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élections - Page 289

  • A quoi sert le Parlement ?

    Nous avions vu que les députés LREM brillaient par leur incompétence. Est-ce une relation de cause à effet ? France 3 ne diffusera plus les questions au gouvernement : les téléspectateurs ne pourront donc pas s'apercevoir du vide intellectuel de certains de leurs élus.

    France 3 diffusait depuis 1983 ces traditionnelles séances des mardis et mercredis (deux séances durant la session ordinaire, une seule en session extraordinaire) à partir de 15 heures. L’ex-député PS Jean-Jacques Urvoas écrivait dans Manuel de survie à l’Assemblée nationale en 2012 :

    «Pour les six cent mille téléspectateurs en moyenne qui les suivent sur leur écran, (les QAG) constituent la seule fenêtre sur le travail législatif, l’unique moment où chacun peut évaluer son député dans l’accomplissement de sa fonction».

    Cette décision survient après la crise entre le Président de la République et le CEMA, crise provoquée par les propos du CEMA devant la commission parlementaire de la Défense nationalequi voit ainsi sa légitimité remise en cause. Par ailleurs, les députés LREM n'ont aucune marge de manoeuvre et doivent obéir à Jupiter-Narcisse le doigt sur la couture du pantalon. Quant à l'opposition, elle n'est même pas écouté et ses amendements sont rejetés illico sans débat.

    Dans ces questions, on se demande à quoi sert le Parlement. Si ce qui est écrit là avait été réalisé ailleurs, en Russie par exemple, notre belle presse crierait à la dictature...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les électeurs attendent le FN sur les questions d’immigration, de sécurité et de lutte contre l’islamisme

    6a00d83451619c69e201b8d29803ec970c-250wi.jpgTandis qu'au FN débute aujourd'hui un séminaire sur la stratégie du parti, Hervé de Lépinau signe une tribune sur Boulevard Voltaire :

    "La lettre de Florian Philippot aux membres du groupe de travail « Thématiques de campagne », publiée dans Le Figaro le 18 juillet, a le mérite de clarifier le corpus idéologique du projet politique voulu par le vice-président du Front national. Il constitue également une justification des orientations qu’il a impulsées en matière de communication et de stratégie, domaines dont il a la charge au sein du mouvement, et qui ont contribué pour partie aux mauvais résultats des élections présidentielle et législative.

    Alors qu’on serait en droit d’attendre une autocritique sur le fond, puisque les derniers scrutins ont été un échec, c’est une remise en cause de la forme qui est proposée, avec pour ligne directrice le maintien de la sortie de l’euro, doctrine qui ne peut souffrir aucune critique et qui, selon son concepteur, n’aurait pas pesé dans la défaite. Voire…

    Puisqu’il est question de communication et de stratégie, posons quelques constats.

    1) Alors que Marine Le Pen a commencé sa campagne avec des intentions de vote proches de 30 %, elle n’a cessé de perdre des points, semaine après semaine, pour passer sous la barre fatidique des 20 %, sans que ceux chargés de la stratégie et de la communication ne corrigent en temps voulu ce qui devait être corrigé pour mettre un terme à cette dégringolade.

    2) Tandis que ceux qui ont fait une campagne de terrain, en marge des plateaux de télévision et autres « médias qui nous sont hostiles » (pour reprendre une formule consacrée), ont très clairement reçu comme message que la souveraineté monétaire n’est pas la priorité des électeurs, de sorte qu’ils ont été plus qu’agacés d’entendre cette antienne à longueur d’émissions : cette abstention sans précédent (et particulièrement parmi nos sympathisants) en a été la conséquence.

    3) « L’autre aspect ravageur pour l’opinion publique est le sentiment de reniement, et de légèreté, que nous donnerions » [en abandonnant la sortie de l’euro], nous explique l’élu mosellan. Or, c’est le contraire qui s’est produit puisque nos électeurs nous ont reproché notre obstination sur cette thématique, le premier tour de la présidentielle ayant constitué à cet égard une sorte de référendum sur ce sujet rejeté massivement par les Français.

    4) Nos électeurs nous attendaient en 2017 sur les questions d’immigration, de sécurité et de lutte contre l’islamisme car ce sont les préoccupations du moment : c’est factuel, c’est concret, ça n’appartient pas au passé mais à un présent brûlant.

    5) La référence appuyée au rendez-vous manqué des régionales de 2015 pour démontrer que la question de la sortie de l’euro serait étrangère à cette contre-performance est inappropriée puisqu’en PACA, on sait que ce projet a fait fuir l’électorat senior inquiet pour ses retraites.

    Mais, une fois de plus, la stratégie proposée par celui qui en a la charge ne changera pas le plomb en or électoral. De manière schématique, il nous est proposé de faire du Mélenchon sur les questions sociales et du libéral-libertaire sur les sujets sociétaux afin d’entrer dans la « modernité ». En d’autre termes, il est proposé de privilégier l’horizontalité matérialiste à la verticalité des principes, dans le but de récupérer davantage de parts de marché électoral, quitte à être dans le vent quand l’exigence de vérité appelle à être à contre-courant. L’exemple de l’IVG retenu par l’auteur est, à cet égard, symptomatique : un acte grave dépénalisé sous certaines conditions est présenté comme un droit libérateur qui ne peut être sujet à critique au risque d’être traité de réactionnaire. Pourtant, et en dehors de toute considération morale ou religieuse, 200.000 avortements par an est un constat d’échec en termes de santé publique et de politique familiale, et il est du devoir du politique de faire en sorte d’en diminuer le nombre dans le cadre d’un projet de société positif.

