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élections - Page 252

  • Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis imigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°198 – avril 2018)

    Une large majorité des Français de souche européenne sont opposés à la poursuite de l’immigration, les études et sondages le montrent depuis plus de 20 ans (voir notamment pour la seule année 2018 iciici, ici, ici, iciici et encore ici). Ces mêmes Français pourtant votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes. C’est ainsi que M. Macron a obtenu en 2017 un nombre de voix double de celui de Mme Le Pen. Comment expliquer cette situation paradoxale ? Et comment conduire les Français à adopter une attitude plus cohérente et à réagir enfin, par leur vote, à l’invasion qui menace de les faire disparaître ?

    Si les Français votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes c’est avant tout par peur de la violence et de la guerre

    La plupart des Français souhaiteraient que l’immigration s’arrête. Ceux qui, au nom de l’idéologie des citoyens du monde, approuvent l’invasion de l’Europe sont peu nombreux. Si l’on proposait aux Français d’être par un coup de baguette magique débarrassés de l’immigration du jour au lendemain, presque tous applaudiraient avec enthousiasme. Pourquoi dans ces conditions continuent-ils malgré tout à voter en majorité pour les partis immigrationnistes ? La médiocrité de la candidate du FN lors des deux dernières élections explique certes une partie du phénomène. Mais là n’est pas selon nous l’essentiel. Si la majorité des Français continuent à voter pour les partis immigrationnistes c’est avant tout parce qu’ils ont peur de la violence et de la guerre. Ils jugent qu’une politique anti immigration déclencherait nécessairement des violences, des affrontements, le chaos, la guerre même, et ils s’y refusent, préférant à tout prendre subir l’immigration et ses effets.

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  • La campagne d'Emmanuel Macron a bénéficié de cadeaux

    6a00d83451619c69e20224e035af4b200d-800wi.pngLa Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) a relevé les promotions "d’un pourcentage anormalement élevé" de la part de la société GL Events, à qui Emmanuel Macron a loué plusieurs salles lors de ses meetings de campagne. Son patron, Olivier Ginon, est un proche de Gérard Collomb qu’il a côtoyé à Lyon.

    La note du meeting du 10 décembre 2016 à la porte de Versailles a chuté de 9000 euros : certaines prestations ont été rabotées à -30%, -50%, voire carrément offertes. Ces ristournes aurait déjà démarré lors du meeting de la Mutualité le 12 juillet 2016. La location avait été offerte au candidat qui venait de lancer En Marche !. Le lendemain, la facture est abaissée de 15000 euros. Le patron de l’événementiel Olivier Ginon explique qu’il s’agit d’une "négociation commerciale habituelle". La commission a retenu cette justification. Selon Mediapart, François Fillon, qui travaillait avec la même société, n’aurait pas eu droit à de telles ristournes...

    Gérard Collomb assure de son côté qu’il n’est pas intervenu dans les négociations tarifaires avec l’entreprise. Même discours du côté d’Olivier Ginon. Mediapart soulève que ces relations privilégiées entre Emmanuel Macron et GL Events durent depuis 2015, où, encore ministre de l’Economie, ce dernier avait proposé à Olivier Ginon d’animer un "comité stratégique de filière" censé proposer un contrat stratégique à la veille de l’organisation de l’Euro 2016 et de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024.

    Selon le socialiste Jean-François Debat :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/04/la-campagne-demmanuel-macron-a-b%C3%A9n%C3%A9fici%C3%A9-de-cadeaux.html

  • Face aux islamo-conservateurs d'Erdogan : va-t-on vers un renouveau nationaliste et kémaliste en Turquie ?

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    À deux mois de l'élection présidentielle turque qui doit se tenir le 27 juin prochain, Méral Aksener, surnommée "la louve" par ses partisans, incarne le renouveau nationaliste et kémaliste dans le pays.

    Lire cet article intéressant sur le sujet cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le projet d’université de Marion Maréchal-Le Pen se précise

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Retirée de la vie politique depuis la fin de son mandat en juin 2017, Marion Maréchal-Le Pen a toutefois le souci de continuer à s’engager au service du bien commun. C’est dans cette optique qu’elle a annoncé vouloir créer une académie de sciences politiques.

    Quelle serait la nature exacte de cette institution ?

