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élections - Page 291

  • Victoire de l'alliance entre la droite et les populistes en Norvège

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Au début de l’année on donnait comme acquise la victoire de la gauche aux législatives norvégiennes. Les travaillistes étaient crédités de 36% des voix. Les élections ont eu lieu hier. Les travaillistes ont obtenu 27,4% des voix, leur deuxième plus mauvais score depuis 1924.

    L’alliance des conservateurs (25,1%) et des « populistes » (le parti du progrès, 15,3%) garde donc le pouvoir. Pour faire en sorte que la Norvège reste un pays florissant, en dehors de l’Union européenne, et en dehors de la tsunamigration (grâce aux « populistes »). Et les Verts sont en dessous des 5%, ce qui permet de continuer tranquillement l’exploitation du pétrole. La Norvège a le fonds souverain (abondé par les revenus du pétrole et les gains des placements) le plus important du monde. On disait qu’il allait peut-être dépasser le montant historique de mille milliards de dollars à la fin de cette année. Il a atteint les mille milliards de dollars ce mardi. Au premier semestre il a connu un rendement record de 6,5%, soit un gain de 499 millions de couronnes (63,7 millions de dollars). Le gouvernement puise un peu dans le fonds pour assurer le bien-être général. Il a toutefois abaissé de 4 à 3% le plafond autorisé. Mais 3% de 1000 milliards, ça fait quand même 30 milliards…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Front national : l’échec de Florian Philippot

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 187, septembre 2017)

    Si le Front national veut pouvoir participer à l’exercice du pouvoir dans les années qui viennent, il doit rompre avec les choix stratégiques inspirés par Florian Philippot, qui se sont révélés des impasses et ont débouché sur l’échec.

    Philippot affirme, lui, que ces choix étaient les bons puisqu’ils ont permis au FN de réaliser en 2017 le score le plus élevé de son histoire (presque 34% des suffrages exprimés au second tour, soit 10,6 millions de voix, contre 18% en 2012 et 6,4 millions de suffrages). Si la progression des scores est incontestable, l’analyse de F. Philippot est pourtant erronée. Les résultats du FN, en effet, sont dus à la dégradation continue et vertigineuse de la situation du pays (invasion migratoire, islamisation, terrorisme, délinquance, tiers-mondisation) qui confirme les analyses et les prédictions que le FN de Jean-Marie Le Pen avait défendues, seul contre tous, pendant 40 ans. La situation du FN est inverse de celle que décrit F. Philippot : c’est malgré sa mauvaise stratégie que le FN a réalisé ses résultats relativement élevés de 2017.

    Encore faut-il ajouter que les résultats du FN, pour être les plus élevés jamais atteints, restent tout de même limités. Dans d’autres pays européens ou occidentaux, ce qu’il est convenu d’appeler l’extrême droite a atteint d’ores et déjà presque les 50%, comme en Autriche. De même Trump a été élu pour une bonne part grâce à son programme « droitier » anti-immigration. C’est également en raison de la question de l’immigration avant tout que le camp du Brexit l’a emporté au Royaume-Uni. Au niveau obtenu en 2017, le FN reste, lui, très éloigné du pouvoir.

    La stratégie inspirée par F. Philippot était triplement erronée : concernant l’euro, concernant l’immigration, concernant le positionnement politique.

    La mise en avant du thème de l’euro a constitué une erreur stratégique majeure

    La mise en avant du thème de la sortie de l’euro a constitué une erreur stratégique de première grandeur, pour différentes raisons :

