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élections - Page 254

  • L’« union des droites » a déjà existé dans la vie politique française

    6a00d83451619c69e201b7c958bb37970b-250wi.jpgDe Gabriel Robin dans L'Incorrect :

    "On l’oublie souvent, mais l’« union des droites » a existé dans la vie politique française, au moins durant les deux premières décennies de la Troisième République. C’est à l’aune de cette donne historique que l’on doit envisager quelle forme pourrait revêtir aujourd’hui l’union des droites.

    Les alliances entre factions politiques à la fin du Second Empire, comme au début de la Troisième République, sont difficiles à appréhender. Les différents groupes composant la droite née des suites de la proclamation de la Troisième République, donc du traumatisme de la guerre franco-prussienne de 1870, s’ils avaient de grandes divergences, partageaient une même défiance à l’égard du retour à la forme républicaine des institutions de la nation française, sorte de miroir inversé du gouvernement d’Emile Ollivier qui avait précédé la chute du Second Empire.

    Légitimistes, orléanistes et bonapartistes autoritaires nourrissaient tous le secret espoir d’abattre la gauche, alors unanimement républicaine, s’inspirant peut-être de la relation qui unit Jean-de-Dieu Soult, héros de la bataille d’Austerlitz, à Louis-Philippe durant la monarchie de Juillet. Un ressentiment qui culmina sous une forme paradoxale, baroque, sinon grotesque : le boulangisme. Suicidé sur la tombe de sa maîtresse, le Général Boulanger sut auparavant réunir autour de sa personne des républicains de gauche, mais aussi des nostalgiques de la monarchie et de fervents bonapartistes, qui financèrent cette drôle et pathétique épopée du XIXème siècle français finissant.  Ainsi s’achevait « l’union des droites » en France. La tentation d’en finir avec la République n’était pas morte, loin s’en faut, surtout dans les cercles royalistes qui ont longtemps cru pouvoir y parvenir, notamment sous l’impulsion de l’Action Française de Charles Maurras. Hasard de l’histoire, les maurrassiens empruntèrent à Paul de Cassagnac, député bonapartiste jusqu’au-boutiste, l’expression « La Gueuse » pour désigner la République.

    Ressusciter l’idée d’« union des droites » implique donc d’en mesurer la portée historique et politique. Il ne s’agit pas d’un concept anodin, mais bien de l’affirmation d’une volonté d’union de sensibilités extrêmement diverses face à un ennemi commun, un régime honni. Autour de quel programme (ou quelle détestation commune, ce qui serait plus précis en l’espèce) ? Avec quels hommes ? Tant de questions presque insolubles qui font du projet d’union des droites une hypothèse peu vraisemblable à l’heure où j’écris ces lignes. Auteur de La guerre à droite aura bien lieu – Le mouvement dextrogyre, Guillaume Bernard a bien tenté de tracer à grands traits ce que pourrait être l’union des droites au XXIème siècle : « L’unité de la droite ne viendra pas de la connivence des « chefs » mais de l’aspiration du peuple de droite à l’adoption d’une plateforme commune. Si les chefs ne suivent pas, la base n’aura pas d’autre solution que de se passer d’eux ».

    Passons sur le fait que Guillaume Bernard se débarrasse un peu trop facilement des difficultés politiciennes, pour nous attarder sur le consensus politique qu’il entend construire. L’essayiste dégage cinq points, à ses yeux essentiels d’une vision politique de droite authentique : la défense de l’identité et du patrimoine hérité ; la restauration de l’autorité de l’Etat ; la promotion de la souveraineté nationale ; la «subsidiarité » censée garantir les libertés, notamment économiques ; et, le maintien d’une « conception traditionnelle » en matière de mœurs et de bioéthique. Ces principes pourraient-ils donc servir de programme commun d’une « union des droites » contemporaine ? Possible sur le fond. Au moins pour une partie de la sociologie de l’électorat de droite, plus engagée et généralement plus militante.

    Mais n’y-a-t-il pas là aussi l’expression d’une forme d’idéal platonicien, que la réalité contredit le plus souvent ? Imagine-t-on le « peuple de droite », si l’on admet qu’il existe, se réunir spontanément autour d’une personnalité providentielle venue le guider vers la victoire ? Plus surréaliste encore, en créant ex-nihilo une plate-forme de démocratie directe et participative, totalement horizontale ?