    La politique ne peut se limiter au maniement de concepts désincarnés : c’est un engagement humain qui exige de faire montre d’empathie, avec pour seule boussole la recherche du bien commun. L’enthousiasme, ça se vit, ça ne se décrète pas."

    Michel Janva

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  • Entre humour, provocation et combat radical, l’Alt-Right à l’assaut de l’Amérique !

    Une véritable campagne médiatique planétaire contre la Alt-Right a suivi l'élection de D.Trump, Nous avons posé à Anon Frog, un universitaire spécialiste de la culture et de la politique nord-américaine utilisant ce pseudonyme dans une des meilleures études sur le sujet dans la revue Rébellion, quelques questions pour comprendre la nature de ce phénomène en développement que nous évoquons par souci d'information mais dont RIVAROL n'assume pas la totalité des positions, des méthodes et des orientations.

    R. : Comment définir l'Alt-Right ? Pourquoi ce nom ?

    Anon Frog : Il s'agit d'une contre-culture nationaliste américaine, et plus généralement anglophone. Le nom est une contraction d'Alternative Right, le mouvement s'étant dès ses débuts défini par son opposition au néoconservatisme majoritaire au sein du Parti Républicain. C'est l'Autre Droite, celle qui fait peur.

    R. : La campagne des présidentielles américaines est l'acte de naissance de l'Alt-Right ou ses racines sont-elles plus anciennes ?

    A. F. : Le terme existe depuis 2008, et on peut trouver des accents très proches de ceux de l'Alt-Right chez les théoriciens et politiciens paléoconservateurs des années 1980 jusqu'au milieu des années 2000 (notamment Pat Buchanan et Ron Paul dans le monde politique, Paul Gottfried dans le monde universitaire et Samuel Francis dans le monde journalistique). Mais la campagne présidentielle de 2016 a servi de rampe de lancement pour le mouvement, qui demeurait auparavant une curiosité anecdotique confinée à des blogs et des sites.

    R. : Quelles sont les composantes de l’Alt-Right (revues, sites, réseaux) ?

    À; F. : Les réseaux sont encore très informels, même si des groupes de militants émergent au niveau local (citons le Traditionalist Workers Party, Identity Evropa — sic — et Vanguard America, qui regroupent des étudiants et des jeunes travailleurs). En l’état, les vitrines de l'Alt-Right sont un ensemble de sites le Daily Stormer, The Right Radix Journal, Altright.com, et bien entendu la centrale à idées que constitue le 4chan et sa sous-section « Politically Incorrect » ou /pol/ R.: Quelle est la stratégie de ce courant? autonomie et la viralité semblent être la règle de son action ?

    A- F. : Oui, avant Trump l'Alt-Right était complètement déconnectée de tout enjeu politique concret, et même après lui elle reste marginale, ses visées sont donc métapolitiques. Les alterno-droitards veulent implanter leurs thèmes de réflexion dans l'esprit des Euro-Américains et leur rendre une conscience identitaire volée par un bon demi-siècle d'hégémonie du marxisme culturel du néoconservatisme (les deux n'ayant rien de contradictoire).

    R. : Les références au monde des jeux-vidéos et de l'Internet sont nombreuses dans l'univers de l'Alt-Right. Ce phénomène existerait-il sans internet ? Quel est son lien avec la pratique du "trollage" ? 

    A. F. : 4chan a beaucoup joué dans cette ;: omniprésence de références aux jeux-vidéos, ainsi qu'aux mangas. Avant de devenir un forum fourre-tout, c'était un espace de discussion lié à la culture populaire japonaise, : et le thème est resté comme réfèrent culturel commun pour les participants, y compris dans sa section /pol/ où la BD nippone laisse lia place à des officières de la Waffen-SS mais dans un style toujours inspiré du manga. Le fait que les Japonais aient été sacrés « Aryens d'honneur » par Adolf Hitler n'y est pas tout à fait étranger... Ce bain culturel au départ très éloigné de toute considération politique a parfois des effets inattendus : ainsi le jeu-vidéo Crusader Kings I, ayant pour thème les croisades, a contribué à rendre populaire sur Internet le cri de ralliement « Deus Vult ! » auprès de jeunes gens qui rêvent désormais de reprendre Constantinople et Jérusalem...

    Quant au trollage, il s'agit de la méthode de propagande privilégiée de l'Alt-Right. C'est d'abord une propagande à usage interne reposant sur des codes souvent obscurs pour les novices, mais l'idéal reste quand même de l'exporter sur des média ennemis. Quoi de plus drôle en effet que de faire sortir de ses gongs une féministe juive aux cheveux bleus en lui envoyant sur Twitter un montage grossier de Donald Trump en gardien de camp de concentration ?

    R. : La base du mouvement est très jeune?

    A. F. :Les quelques figures connues sont des hommes entre 30 et 50 ans, mais l'Alt-Right regroupe effectivement une majorité d'étudiants, de jeunes travailleurs, voire de lycéens et de collégiens, dont l'activisme consiste surtout à rire sur Internet aux dépens de toutes les minorités agissantes au sein de la société américaine.