    • Elle a tout d’abord conduit le FN à être perçu comme antieuropéen. Or la quasi-totalité des Français sont fortement attachés à l’idée européenne et estiment, à tort ou à raison, que « la construction européenne » garantit la paix. Il est certes possible de contester les choix politiques et idéologiques de l’UE sans pour autant être opposé au principe d’une union des pays européens : telle est d’ailleurs notre position personnelle. Mais cette distinction nécessaire entre « UE » et « Europe » ne pouvait être perçue par l’électorat puisque le FN mettait, lui, en avant le principe de souveraineté des Etats, contraire à l’idée même d’union entre européens.
    • La focalisation sur l’euro était une erreur grossière pour une seconde raison. Le FN avait choisi, à tort selon nous (nous y venons ci-après), de mettre au second plan la question de l’immigration dans le but de se « dédiaboliser ». En se prononçant pour la sortie de l’euro, et en en faisant, qui plus est, le cœur de son programme, le FN a choisi, de façon incohérente, un thème qui l’a immédiatement « rediabolisé », le Système n’ayant pas eu de difficulté à le discréditer auprès d’une opinion massivement pro-européenne.
    • La thématique de l’euro constituait une erreur, troisièmement, parce qu’elle ne pouvait que susciter, en raison de sa technicité, l’incompréhension de la quasi-totalité de l’électorat. Il était impossible que les électeurs accordent de l’intérêt à des débats hermétiques sur le marché des changes, la parité de pouvoir d’achat ou la distinction entre monnaie commune et monnaie unique. De plus, les responsables du FN, Marine Le Pen en tête mais également Florian Philippot, ont montré dans leurs interventions qu’ils ne maîtrisaient pas les sujets qu’ils abordaient.
    • Le choix de la sortie de l’euro, quatrièmement, était sur le fond contestable. La situation dégradée de l’économie française n’est pas liée prioritairement à la question de la compétitivité vis-à-vis de l’Allemagne et des autres pays de l’UE. D’abord parce que le rapport euro-dollar a, lui aussi, une incidence importante sur les échanges extérieurs de la France. Surtout, les délocalisations d’une part et l’immigration d’autre part ont des conséquences bien plus graves sur l’économie française (en particulier du fait du poids écrasant des dépenses sociales qu’elles engendrent) que celles que peuvent avoir les questions de compétitivité.

    La mise au second plan de la question de l’immigration a constitué une autre erreur considérable

    Sous l’influence de F. Philippot, le FN et sa candidate ont décidé de mettre en avant les questions économiques et de souveraineté et de placer l’immigration au second plan, en la présentant comme l’une des conséquences parmi d’autres de la mondialisation. Non seulement la question de l’immigration a été reléguée au second plan, mais le FN, sous l’influence de F. Philippot, a adopté sur le sujet un discours presque identique à celui du Système.

    Le FN a ainsi choisi de tenir un discours républicain parfaitement conforme, en déclarant par exemple que, dès lors qu’ils font le choix de s’intégrer à la communauté nationale, les immigrés en sont membres à part entière. De même le FN a insisté sur l’arrêt de l’immigration clandestine, comme le font tous les autres partis. Il s’en est seulement distingué en déclarant vouloir ramener le solde de l’immigration légale à 10.000 par an (il faut d’ailleurs signaler que, si l’on se fonde sur le « solde migratoire » de l’Insee, un solde de 10.000 correspond en réalité à un nombre d’entrées légales bien plus élevé (*).

    • La position du FN concernant l’immigration est insatisfaisante parce qu’elle ne permettrait en rien, dans l’hypothèse où elle serait appliquée, d’arrêter l’invasion migratoire en cours. L’arrêt de l’invasion supposerait non seulement d’arrêter toute immigration, légale comme irrégulière, mais de procéder en outre à une remigration significative : le FN de F. Philippot n’a malheureusement jamais mis en avant ce type de position.
    • La position du FN sur l’immigration est insatisfaisante également parce qu’elle ne se distingue en rien des partis du Système. La modération du FN sur le sujet offre à la droite une occasion décisive : comme l’a montré Sarkozy à deux reprises, il suffit à la droite de tenir un discours dur sur l’immigration quelques semaines avant l’élection pour apparaître crédible et doubler le FN. F. Philippot affirme que, le FN étant d’ores et déjà doté d’une forte crédibilité sur le sujet de l’immigration, il doit plutôt enrichir son discours et se rendre convaincant sur d’autres secteurs de l’action publique, en particulier sur l’économie. Le raisonnement de F. Philippot est inexact. D’abord, parce que l’électorat se renouvelle constamment et que les électeurs jeunes n’ont pas nécessairement en tête l’histoire et les traditions du FN. Surtout, une grande partie de l’électorat ne porte attention à la vie politique qu’au moment de la présidentielle : il suffit dès lors au candidat de la droite de tenir un discours musclé au moment de l’élection pour que les électeurs, qui auront oublié les discours et les bilans du passé, tombent dans le panneau.
    • Le choix de faire passer la question de l’immigration au second plan est une erreur pour une troisième raison, la plus importante. Tous les électeurs ou presque ont bien conscience de la gravité de la question de l’immigration et sont effrayés par l’avenir qu’ils pressentent. Pourtant la majorité des électeurs ne votent pas pour le FN, et ce pour les deux raisons suivantes : certains ne votent pas FN par fatalisme et sentiment d’impuissance ; ils considèrent que l’immigration ne peut pas être arrêtée, que le FN lui-même n’y pourra rien et qu’il est donc inutile de voter pour lui ; les autres, la majorité, ne votent pas FN parce qu’ils ont peur que son arrivée au pouvoir ne déclenche la guerre civile.

