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élections - Page 248

  • ITALIE : LES POPULISTES DE DROITE ET DE GAUCHE S’ACCORDENT POUR FORMER UN GOUVERNEMENT

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    Incroyable mais vrai. Après plus de deux mois de piques à la limite de l’insulte, de refus catégorique d’alliance, puis de dures négociations, les représentants des deux partis dits « populistes » sortis vainqueurs des dernières élections, Matteo Salvini (Ligue) et Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles) se sont mis d’accord sur un programme commun. Ce dernier, intitulé « contrat de gouvernement », est un compromis sur trente points cruciaux qui intéressent le pays, qu’ils s’engagent à respecter. Il est soumis à l’approbation des militants et sympathisants des deux formations, en ligne ou auprès des stands politiques qui seront présents dans les villes d’Italie jusqu’à dimanche.

    La substance du texte a de quoi « inquiéter » marchés financiers, technocrates et médias officiels. Car, sans être vraiment révolutionnaire – pas de sortie de l’euro, d’Italexit ou de renégociation de la dette –, elle est une remise en question totale de la politique italienne telle qu’elle a été menée ces dernières années sous les gouvernements technocrates ou de gauche.

    C’est, avant tout, un refus de l’austérité : c’est par « l’augmentation du PIB à travers la relance de la demande interne » que le nouveau gouvernement entend réduire la dette publique.

    Une réforme institutionnelle envisage une « réduction drastique du nombre de parlementaires », qui passent de 948 à 600, doublée d’une législation sévère contre la corruption. Les charges ministérielles sont interdites à quiconque est en procès ou a été condamné pour corruption, concussion ou mafia, aux francs-maçons et à toute personne qui se présente en conflit d’intérêts avec la matière de la charge.

    Une réforme fiscale « révolutionnaire » prévoit deux barèmes d’impôts pour particuliers et entreprises abaissés à 15 et 20 %.

    Un revenu de citoyenneté, cher au M5S, sera instauré (780 euros mensuels), mais n’en est pas vraiment un : il ressemble plus à une indemnité de chômage, puisque « le bénéficiaire devra accepter les offres de travail provenant des centres pour l’emploi ».

    Le chapitre concernant les mesures d’une politique nataliste y est assez synthétique, mais présent ; le minimum des retraites augmenté à 780 euros mensuels et l’âge de la retraite est abaissé : il sera possible de cesser le travail quand la somme de l’âge et des années de cotisation atteint 100.

    En matière d’immigration, « rapatriements et arrêt du business »sont les maîtres mots du programme. Il impose la renégociation du traité de Dublin sur la redistribution des migrants au sein de l’Union et prévoit toute une série de mesures visant à réduire les flux et la criminalité générée autour du phénomène, notamment celle des instituts privés qui s’en enrichissent ; une révision des normes concernant regroupement familial et allocation sociale. « Une partie des ressources affectées à l’accueil sera destinée au fonds pour les rapatriements. » Selon le texte, 500.000 migrants irréguliers seraient concernés.

    Au niveau de la politique étrangère, l’appartenance à l’Alliance atlantique est confirmée, mais un rapprochement avec la Russie, « partenaire économique et commercial, interlocuteur stratégique », est préconisé, tout comme un arrêt des sanctions à son égard.

    Ce « contrat de gouvernement » et le nom du Premier ministre seront présentés lundi au président de la République, Sergio Mattarella, qui donnera son aval. Ou non.

    Une chose est sûre : pour avoir les moyens de mettre en œuvre une telle politique, une remise en question du pacte de stabilité imposé par Bruxelles est nécessaire, ce qui suppose de gros litiges à venir avec la structure supranationale.