    R. : Que représente la figure de « Pepe the frog »?

    A. F. : C'est une grenouille anthropomorphe issue d'une bande-dessinée n'ayant rien de politique qui est, par les mystérieuses voies de l'Internet, devenue une image virale sur 4chan avant de se répandre partout ailleurs. L'Alt-Right en a fait sa mascotte et compte parmi ses plus grands faits d'armes l'inclusion de Pepe dans la base de données des « symboles de haine » de l’Anti-Defamation League (la LICRA américaine). Une religion parodique s'est organisée autour de la grenouille les 4chaneurs utilisent depuis des années le mot "kek" comme synonyme de "lol » (« mort de rire »). L'un d'eux a découvert que c'est également le nom d'une divinité égyptienne du chaos, représentée par une grenouille anthropomorphe. Pepe est depuis considéré comme un avatar de Kek, "dieu" longtemps endormi et ranimé par des internautes désœuvrés, qui a décidé pour l'instant d'aider les peuples européens à combattre le cosmopolitisme et la décadence mais qui peut se détourner d'eux à n'importe quel moment.

    R. : Comment faire la part entre l’humour noir, la provocation et les convictions réelles dans tes manifestations souvent drôles et violentes de ce courant sur le net ?

    A. F. : Andrew Anglin, le créateur et principal contributeur du Daily Stormer, explique dans son manifeste que « à l’ère du nihilisme, l'idéalisme absolu doit se draper d'ironie pour être pris sérieusement. Quiconque se présente comme quelqu'un de sérieux sera immédiatement perçu de façon contraire à travers les lentilles blasées de notre environnement post-moderne ». Son site distille la rhétorique la plus sulfureuse de toute l'Alt-Right, mais aussi la plus comique. Ne disposant d'aucune possibilité d'action politique à grande échelle, le mouvement compense en tenant des propos souvent outrageux, par exemple le mantra « Gas The K…, R… War Now ! » (« gazons les y…, on veut la guerre raciale ! ») répété jusqu'à plus soif. Toujours la logique de la provocation et du trollage, qu'on pourrait résumer ainsi puisque nos ennemis vont nous traiter de nazis quoi que nous fassions, nous allons assumer jusqu'au bout cette imagerie de façon parodique. Mais qu'on ne s'y trompe pas : derrière les plaisanteries, il y a des convictions solides quant à l'ordre du monde.

    R. : Comment le mouvement a-t-il gagné la guerre de la communication lors de la campagne présidentielle américaine ? Dans quelle proportion son action a-t-elle contribué à l'élection de Trump ?

    A. F. : C'est très difficile à estimer. L'enthousiasme populaire pour Trump dépasse bien sûr très largement les rangs de l'Alt-Right. Un fait sûr néanmoins : celui-ci n'ai pas du tout pâti de leur soutien durant la campagne. La dénonciation par Hillary Clinton de la « marge radicale » qui se serait emparée du Parti Républicain lors de son discours de Reno fin août 2016 est sans doute la plus grande victoire de l'Alt-Right et a contribué à la faire connaître d'un public plus large. En outre, une partie du vocabulaire du mouvement a contaminé les Américains pro-Trump plus modérés et ce que certains appellent l’Alt-Light" (des nationalistes civiques opposés au politiquement correct mais plus judéo-compatibles). Ainsi, sur le forum géant Reddit, la section des partisans de Trump (intitulée r/The_Donald) regorge d'images de Pepe et a fait sienne l'insulte "cuckservative" (« conservateur cocu ») popularisée par l'Alt-Right, sans toutefois se départir de l'israëlomanie caractéristique des Républicains. Mais une droitisation réelle du peuple américain est en cours, et l'Alt-Right constitue son avant-garde.

    R. : Existe-t-il une ligne idéologique commune au sein de ce mouvement ? Vous évoquez par exemple son "eurocentrisme" et son rapport avec la « Nouvelle Droite » européenne curieusement ?

    A. F.: En réponse à une journaliste de Radio France lors du dernier colloque du National Polky Institute en novembre 2016, Richard Spencer déclarait que « la différence entre nous et les conservateurs, c'est que nous lisons des livres ». Les traductions en anglais d'ouvrages d'Alain de Benoist, de Guillaume Faye ou d'Alexandre Douguine, ainsi que la synthèse sur la Nouvelle Droite Against Democracy and tquatity du Croato-Américain Tomislav Sunic font partie du corpus idéologique du mouvement, qui par ailleurs se nourrit de tout le canon occidental, de Platon à Heidegger en passant par Shakespeare et Cari Schmitt.

    La ligne idéologique commune est le nationalisme blanc et la solidarité avec les pays blancs. Sans nier à leur pays une identité spécifique et définie historiquement, les membres de l'Alt-Right pensent que les États-Unis d'Amérique font partie de la civilisation européenne, comme les pays du Commonwealth, l'Argentine, le Chili ou l'Uruguay. L'invasion migratoire à laquelle nous faisons face les inquiètent beaucoup, ils ont soutenu le Brexit, trouvent que Poutine et Orban sont des dirigeants admirables, et beaucoup seraient prêts à bien des efforts pour s'asseoir à la terrasse d'un café avec Marion Maréchal-le Pen.

    Si on trouve des nuances quant aux aspects plus concrets de ce que pourrait être une politique Alt-Right, l'opposition au capitalisme financier — héritée des racines libertariennes du mouvement — est assez constante. Et, fait notable dans un contexte américain, beaucoup n'hésitent pas à se réclamer du socialisme (tant qu'il est national bien entendu). Ainsi Richard Spencer se qualifie volontiers de collectiviste et aime le concept de sécurité sociale (une hérésie totale aux yeux des Républicains). Il est même allé jusqu'à louer certaines mesures proposées dans le programme de Bernie Sanders !