    C’est donc sur ces deux points qu’il nous faut convaincre. Convaincre que des mesures efficaces sont possibles. Et qu’elles peuvent être mise en œuvre sans déclencher de conflagration immaîtrisable. Au lieu de mettre la question de l’immigration sous le boisseau, il faut au contraire l’aborder de façon frontale et prioritaire et s’efforcer de convaincre sur les points qui jusqu’à présent ont éloigné les électeurs.

    Le positionnement politique « souverainiste de gauche » inspiré par F. Philippot a constitué une dernière erreur

    Le FN a cherché au cours de la campagne de 2017 à s’adresser aux électeurs de Mélenchon en tentant de concurrencer celui-ci sur le terrain économique et social. C’était là encore une erreur. La plupart des électeurs de Mélenchon ne sont pas des salariés avant tout préoccupés de la question sociale : ces électeurs de profil « communiste » ont depuis longtemps rejoint le FN ou le camp de l’abstention. Les électeurs de Mélenchon sont des gens de gauche ancrés dans l’idéologie mondialiste, droits-de-l’hommiste et immigrationniste : le FN est pour eux un repoussoir et un ennemi. L’électorat de Mélenchon comprend aussi, il convient de ne pas l’oublier, une proportion d’immigrés sans doute non négligeable.

    C’est au contraire vers les électeurs de Fillon qu’il fallait se tourner. On se souvient que sous l’influence de Philippot, le FN avait choisi de ne pas s’engager aux côtés de « la Manif pour tous ». Cette erreur énorme a accentué la cassure entre les deux électorats. La seule solution permettant au FN d’accéder aux responsabilités est pourtant une alliance entre les électeurs du FN et ceux de la droite, au-delà de leurs différences, autour d’un programme de défense de l’Europe et d’arrêt de l’invasion.

    Dans la même logique, depuis qu’il a été chargé de fixer la ligne du parti, F. Philippot a cherché à rompre avec le FN traditionnel, allant jusqu’à exclure J.M. Le Pen, fondateur et président du FN pendant 40 ans et propre père de la candidate. F. Philippot s’est ainsi entouré d’une cour interlope, choisissant et promouvant des responsables dont la vie privée et le comportement personnel sont aux antipodes des traditions du Front. Il a accompagné cette politique en affichant son mépris pour les militants et responsables intermédiaires du FN « traditionnel », tandis qu’il prenait soin de copiner avec les journalistes. Les motivations et l’état d’esprit de F. Philippot sont apparus avec netteté lorsque, tirant parti de l’échec de M. Le Pen, il a créé sans attendre sa propre association politique, sans consulter ni M. Le Pen ni le reste de la direction du parti.

    Quant à la stratégie de « dédiabolisation », elle a constitué elle aussi une erreur. Que le FN ait abandonné les références provocatrices à la seconde guerre mondiale est une bonne chose. Il reste que la dédiabolisation constitue une entreprise vaine. Sauf s’il s’aligne dans tous les domaines principaux sur les choix de la classe dirigeante, en particulier sur l’immigration, le FN sera nécessairement diabolisé par le Système, dont il est l’ennemi. La diabolisation par le Système, notamment par les journalistes, n’est d’ailleurs pas forcément un obstacle : D. Trump vient ainsi de montrer qu’on pouvait être élu en s’y attaquant frontalement. Mieux : son attitude de diabolisation choisie et assumée a probablement favorisé son élection. En cherchant, lui, à se dédiaboliser, le FN a fait fausse route. Cette erreur stratégique a été d’autant plus grossière que, comme nous l’avons noté plus haut, le FN n’a eu de cesse, après avoir remisé le sujet de l’immigration pour complaire au Système, de se rediaboliser immédiatement en mettant en avant la sortie de l’euro.