    Les difficultés pratiques sont réelles, sans compter que les principes ne sont pas un programme. Si le diable se cache dans les détails, cela n’est sûrement pas sans raison. Quid de la partie sur la souveraineté nationale, infiniment complexe ? Quid de la formule indiquant que le programme commun de la droite devrait défendre une « conception traditionnelle » en matière de mœurs et de bioéthique ? Il n’est pas difficile de percevoir les premières difficultés auxquelles feraient face les promoteurs actuels de l’union des droites, si d’aventure ils cherchaient à bâtir un outil agglomérant les différents courants d’un camp dont l’identité politique commune de ses partisans se réduit parfois au fait qu’ils ne soient pas de gauche ! [...]

    Une première option pourrait donc consister à privilégier l’émergence d’une droite plurielle à la romantique et nébuleuse union des droites. L’idée de droite plurielle pourrait servir à former des coalitions aptes à gouverner, ses membres s’accordant pour remplir un minimum d’objectifs le plus efficacement possible, sans s’étouffer et faire de trop grandes concessions. En somme, il s’agirait du retour de Richelieu, pour qui la politique était l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.

    Seconde option offerte à la droite dite « authentique », plus étonnante : se résoudre à rester dans l’opposition un bon moment, en l’envisageant de manière productive. Dans des sociétés connectées, surinformées, l’opinion peut jouer un rôle de moteur historique en influençant les décisions prises par le gouvernement et en aidant les communautés de pensée à s’organiser en lobbys. Il ne s’agit pas à proprement parler de « métapolitique », mais de para-politique. Vaste sujet…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MARINE LE PEN APPELLE À VOTER POUR LE CANDIDAT LES RÉPUBLICAINS : ENFIN !

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    Marine Le Pen semble avoir enfin pris conscience de ses erreurs stratégiques et veut visiblement passer à la vitesse supérieure. Alors que les responsables de LR continuent une comédie qui ne trompe personne (surtout pas d’alliance, mais on laisse Thierry Mariani en parler quand même), elle vient de franchir un nouveau cap. Après avoir officiellement proposé une alliance à Laurent Wauquiez, après avoir opté pour le changement de nom du parti, elle vient de lancer un vrai pavé dans la mare. Elle appelle officiellement à voter pour le candidat LR. Certes c’est à une législative partielle, certes c’est à Mayotte.

    Mais justement, la situation mahoraise pose de façon exacerbée toutes les questions auxquelles les deux droites vont devoir rapidement apporter des réponses fortes : immigration incontrôlée, droit du sol etc. Et la décision du gouvernement Macron de suspendre de facto le droit du sol pour la maternité de Mayotte valide la doctrine de la droite en ce domaine et montre que c’est faisable. Pour peu qu’on en ait le courage.

    C’est pourquoi ce geste politique fera date.

    « J’appelle tous les électeurs qui m’ont fait confiance à Mayotte à se reporter sur le candidat LR Mansour Kamardine. La situation est trop grave là-bas, il faut dépasser les étiquettes politiques. »

    C’est un pas décisif et irréversible qui aura de multiples conséquences, d’abord chez Les Républicains. Cela va précipiter la recomposition, faire fuir les dernières brebis centristes, obliger Laurent Wauquiez à sortir de son ambiguïté, à « assumer » comme prétend le faire Virginie Calmels. S’il n’en sort pas, il continuera la descente aux enfers qu’il a commencée d’après les derniers sondages, et son parti continuera à se vider des deux côtés. on ne résiste pas longtemps à un double siphonnage.

    Pour Marine Le Pen, c’est un coup de maître : elle assume – enfin!- une stratégie d’ouverture et d’alliance, elle va gagner en popularité auprès de l’électorat de droite. Certes, ce désistement et ce report ne doivent pas être systématiques et tenir compte de la personnalité et de la ligne du candidat. Mais en actionnant ce levier, elle va précisément peser sur la ligne et le profil des candidats LR, et c’est ce qu’il faut. S’ils veulent avoir un espoir d’être élu, il leur faudra être national-compatible. Le peuple de droite attend cela depuis des années… Dire que c’est Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui vont obliger la droite à être enfin de droite ! Qui l’eût cru ?

    Pour LR et FN, et pour la France, il n’y a de salut que dans une alliance intelligente, ou à défaut, un siphonnage.

    Mais il n’est écrit nulle part que le siphonnage ne fonctionne que dans un sens. D’ailleurs, et malgré la prestation calamiteuse de Marine Le Pen et les doutes sur sa crédibilité, ce grand siphonnage a déjà commencé lors du second tour de la présidentielle, quand quatre millions d’électeurs de droite se sont ajoutés aux sept millions de voix qu’elle avait engrangées au premier tour. Ce n’est pas rien, et ce bloc de base est bien plus homogène et solide que les 66 % de M. Macron.

