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élections - Page 249

  • Si la droite ne s’assume pas, elle ne saura pas s’adresser à ceux qui l’ont délaissée

    6a00d83451619c69e201b7c9627bc3970b-120wi.pngLa nouvelle présidente de Sens commun, Laurence Trochu a été interrogée dans Valeurs actuelles. Extraits : 

    Christophe Billan, l’ancien président de Sens Commun, avant de démissionner de ses fonctions en novembre, expliquait au magazine l’Incorrect, que Sens Commun pourrait quitter Les Républicains si, en cas d'élection de Laurent Wauquiez à sa tête en décembre, celui-ci "privilégiait les alliances d'appareil au détriment des idées et des militants". Vous-même, avant de prendre la présidence de Sens Commun, expliquiez en octobre 2017 que vous alliez tester l’action de Laurent Wauquiez ? Etes-vous rassurée ? Ou en est l’état de votre relation Les Républicains, avec Laurent Wauquiez ?

    Revenons à l’intuition initiale de Sens Commun qui donne à notre mouvement un positionnement inédit. C’est le seul mouvement politique à droite qui, tout en appartenant à LR, peut à la fois mettre son énergie au service d’idées que nous portons ensemble et affirmer qu’un projet politique ambitieux ne peut faire l’impasse sur la défense et la promotion de la famille. Notre loyauté va de pair avec nos exigences. Nous voulons une droite qui prenne le risque de se mesurer aux réformes de civilisation en cours.

    Laurent Wauquiez a nommé cinq membres de Sens Commun dans les instances LR : Catherine Delalande (conseiller départemental de l’Eure), Marguerite Chassaing (Conseiller départemental du Nord), Marie-Carole Pétresco (élue municipale à Larmor-Plage), Armelle Tilly (conseiller départemental des Hauts de Seine et maire adjoint à Chaville), et moi-même. C’est le signe de la confiance qui s’est établie depuis la création de notre mouvement. C’est aussi la reconnaissance du travail des adhérents et des élus, de notre efficacité dans les campagnes électorales. Laurent Wauquiez sait que Sens Commun porte les exigences d’une droite qui ne se renie pas. Lui-même a affirmé vouloir revenir à une droite qui “doit renouer avec les idées … pour retrouver une colonne vertébrale idéologique”. Nous y contribuons.

    Cette droite que vous voulez voir émerger, cette droite « responsable », « de conviction », ainsi que vous la désignez, est-elle en train de prendre racine au sein des Républicains ?

    Les militants l’appellent de leurs vœux. C’est très net dans le rapport de la Refondation qui leur a donné la parole. Ce rapport part d’un constat d’échec : échec de n’avoir pas vu ou entendu ce qui remontait de la base, difficultés qu’a eu la droite à tenir ses engagements. Au-delà des causes conjoncturelles, il ne faut pas avoir peur de chercher des causes structurelles. Evaluer, analyser et proposer une solution pour la France, telle est la démarche qui a prévalu à ce travail.

    Consulté en tant que sociologue, dans le cadre de ce Rapport, Matthieu Bock-Côté affirme à juste titre: « Si la droite n’est pas capable de se réconcilier avec son propre imaginaire, sa propre histoire, si elle se définit toujours comme une non-gauche, si elle demande à la gauche de quelle manière il est possible et permis d’être de droite, sans aller trop loin et tout en demeurant un adversaire respectable, eh bien si la droite  autrement dit, ne parvient pas à se délivrer politiquement et intellectuellement des critères de respectabilité qui sont portés par le système médiatique, elle se condamne au suicide politique. Ça lui est arrivé à plusieurs reprises. Il n’est pas interdit d’espérer néanmoins une renaissance. »

    Trop longtemps, la droite a en effet peiné à s’affirmer dans un contexte d’hégémonie culturelle de la gauche où intellectuels et médias ont tétanisé toute initiative et tout débat jugés politiquement incorrects. Les militants LR veulent une droite décomplexée qui ne se définit pas comme une non-gauche. [...]

    Certains vous accusent d’être des sous-marins de l’ultra-droite qui agiraient en coulisse pour contribuer au rapprochement du FN et des Républicains. 

    Si la droite ne s’assume pas, si elle ne se reconstruit pas sur un socle d’idées claires et sur des positions à la fois fermes et justes, elle ne saura pas s’adresser à ceux qui l’ont délaissée.Immigration, insécurité, chômage, mais aussi délitement culturel et éducatif font le lit du FN. Les fractures économiques ont creusé les fractures sociales. Cinq années de hollandisme ont ajouté des déchirures sociétales sur lesquelles le FN se disloque : qui est en mesure de comprendre ce que le FN propose, par exemple, sur la loi ouvrant le mariage pour tous ? [...]