    Face au Système mondialiste, immigrationniste et libéral libertaire, face à l’alliance des bobos et des capitalistes, le FN devrait, nous semble-t-il, mettre en avant un nouveau programme. Ce programme devrait aborder les principales thématiques et être à la fois social, écologiste, anti-UE mais pro-européen. L’arrêt de l’invasion de l’Europe devrait cependant constituer le point majeur du programme du FN.

    Le FN doit expliquer que la défense de l’Europe, de ses peuples, de son territoire et de sa civilisation passe par l’arrêt de toute immigration non européenne et par une politique de remigration significative. Il s’agit de montrer qu’une telle politique est à la fois vitale pour les Français et les Européens ; qu’elle est matériellement possible ; et qu’elle peut être conduite de façon pacifique.

    En complément de ce programme, le FN doit adopter une nouvelle stratégie : s’attacher à réaliser une alliance avec la droite. Cette alliance pourrait s’envisager autour de cet axe simple, transcendant les différences qui peuvent exister entre les électeurs de droite et ceux du FN : arrêter l’invasion migratoire de la France et de l’Europe. En proposant à la droite un accord sur cette base, la démarche du FN serait sans aucun doute bien perçue par l’électorat de droite, favorable dans sa majorité à une solution politique de ce type. Elle mettrait en difficulté les leaders de la droite favorables au Système et pourrait conduire une partie d’entre eux à tenter l’aventure d’une alliance.

    Si elle veut pouvoir conserver la direction du FN et y exercer une action efficace, M. Le Pen aurait tout intérêt à se détourner de F. Philippot, à changer de stratégie et à remplacer ses conseillers.

    Le Paysan savoyard 2/09/2017

    Source : https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2017/09/02/front-national-lechec-de-f-philippot/

    (*) Voir « Comment l’Insee manipule les chiffres de l’immigration » :
    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2017/07/01/comment-linsee-manipule-les-chiffres-de-limmigration/

    https://www.polemia.com/front-national-lechec-de-florian-philippot/

  • Sénatoriales : Thomas Joly dépose la liste du Parti de la France dans l'Oise

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    Ce vendredi 8 septembre, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, ancien Conseiller régional de Picardie, a déposé la liste qu'il ménera sous les couleurs du PdF. Ses co-listiers sont Florence Perdu, Cyprien De Vos, Caroline Alamachère, Pierre Verdier et Annabel Ménard.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilbert Collard (FN) : "La dédiabolisation, c'est un piège à cons"

    Quand Gilbert Collard fait son mea culpa et rejoint la position de Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen : 

     Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Droite revient… sous toutes ses formes!

     Laurent Wauquiez l’a annoncé triomphalement à l’université d’été des Républicains à la Baule : « Ils disent que la Droite est morte, qu’il n’y a plus que Jupiter et Mélenchon. Mais qu’ils viennent ici, la Droite est de retour ! » 

    Elle est de retour chez Les Républicains, mais « décentrée », puisque Alain Juppé, Valérie Pécresse et leurs troupes ont décidé qu’ils partiraient si Laurent Wauquiez était élu président…

    Lire la suite sur Causeur

  • Changements en vue au FN

    6a00d83451619c69e201b7c91e4f00970b-250wi.jpgMarine Le Pen, la présidente du Front national, a fait sa rentrée politique ce samedi à Brachay en Haute-Marne. Lors de son discours (à écouter ici), elle a annoncé que le Front national aurait un nouveau nom à l'issue du Congrès du parti.

    "La nouvelle organisation portera un nouveau nom (…), que vous aurez choisi".

    Avant cela, elle aura mené une tournée des 95 fédérations, entamée dès la fin du mois de septembre. Devant ses partisans, elle a promis une "grande refondation" et un fonctionnement "renouvelé" et plus "décentralisé" du parti, dont le slogan affiché samedi était "En avant pour un nouveau front".

    Nouveau nom, nouveau fonctionnement, pourquoi pas, mais sur quels fondements ? Identité ou économisme ou un peu des deux ?

