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élections - Page 253

  • La réélection de Poutine : une réaction patriotique, par Francis Bergeron

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    « Russie ! Russie ! » C’est avec ces mots que Vladimir Poutine a accueilli sa spectaculaire réélection. Spectaculaire, car personne n’attendait un taux de participation de 65 %, alors que l’un des principaux opposants à Poutine, Alexei Navalny, déclaré inéligible par la commission électorale, avait appelé à l’abstention. Bien plus, ce taux de participation est en hausse de deux points par rapport au précédent scrutin. Plus remarquable encore : Poutine signe son meilleur score personnel. Il recueille près de 74 % des voix. Parmi les autres candidats, celui du Parti communiste arrive en seconde position avec 11,2 % des voix, perdant le tiers des voix qui s’étaient portées en 2012 sur le PC. Le nationaliste, Jirinovsky, obtient 6,7 %. Les autres candidats n’ont pas atteint les 5 %.

    Candidats « fantoches », comme l’écrivent certains journaux ? Jirinovsky n’a rien d’un fantoche et tout le monde connaît l’intransigeance de ses convictions. Quant au communiste, son score était attendu avec bienveillance par certains observateurs étrangers, qui pensaient qu’il bénéficierait des difficultés économiques du pays, loin d’être résolues.

    Les queues devant les ambassades pour voter

    Ce scrutin a parfois donné lieu à des fraudes, à des anomalies de comptage. Mais globalement personne ne peut nier que la popularité de Vladimir Poutine est au zénith et que trois Russes sur quatre le soutiennent. Il suffisait de voir les queues devant les ambassades à l’étranger et d’interroger ces électeurs. Pourquoi l’opinion publique est-elle avec Poutine, malgré une situation économique encore médiocre, malgré la corruption et malgré l’affaire de l’espion empoisonné ? Parce que les électeurs ont d’abord exprimé un vote patriotique. Cette élection correspondait au quatrième anniversaire de l’annexion de la Crimée. Et le monde entier a pu constater l’immense ferveur populaire qui s’est notamment exprimée à Moscou, place du Manège, à proximité du Kremlin à cette occasion, et par les votes en Crimée et en Tchétchénie : 90 % des voix en faveur de Poutine. Ce qu’indiquent ces votes, ce qu’a montré cette foule, réunie à Moscou, c’est l’étroite corrélation entre le soutien à Poutine et l’affirmation nationale. Quant à l’affaire de l’agent double assassiné, Hélène Carrère d’Encausse, répondant à Vincent Trémolet de Villers dans Le Figaro de samedi, tout en rappelant que la responsabilité russe n’est pas formellement établie, notait que l’empoisonnement d’opposants était couramment pratiqué par le camp communiste jusqu’à la chute du mur de Berlin. En Angleterre, ce n’est d’ailleurs pas un opposant qui a été empoisonné, c’est un traître : Skripal, de nationalité russe, travaillait en effet pour les services secrets d’un autre pays. De ce point de vue, même Hollande a reconnu (Un président ne devrait pas dire ça) avoir ordonné ou couvert plusieurs assassinats de ce type. Pour les Russes, l’empoisonnement de Skripal est un pseudo-événement, voire une action légitime.

    Hélène Carrère d’Encausse, dans la même interview, nous apprend que Poutine se réfère fréquemment à l’immense figure nationaliste et anticommuniste de Piotr Stolypine, le Premier ministre de Nicolas II, celui qui aurait pu sauver la monarchie russe et contenir les velléités expansionnistes germaniques, s’il n’avait pas été assassiné en 1911. Les réformes agraires de Stolypine, son patriotisme, son courage politique et même physique (il se déplaçait sans garde du corps) l’avaient rendu populaire. Poutine joue sur les mêmes ressorts, exprime les mêmes aspirations, et vient d’en recueillir les fruits, dans les urnes.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Bruno Gollnisch sur LCP: Une élection présidentielle russe sur fond de nouvelle guerre froide ?

    Bruno Gollnisch était hier soir l’invité de LCP pour évoquer  la réélection triomphale de Vladimir Poutine, l’audience retrouvée sur la scène internationale de la Russie, les tensions générées par cette  montée en puissance de Moscou, notamment au Levant. Pour en parler, l’élu frontiste était confronté au député français MoDem des Hauts-de-Seine ( et ancien député européen)  Jean-Louis Bourlanges,  à l’essayiste spécialiste des pays de l’Est Roumiana Ougartchinska et à la politologue spécialiste de la Russie Hélène Blanc. Un débat de qualité.

    https://gollnisch.com/2018/03/20/bruno-gollnisch-sur-lcp-une-election-presidentielle-russe-sur-fond-de-nouvelle-guerre-froide/

  • Poutine dans un fauteuil

    Ce résultat était attendu et il n’y avait guère de suspense, Vladimir Poutine, candidat du parti national  Russie Unie,  a été très confortablement réélu à la tête de la fédération de Russie. M. Poutine est donc en route pour un quatrième mandat  avec plus de 73,2% des suffrages (63,60% en 2012);  très loin devant Pavel Groudinine, le candidat du Parti communiste ( 11,2% ),   Vladimir Jirinovski, président du parti  nationaliste LPDR (6,7%) et la richissime femme d’affaires et journaliste libérale Ksénia Sobtchak, très connue en Russie, membre du Conseil de coordination de l’opposition russe (2,5%). L’inconnu résidait surtout dans le taux de participation pour une élection dans laquelle Vladimir  Poutine n’avait pas d’opposants sérieux. L’agence publique TASS a fait savoir que là aussi le pari a été gagné puisque 60% à 70% des 107 millions  d’électeurs russes se seraient déplacés dans les bureaux de vote, pourcentage  équivalent ou supérieur à la présidentielle de 2012 (65,27%).