    Sens Commun n’a pas renoncé à s’opposer au mariage pour tous. Mais vous êtes de plus en plus isolé sur cette ligne. En quoi les dirigeants de droite qui ont abandonné l’idée d’abroger cette loi se trompent-ils selon vous ?

    Une droite responsable réclame de la cohérence et de la constance. On ne peut pas être crédible quand on dit refuser la fabrique d’enfants sans pères et les mères porteuses si on oublie que le mariage ouvert aux couples de même sexe a créé les conditions pour en arriver là. Dès lors que le législateur accepte que la loi serve à satisfaire des désirs individuels, il ouvre la porte à toutes les dérives. [...]" 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Décomposition…recomposition?

    caspar-david-friedrich.jpgNous vivons décidément une drôle d’époque qui voit notre pays officiellement engagé dans la lutte contre le terrorisme,  bombarder la Syrie dont le gouvernement et les courageux habitants sont en première ligne dans la lutte contre la barbarie des milices djihadistes.  France dont la voix (voie) singulière ne cesse de s’étioler dans le monde et dont l’actuel président  a  décidé  de retirer la Légion d’honneur au chef d’Etat de  la République arabe syrienne. Mais celle-ci  a pris les devants. L’Afp relatait hier  la décision prise par Bachar el-Assad  de rendre la Légion d’honneur dont il avait été décoré en 2001 par Jacques Chirac  afin de dénoncer  « la participation de la France à l’agression tripartite aux côtés des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre la Syrie le 14 avril.  » « Il n’est point d’honneur pour le président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave (…) des Etats-Unis qui soutient les terroristes » indique un communiqué.  Les Français  honteux et consternés par les agissements d’Emmanuel Macron contre la Syrie ont été aussi nombreux à réagir aux vœux de la la famille d’Arnaud Beltrame, ce colonel de gendarmerie égorgé par Radouane Lakdim à Trèbes après s’être substitué à une otage.

    Les proches du défunt colonel Beltrame entendent  interdire  que le nom de ce militaire courageux soit donné à des rues… dans les municipalités FN.  Comment qualifier  ce tri opéré entre  d’un côté  les partis du  Système qui sont autorisés à honorer la mémoire du défunt colonel et les électeurs nationaux  qui,  eux,  sont  rejetés de facto dans les ténèbres extérieures, implicitement réduits au rang de sous-citoyens indignes de toute communion mémorielleUn  curieux ostracisme humaniste (?) qui contraste assez violemment avec l’émotion du pays tout entier, avec l’hommage national, en  présence des responsables des principales  formations politiques,  qui a été rendu à cet officier aux Invalides.

    Tout autre commentaire serait superflu, mais rappelons que l’Etat islamique a désigné nommément, via ses canaux de propagande, les dirigeants  du FN comme des cibles prioritaires.  Un attentat contre la réunion publique de Marine  pendant  l’entre deux-tours de la présidentielle à Marseille avait été d’ailleurs déjoué in extremis. Et faut-il préciser encore une fois  la lucidité qui était déjà il y a trente ans celle de l’opposition nationale sur les questions de l’islamo-terrorisme, de l’échec de l’assimilation sur fond d’immigration massive  à une époque ou elle était accusée (elle l’est encore largement )  de propager de  mauvais fantasmes, de colporter la peur?  Depuis l’antiquité nous savons le sort qui est réservé aux porteurs de mauvaises nouvelles, mais ce n’est certainement pas en se voilant la face que les Français pourront s’abstraire des choix vitaux qui se posent à eux et  éviteront les grands périls qui guettent notre nation. 

    Périls et choix vitaux dont LREM n’a pas la même définition que le FN, chacun le sait, et c’est d’ailleurs pour parler  d’avenir  que le parti présidentiel, sous l’impulsion de son délégué général Christophe Castaner et  des communicants  de l’Elysée, a entamé  après l’attentat de Trèbes  une  « Grande Marche pour l’Europe.  »  Il s’agissait de  mobiliser les troupes LREM  et les Français  dans la cadre des élections européennes de l’année prochaine.  M. Castaner explique qu’il est impératif de mettre en place  « une force française de transformation pour l’Europe, de Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé » (un casting qui devrait faire  rêver les Français ?!?),  de   «parler d’Europe, d’ambition européenne pour réhabiliter partout en France la question européenne. »   Une tournée  qui  à peine commencée  s’annonce   d’ores et déjà comme  un échec cuisant en ce qu’elle n’est jamais parvenue à susciter l’intérêt. Les réunions  (squelettiques)  n’ont  pas permis  de (re)mobiliser les 400 000 adhérents (sic) revendiqués par le parti macroniste. Les marcheurs  se plaignent  à hauts cris dans les médias locaux et régionaux  de l‘autoritarisme, de la verticalité des prises de décision  au sein de leur parti. Et ils  traînent  des pieds  pour aller parler aux  Français comme il leur a été demandé de le faire.  L’objectif  fixé par la direction de LREM  de frapper à 100 000 portes et de faire remplir 25 000 questionnaires  est déjà un objet de rigolade  en interne.

