la Ligue.

    En s’accordant sur un programme de gouvernement avec le mouvement cinq étoiles, patchwork improbable de comiques troupiers, de néo écolos et d'anciens gauchistes, Matteo Salvani et les siens faisaient le pari de se servir de leurs alliés du M5S et du nouveau président du conseil désigné par eux, Guiseppe Conte, pour avancer sur la voie de la maîtrise des dépenses publiques, et surtout de la lutte contre la submersion migratoire.

    Louables objectifs. Mais l’expérience montre que, chaque fois qu'un mouvement identitaire et national s'est allié avec un autre parti, de droite, de gauche ou d'ailleurs dans une coalition gouvernementale, il s'est embourbé dans le jeu des compromis politiciens comme de la dépendance européiste, et que les avancées promises se sont réduites à quelques gestes symboliques sans portée réelle. L'hétérogénéité de l'alliance italienne porte en elle les germes de l’échec à venir.

    Ce n’est pas un hasard si la Commission de Bruxelles est restée plus que prudente après la nomination officielle de Conte par le très systémique président de la République italienne Sergio Mattarella, tandis qu'Emmanuel Macron tendait la main au nouveau gouvernement.

    Tout portait dès lors à croire que, dans ces conditions, le printemps italien de l'identité, de la solidarité sociale dans le dynamisme économique, de la volonté anti migratoire et, sur le plan international, du rapprochement avec la Russie ne sera qu’une brève lueur dans la nuit hivernale.

    La démission de Conte ce dimanche soir et la probable nomination d'un gouvernement technique avec un Président du Conseil passé par le FMI ne viennent que renforcer notre conviction : il n'est plus temps de transiger avec le Système qui trouve de toutes façons toujours les portes de sortie de crise. Il ne faut pas composer avec lui. Il faut l’abattre, le détruire et lui substituer l’Etat national. Le chemin sera plus long. Mais il sera celui de la vraie victoire.

    Le Parti de la France considère que la Droite nationale, si elle doit, un jour, s'inscrire dans un jeu d’alliance pour accéder au pouvoir, ne pourra le faire qu'en situation de force. La situation dramatique de notre France et de notre vieille Europe impose, en effet, l'application d'un programme radical de salut national qui ne peut être que global.

  • Cinq ans après la Manif pour tous, l’échec des conservateurs de France

    Cinq années ont passé depuis La Manif pour tous. Considéré à tort et dès le début comme quantité négligeable et simple incarnation du passé ou de la nostalgie, le mouvement d’opposition au mariage pour tous est parvenu à s’imposer en France comme un authentique mouvement social conservateur. Avec ses penseurs, des associations, ses activistes, ses artistes, LMPT appelait à une prolongation politique de son combat. Il fut un échec.

    Pourtant l’activité éditoriale conservatrice se porte bien: publication par Guillaume Perrault du Figaro Magazine de son Conservateurs soyez fiers!, des écrits de Roger Scruton, de ceux de la philosophe Laetita Strauch-Bonart ou bien du Dictionnaire du Conservatisme, ventes correctes de la revue Limite, animée notamment par d’anciens Veilleurs issus de La Manif pour tous, une bibliographie en croissance exponentielle… tout démontre que le conservatisme est en bonne place sur le marché des idées.

    Tout sourit aux conservateurs mais, s’ils ont bien des lecteurs, ce sont les électeurs qui, l’an passé, ont fait défaut à leur champion François Fillon.  (…)

    http://www.fdesouche.com/1013439-cinq-ans-apres-la-manif-pour-tous-lechec-des-conservateurs-de-france

  • Coup d’Etat institutionnel en Italie: les Bruxellois à la manœuvre

    drapeau-europeen-300x198.jpgBerlin la rouge, la cosmopolite, l’européenne… Les citoyens du monde  Berlinois se sont mobilisés hier dans la capitale allemande pour voler au secours de la folle politique immigrationniste d’Angela Merkel. Un rassemblement  mis sur pied  pour étouffer la voix de « la  grande manifestation pour l’avenir de l’Allemagne » organisée par  Alternativ für Deutschland (AfD), premier parti d’opposition à la coalition gouvernementale  avec 92 députés au Bundestag. Selon la police 5000 nationaux avaient fait le déplacement à Berlin, même si  la  crainte des violences de l’extrême gauche, qui avait annoncé sa volonté d’en découdre  sur les réseaux sociaux,  a dissuadé beaucoup de familles de venir.  20 000 contre-manifestants étaient  eux descendus dans la rue (la sociologie berlinoise leur donnait  incontestablement  l’avantage du nombre)   sous une forêt de drapeaux rouges, noirs, arc-en-ciel,   à l’appel des communistes,  socialistes,  anarchistes,  antifas et même des associations LGBTI et de sept  discothèques  de la ville assurant l’ambiance techno. Un soutien qui  ira certainement droit au cœur  des pieux musulmans…

     En Italie, les partisans de l’Europe (grande) ouverte,  très résiduels mais bien  présents dans les rouages de l’Etat,   font aussi de la résistance.  Hier le président italien le démocrate-chrétien Sergio Mattarella  a choisi la voie de l’affrontement  avec le peuple italien, du coup d’Etat institutionnel.  « J’ai accepté toutes les nominations (dans le nouveau gouvernement de coalition, NDLR) , sauf celle de ministre de l’Economie », a-t-il déclaré,  en l’espèce celle de l’économiste  très hostile à l’euro  (et brièvement ministre en 1993-1994)  Paolo Savona 

     « La désignation du ministre de l’Economie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d’alarme pour les opérateurs économiques et financiers ».  « J’ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l’accord de programme (…) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l’Italie de l’euro », a déclaré Sergio Mattarella. Devant le tollé et l’indignation des Italiens, ce dernier a tenté de prendre les devants: « J’ai été informé de demandes de forces politiques d’aller à des élections rapidement. C’est une décision que je me réserve de prendre sur la base de ce qui arrivera au Parlement » a  fait savoir M. Mattarella qui a convoqué ce matin Carlo Cottarelli, ex haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), pour former un « gouvernement du président » dans l’attente de nouvelles élections.