    Si le programme est qualifié de séditieux et d’irréalisable par les médias, il semble s’imposer comme tout à fait légitime dans l’esprit des citoyens.

    http://www.bvoltaire.fr/italie-populistes-de-droite-de-gauche-saccordent-former-gouvernement/

  • « Les Républicains et le FN sont des partis concurrents engagés dans une lutte à mort »

    Daoud Boughezala. Votre dernier livre Le nouveau clivage (Editions du Cerf, 2018) s’ouvre sur un constat : l’alliance du  libéralisme politique et économique est en crise un peu partout en Occident. Des Etats-Unis de Donald Trump à la Hongrie de Viktor Orban en passant par la France périphérique, vit-on la fin d’un monde ?

    Jérôme Fourquet. Je ne sais pas si le libéralisme est en crise, puisqu’il a toujours eu une grande capacité de rebond, mais les effets très profonds de la mondialisation sur les sociétés occidentales se traduisent aujourd’hui électoralement. Les derniers scrutins majeurs – référendum sur le Brexit, élections présidentielles en France, aux Etats-Unis, en Autriche, législatives italiennes – ont en effet été marqués par le succès ou la poussée des offres politiques populistes.  C’est la résultante et le prix à payer de trente ans d’ouverture des frontières et de délocalisations, de métropolisation des économies mais aussi d’immigration.

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  • Face à Macron, où est donc passée la Droite ?

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples 

    La Droite a perdu les élections présidentielles de 2017. Mais elle ne s’est pas réveillée de sa défaite pour autant. Un an après la victoire d’Emmanuel Macron, on ne l’entend toujours pas. Mais où est donc passée la Droite en France ?

    Encéphalogramme plat à Droite

    Les Républicains ont un petit peu fait parler d’eux à l’occasion de la désignation de leur nouveau chef de file, Laurent Wauquiez. Une nouvelle occasion de rejouer ce qui leur a tant réussi dans le passé : la guéguerre des chefs.

    Le Front National a, de son côté, fait parler de lui à l’occasion de son congrès et surtout de la perspective de son changement d’appellation. Rassemblement National versus Front National ? Mais la sortie de la première partie des Mémoires de Jean-Marie Le Pen a quand même fait un plus grand succès d’opinion.

    Depuis, l’encéphalogramme de la Droite reste désespérément plat.

    Les Républicains n’ont toujours rien à dire

    Laurent Wauquiez n’a pas grand-chose à dire sur rien, manifestement, sinon qu’il ne faut pas s’allier au Front National. On voit que l’imagination est toujours au pouvoir chez Les Républicains ! Le jeunisme, à l’évidence, a aussi ses limites en politique…

    Il est vrai qu’Emmanuel Macron, se lançant dans les réformes néo-libérales que la vieille droite n’a pas su mener, lui prend une partie de ce qui reste de son programme. Or la vieille Droite ne s’intéresse qu’à l’économie car les sujets sociétaux la font trembler de peur : ne risquerait-elle pas de se rapprocher du Front National ? Vade retro Satana !

    Elle se réjouit aussi de la déconfiture des syndicats, ses ennemis de toujours, mais sans voir qu’elle prend le même chemin : celui de la voie de garage.

    Le syndrome Simca/Talbot

    Le Front National se trouve, lui, sous la menace du syndrome Simca/Talbot : essayer de vendre un même produit sous une nouvelle marque. En général cela ne fonctionne pas.

    Front National ou Rassemblement National, qu’est-ce que cela change vraiment quand les Républicains restent enfermés dans leur refus de toute alliance avec Marine Le Pen ?

    Pas grand-chose sauf si l’union se faisait à la base contre les appareils. Mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour et de toutes façons la machine à exclure veille : malheur aux politiciens de la vieille droite qui s’y risqueraient !

    La Droite étouffée par… Mélenchon

    Certes, une Assemblée Nationale remplie de godillots et les médias mainstream ne facilitent pas la présence de la Droite d’opposition.
    Les médias continuent de tous rouler pour Macron et pour l’opposition de sa Majesté : c’est-à-dire pour l’extrême-gauche et la France Insoumise, à qui ils donnent en permanence la parole.
    Car, à l’évidence, Emmanuel Macron a l’intention, pour la prochaine présidentielle, de nous rejouer le scénario de 2017 avec un second tour repoussoir, mais cette fois face à Jean-Luc Mélenchon. Il tente donc de reprendre à son profit, la formule gaulliste selon laquelle entre La France Insoumise et lui, « il n’y a plus rien ».