    Un scrutin  qui se déroulait sur  fond de tension internationale avec l’Occident en général et la Grande Bretagne  en particulier. Le Premier ministre Theresa May a  accusé  Moscou (qui dément) d’être  « coupable » de l’empoisonnement  chimique sur le sol britannique d’un agent double Sergueï Skripal et de sa fille. Mercredi, Mme May a annoncé  le gel des contacts bilatéraux et  l’expulsion de 23 diplomates russes, mesures qui ont conduit les autorités russes à procéder à l’expulsion d’un nombre équivalent de diplomates  britanniques et l’arrêt des activités en Russie de l’organisme international britannique pour les relations culturelles et l’éducation, le  British Council.

    Emmanuel Macron lui n’est pas sorti grandi de sa réaction épidermique, peu réfléchie (?), très pusillanime qui l’a conduit par «solidarité avec nos amis britanniques» à boycotter vendredi le pavillon officiel de la Russie présent au salon Livre de  Paris. Nous sommes déjà loin du discours qui était le sien à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine à Versailles  au mois de mai dernier…

    Le site de France 24 a  rappelé à cette occasion que le pavillon russe accueillait au nombre des écrivains présents aussi bien « le controversé  (sic) Zakhar Prilepine, 42 ans, proche du chef du Parti national-bolchevique, Édouard Limonov, écrivain parmi les plus doués de sa génération, (et qui défend désormais  la présidence Poutine, NDLR), que   « Ludmila Oulitskaïa, lauréate du prix Médicis étranger en 1996 et voix de l’opposition en Russie. »  « Natalia Soljenitsyne, veuve du prix Nobel de littérature Alexandre Soljenitsyne (s’est) déclarée  peinée »:  « Emmanuel Macron n’a pas fait ce qu’il fallait et en premier lieu pour la France elle-même. J’avais l’impression, au vu de ce qui s’était passé ces derniers mois, que le président Macron n’était pas le pire des amis de la Russie, […] qu’il était moins influencé par cette hystérie qui règne dans les médias occidentaux quand il s’agit de la Russie»

    Et l’épouse de l’auteur de L’archipel du goulag  et de Deux siècles ensemble d’ajouter:  « Quand les diplomates ne savent plus se parler, ça devient encore plus important que se parlent les artistes et les gens de la culture et des arts. »  « Tourner le dos au dialogue avec les gens de la culture et des arts, c’est extrêmement étonnant et ne sied pas à un leader politique français » On ne saurait mieux dire.

    Certes, les attaques portées contre la Russie émanant des cénacles atlantistes, européistes, mondialistes ont surtout pour effet de conforter la  popularité d’une  présidence russe  sous l’action de laquelle  la Russie a connu un  boom économique, une forte progression du niveau de vie de ses citoyens, une embellie (timide mais réelle) de sa démographie  et retrouvé une place ce tout premier plan sur la scène internationale.

    Il n’en reste pas moins que certains ont dénoncé la sincérité  du scrutin présidentiel. L’ONG Golos, financée par un certain nombre de bailleurs de fonds  américains,  a fait état d’irrégularités dans les votes qui ont eu lieu hier.  Il a été évoqué des bourrages d’urnes, des entraves, des votes multiples. Toutes choses qui auraient eu pour objet de gonfler le taux de participation,  dans un certain nombre des 97 000 bureaux de vote du pays, que les quelques dizaines de milliers d’observateurs indépendants déployés par l’opposition, les ONG,  l’UE -des parlementaires européens se sont rendus sur place,  dont le vice-président du  FN Louis Aliot- ne pouvaient tous contrôler.

    Golos explique avoir comptabilisé  2.629 irrégularités, à l’instar de observateurs d’Alexeï Navalny,  une des figures de l’opposition à Vladimir Poutine. M. Navalny, officiellement très engagé dans la lutte contre la corruption, a été exclu de la présidentielle russe  pour cause de condamnation(s) judiciaire(s) ; il a été soutenu dans ses démêlés judiciaires par les États-Unis, l’Union européenne et  le Conseil de l’Europe.

    Comme c’est le cas pour Golos, les adversaires d’Alexeï  Navalny affirme qu’il est instrumentalisé par l’étranger, rappelant que par le passé, la formation politique DA !,  à la création de laquelle il participa il y a douze ans ans, fut financée par  la National Endowment for Democracy, (NED). Une officine proche de la CIA, fondée en 1983,  dont l’objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde.  En clair,  une structure  d’orientation neocon, soutenue par le parti républicain comme par le parti démocrate, appuyée matériellement par de grandes multinationales (Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft…).