    Le  choix de Paolo  Savona,  qui était le fruit de l’accord conclu entre  la Ligue de Matteo Salvini et le M5S de Luigi Di Maio, s’avère  insupportable pour le président italien. La  constitution italienne  lui octroie   un rôle très symbolique,  mais aussi  le droit  (jamais ou très peu utilisé)  de nommer les ministres et de refuser de valider des lois risquant de peser sur le budget ne respectant pas les oukases de la  la Banque  centrale européenne (BCE). Un possibilité  de blocage  dont Emmanuel Macron  s’était félicité par anticipation  notions-nous la semaine dernière,   lorsqu’il s’était    dit confiant dans la capacité du président Mattarella à garantir que Rome continuera de travailler « de manière constructive avec l’UE…»

    Sergio Mattarella s’était certainement  ouvert à  ses amis européistes  de sa volonté d’enrayer  la mise  en  oeuvre des choix exprimés par les Italiens dans les urnes. C’est peut-être la raison pour  laquelle  Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, avait promis de travailler  avec  le  nouveau ministre italien de l’Economie quel  que soit  son identité… tout en exhortant le gouvernement italien à   maintenir une politique austéritaire  refusée  par la Ligue et le M5S .

    Les deux alliés se sont en effet  entendus sur une baisse des impôts mais aussi  des dépenses sociales. Un programme qui commanderait une sortie de l’euro  se réjouissent  ou déplorent  de nombreux observateurs. Il est certes  assez évident   que la politique de relance par  la croissance voulue par les vainqueurs des législatives entraînerait une forte hausse du déficit budgétaire (le plus élevé en Europe après celui de la Grèce)  qui aurait pour effet  d’enclencher  une nouvelle  crise de l’euro, dont la monnaie unique pourrait cette fois-ci  ne pas se remettre. 

    Le chef du gouvernement Giuseppe Conte a pris acte de cette volonté de Sergio Mattarella (poussé, appuyé par les cénacles euromondialistes)  d’empêcher la coalition  au pouvoir de mettre en place un pan capital de son programme. Il  a  donc  annoncé dimanche qu’il renonçait à son poste de  Premier ministre. Dans une vidéo diffusée en direct sur Facebook,  Matteo Salvini a évoqué «un conflit institutionnel sans précédent (…).  Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire. »  Et le dirigeant  de la Ligue d’ajouter sur son compte twitter : « Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L’Italie n’est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread (l’écart entre les taux d’emprunt à dix ans allemand et italien, NDLR) ou de la finance. »

    «Nous étions à deux doigts de former un gouvernement mais nous avons été stoppés parce que, dans notre équipe, il y avait un ministre qui critiquait l’Union européenne» a déclaré Luigi Di Maio à la Rai , précisant  qu’il  souhaitait que le président italien soit mis en accusation pour « haute trahison»  ou « atteinte à la Constitution » comme  le prévoit article 90 de la Constitution italienne. M. Di Maio a également utilisé les réseaux sociaux pour  relever qu’ « il y a un grand problème en Italie : la démocratie».  «Nous étions prêts à gouverner et on nous a dit non, parce que le problème est que les agences de notation dans toute l’Europe étaient inquiètes à cause d’un homme qui allait devenir ministre de l’Economie.  Alors disons-le clairement qu’il est inutile d’aller voter, puisque les gouvernements ce sont les agences de notation, les lobbies financier et bancaire qui les font. Toujours les mêmes. »

    Notons pour conclure que cette peur panique des élites eurolâtres  (qui craignent surtout  pour leur avenir), est encore accrue par la tribune parue le 21 mai  dans le très sérieux quotidien de référence  d’outre-Rhin  Frankfurter Allgemeine Zeitung. Elle a été  signée par plus de 150 professeurs d’économie allemands qui demandent très fermement  à la chancelière Merkel l’ajout dans les traités européens  d’une  clause  permettant la  sortie de l’euro  -et le rejet du plan Macron de reforme de la zone euro. Jusqu’à quand la prison des peuples qu’est devenue l’Europe bruxelloise parviendra-t-elle à éviter le naufrage et à museler les aspirations démocratiques? Luigi Di Maio l’a noté comme Bruno Gollnisch, toutes les forces du Système entendent bien décourager les citoyens qui ne votent pas dans les clous en  remettant en cause les choix qu’ils expriment dans les urnes. Mais une mobilisation massive des Français, des Européens, dés l’année prochaine lors des élections européennes, reste bien une étape nécessaire,  la condition sine qua non  pour imposer enfin l’Europe des nations libres,  des choix politiques conformes aux aspirations populaires.

    https://gollnisch.com/2018/05/28/coup-detat-institutionnel-en-italie-les-bruxellois-a-la-manoeuvre/