    Donc, le Jean-Luc, il faut le soigner et le promouvoir par tous les moyens pour laminer toute opposition de Droite, avant le second tour. Car en 2022, face au candidat de la France Insoumise, tous les lecteurs du Figaro Magazine voteraient une nouvelle fois Macron comme un seul homme !

    Des opportunités perdues

    Le Droite est aphone et, pourtant, les sujets ne manqueraient pas pour marquer sa différence vis-à-vis du projet libéral/libertaire et mondialiste d’Emmanuel Macron. Que ce soit en matière d’immigration, en matière de politique de la ville ou en matière de Justice – où rien ne change sinon en pire -,  en matière de politique européenne ou en matière de politique étrangère par exemple – où le Président accumule les faux pas et les échecs. Voire en matière fiscale où le « Président des riches » ne dément pas son surnom. Sans même évoquer la PMA/GPA ou l’euthanasie pour tous.

    Mais on n’entend pas la Droite.

    « Tout vainqueur insolent à sa perte travaille »

    La Droite aurait pu profiter aussi d’une défiance de l’opinion vis-à-vis du nouveau pouvoir, qui reste très élevée, malgré tous les artifices médiatiques.

    François Hollande finissait par amuser avec ses maladresses à répétition. Mais le style arrogant et nouveau riche d’Emmanuel Macron ne passe pas dans l’opinion, du moins auprès de la France d’en bas. « Tout vainqueur insolent à sa perte travaille » : Emmanuel Macron ferait bien de méditer cette sentence de La Fontaine !

    Mais la Droite, comme entrée en sédation profonde, ne tire parti de rien. Ni du ridicule de la propagande officielle. Ni de l’angoisse, ni de la colère du pays réel.

    Cela commence à bien faire. Réveillez-vous la Droite !

    Michel Geoffroy 17/05/2018

    Crédit photo : Alesclar [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/face-macron-ou-est-donc-passee-la-droite/

  • XAVIER BERTRAND AU SECOURS DE JEAN-LOUIS BORLOO : 15 MILLIONS D’ÉLECTEURS, ON EN PREND SOIN !

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    Le plan de sauvegarde de Jean-Louis Borloo, tout juste sorti de son think tank, fait du neuf avec du vieux. Il reprend les propositions inefficaces de 2004 qui ont déjà mobilisé des milliards puisés dans les poches des contribuables – sans succès, comme on le voit aujourd’hui. La cause profonde du mal semble, encore une fois, avoir été – volontairement ? – oubliée.

    Comme apparemment ce que l’on sait de ce plan ne convainc personne, oubliant, on l’a vu, de parler de l’essentiel (le communautarisme islamiste), Xavier Bertrand, du haut de [sa] France, vient dare-dare à son secours : « On l’a accusé de ne s’intéresser qu’aux banlieues. C’est faux […]. C’est un plan qui vaut pour les banlieues comme pour les zones rurales. Il parle de 15 millions de Français, ça n’est pas seulement les banlieues. »

    Effectivement, il a raison, Xavier Bertrand, 15 millions, ce n’est pas seulement les banlieues, c’est également tous les centres-villes, de Marseille à Lille et de Brest à Lyon, mais c’est certainement une bonne majorité de Français musulmans, tant ils sont nombreux, aujourd’hui, dans notre pays. Et ce n’est pas fini !

    Selon Gatestone Institute, « la population musulmane de France pourrait rapidement atteindre 15-17 millions de personnes, mais seule une modification de la loi interdisant la collecte officielle des données ethniques permettrait de préciser ce chiffre. » Données ethniques interdites en France et que, dans tous les cas, « on » se garderait bien de nous révéler car l’information, si elle n’était pas une fake news, serait explosive. (D’autres sources donnent d’autres chiffres ; notamment, Michèle Tribalat avançait le chiffre de 5 millions de musulmans en 2014.)