    R. : La modération sur la question raciale ou la question juive ne semble pas être la règle dans la mouvance ? Comment définir sa position en la matière ?

    A. F. : Premier amendement oblige (ou plutôt n'oblige pas), tout peut se dire outre-Atlantique à l'exception de l'appel explicite au meurtre. L'Alt-Right prône le « réalisme racial » , synonyme moins poli de l’ethno-différentialisme de la Nouvelle Droite, et une analyse objective de la "JQ" (« Jewish Question »). Le livre du professeur de psychologie évolutionniste Kevin MacDonald The Culture of Critique, qui analyse l'implication de Juifs dans les mouvements culturels et politiques au cours du 20e siècle, a beaucoup joué dans l'éveil de beaucoup d'activistes (1) Bien entendu, de telles opinions ne sont pas acceptables en bonne compagnie, mais l'Alt-Right travaille justement à les faire connaître du plus grand nombre.

    R. : Des liens existent entre la Alt-Right et les « nationalistes blancs » comme Jared Taylor ou Greg Johnson ?

    A. F. : À bien des égards ces deux-là sont les grands-pères du mouvement. Jared Taylor est parfois décrié en raison de sa position très molle sur la question juive, mais son organisation American Renaissance a beaucoup fait pour théoriser et expliquer le réalisme racial. Greg Johnson, quant à lui, a contribué à faire connaître la Nouvelle Droite via sa maison d'édition Counter Currents (dont le site publie beaucoup de traductions d'articles en de nombreuses langues dont le fiançais) et tenté de créer une North American New Right dans les années 2000. Aujourd'hui on peut dire qu'ils font partie de l'Alt-Right, les frontières sont très poreuses.

    R. : L'autre spécificité de l’Alt-Right est son absence de références religieuses (aussi bien d'ailleurs chrétiennes que païennes). Cela est très particulier dans l'univers des droites radicales américaines et n'est-ce pas une grave déficience du mouvement ?

    A. F. : Il y a une très grande tolérance religieuse au sein du mouvement, quand bien même les quelques croyants se rattachent plus volontiers au catholicisme traditionnel ou à l'orthodoxie qu'aux diverses dénominations protestantes, vues le plus souvent comme des fabriques de cocus. Mais les références religieuses sont effectivement très rares. Cela peut s'expliquer par plusieurs facteurs : la baisse de fréquentation des églises en général, les abus de la droite religieuse sioniste sous George Bush fils, et l'aspect très folklorique et peu rassembleur du christianisme racialiste de mouvements antérieurs comme le Ku Klux Klan. Beaucoup se définissent cependant comme "post-athées" c'est-à-dire non-croyants mais conscients de l'importance de la religion dans le maintien du lien social et l'identité d'un peuple.

    R. : L'une des figures centrales du courant est Richard Spencer. Quel est son parcours et son rôle dans le développement de l’Alt-Right ?

    A. F. : On doit à Richard Spencer le nom de la mouvance. Cela fait presque 10 ans qu'il porte sa vision politique de colloques en manifestations. Après avoir travaillé comme journaliste pour des journaux paléoconservateurs, il a monté plusieurs sites Internet et pris la tête des éditions Washington Summits et du National Policy Institute, un groupe de réflexion nationaliste blanc. S'il lui arrive d'être un peu taquin, son discours est bien moins "trollesque" que celui de beaucoup de ses compères. Il a emprunté aux Français le mot "identitaire" et produit une critique de l'anomie de la société américaine dont les accents évoquent parfois Baudrillard ou Christopher Lasch. Il n'aime pas vraiment le culte de la Constitution et de l'individualisme. Fort avenant et remarquablement cultivé, ce gentleman facho a été mis en avant par les média, multiplie les entrevues ces derniers mois et a donné des conférences sous haute tension dans plusieurs universités. Quand les gauchistes américains (la racaille antifa s'est bien exportée là-bas récemment) pensent à l’Alt-Right, ils voient Richard Spencer, le nouveau et charmant visage de la haine.

    R. : Les femmes sont-elles présentes dans l'Alt-Right ?

    A. F. : Les figures féminines de l'Alt-Right sont principalement des youtubeuses. Comme tout mouvement politique radical, PAlt-Right attire plus d'hommes que de femmes, mais celles-ci sont mises en avant autant que possible. Parmi les sous-cultures dont elle est issue, la "manosphere" (virilosphère ?) joue un rôle important. Il s'agit de communautés en ligne d'hommes qui critiquent le néo-féminisme et la libéralisation sexuelle, avec leurs corollaires que sont l’éclatement de la famille nucléaire et la submersion démographique des Blancs. Bien entendu, ils ne s'interdisent pas des propos peu amènes au sujet des femmes. Mais certaines, de plus en plus à vrai dire, se reconnaissent dans un modèle de société qui ne nierait pas la complémentarité des sexes, et comprennent que « faire une carrière » ne leur apportera pas forcément le bonheur, Cette réaction au féminisme va bien au-delà de l'Alt-Right. Le caractère hystérique des mouvements LGBT, qui exigent l'emploi de pronoms spécifiques pour les 36 "genres" possibles et font campagne pour combattre ; le « privilège masculin » sous toutes ses formes, est en train de polariser durablement la société américaine. Là où croît le danger...