    Marine Le Pen n’a certes pas comblé toutes ses lacunes, mais elle a compris quelques problèmes de tuyauterie. Ce n’est pas si mal.

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-appelle-a-voter-candidat-republicains-enfin/

  • EMMANUEL MACRON FAIT DE L’ŒIL AUX MAIRES DE DROITE, CHRISTIAN ESTROSI EST CHARGÉ DU RABATTAGE

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    À droite, la trahison est toujours en marche. Et en marche vers le Président Macron et l’Élysée. Le Figaro révèle que, le 28 février dernier, le président de la République a reçu dix maires de droite : Michel Veunac (Biarritz), Olivier Carré (Orléans), Christophe Bouchet (Tours), Alain Chrétien (Vesoul), François Decoster (Saint-Omer), Marie-Claude Jarrot (Montceau-les-Mines), Patrice Vergriete (Dunkerque), Laurent Hénart (Nancy), Christian Estrosi (Nice), Christophe Béchu (Angers). Il y avait aussi le député de Seine-et-Marne Franck Riester et le président de la région Grand-Est, Jean Rottner.

    Le président de la République était flanqué du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, de Christophe Castaner, chef de son parti, et donc de M. Estrosi, grand chambellan de ce débauchage d’élus de droite au bénéfice du parti présidentiel. C’est dire l’importance accordée à ces grandes manœuvres électorales.

    Le contenu des discussions : élargir la majorité présidentielle à ces élus centristes estimés macron-compatibles dans la perspective des européennes et des municipales qui suivront. Ces élus étaient ravis car on ne leur demande plus d’adhérer au parti de MM. Macron et Castaner. La joie de la douple appartenance ! La nostalgie de la IVe République… Drôle de « nouveau monde » pour la démocratie française et pour une droite discréditée… Il paraît que d’autres rendez-vous de ce type sont prévus. Avis aux amateurs ! Il suffit de contacter M. Estrosi !

    Au moins les responsables et les électeurs de droite de ces villes-là sont-ils prévenus : leur maire, qu’ils croyaient de droite, est macron-compatible, c’est-à-dire europhile, libéral, cautionnant le macronisme dans sa politique pénale dont on découvre aujourd’hui qu’elle est pire que celle de Mme Taubira.

    Il faudra bien que ces maires viennent clairement assumer leur « évolution » devant leurs équipes municipales, leurs militants et leurs électeurs. Ils pensent, en louvoyant ainsi, tirer leur épingle du jeu (ou « sauver leurs fesses », pour parler le langage plus juste de Marion Maréchal-Le Pen) dans cette recomposition que le Premier ministre a décrite lui aussi de façon imagée : « La poutre travaille encore. »

    Ils devraient prendre garde à ce que la poutre, à force de travailler, ne cède pas sous le poids de leurs reniements et de leurs trahisons.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-de-loeil-aux-maires-de-droite-christian-estrosi-charge-rabattage/

  • Quand les populismes fleurissent en Europe.

    L'Union européenne est actuellement traversée, nous dit-on avec un brin d'effroi sur toutes les chaînes de radio et de télévision, par un courant qualifié de populiste qui, de la Hongrie à l'Allemagne, de la Pologne à l'Italie, semble tout bouleverser ou, du moins, bousculer les habitudes des démocraties occidentales, plus accoutumées à un certain entre-soi des élites politiques et économiques qu'au partage du pouvoir avec des élus « dégagistes », apparemment moins dociles envers les puissances d'argent ou la gouvernance bruxelloise. En fait, si la question migratoire est le carburant principal de cette contestation venue du fond des urnes, c'est aussi la gestion de celle-ci et de la « crise » (qui n'est rien d'autre, en définitive, que la poursuite du processus d'une mondialisation désormais moins favorable à nos économies et à ses producteurs et travailleurs) par les États et les institutions européennes qui en est l'accusée par les électeurs : désormais, la révolte n'est plus dans la rue (ou si peu) et le bulletin de vote est devenu un pavé plus efficace dans nos systèmes électifs démocratiques que celui briseur de vitrines ! En somme, nous assistons à une sorte de Mai 68 à l'envers, et le vieux slogan de Cohn-Bendit, celui de son époque anarchiste nanterroise, « élections, piège à cons » est désormais grommelé par les grands partis défaits ou menacés de l'être lors de prochaines échéances et, plus encore, par la Commission européenne et ses féaux, tout autant que par leurs donneurs d'ordres : n'est-ce pas aussi le cas, en France, depuis le scrutin présidentiel de 2002 et le référendum de 2005 ?