    Dans le total des « Français » concernés par le plan Borloo, évoqué par Xavier Bertrand, il semble donc qu’une bonne partie, sinon une grosse majorité, soit d’origine musulmane. Cela, même si l’on relativise les déclarations d’Azouz Begag, qui fut ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances, de juin 2005 à avril 2007, dans le gouvernement de Dominique de Villepin, qui évoquait, déjà à l’époque, ce chiffre de quinze millions.

    Aujourd’hui, pour exister, Xavier Bertrand essaye de raccrocher son wagon au train en marche que l’ami Jean-Louis Borloo, à la demande du Président, rêve de lancer à coups de milliards. Il n’est pas à une contradiction près. Dans une interview accordée au Parisien au début de l’année, le président des Hauts-de-France disait avoir « de véritables inquiétudes » après les premiers mois d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Mais Xavier Bertrand est un homme de convictions ! N’étant pas certain qu’Emmanuel Macrondonne suite au plan de Jean-Louis « qui en vaut la peine », il se tient prêt « avec l’ANRAH (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat), Action Logement et la région des Haut-de-France, à le financer à la place de l’État ! », comme il l’a annoncé dimanche.

    Martin Nadaud (1815-1898), maçon originaire de la Creuse, monté à Paris comme beaucoup de Limousins au XIXe siècle, prononça ces mots lors d’un discours à la Chambre des députés en 1850 : « Vous le savez, à Paris, lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité. » Et si cela faisait également baisser le chômage ? Décidément, c’est un grand homme d’État, Xavier Bertrand ; gouverner, c’est prévoir !

    Il s’imagine déjà dans la peau d’un grand bâtisseur. Il se voit en nouveau Haussmann des QPV (quartiers prioritaires de la ville), en quelque sorte… Ou plutôt un nouveau Néron : pour faire oublier l’incendie qui ravage les banlieues, les centres-villes, les quartiers, il veut (re)bâtir des palais sur des « monts Esquilin » partout en France.

    http://www.bvoltaire.fr/xavier-bertrand-secours-de-jean-louis-borloo-15-millions-delecteurs-on-prend-soin/

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « LE GOUVERNEMENT INTERDIT TOUT DÉBAT DE FOND, C’EST INDIGNE D’UNE DÉMOCRATIE ! »

    Après l’attentat de samedi, dans le quartier de l’Opéra à Paris, qui a fait un mort, plus l’assaillant, et quatre blessés, Nicolas Dupont-Aignan réagit au micro de Boulevard Voltaire. Il pointe du doigt l’inaction du gouvernement qui s’exonère de toute responsabilité. Des mesures concrètes devraient être prises pour combattre le terrorisme, propositions figurant dans son projet de référendum d’initiative populaire sur l’immigration. À ce jour, seule Marine Le Pen l’a signé. Le député de l’Essonne revient sur cette nécessité d’union des droites, les réticences de Laurent Wauquiez et l’aveuglement des responsables LR.

    Suite à l’attentat dans le quartier de l’opéra ce week-end, vous avez exprimé sur les réseaux sociaux votre lassitude et pointez l’inaction du gouvernement.
    Pouvez-vous développer ?

    C’est très simple. Le gouvernement veut banaliser l’horreur et les égorgements mensuels de nos concitoyens. Le gouvernement veut interdire tout débat de fond sur la situation.
    Or, je sais qu’il y a des mesures concrètes, solides et sérieuses qui pourraient être prises et permettraient de resserrer les mailles du filet.
    Je suis effrayé de cette espèce d’esprit totalitaire de la pensée unique qui voudrait qu’on se laisse égorger sans rien dire.

    Faites-vous allusion aux paroles de Benjamin Griveaux qui soutenait qu’on ne pouvait pas prévoir ce genre d’action ?