    R. : Comment jugez-vous l'action de Steve Bannon auprès de Trump ? Sera-t-il la victime d'une nuit des « longs couteaux » dans la guerre d'influence au sein du gouvernement ?

    A. F. : L'homme est encore plus difficile à scruter que Trump. Les derniers mois de la campagne lui doivent beaucoup. Breitbart, le média qu'il dirigeait jusqu'à peu, n'a pas laissé le clan Clinton respirer une seule seconde. S'il s'est un jour défini comme un « nationaliste économique », Bannon a, en d'autres occasions, décrit Breitbart comme une « plateforme pour l'Alt-Right », il cite Julius Evola et Le Camp des Saints de Jean Raspail, et il aurait déclaré à un journaliste être léniniste et vouloir détruire l'État américain. Oy vey ! On pouvait espérer suite à l'élection qu'il jouerait un rôle important en tant que conseiller du Président. Les premières semaines du mandat de Trump étaient fantastiques : il avait tout l'appareil d'État contre lui mais se tenait droit dans ses bottes. L'ombre de Bannon planait sur la Maison-Blanche. Hélas, qu'il ait été fourbe dès le départ ou qu'on lui ait expliqué quelques réalités en coulisse, le Donald semble désormais bien plus à l'écoute de son gendre Jared Kushner et de sa convertie de fille. N'étant qu'un modeste internaute, je me refuse à des pronostics, mais tout cela a l'air mal parti. Tant pis, tant mieux le combat continue, et l'Alt-Right n'est pas près de se taire.

    R. : Qui incarne l'Alt-Right en France ?

    A. V. : Le forum 18-25 du site jeux video.com est une sorte d'équivalent français de 4chan, les sites Démocratie Participative et Blanche Europe reprennent explicitement les codes de l'Alt-Right, et des figures comme Boris le Lay en sont idéologiquement très proches. Plus généralement, toute la jeune génération de nationalistes qui a fleuri sur Internet ces dix dernières années dans le sillage d'Égalité et Réconciliation peut prétendre incarner une alternative à droite à la française.

    Propos recueillis par Monika Berchvok. Rivarol du 6 juillet 2017

    (1) Une traduction de sa volumineuse et explosive préface se trouve d'ailleurs à l'adresse suivante : www.kevinmacdonald.net/laculturedecritique-preface.pdf

    A lire Anon Frog, La victoire en trollant. Petite histoire de l’Alt-Right dans le numéro 79 de la revue Rébellion (disponible contre 5 euros auprès de Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02 ou sur le site internet http://rebellion-sre.fr).

  • Le Front national à la croisée des chemins ?

    « Je ne laisserai pas le chaos s’installer dans mon parti », assurait, ce mercredi dernier, Marine Le Pen sur les ondes de RTL. Il est un fait qu’à l’instar du PS ou de LR, le FN n’a pas été épargné par l’onde de choc macronienne. D’où l’actuel flottement des relations pourtant privilégiées entre Marine Le Pen et Florian Philippot ; voire le trouble causé chez nombre de militants par le retrait de Marion Maréchal-Le Pen.

    Pour autant, si la crise traversant LR et PS est d’ordre structurel – être ou ne pas être macronien ? –, celle que connaît actuellement le mouvement lepéniste n’est finalement que conjoncturelle, s’agissant plus de querelles de personnes, de deux camps s’affrontant plutôt que de deux lignes politiques inconciliables. En effet, l’euroscepticisme d’un Louis Aliot vaut bien celui d’un Florian Philippot…

    D’aucuns, en interne, estiment que les élections présidentielle et législative ont été un échec. Mais un échec par rapport à quoi ? Aux sondages ? C’est bien la première fois que les lepénistes y accorderaient une telle importance, eux d’habitude si prompts à les railler. D’ailleurs, 10,6 millions de voix au second tour de l’élection présidentielle, ce n’est pas rien. Huit députés envoyés à l’Assemblée sans même passer par la case des triangulaires, cela tient plus du progrès que de la régression.

    À ce sujet, longuement interrogé dans Le Figaro du 6 juillet dernier, Bruno Bernard, ancien conseiller politique à l’ambassade d’Angleterre et journaliste du site Atlantico, note : « Les résultats du Front national sont bons, voire excellents. Un observateur extérieur considérerait qu’avec La République en marche et peut-être La France insoumise, il est le seul parti à avoir le vent en poupe et l’avenir devant soi. » Et le même de rappeler : « À entendre certains, on oublierait presque que c’est la stratégie Philippot, ou du moins celle présentée comme telle, qui a permis à Marine Le Pen d’en être là où elle est. » En même temps, comme dirait qui vous savez, c’est sûrement plus la personne de Florian Philippot et le poids hégémonique qu’il a pris au sein de l’appareil frontiste que sa ligne politique qui devraient poser problème lors du séminaire lepéniste annoncé pour les 20 et 21 juillet prochains.

    Et Bruno Bernard n’a pas fondamentalement tort, lorsqu’il prévient : « En abandonnant le symbole de l’euro, le Front national donnerait l’impression, non pas d’évoluer, mais de se renier sous la pression de résultats électoraux considérés comme mauvais. » Là, il rejoint l’analyse d’Aquilino Morelle, ancien conseiller de François Hollande, exposée dans un entretien accordé au Figaro Magazine : « La France est un pays du Non [celui du référendum sur la Constitution européenne de 2005. NDLR] gouverné par le camp du Oui. »

    Lequel camp présente un front uni, la fameuse UMPS, alors que son adversaire avance en ordre dispersé. « Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en témoignent, avec une majorité de voix pour les « nonistes » regroupés. Suivre le même chemin pro-européen que Jacques Chirac avait fait emprunter au RPR lors du référendum sur le traité de Maastricht serait donc une erreur découlant d’une mauvaise appréciation de la situation politique actuelle », ajoute encore Bruno Bernard.

    Voilà des enjeux autrement plus cruciaux que de savoir si le Front national doit, oui ou non, changer de nom ; éternelle arlésienne : Jean-Marie Le Pen y songeait déjà après l’élection présidentielle de 2002. Car si ce vocable peut paraître anxiogène à certains, quid, alors, du nom de Le Pen ? Marine devra-t-elle troquer le nom du père contre celui de la mère ? Marine Lalanne ? Et pourquoi pas M.(arine) Pokora ?

    En revanche, fédérer le camp du Non, majoritaire dans les urnes et minoritaire au Parlement, voilà un défi de taille. Pas gagné d’avance, on vous le concède. Mais comment faire autrement ? « There is no alternative », comme assené jadis par Margaret Thatcher…

    http://www.bvoltaire.fr/front-national-a-croisee-chemins/

  • M.LE PEN règle ses comptes et c'est le cas de le dire 19/07 et N.DUPONT-AIGNAN...

  • Les Républicains et le Parti socialiste risquent la faillite

    6a00d83451619c69e201b8d296e7cb970c-800wi.jpgC'est le contre-coup de la débâcle électorale. Pour éviter ce scénario, la solution est de louer ou vendre leur patrimoine immobilier. LR hésite encore quant au sort de son siège, situé rue de Vaugirard à Paris et dont l'acquisition avait plombé ses finances. Le PS, lui, est sur le point de faire son choix : selon son trésorier Jean-François Débat, "l'hypothèse de mettre en location le siège de la rue de Solférino, à Paris (un hôtel particulier de 3000 mètres carrés), n'est pas retenue, car elle ne nous permettrait pas de faire face au choc financier qui s'annonce". Le PS va passer de 25 millions à 7 millions d’euros de subventions publiques annuelles. 

    Mais pour Jean-François Débat :

    "Un parti ne meurt jamais de ses finances. Il meurt de l’absence de message et de perspective."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • FN se trompe de diagnostic

    Tribune libre de notre contributeur Lionel :

    51mGqr08F7L._SX331_BO1,204,203,200_.jpg«  Le FN qui a complètement raté les élections de 2017 veut analyser ses échecs. Fort bien, mais il semble que ce parti se trompe complètement sur les causes : en effet, la discussion actuelle porte quasi-exclusivement sur l’euro (dont la position actuelle est son abandon pour un retour à une monnaie nationale, position soit dit en passant qui semble juste et que le FN va peut-être changer !). Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la position que le FN a eue sur l’euro qui explique ses piètres scores, c’est d’en avoir fait l’alpha et l’omega de son programme, comme si ce problème était le problème numéro 1 de la France. Or, de toute évidence, le principal problème de la France aujourd’hui n’est pas un problème économique, mais un problème ethnico-religieux : autrement dit, c’est l’invasion par des hordes étrangères de l’Europe qui est la préoccupation principale de l’électorat potentiel.

    Dans ces conditions, pour gagner des élections, il fallait tenir des propos très fermes sur l’immigration, ce qui pousse vite au politiquement incorrect (bien plus que des points de vue économiques). Or, le FN philippot-mariniste, en pleine dédiabolisation n’a absolument pas parlé de ce problème, faisant même pire : dans son programme, Marine Le Pen ne souhaitait pas la remigration des intrus, ni même une immigration zéro, mais seulement ramener l’immigration à 10.000 personnes/an. Toujours dans le but de se normaliser, le FN rejette le concept de Renaud Camus de « grand remplacement » – qui est une réalité qui saute aux yeux simplement en sortant de chez soi -, ce concept étant jugé lui aussi trop politiquement incorrect. Beaucoup de Français, dans ces conditions, n’ont pas jugé utile de voter pour un parti qui ne se différenciait des autres qu’à la marge et qui n’aurait en rien résolu des problèmes actuels : l’arrivée massive des migrants sature les infrastructures (pourtant financées par les seuls contribuables français), favorise le terrorisme (à titre d’exemple, des terroristes du Bataclan avaient emprunté la route des migrants, ou autre exemple : le terroriste de Nice était venu de Tunisie, il y a plusieurs années, en tant que clandestin), démultiplie les problèmes de sécurité (les migrants sont surreprésentés dans la criminalité comme en attestent, par exemple, les viols à Cologne)… Mais de tout cela, le FN philippot-mariniste a fait motus, car c’est hypersensible, c’est s’opposer frontalement à la doxa officielle ce qui nécessite du courage, c’est prendre le risque de dérapages montés en épingle par les media voire d’être confronté à des procès tant la liberté d’expression sur ce thème est restreinte.