    A chaque fois que les scrutins sont défavorables aux partis « conformes » (pour ne pas dire conformistes), c'est alors le lamento devenu désormais rituel : « Comment est-ce possible ? » ; « Nous avons compris le message des électeurs » ; « La déraison ne doit pas triompher » ; « Un sursaut européen est nécessaire », etc. Cela n'a pas manqué cette fois-là au regard du résultat des élections italiennes comme lors du rejet de la Constitution européenne en 2005 par les électeurs français et néerlandais, mais aussi après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle de 2002, comme au lendemain matin du vote pour le Brexit en juin 2016 ou aux soirs des « victoires électorales des populistes » en Autriche, Pologne, Hongrie, Tchéquie, ou face à la poussée de l'extrême-droite en Allemagne... Mais rien (ou presque) n'a changé à Bruxelles, et la mondialisation poursuit ses ravages dans nos pays, sans discontinuer, au détriment des emplois pérennes, des métiers traditionnels, des secteurs agricoles et industriels et de leurs travailleurs, de l'environnement aussi : de quoi nourrir mécontentements et frustrations, voire colères et fureurs ! 

    Mais le système des démocraties occidentales consommatoristes et, sans doute, globalitaires, ce système que dénonçait déjà Georges Bernanos en son temps, est le même que dans les années trente, en définitive : le même dans ses aveuglements parce que, sans doute, le même dans ses principes et dans ses logiques internes. Bernanos, sévère et juste à la fois, clamait que la Démocratie n'était que le nom politique du capitalisme, et, plus rude encore après la seconde guerre mondiale, hurlait, dans une indifférence qui n'avait rien de relatif que « les démocraties sont les mères des totalitarismes », ce que l'histoire récente du monde avait tristement et cruellement souligné...

    Cela signifie-t-il qu'il y ait une sorte de fatalité derrière le mot et le principe de la démocratie ? Si c'était la réponse ferme et définitive de Maurras et de Bernanos (du moins pour les formes étatiques, et avec quelques bonnes et fortes raisons), j'ai la faiblesse de croire, désormais, que le mot mérite mieux que sa pratique dans nos États contemporains, et qu'il s'agit de le délivrer, de le séparer des féodalités économiques et, mieux encore, de la gangue économique qui l'enferme dans un sens purement de « liberté de Marché et de profit ». C'est d'ailleurs pour cela que je suis éminemment et politiquement royaliste, pour rendre à César ce qui est à César, et à l'Argent sa place qui ne doit être que celle d'un serviteur et non celle du maître des horloges, de nos vies et de celles des peuples. 

    Si je ne crois pas que les actuels populismes soient les totalitarismes de demain, je reste tout à fait persuadé qu'ils sont vains s'ils ne sont pas forcément illégitimes : le système de nos sociétés consommatoires dites démocratiques est devenu, depuis longtemps (et « Le meilleur des mondes » d'Aldous Huxley mériterait d'être relu pour le saisir mieux encore, à travers une fiction qui ne l'est plus tout à fait), un globalitarisme dont, aujourd'hui, il est difficile de sortir, l'Intelligence artificielle et les moyens de reproduction extra-corporels, la néophilie permanente et le présentisme moralisateur et anhistorique aidant... Mais la Monarchie est la possibilité, justement, d'une sauvegarde de la liberté humaine par la liberté d'une magistrature suprême située en dehors et au-delà des jeux électoraux partisans, et elle peut incarner « ce qui dure et perdure », c'est-à-dire l'âme d'une nation. C'est l'assurance qu'elle a des chances de survivre aux populismes (dont le sort est toujours incertain) sans renier ce qui fait l'être profond d'un pays. Si la Monarchie ne désarme pas toutes les inquiétudes (au demeurant souvent légitimes) qui nourrissent les partis populistes, elle ne cède pas forcément, par nature, aux instances du globalitarisme dominant : elle reste cette figure humaine et familiale vers laquelle on peut se tourner quand le monde des machines semble tout organiser et commander... Si le royaliste Bernanos l'affirme, le « libertaire conservateur » George Orwell le pressent déjà dans les années quarante, comme le socialiste Proudhon un siècle auparavant : une dynastie d'êtres de chair et de sang vaudra toujours mieux que la longue suite de technocrates et de « robocrates » qui croient commander aux peuples comme on pianote sur un clavier d'ordinateur...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1490:quand-les-populismes-fleurissent-en-europe&catid=52:2018&Itemid=63

  • Génération Poutine : « Contrairement aux fantasmes occidentaux, les Russes de moins de 25 ans sont parmi les groupes les plus conservateurs et pro-Poutine de la société »

    « Ce que l’âme russe exige, » dit Yekaterina Mamay, « c’est qu’il y ait un politicien fort dans le pays qui ressemble à un tsar. »

    Lors de la prochaine élection présidentielle en Russie, l’étudiante de 20 ans, qui sait que le journalisme dans son pays n’est pas libre, votera néanmoins pour réélire Vladimir Poutine. « Le patriotisme est à la mode ».

    Ici, où la forêt de la taïga rencontre la steppe herbeuse, la «génération Poutine» n’est pas différente qu’ailleurs dans l’immensité de la Russie. Les jeunes adultes russes d’aujourd’hui n’ont aucun souvenir de la vie avant Poutine, qui a pris le pouvoir pour la première fois il y a 18 ans. Certains sont descendus dans la rue pour protester, mais les spécialistes des sciences sociales disent que beaucoup d’autres l’ont accepté. Les sondages montrent que Poutine bénéficie d’un plus grand soutien parmi les jeunes que dans le public en général.

    Pour les Occidentaux, les jeunes Russes comme Mamay qui épousent des valeurs libérales mais vénèrent Poutine vivent dans un monde de contradictions. En fait, leur empressement à accepter ces contradictions aide à expliquer l’emprise de Poutine sur la Russie.

    Selon un sondage réalisé en décembre par le cabinet de sondage indépendant Levada Center, 81% des adultes approuvent Poutine comme président – dont 86% des Russes âgés de 18 à 24 ans. Parmi ce groupe d’âge, 67% ont dit à Levada qu’ils croyaient que le pays allait dans la bonne direction, comparativement à 56% du grand public.

    La génération la plus connectée et internationale de l’histoire russe, ayant accès à plus d’informations que leurs aïeux, aide maintenant Poutine à consolider son autoritarisme.

    « Il n’y a pas de masse critique de personnes exigeant un changement radical », écrivent les politologues Ivan Krastev et Gleb Pavlovsky ce mois-ci pour le Conseil européen des relations étrangères. « Contrairement aux fantasmes occidentaux, les Russes de moins de 25 ans sont parmi les groupes les plus conservateurs et pro-Poutine de la société ».

    « Les chars sont stationnés sur nos frontières », a déclaré Rybin. « Nous avons de bonnes troupes qui défendent nos frontières, défendant notre Russie. Si nous élisons un président différent, pouvons-nous nous attendre à ce que ces choses demeurent ? »

    (…) Washington Post

    http://www.fdesouche.com/967607-generation-poutine-contrairement-aux-fantasmes-occidentaux-les-russes-de-moins-de-25-ans-sont-parmi-les-groupes-les-plus-conservateurs-et-pro-poutine-de-la-societe

  • CONGRÈS DU FN : ET MAINTENANT QUE FAIRE ?

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    Arnaud Malnuit

    Que faire ? Question lancinante, phrase totémique depuis qu'elle est le titre du bréviaire d'action de Lénine, le que faire hante le monde militant surtout lors qu'on subit des échecs et que l'on souhaite rebondir, analyser les causes de ces échecs, les motifs d'espérance, les clés pour rebondir. C'est ainsi le moteur de « Pour une critique positive » attribué à Dominique Venner et publié au début des années 1960. C'est surtout la question qui vient à l'esprit suite au congrès du FN prochainement ou probablement Rassemblement national d'ici quelques mois...

    En effet, on pourrait continuer à constater la fausse refondation, la schizophrénie du discours du rassemblement alors que la nouvelle direction se resserre encore plus loin de la ligne plus ou moins encore « marioniste » du comité central devenu conseil national... A croire que la culture d'acceptation de sensibilités préalable à toute forme d'alliance est toujours inconnue au FN... On passera également sur le mauvais sketch du nouveau nom entre savoir à qui il appartient, la rappel de la grande époque du FN version JMLP dans les années 80 (on se demandera en quoi on se modernise alors), ou le mauvais rappel du RNP de Déat. On pourra aussi oublier l'absence de dynamisme, de relance militante du FN depuis les législatives.

    On pourrait se demander à quel moment on aurait dû agir pour sauver le FN de JMLP, trouver une autre vie pour éviter les résultats de 2017, etc. Et donc voir passer le train de l'histoire une fois de plus... Avec moult regrets nostalgiques.