    Oui. Si on regarde les 16 attentats depuis celui de Charlie Hebdo, on s’aperçoit que les terroristes auraient dû être, soit à l’étranger après avoir été expulsés, soit en prison.
    La plupart étaient fichés S, naturalisés ou rentrés sur notre sol sans avoir été contrôlés aux frontières. Bref, nous sommes dans une démission de l’État. L’État a une responsabilité et le gouvernement a une responsabilité. Cette manière de s’exonérer de toute responsabilité est indigne d’une démocratie.

    Vous proposez des solutions concrètes dont cette idée de référendum national sur les questions d’immigration. Que voulez-vous apporter de nouveau ?

    J’avais proposé à François Hollande 25 mesures très précises après Charlie Hebdo. Vous pouvez les retrouver sur mon site internet.
    La première est d’interdire tout retour de djihadistes de Syrie. Il faut savoir que près de 320 sont revenus et un certain nombre sont en liberté.
    La deuxième mesure fondamentale est de contrôler nos frontières.
    La troisième mesure est d’appliquer le Code pénal, dont l’article 411 est beaucoup plus sévère.
    Et enfin, il est nécessaire de mettre en rétention les fichés S les plus dangereux, de mettre des bracelets électroniques à ceux qui représentent un risque et d’expulser les délinquants et les fichés S étrangers. Si tout cela était fait, alors nous irions mieux.
    J’ai effectivement proposé un référendum sur l’immigration, parce que c’est le seul domaine où les Français n’ont jamais eu leur mot à dire. Je propose dans ce référendum cinq décisions fondamentales sur lesquelles les Français voteraient.

    Valeurs Actuelles a relevé que Marine Le Pen a signé ce referendum. Ils y ont vu un signe de bon augure pour l’union des droites.
    Pensez-vous que cela va dans ce sens ?

    Oui, je suis sensible qu’elle ait signé. Je regrette que Les Républicains ne le fassent pas alors qu’ils proposent le même référendum, mais sans l’avoir déposé devant l’Assemblée.
    Monsieur Wauquiez a repris mon idée, j’en suis ravi. En revanche, il demande au président de la République de convoquer un référendum. On sait qu’Emmanuel Macron ne va pas convoquer un référendum.
    Dans ce cas, la seule solution est qu’il y ait 185 signatures de parlementaires pour permettre de lancer une procédure de référendum d’initiative partagée ou populaire.
    4 600 000 signatures permettraient ensuite de mettre sur le tapis, devant l’opinion, une vraie question référendaire.
    Je demande à Laurent Wauquiez de donner la possibilité à ses parlementaires du groupe LR de signer ma proposition. Je sais que beaucoup d’entre eux veulent la signer.
    Que pensez-vous de la sortie de Virginie Calmels sur le fait que vous êtes toujours persona non grata et que vous représentez la ligne rouge à ne surtout pas franchir ?

    Je remarque de mon côté que les responsables jeunes de Virginie Calmels viennent de la quitter parce qu’ils en avaient assez de son sectarisme. Cette remarque est incompréhensible.
    Ces gens-là veulent-ils qu’Emmanuel Macron reste au pouvoir éternellement ?
    Être capable de s’unir, ne veut pas dire de se fusionner. Chacun reste avec son identité.
    En soutenant Marine Le Pen, Debout La France est resté totalement indépendant du Front National. Les gens le savent bien. Je ne demande pas à LR de fusionner avec Debout La Franceou avec le Front national. Je demande que nous travaillions ensemble à un travail commun et à une alternative politique.
    Je demande aussi que le pays passe avant les partis. C’est la seule solution, sinon nous serons spectateurs de notre action. Je demande à la base, c’est-à-dire aux électeurs, de faire l’union sur le terrain puisque les grands chefs n’en veulent pas.