    Pour autant, M. Navalny est aussi critiqué pour son…nationalisme. « Jamais je ne soutiendrai la position selon laquelle en Russie le nationalisme est une chose terrible qu’il faut interdire » déclarait-il en 2013. «En France, en ce moment, le Front National connaît une période de poussée frénétique  (sic) de sa popularité. Vous parlez d’une horreur, Alain Delon soutient Marine Le Pen ! Et des processus analogues ont cours dans toute l’Europe. Et alors, allons-nous boycotter les croissants français ? Ou bien dire carrément que les Français ont le droit de faire ça, et pas les Russes ? »

    Bruno Gollnisch  qui sera ce soir l’invité de LCP à 19h 30  pour évoquer la présidentielle russe, estime bien évidemment que l’amour de la patrie, la volonté de la voir rayonner et prospérer, d’en préserver l’identité, la souveraineté,  sont des aspirations   fort légitimes et non pas des causes de haine ou des sources de conflits  comme l’affirment les médias, les faiseurs d’opinion et les politiciens  progressistes.

    Nous le relevions en décembre 2011 sur ce blogue, citant alors Xavier Moreau:   reconstruction de l’identité russe autour du christianisme, piété populaire, refus de l’affrontement civilisationnel, défense de la famille traditionnelle,  c’est le modèle européiste au complet qui est rejeté par le peuple russe et ses élites dirigeantes.  Au-delà des imperfections de la toute jeune démocratie russe, il est en tout cas permis de s’interroger, comme Bruno Gollnisch, sur le fait de savoir si ce n’est pas surtout ce sursaut national et identitaire russe qui vaut à ses dirigeants actuels d’être traînés dans la boue.

    https://gollnisch.com/2018/03/19/poutine-dans-un-fauteuil/

  • Les Français sont conservateurs sans le savoir

    6a00d83451619c69e201b7c958bcb5970b-250wi.jpgFrançois de Voyer est chef d’entreprise et président du Collectif Audace. Il a accompagné Marion Maréchal Le Pen aux Etats-Unis. Il déclare à l'Incorrect :

    "Notre message est plus clair que jamais : nous souhaitons, à notre humble échelle, unir les différents courants de droite autour de valeurs qui les transcendent et de propositions qui les rassemblent : amour de la liberté de conscience, d’expression, et d’entreprise, défense de la souveraineté de la nation, conservatisme en matière de mœurs et d’environnement, voilà pour les valeurs. Côté propositions, nous sommes des pragmatiques : de l’air pour les entrepreneurs, de la visibilité pour les indépendants, de la protection pour nos industries, du soutien pour nos zones rurales et de la considération pour nos créateurs.

    Vous avez reçu Henri Guaino comme Jean-Frédéric Poisson. Êtes-vous le point de rencontre des droites ?

    C’est notre ambition. J’espère qu’en période électorale nous serons nombreux – Audace et d’autres associations ou think tank -, à forcer la main des responsables de certaines formations politiques qui restent réticents à l’idée d’un dialogue puis d’une coalition des droites.

    On entend souvent que la droite enracinée aurait « gagné la bataille des idées ».  Mais les Français sont-ils vraiment devenus conservateurs ?

    Je crois que les Français n’ont jamais cessé de l’être, mais ils sont conservateurs sans le savoir. La bataille des idées est gagnée à bien des égards : notre courant compte une profusion d’intellectuels, d’auteurs de talents, multiplie les succès de librairie ; sa presse tient bon et s’étoffe, vous en êtes la preuveNous avons l’humour, et la séduction, qui étaient l’apanage de la gauche depuis les années 60. Il ne leur reste plus qu’un quarteron de plumitifs poussiéreux dont l’ultime convulsion consiste à censurer et dresser des listes. Cependant, cette victoire intellectuelle n’a pas encore de traduction, ni en terme électoral, ni, et c’est peut-être plus grave, en terme de pénétration des réseaux de pouvoir. C’est pour cela que le conservatisme des Français reste fantoche, on les a convaincus qu’ils étaient isolés alors qu’ils sont majoritaires. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/les-fran%C3%A7ais-sont-conservateurs-sans-le-savoir.html

  • Triomphe électoral pour Vladimir Poutine réélu à la tête de la Russie avec prés de 77% des voix et 70% de participation

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    Taux-en-Tchétchénie-300x154.jpgLes hyènes enragées ont été lâchées, à peine les estimations étaient-elles connues, sur les télévisions de grands chemins de France. En tête de la meute, Christine Okrent sur BFMTV, mais les autres chaînes n’étaient pas en reste, et notamment FranceTVinfo qui a tracé de Vladimir Poutine l’image d’un vampire qui ne remporte les élections depuis 18 ans que grâce à ses guerres, à commencer par celle de Tchétchénie. Or les républiques musulmanes du Caucase ont donné des taux de voix en faveur de M. Poutine supérieures à la moyenne nationale. Les Français sont habitués à un tel déferlement de haine à chaque fois qu’un adversaire du Système remporte un succès contre lui. C’est ce qui leur est infligé à chaque victoire du Front national depuis que Jean-Marie Le Pen est arrivé en seconde position à la présidentielle en 2002, ce fut également le cas, en à peine un peu plus nuancé, contre François Fillon sommé de laisser sa place à Emmanuel Macron l’élu du Système.