    Si l’Institut de formation politique (ou IFP) est parfois cité en exemple, le projet a clairement une ambition universitaire, et pourrait se rapprocher ainsi de l’Institut catholique de Vendée (ICES) créé en 1990. En effet, à la différence de l’IFP, il ne s’agirait pas uniquement d’un lieu de formation ponctuelle non diplômante et de réseau, mais d’un établissement qui serait habilité à délivrer des diplômes. Les candidats seront recrutés sur dossier, et la première promotion constituée à la rentrée 2018. La composition du corps professoral n’a pas encore été dévoilée.

    Faut-il y avoir une école de formation spécifiquement politique ?

    Si Marion Maréchal assume la dimension politique, ancrée à droite, de son futur établissement, elle le souhaite toutefois libre et indépendant. Les matières enseignées concerneraient les sciences sociales, et non les sciences de la nature comme c’est le cas pour l’ICES. Le but de cette école serait ainsi d’assurer une formation solide à une future génération de décideurs et de dirigeants.

    Comment comprendre le choix de la ville de Lyon pour accueillir les locaux ?

    C’est premièrement un moyen de montrer que les forces vives ne sont pas toutes contenues dans la capitale. Deuxièmement, la ville de Lyon offre une dynamique politique et culturelle intéressante. Le siège de l’école serait situé dans le quartier Confluence, tout près de la région Rhône-Alpes Auvergne. Certains y verront un message adressé à son président Laurent Wauquiez, mais aucun retour sur la scène politique ne semble prévu à court terme.

  • Campagne électorale en belgique : le candidat musulman refuse de serrer la main aux candidates et de les regarder

    Michel Janva

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  • Le Monde le constate : l'union des droites commence par la base

    6a00d83451619c69e20224df2d089d200b-120wi.jpgEt nous allons succomber à cette "tentation" qui semble inquiéter le quotidien de référence de la gauche...

     

    Capture d’écran 2018-04-23 à 16.41.55

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  • Si la droite ne s’assume pas, elle ne saura pas s’adresser à ceux qui l’ont délaissée

    6a00d83451619c69e201b7c9627bc3970b-120wi.pngLa nouvelle présidente de Sens commun, Laurence Trochu a été interrogée dans Valeurs actuelles. Extraits : 

    Christophe Billan, l’ancien président de Sens Commun, avant de démissionner de ses fonctions en novembre, expliquait au magazine l’Incorrect, que Sens Commun pourrait quitter Les Républicains si, en cas d'élection de Laurent Wauquiez à sa tête en décembre, celui-ci "privilégiait les alliances d'appareil au détriment des idées et des militants". Vous-même, avant de prendre la présidence de Sens Commun, expliquiez en octobre 2017 que vous alliez tester l’action de Laurent Wauquiez ? Etes-vous rassurée ? Ou en est l’état de votre relation Les Républicains, avec Laurent Wauquiez ?

    Revenons à l’intuition initiale de Sens Commun qui donne à notre mouvement un positionnement inédit. C’est le seul mouvement politique à droite qui, tout en appartenant à LR, peut à la fois mettre son énergie au service d’idées que nous portons ensemble et affirmer qu’un projet politique ambitieux ne peut faire l’impasse sur la défense et la promotion de la famille. Notre loyauté va de pair avec nos exigences. Nous voulons une droite qui prenne le risque de se mesurer aux réformes de civilisation en cours.

    Laurent Wauquiez a nommé cinq membres de Sens Commun dans les instances LR : Catherine Delalande (conseiller départemental de l’Eure), Marguerite Chassaing (Conseiller départemental du Nord), Marie-Carole Pétresco (élue municipale à Larmor-Plage), Armelle Tilly (conseiller départemental des Hauts de Seine et maire adjoint à Chaville), et moi-même. C’est le signe de la confiance qui s’est établie depuis la création de notre mouvement. C’est aussi la reconnaissance du travail des adhérents et des élus, de notre efficacité dans les campagnes électorales. Laurent Wauquiez sait que Sens Commun porte les exigences d’une droite qui ne se renie pas. Lui-même a affirmé vouloir revenir à une droite qui “doit renouer avec les idées … pour retrouver une colonne vertébrale idéologique”. Nous y contribuons.

    Cette droite que vous voulez voir émerger, cette droite « responsable », « de conviction », ainsi que vous la désignez, est-elle en train de prendre racine au sein des Républicains ?

    Les militants l’appellent de leurs vœux. C’est très net dans le rapport de la Refondation qui leur a donné la parole. Ce rapport part d’un constat d’échec : échec de n’avoir pas vu ou entendu ce qui remontait de la base, difficultés qu’a eu la droite à tenir ses engagements. Au-delà des causes conjoncturelles, il ne faut pas avoir peur de chercher des causes structurelles. Evaluer, analyser et proposer une solution pour la France, telle est la démarche qui a prévalu à ce travail.

    Consulté en tant que sociologue, dans le cadre de ce Rapport, Matthieu Bock-Côté affirme à juste titre: « Si la droite n’est pas capable de se réconcilier avec son propre imaginaire, sa propre histoire, si elle se définit toujours comme une non-gauche, si elle demande à la gauche de quelle manière il est possible et permis d’être de droite, sans aller trop loin et tout en demeurant un adversaire respectable, eh bien si la droite  autrement dit, ne parvient pas à se délivrer politiquement et intellectuellement des critères de respectabilité qui sont portés par le système médiatique, elle se condamne au suicide politique. Ça lui est arrivé à plusieurs reprises. Il n’est pas interdit d’espérer néanmoins une renaissance. »

    Trop longtemps, la droite a en effet peiné à s’affirmer dans un contexte d’hégémonie culturelle de la gauche où intellectuels et médias ont tétanisé toute initiative et tout débat jugés politiquement incorrects. Les militants LR veulent une droite décomplexée qui ne se définit pas comme une non-gauche. [...]

    Certains vous accusent d’être des sous-marins de l’ultra-droite qui agiraient en coulisse pour contribuer au rapprochement du FN et des Républicains. 

    Si la droite ne s’assume pas, si elle ne se reconstruit pas sur un socle d’idées claires et sur des positions à la fois fermes et justes, elle ne saura pas s’adresser à ceux qui l’ont délaissée.Immigration, insécurité, chômage, mais aussi délitement culturel et éducatif font le lit du FN. Les fractures économiques ont creusé les fractures sociales. Cinq années de hollandisme ont ajouté des déchirures sociétales sur lesquelles le FN se disloque : qui est en mesure de comprendre ce que le FN propose, par exemple, sur la loi ouvrant le mariage pour tous ? [...]

    Sens Commun n’a pas renoncé à s’opposer au mariage pour tous. Mais vous êtes de plus en plus isolé sur cette ligne. En quoi les dirigeants de droite qui ont abandonné l’idée d’abroger cette loi se trompent-ils selon vous ?

    Une droite responsable réclame de la cohérence et de la constance. On ne peut pas être crédible quand on dit refuser la fabrique d’enfants sans pères et les mères porteuses si on oublie que le mariage ouvert aux couples de même sexe a créé les conditions pour en arriver là. Dès lors que le législateur accepte que la loi serve à satisfaire des désirs individuels, il ouvre la porte à toutes les dérives. [...]" 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Décomposition…recomposition?

    caspar-david-friedrich.jpgNous vivons décidément une drôle d’époque qui voit notre pays officiellement engagé dans la lutte contre le terrorisme,  bombarder la Syrie dont le gouvernement et les courageux habitants sont en première ligne dans la lutte contre la barbarie des milices djihadistes.  France dont la voix (voie) singulière ne cesse de s’étioler dans le monde et dont l’actuel président  a  décidé  de retirer la Légion d’honneur au chef d’Etat de  la République arabe syrienne. Mais celle-ci  a pris les devants. L’Afp relatait hier  la décision prise par Bachar el-Assad  de rendre la Légion d’honneur dont il avait été décoré en 2001 par Jacques Chirac  afin de dénoncer  « la participation de la France à l’agression tripartite aux côtés des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre la Syrie le 14 avril.  » « Il n’est point d’honneur pour le président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave (…) des Etats-Unis qui soutient les terroristes » indique un communiqué.  Les Français  honteux et consternés par les agissements d’Emmanuel Macron contre la Syrie ont été aussi nombreux à réagir aux vœux de la la famille d’Arnaud Beltrame, ce colonel de gendarmerie égorgé par Radouane Lakdim à Trèbes après s’être substitué à une otage.

    Les proches du défunt colonel Beltrame entendent  interdire  que le nom de ce militaire courageux soit donné à des rues… dans les municipalités FN.  Comment qualifier  ce tri opéré entre  d’un côté  les partis du  Système qui sont autorisés à honorer la mémoire du défunt colonel et les électeurs nationaux  qui,  eux,  sont  rejetés de facto dans les ténèbres extérieures, implicitement réduits au rang de sous-citoyens indignes de toute communion mémorielleUn  curieux ostracisme humaniste (?) qui contraste assez violemment avec l’émotion du pays tout entier, avec l’hommage national, en  présence des responsables des principales  formations politiques,  qui a été rendu à cet officier aux Invalides.

    Tout autre commentaire serait superflu, mais rappelons que l’Etat islamique a désigné nommément, via ses canaux de propagande, les dirigeants  du FN comme des cibles prioritaires.  Un attentat contre la réunion publique de Marine  pendant  l’entre deux-tours de la présidentielle à Marseille avait été d’ailleurs déjoué in extremis. Et faut-il préciser encore une fois  la lucidité qui était déjà il y a trente ans celle de l’opposition nationale sur les questions de l’islamo-terrorisme, de l’échec de l’assimilation sur fond d’immigration massive  à une époque ou elle était accusée (elle l’est encore largement )  de propager de  mauvais fantasmes, de colporter la peur?  Depuis l’antiquité nous savons le sort qui est réservé aux porteurs de mauvaises nouvelles, mais ce n’est certainement pas en se voilant la face que les Français pourront s’abstraire des choix vitaux qui se posent à eux et  éviteront les grands périls qui guettent notre nation. 

    Périls et choix vitaux dont LREM n’a pas la même définition que le FN, chacun le sait, et c’est d’ailleurs pour parler  d’avenir  que le parti présidentiel, sous l’impulsion de son délégué général Christophe Castaner et  des communicants  de l’Elysée, a entamé  après l’attentat de Trèbes  une  « Grande Marche pour l’Europe.  »  Il s’agissait de  mobiliser les troupes LREM  et les Français  dans la cadre des élections européennes de l’année prochaine.  M. Castaner explique qu’il est impératif de mettre en place  « une force française de transformation pour l’Europe, de Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé » (un casting qui devrait faire  rêver les Français ?!?),  de   «parler d’Europe, d’ambition européenne pour réhabiliter partout en France la question européenne. »   Une tournée  qui  à peine commencée  s’annonce   d’ores et déjà comme  un échec cuisant en ce qu’elle n’est jamais parvenue à susciter l’intérêt. Les réunions  (squelettiques)  n’ont  pas permis  de (re)mobiliser les 400 000 adhérents (sic) revendiqués par le parti macroniste. Les marcheurs  se plaignent  à hauts cris dans les médias locaux et régionaux  de l‘autoritarisme, de la verticalité des prises de décision  au sein de leur parti. Et ils  traînent  des pieds  pour aller parler aux  Français comme il leur a été demandé de le faire.  L’objectif  fixé par la direction de LREM  de frapper à 100 000 portes et de faire remplir 25 000 questionnaires  est déjà un objet de rigolade  en interne.

    D’autant que les marcheurs,  peu habitués à l’adversité, n’ ont  pas le cuir très épais et la plupart d’entre eux sont paralysés par la peur de se faire «engueuler » par nos compatriotes déçus voire remontés contre la politique gouvernementale. Emmanuel  Macron a pu en juger mercredi  lors de sa promenade  dans les rues de  Saint-Dié-des-Vosges, où il a été apostrophé par des Français mécontents.  La veille au soir, la  première « consultation citoyenne sur l’Europe » qu’il présidait à Epinal à grand renfort de publicité a péniblement  réuni entre 450 et  600 personnes  de l’aveu même  des organisateurs…

    Un monde réel très éloigné du Parlement européen de Strasbourg devant lequel  le chef de l’Etat a présenté mardi   ses ambitions  de refondation  européenne, d’une « souveraineté européenne réinventée »  – dont personne ne veut en Europe –  accumulant les éléments de langage qui résonnent agréablement aux oreilles progressistes. L’ancien ministre de François Hollande s’est félicité que les  pays membres de  l’UE  aient accepté le principe de la tenue de  « consultations citoyennes  sur l’Europe » jusqu’à l’automne dont LREM, nous venons de le voir,  a essayé  d’être l’initiateur avec l’insuccès que l’on constate. Il a aussi mis en garde sans grande originalité sur  « la démocratie autoritaire » qui  sévirait dans certains pays européens,  sur les dangers de  « la fascination illibérale. » « Une forme de guerre civile réapparaît » a-t-il affirmé,  ce qui nécessiterait  « un projet nouveau et non le retour aux déchirements des nationalismes ». Il faut « entendre la colère des peuples » a t-il concédé et pour la calmer (?) ,   « la France est prête à augmenter sa contribution au budget européen » et à appuyer la mise en place d’« un programme européen qui soutienne directement financièrement les collectivités locales qui accueillent et intègrent les réfugiés  (immigrés clandestins). » Un discours  auquel assistait Bruno Gollnisch et qu’il a commenté dans son tout récent entretien vidéo depuis Strasbourg.

    Pour autant, il s’agit aussi de noter que comparativement à ses prédécesseurs,  Emmanuel Macron ne plonge pas pour l’instant dans des abîmes d’impopularité comme ce fut le cas de  MM. Sarkozy et (surtout)  Hollande moins d’un an après leur élection. Il ne se  trouve pas non plus une majorité de Français pour soutenir sa politique. Selon la dernière enquête mensuelle BVA- La Tribune-Orange-RTL54% des personnes interrogées disent avoir une opinion défavorable de l’ancien banquier adoubé par Jacques Attali.  

    Selon le sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, Sud Radio et CNews publié cette semaine, et réalisé après les entretiens de M. Macron  face à M. Pernaut  et  MM Bourdin et Plenel , là aussi le président de la République  ne peut compter que sur le soutien de 42 % des sondés (dont 4 électeurs LR sur 10 et plus d’un électeur PS sur trois).  Certes, au regard de l’image désastreuse qui était celle de M. Hollande, et  au moins par contraste,   il est  crédité d’avoir de l’autorité (73%),  de savoir où il va  (67%), de  tenir ses engagements, d’avoir une vision cohérente (58%), d’être compétent ( 57%). Toutes choses qui n’empêchent  pas 63% des  Français interrogés d’estimer   que la politique menée depuis onze mois est  injuste.

    Autre enseignement et pas des moindres de cette enquête, devant le champ de ruines que sont aujourd’hui les deux principales formations de droite et de gauche  qui se sont succédées  au pouvoir  pendant cinquante ans, Emmanuel Macron apparaît incontournable pour  beaucoup de Français. Ainsi si  le premier tour de la  présidentielle se déroulait dimanche, l’enquête Ifop-Fiducial  indique que M. Macron il obtiendrait 33% des voix (il avait recueilli 24 % le 24 avril dernier) mais Marine Le Pen reste bien l’opposante principale.  La présidente du  FN progresserait et  récolterait 23%  des voix, creusant fortement l’écart avec Jean-Luc Mélenchon ((16,5%)  et François Fillon ( 12%) –  ils avaient obtenu  respectivement 21,3%, 19,58% et 20,01%  des suffrages en avril.

    La   candidature de Laurent Wauquiez  a été également testée dans ce sondage:  il ressort que dans ce cas de figure M. Macron  obtiendrait  36%… et le patron de LR   8% !  Un autre signe de l’inévitable recomposition politique qui s’annonce, notamment au sein d’une  droite  écartelée et déboussolée. Et de  la  confirmation dans cette optique  du rôle de pôle  central de rassemblement national face au mondialisme, de navire-amiral que jouera demain le FN.   

    https://gollnisch.com/2018/04/20/decomposition-recomposition/

  • Immigration : la droite demande un référendum

    wauquiez-lepen-dupontaignan-300x150.jpgPendant qu’on débat à l’Assemblée nationale, devant un par-terre de députés clairsemé , sur la loi asile et immigration, qui prévoit en autre l’élargissement du regroupement familial, une pétition a été lancée le mardi 17 avril par le président de Debout la France et député de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, avec le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson, demandant l’organisation d’un référendum sur l’immigration.

    Mercredi 18, le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, a émis la même idée sur RTL et au cours d’une convention intitulée « comment réduire l’immigration » : « Depuis trente ans, cette question a profondément changé notre pays. Jamais on n’a consulté les Français sur ce qu’ils souhaitaient », a-t-il déclaré.

    Le FN qui réclame depuis 2014 la tenue d’un tel référendum devrait donc souscrire à cette initiative.

    Pour qu’elle soit effective, il faut réunir trois conditions : recueillir la signature de 185 parlementaires, trouver le soutien de 10% du corps électoral, soit environ 4,6 millions de personnes, et pour finir, obtenir l’approbation du Conseil constitutionnel.

    Nicolas Dupont-Aignan a profité de cette occasion pour inviter à l’union des droites :

    « Cette initiative est la démonstration grandeur nature, qu’il existe une coalition majoritaire en France face à la gravité de la situation de notre pays et la politique dévastatrice d’Emmanuel Macron. (…) J’appelle les dirigeants des deux formations politiques à ne pas être dans une posture politicienne et à s’exprimer auprès de leurs Parlementaires respectifs en faveur de cette procédure. Il en va de l’intérêt de notre nation! »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/immigration-la-droite-demande-un-referendum/90578/