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-interdit-debat-de-fond-cest-indigne-dune-democratie/

  • A Rome, une coalition des partis anti-système se précise

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis leur demi-victoire aux élections du 4 mars dernier, les deux partis populistes, la Ligue et le mouvement des cinq étoiles (le M5S) revendiquaient chacun la présidence du Conseil. Cependant, ni le M5S ni la coalition de droite n’ont réussi à rassembler une majorité.

    Ils ont fini par accepter de former ensemble un gouvernement de coalition.

    Longtemps réticent à cette perspective, Silvio Berlusconi, patron de Forza Italia et allié de la Ligue, a récemment fait volte-face en déclarant qu’il ne mettrait pas son veto à une alliance entre les deux partis.

    De fait, ceux-ci sont tombés d’accord sur un certain nombre de priorités :

    – La moralisation de la vie politique italienne et la lutte contre la corruption ;
    – Le renforcement de la sécurité intérieure ;
    – La lutte contre l’immigration clandestine.

    C’est en matière économique que les avis divergent : si le parti des Cinq Étoiles est favorable à l’instauration d’un revenu universel (coût : 15 milliard d’euros), la Ligue milite en faveur d’une baisse générale des impôts.

    Le pire scénario pour les euro-béats ?

    L’Europe de Bruxelles actuelle n’a les faveurs d’aucun des deux partis : la Ligue veut renégocier les traités et organiser un référendum sur la monnaie unique tandis que le parti des Cinq Étoiles ne cache pas son euroscepticisme. Les espoirs d’Emmanuel Macron de refonder l’Union européenne dans le sens de « plus d’Europe » s’effondrent à vue d’œil : un échec programmé pour la diplomatie supranationaliste et pro mondialiste du couple franco-allemand !

    https://fr.novopress.info/210761/a-rome-une-coalition-des-partis-anti-systeme-se-precise/

  • L'union à droite, c'est possible

    Lu dans l'Incorrect à propos de l'union à droite en Gironde :

    Capture d’écran 2018-05-14 à 08.16.13

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Parti de la France en ordre de bataille

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    Le Parti de la France réunissait samedi près de Paris son Conseil national à huis-clos. Ce fut l'occasion pour la formation présidée par Carl Lang de s'affirmer comme étant le seul recours national crédible un an après l'arrivée au pouvoir du mondialiste Macron. 

    Alors que la l'extrême gauche internationaliste de Mélanchon voudrait se faire passer pour la seule opposition au gouvernement, alors que les Républicains de Vauquier sont totalement en dehors du coup, alors que le néo Front mariniste continue d'agoniser, il est plus que temps que la vraie Droite nationale, sociale, populaire et identitaire reprenne sa place dans notre pays. C'est dans cette perspective que le Parti de la France continue son travail d'implantation. Il faut dire que depuis quelques mois les adhésions au PdF affluent et que Carl Lang, entouré par une direction performante et soudée, a de bonnes raisons de continuer et d'amplifier le combat engagé par son parti depuis sa création il y a maintenant 10 ans.

    A force d'être présent à toutes les élections, à force de mener des campagnes militantes dynamiques, à force de privilégier l'action sur le terrain plutôt que de chercher la respectabilité à tout prix, le Parti de la France s'est imposé comme étant une force de rassemblement efficace et constructive.

    Au cours de cette réunion plusieurs intervenants présentèrent les ambitions du PdF. Thomas Joly bien sûr, qui, en tant que Secrétaire général, coordonnent les activités des sections, mais aussi, Myriam Baeckeroot, la trésorière, Jean-Claude Rolinat, chargé des élus locaux, Bruno Hirout qui anime la dynamique fédération normande, Arnaud Menu et Jean-François Touzé qui intervinrent sur la communication du parti, Franck Timermans, sur l'indispensable formation des cadres et des militants, ainsi que bien d'autres responsables. Dans la matinée, Jean-Pierre Maugendre, Président de Renaissance catholique, invité du PdF, est aussi intervenu sur le rôle de la France dans le monde.