    Avec 76,66% des voix et 67,98% de participation à l’élection, Vladimir Poutine, loin d’avoir reculé dans sa popularité depuis l’élection de 2012, l’a fortement renforcée. Son opposant principal, M. Navalny, soutenu par l’Occident, avait appelé au boycott de l’élection ne pouvant se présenter puisqu’il est sous le coup d’une condamnation judiciaire. Les observateurs occidentaux comptaient donc sur une participation inférieure à celle de 2012 (65,27%) pour démontrer que l’opposition étant muselée, la réélection de M. Poutine n’était pas concluante.  C’est tout le contraire qui s’est passé avec une participation en 2018 de 67,7%. En 2012 V. Poutine avait obtenu 63% des voix. A chaque fois il a été élu dés le premier tour. Et ceux qui continuent de voir la Russie comme un pays communiste ne sont pas mieux lotis puisque les deux candidats communistes qui se sont présentés contre lui totalisent à peine plus de 12% des voix.

    La Crimée donne plus de 92% de ses voix à Poutine

    Crimée-768x402.jpgCe triomphe électoral loin d’avoir cloué le bec des mondialistes a au contraire galvanisé leur haine. Il faut précisé que la Crimée est la république de la fédération qui a donné le plus fort taux de voix en faveur de Vladimir Poutine , lui qui a été l’acteur du rattachement de la péninsule à la Russie. La Crimée, berceau du christianisme de la Russie qui a reçu son baptème de l’un des princes de Kiev, Saint-Vladimir -le-Grand.

    Première intervention de Poutine après sa ré-élection

    Contrairement aux mondialistes qui dirigent l’Occident qui sont aigres et consternés, les Russes ont fait la fête, ici à Moscou place du Manège, près du Kremlin, où Vladimir Poutine est venu en tout premier saluer ses électeurs, au début de la soirée électorale.

    Pourquoi tant de haine contre cet homme tellement aimé du pays le plus vaste de la planète et le plus puissant de l’Europe ? Tout simplement parce qu’il « n’est pas à la solde des pouvoirs financiers internationaux, provoque en France une partie de la propagande contre la Russie et contre son président, » dit M. Poisson, ex-adversaire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 en France.

    Pour essayer de minimiser la victoire électorale de Vladimir Poutine, les commentateurs s’évertuent à parler, sinon de dictature, du moins de « démocrature », un mot inventé récemment à l’égard de la Russie parce que « dictature » c’était difficile à faire avaler, même aux plus crédules. D’autres, même bien intentionnés, parlent de « démocratie jeune »: qui n’est pas encore aboutie contrairement aux pays occidentaux chez qui la démocratie roulerait comme sur des roulettes. Mais quelle est la démocratie en Occident qui peut faire envie à un russe ? La dictature à peine déguisée d’Emmanuel Macron qui est parvenu au pouvoir par un coup d’État médiatique? La dictature de l’UE dirigée par des commissaires, non élus, mais qui sont choisis par la haute finance ? Une Union européenne dont il est impossible de sortir après y être entré ?

    Les résultats

    Les résultats préliminaires officiellement annoncés par Ella Pamfilova, président de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie le 19 mars, confirment la large victoire de Vladimir Poutine, qui récolte 76,66% des suffrages, soit quelque 56 millions de voix. La participation se monte à 67,7% (65,27% en 2012) ; quelque 73 millions de votants se sont rendus aux urnes.

    Le milliardaire communiste, Pavel Groudinine, arrive en seconde position avec 11,8% des voix. Suivent le nationaliste Vladimir Jirinovski, Parti libéral-démocrate de Russie, 5,6%),  la libérale, Xénia Sobtchak (Initiative citoyenne, 1,6%), Grigori Iavlinski (Iabloko, 1%), Boris Titov (Parti de la croissance, 0,7%), Sergueï Babourine (Union des peuples russes, 0,6%) et Maxime Souraïkine (Communistes de Russie, 0,6%).

    Hormis la Crimée qui plébiscite celui qui l’a arrachée des griffes de l’Occident avec 92% des suffrages, Moscou et Saint-Petersbourg dont les Occidentaux espéraient une complicité, ont voté largement en faveur de Vladimir Vladimirovitch, Moscou à plus de 71% et Saint-Pétersbourg à plus de 75%. La Sibérie, cette Russie d’Asie,  dont certains en Occident voudraient bien qu’elle se détache de la Fédération, a donné des taux très élevés de voix au Président sortant jusqu’à plus de 91% dans l’oblast de Touva à la frontière de la Mongolie.

    1 513 observateurs internationaux

    L’élection présidentielle russe a fait l’objet d’un dispositif particulièrement important d’observation et de surveillance, comme l’a rappelé la Commission. «Pour la première fois nous avons retransmis en direct les images de [pratiquement] tous les bureaux de vote, permettant à chacun de vérifier ce qu’il s’y passait», a souligné la présidente de la Commission électorale Ella Pamfilova, rappelant que 474 000 observateurs étaient présents dans les bureaux de vote, soit, en moyenne, 6 ou 7 observateurs par bureau de vote.