    C’était pourtant cela la préoccupation numéro 1 des Français, une libanisation de la France avec des communautés qui se détestent en vivant sur le même territoire, et les multi-problèmes que ça engendre. Qu’a-t-on affaire du cours de l’euro, si, quand on va acheter des tomates sur un marché, on se met en danger de mort à cause d’un possible attentat ? Devant une telle dégradation de la qualité de vie, les problèmes économiques passent au second rang ! Comme le rappelle à juste titre Jean-Yves Le Gallou, ce n’est pas le cours du sesterce qui a provoqué la chute de Rome, mais ce sont bien les invasions barbares. Le FN avait un atout car les positions qu’il a toujours défendues étaient pile en phase avec le ressenti des Français, d’autant qu’un attentat sur les Champs Elysées dans lequel un policier a perdu la vie est survenu 4 jours avant le premier tour et avait fait la une de tous les titres ! Mais le FN, conseillé par Philippot n’en a pas politiquement profité puisque pour lui, il était plus important de parler de l’euro ! Difficile de faire plus en décalage avec les attentes et préoccupations des Français. Pire, il semble que certains au sein de ce parti n’ait encore rien compris, comme en atteste le tweet de Sophie Montel (bras droit de Philippot) qui explique que le discours actuel du FN sur l’immigration serait anxiogène ! (pour carrément, sans doute, ne plus parler de ce thème et devenir totalement chloroformé en soutenant que l’immigration n’est pas un problème pour la France !)

    Ainsi, les débats qui s’annoncent semblent hors sujet : faut-il ou non abandonner l’euro ? Certes, on peut débattre là-dessus, mais en mettant ce sujet à sa place, c’est à dire dans le contexte actuel une place secondaire ! Si le FN veut reprendre son ascension, il doit parler des problèmes principaux, ceux qui préoccupent d’abord les Français et sur ceux-ci se montrer intransigeant : non seulement l’arrêt immédiat de toute immigration, mais aussi la remigration, au moins de tous les clandestins ainsi que de tous les porteurs de papiers en règle et qui ne respectent pas les lois françaises ! »
    http://www.contre-info.com/le-fn-se-trompe-de-diagnostic#more-45789 |

  • 2017, c’est l’année du Mougeon !

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    Pieter Kerstens

    La communauté chinoise attribue un nom d’animal à chaque Nouvel An. Depuis le 28 janvier 2017 ils sont dans l’année du Coq et à partir du 16 février 2018 ils entreront dans l’année du Chien pour l’ensemble des natifs de l’Empire du Milieu.

    En Europe, et tout particulièrement en France, nous sommes depuis le 1er janvier entrés dans l’année du Mougeon. Cela ne vous inspire pas ? Le Mougeon est un hybride entre le mouton et le pigeon. Un animal stupide que l’on peut tondre régulièrement et tout aussi facile à plumer. La grande majorité des individus répondent malheureusement maintenant à cette comparaison, premier stade de l’asservissement.

    Qui a planqué des millions ?

    Le 14 février 2017, Paul Mumbach, Jean-Philippe Allenbach et Serge Grass avaient demandé à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique ce qu’il était advenu des 3.010.996€ qu’Emmanuel Macron n’avait pas déclarés comme prévu à cette même HATVP. Pas de réponse encore à ce jour …

    Et autant la mafia médiatico-politico-financière avait harcelé et vilipendé d’autres ténors politiques comme François Fillon ou Marine Le Pen, autant ces laquais du Régime ont imposé une omerta jusqu’au 19 juin pour ce qui concerne les casseroles traînées par leurs chouchous (Macron, Bayrou, Ferrand, De Sarnez & C°).

    Ce sont des attentats-suicides et non des actes de Kami Kaze !

    Tous ces actes terroristes sont l’œuvre de fanatiques, à l’exemple des « Assassins » drogués, de l’arabe « hachchachin », qui était une secte chiite ismaélienne organisée en société secrète. Fondée en 1090 par Hasan ibn al-Sabbah. Le sultan du Caire, Baybars, mit fin à leur pouvoir en 1272. Il est injurieux et diffamatoire pour la mémoire des Fils du Soleil Levant qui firent don de leur vie à l’Empereur Hiro Hito pour défendre le sol sacré de l’invasion des ennemis, d’être comparé à des racailles handicapées des neurones et qui ont attaqué des enfants, des femmes et des vieillards sans défense.

    « Des citoyens (spectateurs parisiens et niçois) sont morts parce que nous nous sommes menti à nous-mêmes.

    Ils sont morts, parce que nous n’avons pas su faire face à cette guerre, parce que nous n’avons pas su ni la vouloir, ni la refuser, parce que nous n’avons su ni mesurer l’épreuve, ni en prévoir les conséquences, ni la situer dès l’abord sur le plan mondial. Il y a eu au cours au cours de ces 3 dernières années des occasions perdues pour intervenir, comme il y a eu des occasions perdues pour marquer des victoires.

    Elles l’ont été de la même façon. Elles l’ont été par faiblesse et lâcheté.

    Cédant au chantage communautariste, nous avons engagé cette guerre honteusement. Les effectifs et les moyens engagés, les silences officiels, les « padamalgam », les « vivr’ensemble », tout dans la conduite des opérations semblait s’envelopper d’excuses.

    Quand le drame sera entré dans les consciences alors il ne faudra pas être étonner d’avoir été dupés par nos gouvernants.

    Le wahhabisme et le salafisme, dirigés par Ryad et Abou Dhabi ont pourri notre société et instruit des fanatiques contre nous, chez nous, en notre sein.

    Aucune hypocrisie n’est plus sinistre que ces condoléances adressées par des pays arabes sur le sang européen répandus par les musulmans.