    Il revenait à Carl Lang de conclure cette journée de travail en rappelant que le Parti de la France avait désormais vocation à incarner politiquement et électoralement notre famille d'idées. Il souligna la nécessité de la présence du PdF aux prochaines élections européennes de juin 2019 et il lança un appel aux nationaux  dispersés pour que ceux-ci se rassemblent autour du projet ambitieux et offensif pour sauver notre nation et notre civilisation qui est celui du Parti de la France.

    Carl Lang prendra la parole ce dimanche 12 mai à l'occasion du rassemblement en honneur de Jeanne d'Arc organisé à 14 h Place St Augustin à Paris par Civitas.

    S.N.

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  • Une réconciliation des droites sur le sujet de l'immigration ?

    6a00d83451619c69e20223c84a663a200c-250wi.pngNicolas Dupont-Aignan a déclaré vendredi que Marine Le Pen avait signé sa proposition de référendum sur l'immigration, qui propose le rétablissement des frontières, le vote de quotas annuels par le Parlement et la limitation de l'immigration familiale :

    « Marine Le Pen a signé ma proposition de référendum.J'ai repris cinq points précis qui ont été proposés par Les Républicains, qui ont l'accord du Front national et qui ont l'accord de Debout La France ». « Si la droite continue la guerre des ego, la petite guerre des chefs, la division, elle sera balayée de l'Histoire, et mon devoir c'est de proposer un chemin »

    Le député de l'Essonne avait proposé dimanche dernier au président du parti Les Républicains Laurent Wauquiez et à Marine Le Pen une rencontre sur l'immigration, une « première brique pour la réconciliation des droites ». 

    Virginie Calmels, vice-présidente déléguée des Républicains, s'est opposée à un accord avec Nicolas Dupont-Aignan. « Ni accord, ni rencontre », a renchéri Damien Abad, lui aussi vice-président LR.

    Michel Janva

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  • Des "Jeunes avec Calmels" veulent l'ouverture à droite

    6a00d83451619c69e20224e038e112200d-800wi.jpgRegrettant son ton trop modéré à droite, en particulier sur l'immigration, plusieurs «Jeunes avec Calmels» (une soixantaine), dont le responsable Erik Tegner, ont décidé de retirer leur soutien à la vice-présidente LR, proche d'Alain Juppé. Erik Tegner, responsable du mouvement qui fût encarté au Front national à l'âge de 17 ans avant de rejoindre Les Républicains à 20, explique :

    «On ne l'a pas assez entendue sur le projet de loi asile et immigration». «Quand elle a vu Laurent Wauquiez tomber à 8% dans les sondages, j'ai peur qu'elle se soit dit qu'elle devait incarner une ligne plus modérée».

    Aurélie Vial, vice-présidente du mouvement, elle aussi démissionnaire, ajoute :

    «Elle a toujours été dans l'ambiguïté. Un coup elle se montre proche de la politique de Macron, ensuite elle revient vers la ligne de Wauquiez».

    Mieux : les prises de positions de Virginie Calmels pour décliner les mains tendues des personnalités proches du Front national en ont agacé certains. Après avoir condamné l'appel de Thierry Mariani qui réclamait une alliance avec le FN, la vice-présidente a rejeté la proposition de Nicolas Dupont Aignan. Un autre jeune avoue :

    «Nous sommes déçus. On l'a plus entendue refuser de discuter avec la droite radicale que parler du fond. Or il faut que nous parlions à tout le monde. Nous le faisons déjà entre jeunes».

    Erik Tegner évoque l'attirance envers Marion Maréchal-Le Pen :

    «Sur le terrain, les militants ne font que parler d'elle positivement. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas échanger avec si elle revenait en politique». 

    Interrogé sur Boulevard Voltaire, Erik Tegner explique :

    « L’avenir des Républicains passe par un combat civilisationnel et identitaire. » « L’anticonformisme d’Emmanuel Macron oblige la droite à être réactionnaire, libérale et conservatrice. Pourquoi ne serions-nous pas plus transgressifs qu’Emmanuel Macron ? »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html