    Premières félicitations dans le monde

    Si l’Occident fait grise mine, en revanche les autorités des pays d’Asie sont beaucoup plus chaleureuses. Du président chinois Xi Jinping qui c’est félicité que « le peuple russe progresse résolument vers le développement et la renaissance d’un pays fort.» , au dirigeant de l’Arménie, en passant par celui du Kazakhstan, de l’Azerbadjian, jusqu’à celui du Japon.

    En Europe les félicitations ne se sont pas bousculées, le Président serbeAlexander Vucic et le président moldave Igor Dodon ont été les premiers à donner leurs chaleureuses félicitations.

    Russie, pôle de résistance des valeurs chrétiennes dans le monde

    Le soutien des pays d’Asie est particulièrement important dans la quête d’un monde multipolaire, chère au président russe, puisque l’avenir économique du monde semble devoir se situer sur ce continent vers lequel le regard des plus grandes puissances converge. Si les dirigeants des pays de l’Union européenne œuvraient en toute liberté pour le bien de leurs nations respectives et non pas pour leurs mentors mondialistes, ils devraient resserrer les liens avec la Russie qui est le pont entre l’Europe et l’Asie, entre la civilisation européo-chrétienne et le vaste continent asiatique qui compte la plus importante population du globe. Malheureusement ils semblent se soumettre à la dictature de la guerre froide imposée par les grands groupes financiers qui détiennent les dettes pharamineuse de leur pays, et qui les font élire.

    La réélection de Vladimir Poutine est une très bonne nouvelle pour la Russie et pour le monde, mais aussi pour l’Europe et pour la France, attaquée de toutes parts dans sa civilisation et sa culture chrétienne, par les puissances occultes qui dirigent le monde occidental, avec l’afflux des immigrés clandestins musulmans auxquels ils ouvrent les portes. La Russie est sous l’autorité de M. Poutine le pôle de résistance principal de la civilisation chrétienne face au mondialisme qui met tout en œuvre depuis plus de deux siècles pour l’abattre.

    http://www.medias-presse.info/triomphe-electoral-pour-vladimir-poutine-reelu-a-la-tete-de-la-russie-avec-pres-de-77-des-voix/88892/

  • Le Rassemblement national dans le piège de la diabolisation

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    Dans sa quête éperdue de dédiabolisation, Marine Le Pen a choisi d’abandonner le nom de Front National au profit de celui de Rassemblement national.
    Peine perdue, les canons médiatiques de la diabolisation n’ont cessé de tonner depuis.
    Un dérisoire incident de sortie de boite de nuit a été monté en épingle par les médias. Et Davy Rodriguez, un jeune assistant (venu du Front de gauche !) de Marine Le Pen, lynché – et lâché – au nom de la bien-pensance « anti-raciste ».
    Quant au nom de Rassemblement national, il a fait immédiatement l’objet d’un double procès en incompétence (la dénomination ne serait pas libre) et en sorcellerie. Rassemblement national, dîtes vous ? Cela rappelle fâcheusement le rassemblement national populaire du collaborationniste (ex-socialiste) Déat ! Comme si le PPE  (parti populaire européen) pouvait rappeler le PPF (parti populaire français) du collaborationniste (ex-communiste) Doriot. Sans parler du parti socialiste  – abréviation, n’est-il pas ? – de parti national socialiste ! Sans oublier le slogan « En marche » utilisé par Vichy !

    Ouh, ouh, les gars on vous met au courant ? La seconde guerre mondiale est finie depuis 73 ans !
    Les médias ont aussi utilisé dans leur manœuvre de rediabolisation – en en controuvant le sens – l’adresse insolente Steve Bannon au Congrès du FN : « Laissez-les vous appeler, racistes, xénophobes, nativistes. Portez-le comme un badge d’honneur, car chaque jour qui passe nous sommes de plus en plus forts tandis qu’eux s’affaiblissent. »

    La vérité c’est que ce n’est pas le diabolisé qui est responsable de la diabolisation, c’est le diabolisateur. Le diabolisateur qui matraque l’opinion à partir d’un petit fait – oserons nous dire d’un détail ? – monté en mayonnaise.
    Curieux qu’après 20 ans de vie politique Marine Le Pen ne semble toujours pas avoir compris !

    Voilà pourquoi pour éclairer les vrais enjeux Polémia a décidé de republier cette petite histoire de la diabolisation contemporaine. Une histoire qui commence par l’éblouissant discours de Birmingham d’Enoch Powell dont on commémorera le cinquantième anniversaire le 20 avril 1968.

    Petit rappel historique en forme d’explications :

    1968 : Enoch Powell

    Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.

    1979 : la campagne de presse contre la « Nouvelle Droite »

    Durant l’été 1979, les grands médias lancèrent une campagne de presse massive visant à disqualifier des clubs de réflexion (GRECE et Club de l’Horloge) et un journal en plein essor, le Figaro Magazine, tout en « compromettant » le RPR et l’UDF. Sans qu’il y ait eu une seule phrase à reprocher aux mis en cause, l’objectif était de frapper d’interdit certaines idées : celles qui valorisaient les origines européennes de la civilisation française, celles qui prenaient en compte la diversité et l’originalité des cultures, celles qui relativisaient le rôle de l’acquis par rapport à l’inné. Toutes idées jugées non « correctes » tant par les tenants d’un marxisme finissant que par les partisans de la nouvelle idéologie des droits de l’homme en train de se constituer autour de Bernard-Henri Lévy.