    Les vrais vainqueurs aujourd’hui, ce sont ces rois du pétrole qui devraient hisser la bannière rouge à tête de mort.

    Un espoir nous reste : celui que la tragédie des attentats que nous vivons depuis de longs mois en Europe, donne à la conscience de nos peuples que le front commun de notre civilisation chrétienne et de notre culture gréco-romaine nous arrache à cette folie et trouve par sa puissance même, les moyens d’éradiquer ce fléau. » Inspiré d’un texte du Figaro de 1955.

    Pas d’islamisation sans immigration. Pas de terrorisme sans islamisme.

    Il y a bientôt 10 ans, le Parlement Européen résumait ses positions générales en matière de gestion des migrations. Concernant la lutte contre l’immigration clandestine, le Parlement Européen avait adopté le 26 septembre 2007 une résolution dans laquelle :

    - Il demande une meilleure répartition de la charge pesant sur les États membres en termes de coûts généraux de la lutte contre l'immigration clandestine, en particulier par l'allocation de ressources suffisantes à FRONTEX et la création d’équipes d’intervention rapide aux frontières;

    - Il insiste pour faire de la lutte contre les trafiquants une des priorités de l'Union, en tenant compte de la nécessité de coopérer avec les pays d'origine et avec les pays de transit (les migrants en situation irrégulière ne doivent pas être traités comme des criminels);

    - Il souligne que des mesures de lutte contre le travail illégal ont tendance à diminuer l’incitation à l’émigration vers l’Union et à contribuer à réduire la place de l’économie souterraine, et se félicite donc de la présentation par la Commission de la proposition de directive prévoyant des sanctions à l'encontre des employeurs de ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier.

    Concernant le lien entre l'immigration légale et clandestine et l'intégration des immigrants, le Parlement européen convient avec la Commission que la régularisation en masse d'immigrants illégaux n'est pas une solution au problème de l'immigration clandestine.

    En l'absence d'un système commun en matière d'immigration et d'asile, elle devrait être un fait unique puisqu'une telle mesure ne résout pas les véritables problèmes à la racine de ce phénomène.

    Il demande à la Commission d'étudier les meilleures pratiques des États membres à développer dans le cadre d'un système d'échange d'informations et d'alerte rapide.

    Depuis cette date, et après plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, victimes innocentes et cibles des attaques des djihadistes wahhabites et takfiristes, les eurocrates de Bruxelles ont permis la venue de plus de 8 millions d’immigrés clandestins. Ces hors-la-loi dans 80% des cas ne répondent à aucun des critères pour bénéficier du statut de « réfugié » ; ces demandeurs d’asile ont tous reçus un « ordre de quitter le territoire » mais au lieu de rentrer dans leur pays d’origine, ils vagabondent à travers les pays d’Europe, bénéficiant d’aides aussi diverses qu’inutiles, en vivant d’expédients et pour certains de trafics illégaux.

    En consultant les résultats de la résolution des parlementaires européens du 26/09/2007, on pourrait en conclure que FRONTEX ne lutte pas contre l’immigration et que bien au contraire, il en serait le complice et le collaborateur !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La liberté d’expression

    La notion de liberté d’expression (ou de penser) est un concept tordu comme la gauche sait les faire. Ce concept s’apparente à celui de la démocratie : une vision directement issue de la philosophie de gauche mais qui apparaît d’une manière différente de qu’elle est réellement.

    Pour commencer, on peut constater qu’aujourd’hui la répression intellectuelle sévit sur tous les sujets. On remarque qu’il y a énormément d’interdits légaux ou moraux : interdiction de décrire certaines réalités, interdiction d’avoir des pensées perçues comme déviantes, interdiction de remettre en causes certains dogmes, interdiction d’employer certains mots etc.

    On assiste aujourd’hui à des situations qui seraient ardemment dénoncés par nos grandes consciences de gauche si elles se passaient dans des pays étrangers, où l’on crierait à la « dictature » du « régime » de tel pays, à l’atteinte aux droits de l’homme, à la démocratie etc. Par exemple :

    Deux ans de prison ferme pour un entretien dans un journal. En Chine communiste ? Non, en France : http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/peine-de-deux-mois-de-prison-confirmee-en-appel-pour-le-negationniste-vincent-reynouard_1760149.html

    Deux ans de prison ferme pour un article sur un blog. En Corée du Nord ? Non, en France : http://www.breizh-info.com/2016/04/23/42464/boris-le-lay-breizatao-prison-ferme

    Deux mois de prison ferme pour un tweet. En Arabie Saoudite ? Non, en France : http://www.laliberte.ch/news/international/deux-mois-de-prison-ferme-pour-un-tweet-raciste-contre-christiane-taubira-349033#.WVLP-ulpy9I

    Quatre mois de prison requis contre l’humoriste Dieudonné. À Cuba ? Non, en France : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/11/97001-20161011FILWWW00351-4-mois-de-prison-requis-contre-dieudonne.php

    Et c’est pareil dans les autres pays occidentaux :

    Dieudonné condamné à 2 mois de prison ferme en Belgique : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3176845/2017/06/07/La-condamnation-de-Dieudonne-validee-en-cassation.dhtml

    Luxembourg : un homme poursuivi pour avoir minimisé la Shoah : http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1005663.html

    Cinq ans de prison pour délit d’opinion en Allemagne : http://www.bvoltaire.fr/dictature-merkel-cinq-ans-de-prison-delit-dopinion/

    Etc…

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