    Entendons-nous bien, la nostalgie n'est pas une tare, la fidélité au militantisme est une chose saine, pour preuve les queues lors des séances de dédicace du premier tome des mémoires de JMLP.

    Mais il importe de trouver et mettre en place cette autre voie, d'acter que le FN futur RN n'est plus un mouvement de la droite nationale populaire et sociale, que nous devons ne plus nous préoccuper de son avenir, tendre la main à ses militants sincères attachés à une vraie droite nationale, populaire et sociale.

    Mais surtout construire la droite nationale du XXIe siècle qui ne reproduirait un FN bloqué dans les années 1980 et 1990. Bien entendu, le PdF doit être le fer de lance électoral de cette droite nationale, mais il faut aussi raisonner avec souplesse et diplomatie avec d'autres structures qui gardent leurs spécificité, être dans notre temps, parfois avoir quelques accents « modernes » sans pour autant se renier, en parallèle avec des branches plus traditionnelles. En fait, peut-être créer la dynamique d'En marche au service de la droite nationale et donc de la France. Les élections européennes de 2019 pourraient même être une première phase de cette nouvelle droite nationale.

    Ce n'est qu'un début, continuons le débat !

    Source Parti de la France cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Poutine candidat pour mettre en œuvre un nouvel équilibre des puissances

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    RUSSIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les Russes votent ce dimanche pour le 1er tour de l’élection présidentielle. Candidat pour un quatrième mandat, Vladimir Vladimirovitch Poutine devrait l’emporter dès le 1er tour. Son maintien en fonctions devrait garantir la stabilité de la politique étrangère russe et donc la pérennité du retour de la puissance russe sur la scène internationale.

    Le candidat Poutine a d’ailleurs adressé des messages forts à la communauté internationale sur le plan militaire et stratégique

    Le président russe a prononcé le 1er mars un discours remarqué devant l’Assemblée fédérale. Un discours-programme de 2 heures, principalement consacré aux questions intérieures mais avec un volet de politique de défense important. Il a notamment exposé la réaction de la Russie au renforcement de l’arsenal nucléaire américain et au déploiement du bouclier antimissiles américain en Pologne et désormais en Roumanie. Ainsi, les capacités de défense antimissiles de la Russie ont été renforcées. Et, sur le plan offensif, une nouvelle génération de missiles, baptisée « Sarmat », a été conçue pour déjouer les boucliers antimissiles.

    Les prouesses technologiques vantées par Vladimir Poutine ne s’arrêtent pas là…

    On notera aussi, je cite, un « missile furtif volant à basse altitude transportant une ogive nucléaire, avec une portée presque illimitée (…) [et] invincible ». Ou encore un sous-marin sans pilote capable de transporter des ogives – nucléaires ou conventionnelles – à travers les océans. Sans compter un missile hypersonique baptisé Kinzhal et volant à Mach 10 et d’autres innovations technologiques.

    Poutine a clairement appelé les Etats à l’origine de cette course aux armements tactiques et stratégiques à renouer le dialogue.

    Il vise ainsi notamment les Etats-Unis, qui ont dénoncé en 2000 le traité ABM de 1972. Il les invite à renoncer au déploiement de systèmes qui deviennent inefficaces contre la Russie. Poutine a également souligné que ces nouvelles armes avaient été développées dans le respect des traités internationaux.

    Le chef de la Fédération de Russie a enfin réagi à la révision de la doctrine nucléaire américaine.

    Les Etats-Unis ont récemment étendu les cas d’emplois de l’arme nucléaire, y compris en réaction à des cybermenaces graves ! Poutine a rappelé la doctrine nucléaire russe – très proche de la doctrine française – qui est de répliquer par l’arme nucléaire à toute agression nucléaire contre la Russie ou ses alliés, ainsi qu’à toute agression conventionnelle mettant en jeu l’existence de l’Etat.

  • Zemmour : “L’Europe oblige Marine Le Pen à revenir aux fondamentaux du FN de papa”

     

    Le Front national s’appellera le “Rassemblement national” (le nom doit être soumis à un vote par courrier des militants). Mais quelle est la signification politique de ce changement de nom ?

    https://www.patriote.info/videos/politique-videos/zemmour-leurope-oblige-marine-le-pen-revenir-aux-fondamentaux-du-fn-de-papa/

  • L'alliance à droite sur un projet commun se fera selon JF. Poisson

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html