    1980 : l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic

    Le 3 octobre 1980, une bombe explosa devant la synagogue de la rue Copernic à Paris. Immédiatement « l’extrême droite » fut accusée. Et le président de la LICRA, Jean Pierre-Bloch affirma : « Les assassins, ce sont aussi ceux qui ont créé le climat » ; il visait là les journalistes du Figaro Magazine, ciblés aussi par BHL. Quant au pouvoir exécutif de Giscard, Barre et Bonnet (ministre de l’Intérieur), il fut accusé de complaisance avec l’ « extrême droite ». On sut très vite pourtant que l’attentat était d’origine proche-orientale mais l’effet politique des accusations mensongères fut redoutablement efficace : la direction du Figaro Magazine fut épurée et Valéry Giscard d’Estaing battu à l’élection présidentielle de mai 1981. 

    1980 : le parti communiste et le bulldozer de Vitry

    Le 24 décembre 1980, la municipalité de Vitry, conduite par son maire, bloque au bulldozer la construction d’un foyer de travailleurs immigrés devant abriter 300 travailleurs maliens. Le maire Paul Mercieca est soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité central du parti. Georges Marchais affirme alors qu’ « il faut stopper l’immigration officielle et clandestine ».

    Une campagne médiatique se déclenche alors contre le parti communiste. Etre allié de l’Union soviétique et défendre le goulag ne l’empêchait pas du tout de disposer d’un accueil favorable dans les médias ; en revanche, refuser l’immigration l’expose à la diabolisation. Pour y échapper, et malgré le soutien des populations locales, le parti communiste plie et se soumet aux dogmes de « l’antiracisme ». Il y perdra progressivement la totalité de son électorat populaire aujourd’hui partiellement remplacé par l’électorat immigré. 

    1983 : Dreux et le Front national

    Aux élections municipales de 1983, le thème de l’immigration, abandonné par le parti communiste, revient sur le devant de la scène, notamment dans le XXe arrondissement de Paris où Jean-Marie Le Pen est candidat et à Dreux où Jean-Pierre Stirbois conduit la liste du Front national. La socialiste Françoise Gaspard ayant fraudé pour être réélue en mars 1983, les élections de Dreux sont annulées ; de nouvelles élections ont lieu en septembre : pour emporter la ville, la liste RPR/UDF fusionne au deuxième tour avec celle de Jean-Pierre Stirbois. La gauche lance alors une campagne de diabolisation du Front national et reçoit pour la circonstance le soutien de Simone Veil que ce choix isole au sein du RPR et de l’UDF.

    1986 : la mort de Malik Oussekine et le sida mental

    En 1986, le gouvernement Chirac cherche à réintroduire la sélection à l’université et à réformer le code de la nationalité. La gauche et les organisations antiracistes subventionnées organisent alors des manifestations violentes de protestation.

    Dans le Figaro Magazine du 6 décembre, Louis Pauwels dénonce « le monôme des zombies » : « Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra-idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “Touche pas à mon pote”. (…) L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. (…) C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. »

    Le même 6 décembre, à l’issue de la destruction d’une barricade par la police, un immigré sous dialyse rénale, Malik Oussekine, trouve la mort. Une puissante campagne de sidération de l’opinion s’engage et débouche finalement sur le retrait des lois sur l’université et la nationalité. Formule choc qui illustre bien la baisse des capacités immunitaires et de défense de la société, le « sida mental » est au cœur du scandale médiatique. Mais l’enchaînement des événements montre sa réalité. Aujourd’hui encore c’est le « sida mental » qui rend impossible la répression des émeutes ethniques dans les banlieues de l’immigration.

    1987 : le « détail » de Jean-Marie Le Pen

    Le « détail » de Jean-Marie Le Pen est souvent considéré – par ses partisans comme par ses adversaires – comme l’explication majeure de la diabolisation du Front national (le mot « détail » a lui-même été diabolisé !). Ce point de vue mérite d’être fortement nuancé voire corrigé :

    • – d’abord, parce que l’affaire du « détail » ne fut qu’une opération de diabolisation parmi beaucoup d’autres ; il est d’ailleurs intéressant de constater que la campagne de presse contre le « détail » de Jean-Marie Le Pen ne se déclencha pas immédiatement après l’émission « RTL/Le Monde » mais… 48 heures plus tard ; émotion et indignation ne furent pas instantanées mais programmées ;
    • – ensuite, le « détail » survenu en septembre 1987 n’empêcha pas Jean-Marie Le Pen d’obtenir les 500 parrainages de maire nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle, ni de rassembler, au 1er tour, 14,5% des suffrages, doublant quasiment le nombre de ses voix par rapport aux élections législatives précédentes.

    1990 : la profanation de Carpentras

    Il y a chaque année – ce qui est déplorable – plusieurs centaines de profanations de cimetières. Dans plus de 90% des cas il s’agit de cimetières catholiques et cela n’émeut personne dans la classe politico-médiatique. Il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit de profanations de sites musulmans ou juifs.

    A l’origine, la profanation du cimetière de Carpentras ne fit l’objet que d’une simple dépêche de quelques lignes sur l’AFP ; puis elle fut mise en scène par le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, et devint un événement national de première ampleur. L’ensemble fut couronné par une grande manifestation PS/RPR/PC/UDF/LCR/SOS-Racisme/LICRA conduite par François Mitterrand.