    Marine Le Pen a prononcé un discours résolument sécuritaire, axant la ligne de sa rentrée politique sur les thèmes du terrorisme et de l'immigration. Ces sujets ont été bien davantage traités que l'économie, abordée pendant quelques minutes pour vilipender Emmanuel Macron, rendu responsable de remplacer "les relations sociales par les relations économiques" avec ses ordonnances sur le code du travail.

    6a00d83451619c69e201bb09c186a2970d-200wi.pngElle a attaqué frontalement Emmanuel Macron, moqué en "Jupiter" qui n'aurait "pas fait tomber la foudre sur les fichés S".

    "Les islamistes nous agressent en raison de ce que nous sommes. (…) Je ne veux pas m'habituer au terrorisme".

    Et l'euro ? Marine Le Pen n'a pas du tout parlé de sortie de la monnaie unique, en passant très vite sur ce thème pour concentrer ses attaques sur Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, et Jean-Luc Mélenchon. Le dernier mènerait un mouvement "islamo-trotskiste" à la "bouillie idéologique" pour "agités", tandis que le second est implicitement accusé de faire "du sous-Sarkozy".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • JEAN-MARIE LE PEN : JE SERAIS MARINE LE PEN, JE FERAIS CELA À L’AMÉRICAINE - JE ME SUIS TROMPÉE, MAIS JE VAIS RECTIFIER !

    Jean-Marie Le Pen s’apprête à publier ses mémoires. À cette occasion, celui qui a animé la scène politique française durant tant d’années se confie au micro de Boulevard Voltaire, répondant sans se dérober et avec l’éloquence qu’on lui connaît aux questions qui fâchent : le FN de 2017 a-t-il encore quelque chose à voir avec le FN de 1972 ? Un FN sans les Le Pen est-il possible ? Le FN pourra-t-il arriver au pouvoir seul ? Le FN doit-il revenir à ses combats originels pour gagner ? Quel est votre plus grand ennemi politique ? Votre pire souvenir ? Et bien d’autres encore…

    http://www.bvoltaire.fr/serais-ferais-a-lamericaine-me-suis-trompee-vais-rectifier/

  • Eric Zemmour : « Wauquier se voudra Sarkozy et promettra le Karcher qu'il ne passera pas »

    BILLET - Eric Zemmour réagit au meeting de rentrée de Laurent Wauquiez, à Châteaurenard, mercredi 30 août [RTL 31.08]. Il lui conseille de se débarrasser de beaucoup de monde mais n'y croit guère : « Wauquier se voudra Sarkozy et promettra le Karcher qu'il ne passera pas ».  LFAR  

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Il y a pire que d'avoir un rival, c'est de ne pas en avoir. Il y a pire que d'être sûr de perdre, c'est d'être sûr de gagner », avertit Éric Zemmour. « La question n'est pas de savoir si Laurent Wauquiez deviendra le prochain président des Républicains, mais ce que deviendront les Républicains sous la présidence Wauquiez », insiste-t-il. « Depuis des jours et des jours, chacun y a va de son chantage, chacun y va de sa ligne rouge ou jaune. Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse : tous jouent à retenez-moi-ou-je-fais-un-malheur », constate Zemmour, qui ajoute : « Wauquiez devrait les écouter : qu'il ne les retienne pas et il fera un malheur ! »
    « C'est parce que Macron a jeté ses anciens amis socialistes dans un cul de basse-fosse qu'il a gagné. C'est parce que Mélenchon a craché sur la main tendue par Hamon qu'il l'a écrasé. C'est parce que Fillon n'a jamais osé se débarrasser de ses boulets juppéistes et de ses sangsues sarkozistes qu'il a perdu », décrypte Éric Zemmour.  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comment croire élargir la droite en partant à gauche ?

    Dans un entretien au Parisien, Valérie Pécresse, qui s'oppose à Laurent Wauquiez, déclare :

    «Comme le disait lui-même Nicolas Sarkozy: ‘Quand la droite se rétrécit, elle perd. Quand elle s'élargit, elle gagne'». Elle préconise donc «d'élargir la droite, de l'oxygéner, d'ouvrir les portes et les fenêtres pour redonner une envie de droite aux Français»

    Comment veut-elle élargir la droite si elle ne fait pas l'ouverture à droite ? À propos de la politique du chef de l'État, elle se montre plutôt bienveillante. Elle se déclare prête à voter la réforme du Code du Travail.

