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élections - Page 252

  • FACE À ANNE HIDALGO, LA DROITE COMMET LA MÊME ERREUR QUE FACE À HOLLANDE

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    Presque trois ans avant sa sortie de l’Élysée, un éditorialiste de Boulevard Voltaire nous prévenait : « Hollande, c’est fini ». Discrédité, impopulaire, il n’y avait que lui à croire qu’il pourrait encore se rétablir, se faufiler « dans un trou de souris », comme disait notre président de la République…

    Or, cette évidence de la disqualification irréversible de Hollande avait conduit la droite (au sens très large), toujours paresseuse, à se dire qu’il suffisait de tirer sur cette ambulance pour remporter cette élection « imperdable ». Elle se contenta donc d’aligner François Fillon et Marine Le Pen. Elle n’avait pas réellement pris acte de ce que signifiait l’effondrement de Hollande à 8 %, score que fut d’ailleurs chargé de valider Benoît Hamon ; ce dont il s’acquitta rigoureusement. Mais celui qui avait tout compris, c’était Emmanuel Macron. Il avait aussi mesuré tout l’intérêt qu’il avait à laisser la droite s’acharner sur le bilan de la présidence Hollande. Peu inventive, accrochée à taper sur ce pantin, elle servait ses intérêts et lui ouvrait ainsi les portes du pouvoir.

    Quatre ans plus tard, et deux ans avant les élections municipales à Paris, la droite parisienne semble commettre la même erreur avec Anne Hidalgo. Elle est – à juste titre – la cible quasi quotidienne des éditorialistes ou des responsables de droite, comme Serge Federbusch ici sur Boulevard Voltaire. Ou encore Florence Berthout, le maire LR du Ve arrondissement de Paris qui a succédé à NKM comme chef de l’opposition au Conseil de Paris. Cette dernière vient de publier Pour comprendre Anne Hidalgo dans le texte, un dictionnaire humoristique d’expressions tarabiscotées. Si la démarche est louable, soulignant les délires idéologiques du maire de Paris qui se traduisent par un novlangue tout aussi délirant, Anne Hidalgo appartient au monde d’avant. Celui de la gauche idéologique des Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira, gauche qui a été durablement congédiée avec François Hollande. Anne Hidalgo, c’est fini. Et la droite aurait tort de s’acharner sur ce vestige. En continuant sur cette pente, elle fait le lit du macronisme.

    Elle serait d’autant plus impardonnable qu’Emmanuel Macron est à l’Élysée et que l’un de ses plus proches lieutenants, Benjamin Griveaux, est déjà en campagne pour les municipales à Paris. Contrairement à la fin du quinquennat Hollande, les acteurs sont sur scène, sans masque, et la comédie du nouveau monde en est à son deuxième acte. Il serait temps que la droite suive le spectacle en temps réel.

    Or, tétanisée depuis des années de défaites, la droite parisienne n’a pas de leader, pas de ligne, hésite même, pour certains de ses membres, à faire cause commune avec La République en marche. Elle devrait pourtant se rappeler que la boboïsation à la NKM n’a pas été pour elle une réussite.

    Dans une ville à la sociologie très favorable au macronisme (35 % au premier tour en 2017 et 90 % au second), elle doit se réinventer d’urgence et ne surtout pas se contenter de faire de l’anti-Hidalgo. Ses atouts ? Le poids très faible du Front national dans la capitale : 5 % au premier tour l’an dernier et 10 % au second. Et l’opposition Griveaux-Hidalgo, qui iront chacun au combat sous leurs propres couleurs. Ni bobo, ni gaucho : c’est déjà un bon slogan de départ, et cela représente tout de même beaucoup de Parisiens. Mais ils sont en droit d’exiger davantage que ce positionnement uniquement négatif.

    http://www.bvoltaire.fr/face-a-anne-hidalgo-droite-commet-meme-erreur-face-a-hollande/

  • L’Union européenne inquiète [Communiqué de l'Action française]

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    1409345534.jpgEn date du 25 mai 2018,

    l'Action française a publié le communiqué suivant :

    Les urnes ayant parlé, les prétendues élites donnent de la voix : le peuple, une fois de plus, s’est trompé. Il ne croit pas aux bénéfices de la mondialisation, il méprise les vertus de l’immigration, il est insensible aux charmes des diktats technocratiques de Bruxelles.

    Bref, les Italiens sont des sots, des gueux et des méchants, comme les Hongrois qui ont réélu Orban, les Allemands qui ont voté AfD, etc. Le suffrage universel, nous fait-on savoir, est devenu un instrument imprévisible et dangereux qui laisse le peuple décider, alors que le peuple doit obéir à ses doux maîtres européens. Ces mêmes maîtres qui manifestent leur compétence, leur ténacité et leur volonté face aux attaques de Trump, à la concurrence chinoise, aux menaces d’Erdogan et ne conçoivent l’exercice du pouvoir que comme le déni constant de la volonté des peuples. La chose est d’une ironie constante, et ce déni permanent de la légitimité de votes régulièrement exprimés en faveur de partis autorisés, dit assez la valeur véritablement accordée au Peuple, à la Démocratie et à la Liberté par tous ceux qui ont pourtant en permanence ces grands mots à la bouche !

    Il est bien trop tôt pour évaluer la pertinence du choix des Italiens, et nous ne pouvons en juger qu’en fonction de notre intérêt national français. Il est aussi trop tôt pour prédire l’échec ou le succès des politiques italiennes à venir, qui auront contre elles toute la puissance sans frein des technocrates de l’UE et des sectateurs européistes, qui ont montré avec la Grèce l’étendue de leur possible malfaisance. Le premier effet certain, pour la France, est qu’Emmanuel Macron, qui se rêve en refondateur d’une Europe encore plus méprisante des nations, est privé d’un allié. Le président français, à défaut de destin européen, va devoir se recentrer sur son pays et, au lieu de légiférer sur la vitesse des routes départementales, s’attaquer à ce qui constitue véritablement sa mission : le redressement national. Il est clair qu’il ne passe ni par la mondialisation, qu’il a constamment favorisée, ni par l’immigration, qu’il n’entend pas juguler, ni par la dissolution dans l’UE, qui est de plus en plus contestée par les Européens.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le président italien refuse l’équipe gouvernementale anti-système. Di Maio veut engager la destitution du président.

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    « Le Président du conseil désigné Giuseppe Conte a remis son mandat au président Mattarella », selon le secrétaire général de la présidence. Le président italien, Matarella a rejeté la désignation de Paolo Savona au poste de ministre des Finances, en raison de son hostilité à l’euro et aux institutions européennes. Comme en Grèce la Haute banque s’interpose contre la volonté populaire clairement exprimée dans les urnes.

    Luigi Di Maio et Matteo Salvini, les chefs de file antisystèmes qui ont remporté les élections et s’étaient entendus pour désigner Guiseppe Conté comme Premier ministre sont en fureur:

     « C’est une crise institutionnelle sans précédent », s’est emporté le leader du mouvement 5-Etoiles, Luigi Di Maio, sur une vidéo diffusée en direct sur Facebook, jugeant « inacceptable » le rejet de Paolo Savona comme ministre de l’Economie par le président Mattarella. « Quel est l’intérêt d’aller voter si ce sont les agences de notation qui décident? », a poursuivi Di Maio, qui a appelé à « destituer » le président pour avoir « trahi la Constitution ».

    De son côté Mattéo Salvini de la Ligue enrage: « Nous avons travaillé pendant des semaines pour faire naître un gouvernement qui défende les intérêts des citoyens italiens. Mais quelqu’un, sur la pression de qui ?, nous a dit NON », a réagi M. Salvini,  sur les réseaux sociaux. « Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L’Italie n’est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread , [qui est l’écart entre les taux d’emprunt à 10 ans allemand et italien, ndlr], ou de la finance », a-t-il insisté. « Les Italiens d’abord. Moi je ne lâche rien », a-t-il ajouté.

    Vers de nouvelles élections ?

    M. Salvini, le chef de file de la Ligue a annoncé que la seule solution désormais était la tenue de nouvelles élections législatives, probablement cette année. « Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire », a déclaré Matteo Salvini devant des partisans rassemblés dans le centre de l’Italie.

    De son côté, Sergio Mattarella a déclaré lors d’une allocution télévisée ne pas être celui à blâmer pour l’impasse politique. Il a dit avoir joué, en tant que chef de l’Etat, son rôle de garant. Il a proposé des alternatives pour le portefeuille des Finances, mais ses suggestions ont toutes repoussées par le M5S et la Ligue, a-t-il précisé. Mattarella prendra « rapidement » une décision sur la marche à suivre. Il n’a pas voulu se prononcer sur la tenue ou non d’élections anticipées. Source Le Figaro

    Plutôt qu’engager des élections législatives qui ont déjà eu lieu, ne vaudrait-il pas mieux destituer le président Matarella qui sert d’entrave à l’expression populaire italienne ? 

    C’est exactement ce que pense Luigi Di Maio:

    Le chef de file du Mouvement5 Etoiles, Luigi Di Maio, a déclaré dimanche soir que la seule solution à cette crise était d’obtenir du nouveau Parlement la destitution du président de la République, Sergio Matterella qui a refusé de nommer le ministre des Finance présenti: Savona.

    « La Ligue ne peut pas se défiler ». Luigi Di Maio a dit au cours d’un entretien téléphonique avec une émission de télévision qu’il comptait invoquer l’article 90 de la Constitution italienne, qui permet de mettre en accusation le chef de l’Etat devant le Parlement pour « haute trahison » ou s’il porte « atteinte à la Constitution ». « En portant cette crise au Parlement, nous éviterons qu’elle ne se répande hors du Parlement », a-t-il affirmé plus tard devant ses partisans rassemblés à Fiumicino, près de Rome. « Avec la Ligue (extrême droite, ndlr), nous avons la majorité, et la Ligue ne peut pas se défiler, elle doit aller au bout », a-t-il encore dit.  Source Europe 1

    Steeve Bannon qui s’était de nouveau rendu en Italie pour se réjouir de l’élection du gouvernement en gestation avait déclaré peu avant la démission de Guiseppe Conte que Di Maio et Salvini « doivent insister sur le professeur Savona [finances], ce sera une personne très dure, un grand négociateur, avec des idées très claires qui pourra faire entendre sa voix en Europe ». Bonnon, l’homme qui a fait élire Donald Trump aux USA était venu soutenir Marine Le Pen lors du congrès du Front national cette année.

     

    http://www.medias-presse.info/le-president-italien-refuse-lequipe-gouvernementale-anti-systeme-di-maio-veut-engager-la-destitution-du-president/92458/

  • Appel d’Angers - Pour l’unité de la droite

    6a00d83451619c69e20224e03cf342200d-200wi.pngLa plupart des appareils politiques Parisiens bloquent toute idée d’entente à droite.

    Mais l’entente ne cesse de progresser à la base.

    Chaque semaine, de nouvelles réunions dans l’esprit de l’appel d’Angers s’organisent, un peu partout en France.

    Et des Dizaines d’élus locaux et de militants associatifs ont déjà signé cet appel.

    Vous pouvez les rejoindre: http://appel-angers.org/

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Macron et Philippe en chute dans les sondages, Marion Maréchal-Le Pen plébiscitée

    marion-300x170.pngSelon un sondage BVA pour RTL, Orange et La Tribune, diffusé vendredi 25 mai. , la popularité de Macron et de son chef de gouvernement Philippe serait en baisse. Si Édouard Philippe perd deux points, Emmanuel Macron en perd trois.

    Avec 40% d’opinions positives, le chef de l’État retrouve son niveau de mars, le plus bas depuis son entrée en fonction il y a un an. Inversement, 56% des Français interrogés ont une « mauvaise opinion » de lui, un chiffre en hausse de 2%. Le premier ministre retrouve lui-aussi son plus bas niveau, 53 % des personnes interrogées ne lui font pas confiance.

    Ce sont surtout Les Républicains qui se défient plus qu’auparavant d’Emmanuel Macron. Les Français lui en veulent aussi de sa mauvaise gestion des conflits sociaux, dont la grève SNCF qui s’éternise.

    De l’autre côté, Marion Maréchal-Le Pen, qui revient via les médias sur le devant de la scène, dépasse sa tante Marine. Elle devient ainsi la troisième personnalité du classement des personnalités politiques  avec 32 % d’opinions favorables.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/macron-et-philippe-en-chute-dans-les-sondages-marion-marechal-le-pen-plebiscitee/92340/

  • A Angers, la responsable FN signe l'appel d'Angers pour l'union des droites

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/a-angers-la-responsable-fn-signe-lappel-dangers-pour-lunion-des-droites.html

  • Le maire de Béziers, le Front national et les autres ne sont pas des ennemis pour le CNIP

    6a00d83451619c69e20224df34f14b200b-800wi.jpgLe Centre National des Indépendants et Paysans, ou CNIP, est l’un des plus vieux partis de France. Il avait été fondé en janvier 1949 par fusion de plusieurs organisations de droite. Depuis 2016, le CNIP est présidé par Bruno North, qui pratique une politique de rapprochement avec toutes les droites. Il explique à Francis Bergeron dans Présent :

    "Le CNIP n’est pas un parti politique de militants. Nous comptons moins de 5 000 adhérents. Mais nous fédérons un grand nombre d’élus de terrain, en particulier dans les zones rurales. Disons que le CNIP, aujourd’hui, ne se voit pas ajouter à l’offre politique sa propre liste aux élections européennes, par exemple, mais compte s’investir pleinement dans les prochaines élections municipales. Nous avons de nombreux élus de terrain, notamment une petite dizaine de conseillers régionaux tels que Thierry Gourlot, dans le Grand-Est, ou Jordan Grosse-Cruciani, 27 ans, conseiller régional et qui est aussi responsable des jeunes du CNIP, ou encore Olivier Bettati, conseiller régional de Paca, conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain NCA. [...]

    Le CNIP a toujours été partie prenante des coalitions de la droite de gestion. On l’a vu encore lors des primaires de la droite auxquelles le CNIP a participé. J’ai bien noté que le CNIP – comme Présent – entend ne pas avoir d’ennemis à droite. Mais qu’en est-il de vos rapports avec le Front national et avec des formations plus marginales comme celles de Poisson, de Dupont-Aignan, de Bompard, voire avec des personnalités comme Ménard ?

    Oui, pas d’ennemis à droite, je le confirme. Le maire de Béziers, le Front national et les autres ne sont pas des ennemis.Nous avons une certaine proximité avec ces hommes et ces organisations. Le CNIP est d’ailleurs membre des « Amoureux de la France », avec Nicolas Dupont-Aignan, Emmanuelle Ménard, Jean-Frédéric Poisson, Jean-Louis Masson. Nous sommes proches des uns et des autres mais le CNIP n’a pas vocation à lier son destin à celui d’une personnalité, d’un leader. Il fonctionne davantage comme un réseau, un réseau d’élus, un réseau de talents, un réseau de femmes et d’hommes de convictions, au service de nos idées.

    Et le Front national ?

    Le « pas d’ennemi à droite » s’applique bien entendu au Front national avec lequel il ne faut pas a minima s’empêcher de discuter. C’est un autre point de divergence avec les LR, même si quelques voix, comme celle de Thierry Mariani, commencent à s’exprimer avec davantage de liberté que par le passé. Il me semble que le CNIP a pleinement vocation à jouer ce rôle de passerelle entre les différentes organisations de droite. A un moment, il faudra bien franchir le Rubicon des alliances, si la droite veut revenir un jour aux affaires, et redonner au pays sa vision, et défendre nos valeurs. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Debout la France, trait d’union entre Les Républicains et le Front national ?

    6a00d83451619c69e20224df351670200b-200wi.jpgBenoît Lépine, secrétaire départemental du Front national en Maine-et-Loire jusqu’en octobre 2015, occupe depuis février les mêmes fonctions à Debout la France.

    « J’ai adhéré après la présidentielle. Nicolas Dupont-Aignan a fait un choix courageux en soutenant Marine Le Pen au second tour. Je me suis dit qu’il était prêt à prendre ses responsabilités. »

    Dans le département, le parti compte une centaine d’adhérents. Au niveau national, « on approche les 20 000. Et je signe presque tous les jours des ralliements de militants, voire d’élus FN ». Le nouveau secrétaire départemental assure être dans une « logique de rassemblement, pour être un trait d’union » entre Les Républicains et le Front national. Dans la lignée de l’Appel d’Angers qui a réuni en mars plusieurs composantes de la droite radicale ? :

    « On est sur la même thématique. Mais c’est un appel comme il y en a d’autres. Nicolas Dupont-Aignan ne va pas tout signer. Il a déjà lancé la plateforme des Amoureux de la France, avec Robert Ménard et Jean-Frédéric Poisson. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen félicite Matteo Salvini, arrivé au gouvernement italien

    Marine Le Pen félicite Matteo Salvini et la Ligue pour être « arrivés au pouvoir » : « Des perspectives époustouflantes avec le grand retour des Nations. »

    Le futur gouvernement italien réjouit la présidente du front National qui a envoyé un tweet de félicitations au chef de la Ligue :

    « Après le FPÖ en Autriche , la Ligue en Italie. Nos alliés arrivent au pouvoir et ouvrent des perspectives époustouflantes, avec en ligne de mire le grand retour des Nations ! MLP »

  • Éric Zemmour : “L’Italie, plutôt barbare qu’asservie”

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    La nouvelle coalition au pouvoir en Italie, entre les deux partis qualifiés de populistes (la Ligue et le M5), effraye les capitales européennes et les milieux économiques.

    C’est un échange de mots aigre-doux qui en dit long. Sur l’Italie, sur l’Europe et sur l’état de nos régimes démocratiques. Il y a quelques jours, le Financial Times, le grand journal britannique des milieux d’affaires et de la finance internationale, a dénoncé le nouveau pouvoir qui s’installe en Italie en le qualifiant de “nouveaux barbares”. Le patron de la Ligue, Matteo Salvini, a sèchement répliqué du tac au tac : “Je préfère être un barbare qu’un serf”.

    Salvini connait le sens des mots et des symboles politiques. Un serf, ce n’est pas tout à fait un esclave, mais ce n’est surement pas un citoyen. Un serf, au Moyen-Àge, a contracté des liens d’allégeance avec son seigneur qui lui permettent de vivre, mais font qu’il n’est pas un homme libre. Ce régime s’appelle la féodalité.

    Et les seigneurs sont des féodaux. Salvini a employé le mot juste. Officiellement, le peuple italien est un peuple libre puisqu’il vote et choisit ses dirigeants.