    L’ancien directeur des RG, Yves Bertrand, a décrit l’affaire dans un livre de mémoires, n’hésitant pas à la qualifier de manipulation médiatique, sans se prononcer sur l’origine de l’acte lui-même si ce n’est sur la parfaite innocence du Front national. Parfaite innocence qui n’empêcha pas que soit brisée l’ascension du Front national qui venait pourtant d’obtenir l’élection d’un député au scrutin majoritaire (Marie-France Stirbois).

    L’affaire de Carpentras reste dans les mémoires car c’est la plus forte opération de sidération des esprits des quarante dernières années. Sidération qui s’opéra donc sur la base, sinon d’un mensonge, du moins d’un fait fantasmé et qui permit, quelques semaines plus tard, le vote de la loi mémorielle qui porte le nom du député communiste Jean-Claude Gayssot : loi liberticide qui crée le délit d’opinion historique.

    2004 : l’affaire Vanneste, la diabolisation au nom de l’homophobie

    Le député UMP Christian Vanneste a déclaré, le 26 janvier 2005, dans des interviews à La Voix du Nord et à Nord Eclair : « L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité […]. Je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité […]. Pour moi leur comportement est un comportement sectaire. Je critique les comportements, je dis qu’ils sont inférieurs moralement […]. »

    Propos normaux pour un député conservateur et un philosophe catholique mais qui valurent à Christian Vanneste une puissante campagne de diabolisation. Il fut d’ailleurs poursuivi devant les tribunaux pour « homophobie », un délit créé sur le modèle des précédentes lois liberticides à la suite d’un montage médiatique. Un homme agressé avait médiatisé les coups dont il avait été victime en prétendant que ses agresseurs l’avaient frappé en raison de son orientation sexuelle. En fait, son agression était le fait de son « compagnon ». Mais l’émotion suscitée par le montage médiatique permit la création par la loi du 31 décembre 2004 du délit d’ « homophobie ».

    2006/2009 : la diabolisation de Benoît XVI

    Il n’y a pas que les hommes politiques ou les intellectuels qui soient exposés à la diabolisation. Les hommes de Dieu aussi. Lorsque Jean-Paul II mourut, les médias mondiaux dressèrent le portrait robot du futur pape idéal : un Sud-Américain ou un Africain, progressiste, tourné vers les médias et attaché à une expression émotionnelle de la foi. Le Sacré Collège élut un cardinal allemand, intellectuel et philosophe, attaché à la raison et à la tradition. A partir de là toutes les occasions furent bonnes pour diaboliser le « pape allemand » :

    • – son discours de Ratisbonne, où il s’interrogeait sur la religion et la raison (et soulignait les différences entre le catholicisme et l’islam) ;
    • – ses propos africains sur le préservatif dont l’Eglise catholique peut pourtant difficilement… recommander l’usage.

    Dans ces deux cas la technique de diabolisation fut la même : la mise en exergue d’une phrase sortie de son contexte. La même technique que celle utilisée en 1968 contre Enoch Powell.

    Enfin la reductio ad Hitlerum fut aussi utilisée lors du rapprochement de Rome avec les évêques traditionalistes, l’un d’entre eux, Monseigneur Williamson, ayant tenu des propos révisionnistes, propos, certes, condamnables au regard du droit français (mais non du droit britannique) mais propos ne relevant en rien du droit canon (à moins de changer les dogmes de l’Eglise catholique).

    Bien entendu ces campagnes médiatiques ne sont que des prétextes utilisés par l’oligarchie médiatique dominante pour s’opposer à toute forme de retour vers la tradition catholique dont l’Eglise s’est éloignée à la suite de Vatican II.

    Les diabolisés : les nouveaux dissidents

    Les diabolisateurs sont les hommes d’influence qui tiennent le « manche ». Ce sont des hommes de pouvoir médiatique, politique ou financier, souvent défenseurs de groupes de pression communautaristes.

    Les diabolisés sont, eux, très divers : on y trouve des intellectuels, des hommes politiques, des hommes d’Eglise. Par-delà leurs différences, on trouve quelques points communs : souvent une grande culture, un attachement à des traditions, toujours du courage et de la lucidité et des convictions fermes qui les amènent à s’opposer au « politiquement correct », au « moralement correct », à « l’historiquement correct ».

    Le club des « diabolisés » fait penser aux clubs des dissidents des régimes totalitaires, ces régimes si bien décrits par George Orwell dans 1984. Des dissidents que le pouvoir soviétique qualifiait de « hooligans » !

    Ce qui prouve qu’être diabolisé, c’est plus qu’honorable, même si cela peut coûter cher : Louis Pauwels n’entra pas à l’Académie française, Enoch Powell se vit barrer la route de Downing street, Christian Vanneste ne deviendra jamais ministre et Benoît XVI aura toujours du mal à être aimé des grands médias !

    Comment combattre la diabolisation ?

    Une précision d’abord : la diabolisation ne s’évite pas, sauf par le silence, la repentance et le reniement de convictions non conformes. Il ne sert à rien, non plus, de « hurler avec les loups » et de tenter de dénoncer ceux qui seraient encore plus diabolisables que soi. Là aussi c’est aller contre l’honneur et contre ses propres intérêts car cela revient à s’inscrire dans la logique des diabolisateurs.

    Alors, quand on refuse de suivre la pente dominante – à quelque niveau que l’on se trouve – il faut s’apprêter à faire face à la diabolisation.

    Avec lucidité et courage. Il n’est pas toutefois interdit d’être habile : défendre des idées non conformistes c’est comme une course d’arêtes, cela implique de ne tomber ni d’un côté ni de l’autre ; il ne faut céder ni à la facilité ni à l’excès.

    Mais il faut aussi faire face aux diabolisateurs : dévoiler leurs arrière-pensées et les intérêts qu’ils servent ; effectuer les rappels historiques nécessaires ; et se poser une bonne question : Qui dans l’histoire a laissé sa marque sans avoir, à un moment ou à un autre, été diabolisé par les intérêts du moment ?

    Polémia  20/12/2010

    Crédit photo : Marine Le Pen – Blandine Le Cain [CC BY 2.0] via Flickr

    * Cet article a été initialement publié le 20/12/10, avec pour chapô originel : La « diabolisation » est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs. Lequel constituant la seule modification apportée.

    https://www.polemia.com/rassemblement-national-piege-diabolisation/

  • La question de l’unité de la droite , c’est le dépassement des boutiques politiques

    Lors de la table-ronde qui se tiendra à Angers le 27 mars, sur l'unité de la droite, Thierry Mariani a envoyé une vidéo exclusive et le député Lorho viendra rejoindre les participants déjà annoncés :

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    Sur Boulevard Voltaire, Barbara Mazières explique :

    "Depuis des décennies, la droite en France perd bataille après bataille. Même quand elle gagne des élections, elle perd car elle ne fait que gérer, laissant la culture, l’école, l’organisation de la société au monopole de la gauche.

    Pourtant, comme l’a montré Guillaume Bernard dans son remarquable ouvrage, La guerre à droite aura bien lieu – Le mouvement dextrogyre, il y a un glissement de la société vers la droite. Mouvement de plus en plus sensible, dont la formidable mobilisation de la Manif pour tous a été une démonstration éclatante. Ce mouvement accentue la déconnexion des élites (fondamentalement ancrées dans l’idéologie post-soixante-huitarde) mais il n’arrive pas à se concrétiser politiquement.

    Le problème vient essentiellement des partis politiques et de l’esprit partisan qu’ils ont généré. Ces partis, vivant sur un modèle déjà ancien, ne comprennent pas l’évolution de la société, et les apparatchiks qui les composent n’ont pour ambition, bien trop souvent, que de se faire une place au chaud, biberonnés d’argent public. Et quand ils parlent d’union, c’est derrière leur personne, dans un mouvement bien hiérarchisé dont ils seront le chef ! Beaucoup de politiques ne parlent d’union qu’en pensant fusion dans un mouvement centralisé. Ils cherchent des ralliés, pas des alliés.

    De chef, il ne peut y en avoir que de légitime, et ce n’est sûrement pas un homme de parti qui le sera. Observons que la victoire de la coalition de droite en Italie s’est faite sur un modèle exactement inverse : une coalition dans le respect des différences de chacun, organisation à plusieurs têtes, dont l’union s’est faite sur une plate-forme de gouvernement, pas dans un parti…

    Il faut donc que le peuple de droite, les femmes et les hommes de bonne volonté commencent par s’organiser, nous verrons pour les chefs après. Ceux qui accepteront cela seront nos porte-parole. Mais l’union ne pourra se faire qu’en vérité. C’est-à-dire sur un programme clair, bien loin des amphigouriques programmes technocratiques habituels. Il faut une plate-forme commune admise par le peuple de droite : résolument conservatrice sur les valeurs, résolument pour la liberté (d’entreprendre ou d’éduquer notamment), résolument pour la défense de notre patrie. Cette plate-forme doit tourner le dos à l’idéologie imposée par la gauche depuis quarante ans ; il est important de ne pas se soumettre au diktat idéologique de la gauche. La vraie opposition est entre gauchiste mondialiste et conservateur, ainsi que l’a parfaitement exprimé Marion Maréchal-Le Pen dans son récent discours aux États-Unis. Une plate-forme évitera les ambiguïtés. Je ne crois pas à la logique souverainiste/mondialiste. Le souverainisme est la conséquence d’une politique conservatrice, il n’est pas une condition suffisante pour faire de tout souverainiste l’allié d’un conservateur.

    L’ambiguïté conduit à faire voter un conservateur de province pour un candidat jacobin, étatiste et peu soucieux des valeurs et de la défense de la famille. Cela fait trop longtemps que nous sommes bernés. Cela suffit. La question de l’unité de la droite, et comment arriver à une plate-forme commune, c’est le sens de la table ronde que nous organisons à Angers, le 27 mars prochain : ce qui va être débattu, c’est la question de l’unité de la droite (comment et pour quoi faire ?), c’est le dépassement des actuelles étiquettes et boutiques politiques."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hubert de Mesmay dédicacera son livre vendredi 23 mars à la Librairie française à Paris

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    Le livre d'Hubert de Mesmay cliquez ici