    D’autant que les marcheurs,  peu habitués à l’adversité, n’ ont  pas le cuir très épais et la plupart d’entre eux sont paralysés par la peur de se faire «engueuler » par nos compatriotes déçus voire remontés contre la politique gouvernementale. Emmanuel  Macron a pu en juger mercredi  lors de sa promenade  dans les rues de  Saint-Dié-des-Vosges, où il a été apostrophé par des Français mécontents.  La veille au soir, la  première « consultation citoyenne sur l’Europe » qu’il présidait à Epinal à grand renfort de publicité a péniblement  réuni entre 450 et  600 personnes  de l’aveu même  des organisateurs…

    Un monde réel très éloigné du Parlement européen de Strasbourg devant lequel  le chef de l’Etat a présenté mardi   ses ambitions  de refondation  européenne, d’une « souveraineté européenne réinventée »  – dont personne ne veut en Europe –  accumulant les éléments de langage qui résonnent agréablement aux oreilles progressistes. L’ancien ministre de François Hollande s’est félicité que les  pays membres de  l’UE  aient accepté le principe de la tenue de  « consultations citoyennes  sur l’Europe » jusqu’à l’automne dont LREM, nous venons de le voir,  a essayé  d’être l’initiateur avec l’insuccès que l’on constate. Il a aussi mis en garde sans grande originalité sur  « la démocratie autoritaire » qui  sévirait dans certains pays européens,  sur les dangers de  « la fascination illibérale. » « Une forme de guerre civile réapparaît » a-t-il affirmé,  ce qui nécessiterait  « un projet nouveau et non le retour aux déchirements des nationalismes ». Il faut « entendre la colère des peuples » a t-il concédé et pour la calmer (?) ,   « la France est prête à augmenter sa contribution au budget européen » et à appuyer la mise en place d’« un programme européen qui soutienne directement financièrement les collectivités locales qui accueillent et intègrent les réfugiés  (immigrés clandestins). » Un discours  auquel assistait Bruno Gollnisch et qu’il a commenté dans son tout récent entretien vidéo depuis Strasbourg.

    Pour autant, il s’agit aussi de noter que comparativement à ses prédécesseurs,  Emmanuel Macron ne plonge pas pour l’instant dans des abîmes d’impopularité comme ce fut le cas de  MM. Sarkozy et (surtout)  Hollande moins d’un an après leur élection. Il ne se  trouve pas non plus une majorité de Français pour soutenir sa politique. Selon la dernière enquête mensuelle BVA- La Tribune-Orange-RTL54% des personnes interrogées disent avoir une opinion défavorable de l’ancien banquier adoubé par Jacques Attali.  

    Selon le sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, Sud Radio et CNews publié cette semaine, et réalisé après les entretiens de M. Macron  face à M. Pernaut  et  MM Bourdin et Plenel , là aussi le président de la République  ne peut compter que sur le soutien de 42 % des sondés (dont 4 électeurs LR sur 10 et plus d’un électeur PS sur trois).  Certes, au regard de l’image désastreuse qui était celle de M. Hollande, et  au moins par contraste,   il est  crédité d’avoir de l’autorité (73%),  de savoir où il va  (67%), de  tenir ses engagements, d’avoir une vision cohérente (58%), d’être compétent ( 57%). Toutes choses qui n’empêchent  pas 63% des  Français interrogés d’estimer   que la politique menée depuis onze mois est  injuste.

    Autre enseignement et pas des moindres de cette enquête, devant le champ de ruines que sont aujourd’hui les deux principales formations de droite et de gauche  qui se sont succédées  au pouvoir  pendant cinquante ans, Emmanuel Macron apparaît incontournable pour  beaucoup de Français. Ainsi si  le premier tour de la  présidentielle se déroulait dimanche, l’enquête Ifop-Fiducial  indique que M. Macron il obtiendrait 33% des voix (il avait recueilli 24 % le 24 avril dernier) mais Marine Le Pen reste bien l’opposante principale.  La présidente du  FN progresserait et  récolterait 23%  des voix, creusant fortement l’écart avec Jean-Luc Mélenchon ((16,5%)  et François Fillon ( 12%) –  ils avaient obtenu  respectivement 21,3%, 19,58% et 20,01%  des suffrages en avril.

    La   candidature de Laurent Wauquiez  a été également testée dans ce sondage:  il ressort que dans ce cas de figure M. Macron  obtiendrait  36%… et le patron de LR   8% !  Un autre signe de l’inévitable recomposition politique qui s’annonce, notamment au sein d’une  droite  écartelée et déboussolée. Et de  la  confirmation dans cette optique  du rôle de pôle  central de rassemblement national face au mondialisme, de navire-amiral que jouera demain le FN.   

    https://gollnisch.com/2018/04/20/decomposition-recomposition/

  • Immigration : la droite demande un référendum

    wauquiez-lepen-dupontaignan-300x150.jpgPendant qu’on débat à l’Assemblée nationale, devant un par-terre de députés clairsemé , sur la loi asile et immigration, qui prévoit en autre l’élargissement du regroupement familial, une pétition a été lancée le mardi 17 avril par le président de Debout la France et député de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, avec le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson, demandant l’organisation d’un référendum sur l’immigration.

    Mercredi 18, le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, a émis la même idée sur RTL et au cours d’une convention intitulée « comment réduire l’immigration » : « Depuis trente ans, cette question a profondément changé notre pays. Jamais on n’a consulté les Français sur ce qu’ils souhaitaient », a-t-il déclaré.

    Le FN qui réclame depuis 2014 la tenue d’un tel référendum devrait donc souscrire à cette initiative.

    Pour qu’elle soit effective, il faut réunir trois conditions : recueillir la signature de 185 parlementaires, trouver le soutien de 10% du corps électoral, soit environ 4,6 millions de personnes, et pour finir, obtenir l’approbation du Conseil constitutionnel.

    Nicolas Dupont-Aignan a profité de cette occasion pour inviter à l’union des droites :

    « Cette initiative est la démonstration grandeur nature, qu’il existe une coalition majoritaire en France face à la gravité de la situation de notre pays et la politique dévastatrice d’Emmanuel Macron. (…) J’appelle les dirigeants des deux formations politiques à ne pas être dans une posture politicienne et à s’exprimer auprès de leurs Parlementaires respectifs en faveur de cette procédure. Il en va de l’intérêt de notre nation! »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/immigration-la-droite-demande-un-referendum/90578/

  • Union à droite : chacun doit prendre ses responsabilités et rejeter toutes querelles d’égos

    6a00d83451619c69e201b7c96248d3970b-800wi.jpgTribune de Nicolas Pécari, étudiant favorable à une « union des droites », dans L'Incorrect :

    "Au regard de la situation préoccupante de la France et alors que la plupart de nos compatriotes de droite sont écartelés entre les Républicains et le Front National inaudibles depuis les échecs répétés des années passées, il parait maintenant nécessaire de redonner au Français qui aiment leur pays la possibilité de se voir à nouveau représentés dans leurs valeurs et dans leurs convictions. C’est devant les échecs des partis existants et devant l’urgence de la situation qu’il est aujourd’hui fondamental de lancer cet appel au rassemblement de notre courant de pensée.

    Aujourd’hui la plupart de nos compatriotes, sont désabusés et rejettent ce système, cette classe politicarde déracinée et corrompue. Notre pays est ouvert aux quatre vents et beaucoup viennent profiter de notre modèle social, souvent abusivement. Cette vague migratoire ne conduit pas hélas qu’à notre appauvrissement économique, elle détruit notre identité, notre cohésion nationale, ce qui a fait la France.

    La crise est aussi sociale : combien de million de français vivent dans la précarité ou sont au chômage ? Combien de familles ou même de territoires entiers déclassés ? Cela n’a que trop duré ! La crise n’est pas que migratoire et sociale, elle est aussi institutionnelle : nos compatriotes ne croient plus au jeu démocratique, ils ne font plus confiance à leurs représentants, ils n’espèrent plus en l’avenir de leur pays. L’appel d’Angers n’est rien d’autre qu’un appel au rassemblement des sensibilités de droite qui aura pour vocation de nous donner la victoire afin de nous donner la possibilité de redresser la France, pour lui rendre sa grandeur. Nous avons besoin d’une France qui n’oublie pas ses racines, qui ne soit pas honteuse de son histoire, de la totalité de son histoire. Nous sommes les héritiers d’une civilisation millénaire. Inconsciemment nous sommes marqués par elle, par ses figures historiques par ses défaites et surtout par ses victoires. Notre objectif est le renouveau et la primauté de la culture française.

    Nous avons besoin d’une France indépendante, tant sur le plan national qu’international. Une France qui redevienne souveraine, nation parmi les nations, une France forte dans une Europe des nations. Nous avons besoin d’une France juste avec nos compatriotes. Une France qui ait pour unique ambition le bien-être de sa population, un bien-être qui ne soit pas seulement matériel mais aussi spirituel. La politique de l’Etat doit être centrée sur la priorité nationale en garantissant à tous les français une existence décente et apaisée. Enfin nous avons besoin d’une France sûre. Une France où les Français soient en sécurité et cela passe par l’éradication des menaces potentielles car il faudra prendre des mesures fortes pour vaincre le totalitarisme islamique et toutes ses ramifications.

    C’est dans ce but que cet appel a été lancé avec la volonté de rompre avec le prisme politique actuel et de proposer une offre nouvelle. Les partis traditionnels ont montré leurs limites lors de la dernière campagne présidentielle et nous ne pouvons plus compter sur eux. C’est aussi un appel à renouer avec les valeurs de la vraie droite, souverainiste et enracinée, libérale mais juste avec ses compatriotes et ainsi mettre en avant les intérêts de la patrie et du peuple français.

    Il s’agit d’un véritable choix de civilisation qui engagera notre avenir et celui de nos enfants, c’est pourquoi chacun doit prendre ses responsabilités et rejeter toutes querelles d’égos qui ne feraient que nuire à l’intérêt de notre pays. Devant l’urgence de la situation les droites n’ont que le choix de se réunir et d’enclencher la reconquête du pouvoir. Cela ne passera que par un dialogue entre les différentes sensibilités de la droite et c’est pourquoi il est essentiel que tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs et qui veulent redresser la France rejoignent ce vaste mouvement de reconquête et participent activement à l’élaboration d’un projet commun pour notre pays."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • WAUQUIEZ : VERS LA CHUTE FINALE ?

    Laurent-Wauquiez.jpg

    Le sondage de l’IFOP-Fiducial est tombé comme un couperet : Laurent Wauquiez n’imprime pas. Si l’élection présidentielle avait lieu demain, le président des Républicains n’obtiendrait que 8 % des suffrages. Deux petits points, seulement, devant Nicolas Dupont-Aignan. Bien sûr, avec des si… Mais tout de même.

    Ce sondage est terrifiant pour celui qui préside aux destinées du parti héritier des formations politiques qui fondèrent la VeRépublique et dirigèrent la France pendant des décennies. Pas présent au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 – une première dans l’histoire de la Ve République -, le cargo LR avait pris un sacré coup dans la coque. Mais grâce aux doubles parois étanches du scrutin uninominal à deux tours, il avait pu poursuivre sa croisière, avec un minimum de dommages. Pour quelle destination ? On ne sait pas vraiment. Entre ceux qui votèrent contre la confiance à Édouard Philippe, ceux qui s’abstinrent et, enfin, ceux qui quittèrent le navire pour rejoindre le paquebot de luxe de la Compagnie Macron, il devint difficile, même aux observateurs les plus avisés, de voir quel était le cap. Il est vrai, aussi, que Laurent Wauquiez n’avait pas pris encore la barre du bateau.

    Ce sondage, en tout cas, donne raison à Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate. En effet, ce dernier déclarait, la semaine dernière, chez notre confrère de Valeurs actuelles, que « Wauquiez n’a pas pris la mesure du bouleversement politique qu’a entraîné l’élection de Macron ». Ajoutant : « Il est dans une impasse. Il n’a plus d’alliés au centre, tout en copiant le FN, ne cesse de répéter “Jamais d’alliance avec le FN !” » Un isolement qui n’a rien de splendide. Déjà, le syndrome Hamon menace le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Autre enseignement majeur de ce sondage : le Front national n’est pas mort. Marine Le Pen obtiendrait 23 % des voix, deux points de plus qu’à la présidentielle de 2017, trois fois plus que Laurent Wauquiez. Elle serait qualifiée au second tour. On a vu des morts moins vaillants ! Ceux qui théorisent et parient sur l’effondrement du FN, afin que s’achève la recomposition de la vie politique française, devraient peut-être revoir leur copie. À plus de 20 %, les lois de l’attraction restent favorables au Front national, au détriment des Républicains. On notera, d’ailleurs, que ce sondage marque l’accroissement de l’écart entre ces deux formations politiques depuis les derniers sondages sur les prochaines élections européennes. En décembre dernier, le FN était à 17 % d’intention de vote et les LR à 12 %. À 8 %, si la tendance devait se confirmer, les LR prendraient le chemin de la relégation dans la catégorie des forces supplétives sur l’échiquier politique.

    Certes, les LR bénéficient encore de leur réseau d’élus, députés, sénateurs, élus locaux. Mais pour combien de temps encore ? Face à une République en marche qui vogue insolemment à 35-36 % et qui va mettre le paquet pour s’implanter localement en 2020 – ils peuvent : ils ont l’argent – à l’occasion des élections municipales, les LR risquent de se trouver devant un terrible dilemme. « Jamais », donc ?

    Nous savons tous que nous allons mourir un jour mais nous ne voulons pas le croire.

    http://www.bvoltaire.fr/wauquiez-vers-chute-finale/

  • UNION DES DROITES : « NOUS AVONS DÉCIDÉ D’ÉCOUTER LA BASE ! »

    6a00d83451619c69e201b7c961de9c970b-200wi.jpgÀ l’initiative de plusieurs élus et de représentants d’associations, un collectif s’est constitué dans le Blayais en région Nouvelle Aquitaine en vue des prochaines échéances électorales. Cette idée d’unir les forces au delà des clivages partisans est diversement appréciée par les grandes instances nationales selon Edwige Diaz, élue locale et vice présidente du groupe FN à la région. Elle s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    « Les digues ont sauté pour ceux qui avaient encore des doutes », ce sont les propos de Aziz Calier, référent En Marche en Gironde, concernant une initiative de plusieurs élus de droite de diverses sensibilités.
    Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette initiative ?

    Il n’est pas tant question de digues qui ont sauté, mais surtout d’écoute de la base. Nous sommes avant tout des élus locaux, des personnalités politiques locales en contact direct avec les électeurs. Nous avons bien entendu que les électeurs en avaient marre de perdre, marre que leurs idées perdent, que la France se détricote et que les idées ultras mondialistes gagnent.
    C’est pourquoi nous avons décidé, au-delà des clivages partisans, de nous rassembler.
    Dans notre association ne figurent pas uniquement des élus de droite, mais aussi des élus sans étiquette ou des responsables associatifs par exemple.

    Si on ne peut appeler cela une union de la droite, doit-on l’appeler l’union de la périphérie contre le centralisme de l’État ?

    Chacun appellera cela comme il voudra. Au Front national, nous avions davantage tendance à dire que c’était le rassemblement des nationaux. J’ai quelques camarades de droite qui veulent appeler cela la droite unie.
    En définitive, peu importe les éléments de langage ou la dénomination. C’est le contenu le plus important. Nous voulons préserver notre campagne et notre ruralité. Nous voulons que la France des oubliés ne soit plus oubliée. Nous voulons arrêter de perdre nos services publics, nos trains et nos écoles. Nous voulons que les maires puissent avoir des moyens pour faire fonctionner leur commune. Nous voulons aussi apporter sécurité et écoute à cette France qui travaille, se lève tôt et voit malheureusement son service public disparaître.

    Quelles sont vos prochaines échéances ?

    Nous sommes en train de réfléchir à la question. Il y aura évidemment les élections européennes avant les Municipales. Mais nous restons modestes à l’échelle d’une circonscription dans un département. Nous allons donc nous centrer notamment sur les élections municipales. Nous allons présenter des listes communes pour avant tout faire triompher les idées.

    Vos instances nationales soutiennent-elles cette initiative locale ?

    Les dirigeants du Front national ont accueilli la démarche d’un bon œil. Nous sommes dans une optique de rassemblement des nationaux.
    En ce qui concerne monsieur Dupont-Aignan et je parle au nom de ma collègue qui représente Debout la France, il a aussi accueilli la démarche d’une manière favorable.
    En ce qui concerne Les Républicains, les États-majors montrent bien qu’ils sont déconnectés de la base. Ils ont en effet appelé à l’exclusion des membres de cette association. On voit bien que Les Républicains sont aux abois. Nous avons un Wauquiez, entouré de madame Calmels, qui crie à l’exclusion et assure qu’il n’y aura aucune alliance avec le Front national. C’est bien dommage, car en définitive, nous disons défendre les mêmes intérêts.
    J’espère que la base pourra leur faire entendre que nous avons envie de nous battre pour la France.

    Pensez-vous que sans alliance des partis de droite, Macron n’est pas « affrontable » ?

    Il ne s’agit pas uniquement des partis de droite. Aujourd’hui, avec presque un an de recul, on peut dire que si Macron se présentait comme ni de droite ni de gauche, en fait, il représente le pire de la droite et le pire de la gauche.
    Nous pensons avant tout qu’il faut s’intéresser aux habitants, aux électeurs et à la France qui travaille et qui a envie de s’en sortir et qui veut que la France rayonne. Au niveau local, nous avons envie de faire gagner la France. Nous voulons que les électeurs et les habitants puissent vivre dans des conditions de service public respectueuses de leurs états.

    http://www.bvoltaire.fr/avons-decide-decouter-base/

  • Viktor Orbán réélu en Hongrie : vers une confrontation avec l’UE ?

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    Le premier ministre hongrois a largement remporté les élections législatives le 8 avril dernier, son troisième mandat consécutif, sur une campagne tournée vers l’immigration.

    Rachel Marsden recevait François Lafond, président de Blue Networks and Opportunities, spécialiste de la politique européenne et internationale.

  • CONTRE L’OLIGARCHIE, LA PLOUTOCRATIE : LEVONS-NOUS POUR FONDER UNE VRAIE DÉMOCRATIE

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    La France a-t-elle déjà connu une vraie démocratie ? En apparence, mais pas en réalité. Si on compare nos régimes politiques successifs, dès l’origine en 1789, avec ceux de la Hollande, les nations scandinaves, le Canada, le Royaume-Uni et, a fortiori, la Suisse, qui oserait le prétendre ? Tous les Français le savent, le disent et en tirent les conséquences : ils ne vont plus voter, ils n’achètent plus la presse, ne regardent plus les informations à la télé, ils ne sont plus syndiqués, n’ont même plus recours à la Justice…

    Beaucoup de jeunes quittent la France, qui ne leur laisse pas de place, et émigrent sans espoir de retour. Et il y a le matraquage à l’école, dans les médias, sur ce que l’on ne doit pas dire sur les femmes, les choix sexuels, la nation, l’immigration, la religion, l’islam, la différence hommes/femmes, l’Europe… La menace, c’est le lynchage médiatique, la réprobation sociale, la condamnation pénale. La mise au placard professionnel. Et ce système de régression est verrouillé. Impossible de le changer car le système des partis veille. Croyait-on que la IVe République en était l’exemple ? Mais qu’est devenue la Ve République, sitôt passé de Gaulle ? Un duopole où surnagent des politiciens de métier, des communicants ; le tout dans la soumission aux banques, à Bruxelles. Un théâtre d’ombres. Un seul parti à deux faces. Et cette ambiguïté a fini par s’incarner en 2017.

    Les racines de cette idéologie cachée ? Une société européenne aristocratique chez Coudenhove-Kalergi en 1923 (Pan-Europa), puis 1945 : ses idées seront reprises par Monnet et Schuman. Sur le plan juridique, le droit de l’Union européenne prime sur les nations, y compris leurs Constitutions. CJUE, CEDH, Cour de cassation, Conseil d’État veillent au respect de l’ordre juridique et institutionnel. Un carcan non républicain. Les traités contiennent des références inutiles et donc malencontreuses (dans un texte juridique) à l’OMC et à l’OTAN, ce qui est une façon de ployer (pour toujours) la supranationalité européenne à d’autres supranationalités en matière de défense et d’économie. Sur le plan philosophique, l’idée est le déconstructivisme : rien n’est cohérent, tout est relatif ; les élèves de Heidegger (un nazi) ont tenu le haut du pavé : Sartre, Derrida, Bourdieu, Foucault… Les soixante-huitards qui prétendaient qu’il est interdit d’interdire quand ça les arrangeait entendent tout de même interdire les « fachos » : soit quiconque n’est pas de leur bande… Ils se sont taillé, par copinage, et non par talent, des fiefs, des sinécures, dans la politique, les médias, le CNRS.

    Et pourtant, depuis Athènes, Aristote, Périclès, Rousseau, 1789, 1945, nous savons bien que les pays libres fonctionnent mieux, sont plus prospères, et que leurs citoyens sont plus dignes… Emmanuel Macron veut modifier la Constitution ? Craignons le pire : des demi-mesures, un acte manqué qui augmenteront encore l’anomie française. Un peu de proportionnelle, alors que les Allemands sont à 50 % ? Surtout pas trop, nous disent des chroniqueurs méprisants du « peuple » : ne revenons pas au systèmes des partis. Alors que nous y sommes depuis 45 ans. Et le référendum ? Là aussi, « danger » : régime « plébiscitaire », risque démagogique, « populisme ». Fi ! Tous les hérauts du système en place, qui en vivent, ne veulent pas courir le risque de perdre leurs prébendes, leurs réseaux et, pire, de rendre son pouvoir au vulgum pecus.

    Il n’existe qu’un seul moyen de créer, enfin, en France, une vraie démocratie : le référendum d’initiative démocratique. Or, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, pas une seule fois ce mécanisme n’a été mis en œuvre. Et il ne le sera jamais tant que ses conditions sont aussi mesquines. Est-il de plus grande perversion que de créer des institutions démocratiques inapplicables ? Or, la phrase qui précède est une arme puissante. Qui osera défendre ce système et s’opposer à ce qu’il fasse sens ? Il suffira de modifier légèrement l’article 11 alinéa 3 de la Constitution et le cercle vertueux s’enclenchera : le peuple reprendra sa liberté, et donc sa dignité.

    http://www.bvoltaire.fr/contre-loligarchie-ploutocratie-levons-fonder-vraie-democratie/

  • LA LEÇON HONGROISE À MÉDITER PAR LES DROITES FRANÇAISES

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    Si la coalition du Fidesz et des démocrates-chrétiens (KDNP) au pouvoir depuis huit ans en Hongrie a obtenu près de 50 % des voix avec une participation record, cela vaut certainement la peine, pour les partis de droite européens, de se pencher sur le cas hongrois et d’en tirer les leçons.

    D’autant que, pour ces élections, tous les autres partis s’étaient unis contre le Fidesz, y compris le Jobbik, censé être nationaliste et, donc, « d’extrême droite ». Le Jobbik appelait, en effet, ses électeurs à voter pour les candidats les mieux placés contre ceux de la coalition Fidesz-KDNP, fussent-ils de gauche et fussent-ils des européistes libéraux-libertaires multiculturalistes pur jus. Et quoi qu’en disent nos grands médias qui pensent tous la même chose sur les grands sujets de société et qui ont tous soutenu Emmanuel Macron au deuxième tour de la dernière élection présidentielle française, les médias hongrois n’étaient pas tous favorables au Fidesz dans cette campagne où les attaques verbales contre Viktor Orbán et ses amis ont, au contraire, été d’une rare violence.

    En réalité, la victoire écrasante du Fidesz et de ses alliés démocrates-chrétiens montre que, pour s’opposer à la domination de la gauche libérale-libertaire, progressiste et multiculturaliste aujourd’hui en Europe, un parti de droite doit savoir être vraiment de droite – c’est-à-dire conservateur, patriote, attaché aux valeurs chrétiennes – et populiste plutôt qu’élitiste. Le peuple ne veut majoritairement pas de l’immigration de masse en réponse au déficit des naissances ni de la concurrence déloyale et de la désindustrialisation massive amenées par la mondialisation, il ne veut pas d’une démocratie confisquée au profit d’eurocrates non élus et, donc, sur lesquels il n’a aucune influence. Si Viktor Orbán a été maintenu au pouvoir par le peuple hongrois le 8 avril dernier, c’est justement parce qu’il cherche à répondre aux aspirations du peuple plutôt qu’à celles des élites politico-médiatiques. Ayant compris le rôle joué dans sa défaite électorale de 2002 par des médias hongrois massivement de gauche ou libéraux-libertaires, le Fidesz a su préparer son retour au pouvoir en créant et soutenant des médias vraiment de droite qui lui ont ensuite permis d’affronter ses adversaires à armes égales.

    Le Fidesz est un parti social-conservateur sans complexes. Il n’a pas peur de défendre ouvertement l’institution du mariage, la souveraineté nationale dans le cadre des traités européens, la fierté d’être hongrois et la défense des intérêts nationaux. Précisons que l’attachement aux valeurs chrétiennes affiché par Viktor Orbán n’est pas feint : membre de l’Église presbytérienne, le Premier ministre hongrois n’a jamais caché que sa foi jouait un rôle important dans sa vie et son travail et qu’il ne se considérait pas chrétien que le dimanche.

    Alors que la position des libéraux semblait encore solide en Pologne, le parti social-conservateur polonais Droit et Justice (PiS) rêvait ouvertement d’avoir « Budapest à Varsovie », c’est-à-dire de reproduire en Pologne le succès du Fidesz hongrois avec un programme proche. Depuis l’automne 2015, ce « Budapest à Varsovie » est devenu réalité. Et comme le Fidesz depuis 2010 en Hongrie, le PiS a inversé la courbe des naissances, il a redynamisé l’économie, réduit la corruption, le chômage et les déficits publics. Le tout avec le genre de politiques que la gauche et les libéraux qualifient généralement de populistes.

    Soyons fous, rêvons un peu. Et si les dirigeants des droites françaises osaient suivre l’exemple hongrois ? « La Hongrie de Viktor Orbán pour exemple », c’est le titre d’un texte que j’avais publié en avril 2013 sur le site Nouvelles de France pendant le combat perdu des grandes Manifs pour tous. Alors, Budapest à Paris, c’est pour quand ?

    http://www.bvoltaire.fr/lecon-hongroise-a-mediter-droites-francaises/

  • Éric Zemmour à Guillaume Peltier : « vous parlez comme la gauche »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html