    L'ouverture à droite, c'est ce qui a manqué à Nicolas Sarkozy durant son quinquennat et ce qui l'a fait perdre.

    Par ailleurs, elle redoute un éclatement du parti LR en cas de victoire de Laurent Wauquiez. C'est pourtant indispensable, si ce parti veut retrouver sa droite. Laurent Wauquiez devrait d'ailleurs faire  campagne sur l'exclusion des gauchistes et autres "Constructifs" de LR, et non se poser en opposition alternative à ... Mélenchon. Mais Laurent Wauquiez, que ses adversaires accusent d'être trop à droite, est également hostile à toute alliance avec le FN :

    « J’ai été d’une très grande clarté là-dessus : personne au sein des Républicains ne veut d’alliance avec l’extrême droite. Arrêtons d’utiliser cet épouvantail totalement fictif »

    "Personne" sauf... les électeurs...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • PARTOUT, ANGELA MERKEL EN CAMPAGNE ÉLECTORALE EST HUÉE ET SIFFLÉE !

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    Des opposants à la politique de la chancelière la huent et la sifflent, tout en tenant en main des panneaux portant des slogans contestant sa politique.

    La chancelière allemande chrétienne-démocrate Angela Merkel, quasi assurée malgré une chute de popularité de rester aux commandes du pays à l’issue des élections législatives du dimanche 24 septembre 2017, est en tournée électorale. Elle tient, au fil des jours, des meetings à différents endroits. Cette promenade ne se déroule cependant pas sous les meilleurs auspices. En effet, des opposants à la politique de la chancelière la huent et la sifflent, tout en tenant en main des panneaux portant des slogans contestant sa politique.

    Que ce soit à Bitterfeld-Wolfen, à Brandenbourg-sur-la-Havel, à Ludwigshafen ou à Erlangen, les opposants sont au rendez-vous et se font entendre.

    Ce mercredi 30 août, Angela Merkel débarquait, en fin de journée, à Ludwigshafen, la deuxième ville la plus peuplée de la Rhénanie-Palatinat. Au sein de cette cité de 160.000 habitants se trouve le siège originel et principal du géant de la chimie BASF. Pourtant, le centre-ville a fortement changé au cours des dernières années. Les commerces de pitas turcs, les magasins de produits à bon marché, les agences de paris sportifs et les bars à chicha y sont de plus en plus nombreux. Dans le centre piétonnier de la cité, le peuple allemand originel est devenu minoritaire.

    Le rassemblement électoral organisé par le parti d’Angela Merkel, la CDU, avait pour objet de permettre à la chef du gouvernement de tenir un discours durant trente minutes. À 17 h pile, celle-ci est apparue devant le public, sous haute protection policière. Immédiatement, les sifflements ont retenti et se sont prolongés durant une grande partie du discours. La chancelière a été copieusement huée.

    Les spectateurs étaient composés, pour un quart, de membres du parti, protégés par la police et des barrières. Derrière ceux-ci figuraient les autres personnes appartenant au public. Un quart étant venu pour écouter l’exposé, un autre quart étant composé de musulmans, certains d’entre eux applaudissant frénétiquement des paroles du discours et, le quart restant, d’opposants pour la plupart proches du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD).

    Les phrases creuses de la chancelière, telles que « Pour un pays au sein duquel nous vivons bien et volontiers » et « La CDU veut expulser immédiatement les criminels étrangers », n’ont pas pu, malgré l’installation audio mise en place par le parti, être plus audibles que les huées et sifflets des opposants.

    Les applaudissements des membres de la CDU ou des musulmans, parmi lesquels figuraient des femmes en tchador ou portant des voiles, n’ont pas pu non plus couvrir, par leurs applaudissements, les sifflets et les huées visant la politique d’asile pratiquée par la chancelière.

    Celle-ci a ensuite quitté les lieux par un passage situé derrière la scène, sans se mêler au public. Seule la présidente de la CDU de Rhénanie-Palatinat, Julia Klöckner, a osé sortir de la zone protégée derrière les barrières afin de se mêler aux électeurs.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog