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élections - Page 295

  • Abstention historique pour le 2nd tour des législatives : 57%

    La vague LREM du premier tour se confirme avec environ 360 sièges, en baisse par rapport aux derniers sondages, qui créditaient LREM de 440 à 470 sièges. La droite arrive derrière avec 130 places à l'Assemblée nationale, La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et le PCF remportent 28 sièges tandis que le PS en récolte 46.

    Le FN aurait 8 députés (dont 5 dans le Nord : Marine Le Pen, Bruno Bilde, José Evrard, Ludovic Pajot et Sébastien Chenu). Emmanuelle Ménard, Louis Aliot et Gilbert Collard sont élus dans le Sud.

    De son côté, il semble que Jacques Bompard soit réélu.

    Estimation IPSOS à 20h :

    DCnz3MSXgAEQmCJ

    Côté PS, Jean-Christophe Cambadélis démissionne de la tête du PS.

    Jean Lassalle (DVD) est réélu.

    Sophie Montel (FN) et Florian Philippot sont battus.

    Guillaume Peltier (LR) entre à l'Assemblée. Philippe Gosselin est réélu.

    Michel Janva

  • Traumatisée à l'idée de se retrouver à Pôle emploi, Nathalie Tucausetropmauricette, ne supporte pas qu'un passant lui refuse son tract...

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    La malheureuse vient de subir une agression sans nom

    Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu toute dignité en feignant un malaise après une altercation avec un passant, lors d'une distribution de tracts sur un marché du Ve arrondissement. L'ancienne ministre, en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat REM, a poussé le ridicule jusqu'à faire semblant de perdre connaissance durant plusieurs minutes, provoquant l'intervention des pompiers.

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    Le terrible skinhead qui lui refuse son tract

    Son « agresseur », un homme d'une cinquantaine d'années, lui a juste jeté son tract au visage en la traitant de « bobo de merde ».

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    Et le pauvre Philippot se croit obligé de se fendre d'un message larmoyant d'un ridicule rarement égalé...

    Les messages de soutien de représentants du Système (Hidalgo, Ciotti, Valls, Balkany, Florian Philippot, etc) fleurissent sur Twitter comme si elle avait pris une rafale de kalachnikov.

    Le Premier ministre, Édouard Philippe, lui a même a rendu visite à l'hôpital Cochin, vont-ils pousser le délire jusqu'à éteindre la Tour Eiffel ce soir et mettre les drapeaux en berne ?

    Lire le blog de Thomas Joly cliquez ici

  • Révolution nationale en Inde par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Focalisés par la campagne présidentielle française, les commentateurs politiques ne se sont pas intéressés aux élections provinciales survenues en Inde ce printemps. À tort ! Cinq provinces (l’Uttar Pradesh, Goa, Manipur, le Pendjab et l’Uttarakhand) renouvelaient leur parlement local. L’enjeu était de taille pour le Premier ministre fédéral, le nationaliste Narendra Modi. D’abord, avec 220 millions d’habitants, l’Uttar Pradesh est l’État le plus peuplé de l’Union indienne, ce qui donne une indication fiable de l’opinion publique. Ensuite, en novembre 2016, afin de lutter contre la corruption, l’enrichissement mafieux et le travail au noir, Modi ordonna le retrait immédiat des grosses coupures alors que 98 % des transactions financières se réalisent par des paiements liquides, provoquant ainsi un incroyable chaos économique et monétaire. Enfin, ces élections avaient valeur de test national pour le BJP (Parti du peuple hindou) au pouvoir depuis juin 2014. À la surprise générale, le BJP de Modi a remporté quatre provinces sur cinq, seul le Pendjab est revenu à l’opposition (le Parti du Congrès). En Uttar Pradesh, le scrutin majoritaire uninominal à un tour accorde au BJP près de 310 sièges sur 403 !

    Créé en 1980, le BJP obtint quatre ans plus tard 7,74 % et deux sièges de députés fédéraux. Au pouvoir entre 1998 et 2004 dans le cadre de l’Alliance démocratique nationale (ADN) qui fédère vingt-quatre partis dont le Shiv Shena du Maharashtra et l’étonnant Parti socialiste révolutionnaire bolchevik au Kérala, le BJP conforte son assise électorale pour les échéances de 2019 et renforce la popularité de son chef. En fin politique, Narendra Modi a choisi comme Ministre en chef (Premier ministre régional) de l’Uttar Pradesh un sadhu, un ascète hindou. Ancien député fédéral de 44 ans, Shri Yogi Adityanah souhaite interdire l’abattage des vaches au nom de l’Hindutva (l’hindouité). Poursuivi dans dix-huit affaires judiciaires pour incitation à la haine et un temps emprisonné pour incitation à la violence, le nouvel homme fort de l’Uttar Pradesh s’oppose avec force aux deux religions étrangères qui menacent l’identité spirituelle indienne : l’islam (les musulmans sont 138 millions, soit 13,4 %) et les différents prosélytismes chrétiens.

    Il est regrettable de ne pas s’intéresser à l’Inde, car une véritable révolution nationale s’opère dans ce pays qui,en 2050, sera le plus peuplé au monde.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 37, diffusée sur Radio-Libertés, le 9 juin 2017.

    http://www.europemaxima.com/revolution-nationale-en-inde-par-georges-feltin-tracol/

  • Marion Maréchal-Le Pen, génération Macron ?

    6a00d83451619c69e201b8d28d55bc970c-320wi.jpgLe texte à quelques semaines mais l'analyse est très pertinente et surtout d'actualité :

    "Donc, Marion Maréchal-Le Pen s'en va. Renonce à tous ses mandats, à l'Assemblée et au Conseil Régional PACA. Elle s'en va travailler dans la vraie vie, loin de la politique professionnelle. Gagner ses galons de non-professionnelle de la politique. Dans les années qui viennent, désormais, ce genre de pas de coté en politique sera de plus en plus tendance. Il ne sera plus possible de briguer des suffrages sans afficher sur son CV de candidat un passage par le monde du travail, le vrai.

    Marion Maréchal-Le Pen l'écrit à ses électeurs. Le temps du professionnel de la profession est révolu: "Je pense que l'époque des politiciens déconnectés du réel avec des décennies de mandat électif derrière eux est révolue. Si nous voulons rendre ses lettres de noblesse à la politique, il faut prouver aux Français qu'il existe aussi des élus libres et désintéressés refusant de s'accrocher coûte que coûte à leur statut et à leurs indemnités". Avec l'élection de Macron, une nouvelle ère s'ouvre, qui décrète que l'on ne pourra plus faire de la politique comme avant (...). La jeune députée du Vaucluse le sait. Mais elle sait aussi bien plus encore.

    Marine Le Pen a perdu plus qu'une élection, et un débat. Elle s'est perdue elle-même. Nous avons déjà écrit ici que la fille, comme le père, dirigeant inamovible du Front national était une fin politique (...) Depuis le débat (...) et le score accablant du second tour, des cadres du FN font savoir que décidément, Marine n'a pas été la hauteur. Et posent la question de la pertinence du maintien du leadership de l'héritière. Certains vont même jusqu'à confesser qu'ils ont éprouvé une sorte de honte à la voir ainsi s'abîmer en une soirée. Ici réside la plus grande défaite de Marine Le Pen, acté par la mise en retrait de la nièce: elle est désormais contestée parce que contestable.

    Florian Philippot est l'autre grand vaincu de l'histoire. Ce qu'a porté et incarné Marine Le Pen durant cette élection, ce naufrage oratoire face à Emmanuel Macron, c'est son œuvre ruinée. Seul, le Front national n'y arrive pas (...) Le gaullisme d'importation. Le chevènementisme d'opérette. Le patriotisme républicain jaurésien. Rien n'a fonctionné comme prévu… La triangulation Philippot s’est fracassée sur une double réalité politique. D’une part, les limites politiques et intellectuelles de Marine Le Pen. D’autre part, sur la mutation des droites engendrée par le populisme chrétien et la demande de conservation sociétale. Si Marine Le Pen est la femme de l’impossibilité gouvernementale, Florian Philippot est l’homme de l’impossibilité politique. En vérité, il n’a pas adapté le Front national à la droite qui vient, à la mutation sociétale qui s’est opérée sous le quinquennat Hollande, il l’a handicapé.

    Oui, Marion Maréchal-Le Pen sait tout cela. Que le temps de Marine et de Florian est désormais compté. Qu’elle est, elle et elle seule, en capacité d’incarner un avenir qui réalise la synthèse entre le lepénisme historique, la transformation du FN en parti de gouvernement et l’accomplissement de l’alliance tactique entre un nouveau FN et la partie de la droite LR alignée sur une même vision de la France et des Français: France catholique, conservatrice et contre-révolutionnaire… La France Manif pour tous… Marion Maréchal-Le Pen, contrairement à Philippot, n’a jamais méprisé cette France en l’assimilant à la culture des Bonsaï. Elle l’a accompagnée et s’y est identifiée, en prévision de l’avenir.

    Long est le chemin qui sépare le FN de 2022. Au fond, qu’avait à gagner Marion Maréchal-Le Pen à demeurer députée du Vaucluse ? Pas grand-chose en vérité. Un député de l’opposition ne sert déjà pas à grand-chose, alors que dire d’un député du FN, promis à l’inutilité totale. Elle renonce ainsi à une vanité pour en espérer une autre, plus accessible sans doute, s’offrant le luxe de contempler les inévitables déboires promis à sa tante Marine Le Pen et son obligé Florian Philippot… Et qui sait si ces deux-là n’entreront pas en conflit l’un contre l’autre, dans l’espoir de se sauver?

    Marion Maréchal-Le Pen ne sera pas celle qui soutient ce qui tombe. Politiquement et judiciairement. Faut-il ici rappeler que Marine Le Pen risque d’être à tout moment rattrapée par la justice dans l’affaire des assistants parlementaires du Parlement européen? Et qu’elle pourrait bien se trouver empêchée, au bout de plusieurs années de procédure, d’être judiciairement candidate à l’élection de 2022?

    Marion Maréchal-Le Pen, ayant plus à perdre qu’à gagner dans les semaines et les mois qui viennent, a choisi la sagesse et le confort. Elle n’a plus qu’à attendre, tranquillement, de devenir l’indispensable recours. C’est aussi l’un des effets paradoxaux de l’élection d’Emmanuel Macron, qui ouvre un appel d’air à l'émergence d’autres figures nationales dans les années qui viennent. Marion Maréchal-Le Pen, génération Macron."  

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bruno Bilde, conseiller de Marine Le Pen : « Nous serons des députés de combat »

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    Bruno-Bilde-Marine-Le-Pen-300x246.jpgBruno Bilde, adjoint à la mairie d’Hénin-Beaumont, est arrivé en tête dans la 12e circonscription du Pas-de-Calais avec le meilleur score de France (35,53 %) juste après Marine Le Pen. Selon [les] pronostics [de Présent], il est l’un des trois députés FN qui peuvent entrer à l’Assemblée nationale dimanche soir.

    — Vous affrontez Coralie Rembert, candidate de la République En marche qui est loin derrière vous avec 20,85 %. Vous êtes l’un de ceux qui peuvent y croire bien que les réserves de voix essentiellement socialistes semblent plus favorables à votre adversaire. Où allez-vous prendre vos voix au deuxième tour ?

    — Je suis confiant mais vigilant. Nos réserves de voix sont essentiellement constituées d’un électorat de gauche certes, mais hostile à la politique ultralibérale de Macron. J’en veux pour preuve qu’entre le premier et le deuxième tour des élections présidentielles, Marine Le Pen sans aucune réserve de voix, a gagné 18 points. Elle est passée de 42 % au premier tour à 60 % au second tour. Je pense qu’il y a dans cette circonscription une profonde volonté de changement et de rupture avec le système actuel. Je suis donc assez confiant.

    — Avez-vous des craintes à propos des consignes de vote contre vous ?

    — Ce sont des consignes d’appareils politiques totalement déconnectés des électeurs et du terrain. Le maire socialiste de Liévin par exemple, que La Voix du Nord décrivait comme une machine à gagner, n’a pas fait 17 % des voix. Il a été éliminé alors que c’est le maire de la plus grosse ville de la circonscription. Ces élus-là se sont beaucoup décrédibilisés. Les consignes de vote ne sont pas forcément entendues. C’est le vieux monde politique tout ça.

    — Sur quelles thématiques avez-vous axé votre campagne ?

    — Sur la défense du monde ouvrier avant le premier tour. Nous sommes ici dans une circonscription ouvrière de tradition qui a toujours été socialiste ou communiste mais qui n’a jamais connu d’alternance. Entre les deux tours, j’ai fait campagne sur la défense de la démocratie parce qu’il serait incroyable de donner les pleins pouvoirs à Macron à hauteur de 450 ou 500 députés.

    Je dis qu’un député macroniste de plus ou de moins ne change strictement rien alors qu’en revanche un député FN de plus, c’est essentiel.

    — Mais que peuvent faire deux ou trois députés FN isolés à l’Assemblée nationale ?

    — Nous sommes des combattants et nous serons des députés de combat.

    A l’Assemblée nationale que nous soyons, deux, trois ou cinq, nous nous ferons beaucoup plus entendre que cette armée de godillots qui ne feront absolument rien. Grosso modo l’Assemblée sera pour eux une simple chambre d’enregistrement.

    Un certain nombre de candidats macronistes ont déjà annoncé que le temps parlementaire allait être réduit, bel aveu, ça veut dire que tout va être réglé par ordonnance et par décret. Nous, nous serons là pour nous opposer à cela et dénoncer cela.

    — Quelle est l’explication de la désertion des urnes dimanche et de la vague abstentionniste selon vous ?

    — Pour moi il y a deux explications. D’abord, nos électeurs ont été déçus et découragés que Marine Le Pen n’ait pas été élue présidente de la république. L’autre cause, selon moi, est liée à la saturation. Les élections ont commencé en novembre 2016 il y a huit mois avec les primaires de la droite, puis il y a eu les primaires de gauche, une campagne interminable puis le premier et le deuxième tour de la présidentielle. Les Français sont saturés. Or, avec les résultats du premier tour des législatives qui risquent de donner à Macron un pouvoir absolu, il est capital que les abstentionnistes reviennent aux urnes.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Entretien paru dans Présent daté du 17 juin 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Les terroristes de Marseille visaient bien Marine Le Pen

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    Au plus fort de la campagne présidentielle, la police a annoncé l’arrestation à Marseille de terroristes alors qu’ils étaient sur le point de commettre un attentat. Les journaux ont complaisamment affirmé que M. Fillon était visé (soi-disant que son programme de fermeté faisait peur aux islamistes !). Cette annonce, que le camp républicain a essayé de mettre en avant pour booster leur candidat (c’était de bonne guerre !) n’a pas suffi à renverser une tendance qui était mal partie. Il n’y a pas eu de réflexe de solidarité autour de l’élu LR.

    Or, dès le départ, on évoquait une autre cible potentielle : Mme Le Pen. Selon Libération du 16 juin, c’était bien cette dernière qui était visée. En étudiant les allées et venues des terroristes, les policiers ont dû rapidement déterminer l’objectif des poseurs de bombes. Pourquoi cette information n’arrive-t-elle que maintenant dans la presse alors que tous les jeux électoraux sont faits ? A-t-on caché cette nouvelle au départ car on redoutait, chez les bien-pensants, que Mme Le Pen en profite ? Sans doute ! On a eu peur qu’elle ne grignote 1 ou 2 pourcents. 

    Tout est bon pour contrer la finaliste du second tour. Si elle affirme qu’il fait beau, on prétendra aussitôt le contraire. Pour faire taire un contradicteur, on lui assène que ses arguments sont les mêmes que ceux du Front national. Ce réflexe conditionné et stupide des médias bien-pensants a conduit le FN aussi haut. Si Marine Le Pen ne s’était pas accrochée à l’euro, si elle n’avait pas montré d’indéniables lacunes lors du débat d’entre-deux-tours, ce serait peut-être elle, actuellement, à l’Élysée, qui sait… La politique française est si bouleversée…

    Que se serait-il passé, sur le plan électoral, si les terroristes n’avaient pas été arrêtés à temps ? Rien n’est plus difficile que de mesurer l’impact d’un attentat. Les bombes déposées par les islamistes irakiens en Espagne pendant les législatives ont permis, en 2004, au PSOE de gagner les élections, mais, sans doute, la maladresse du Premier ministre conservateur qui s’est obstiné au-delà du raisonnable à attribuer l’action aux séparatistes basques et le fait que les socialistes prônaient le retrait de Mésopotamie ont détourné nos voisins du gouvernement sortant.

    De même, l’assassinat d’une députée britannique pro-européenne n’a pas empêché le Brexit de triompher dans les urnes, malgré ce que certains médias (indécents !) espéraient. Et l’attaque au couteau sur les Champs-Élysées n’a pas modifié le score des candidats.

    Néanmoins, si des islamistes avaient blessé (ou tué) un responsable politique ou si des citoyens étaient morts en faisant leur devoir civique, il est probable que les partis les plus à droite de l’échiquier en auraient bénéficié et la présidentielle aurait été bouleversée car la symbolique aurait été bien plus forte.

    Mais ne refaisons pas l’Histoire. Dieu merci, la police a réussi à neutraliser à temps ces terroristes !

    http://www.bvoltaire.fr/terroristes-de-marseille-visaient-bien-marine-pen/

  • Têtes à Clash n°8 : Retour sur le 1er tour des législatives | Une MacronMania des Français ?

  • En Marche doit maintenant rendre des comptes aux lobbys : on commence par l'industrie pharmaceutique

    6a00d83451619c69e201b7c902f980970b-800wi.jpgAgnès Buzyn, la nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé, déclare au Parisien :

    "Aujourd'hui, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires (diphtérie, tétanos, et polio). Huit autres, dont la coqueluche, l'hépatite B, la rougeole, sont seulement recommandés. Ce double système est une exception française. Cela pose un vrai problème de santé publique. Aujourd'hui, en France, la rougeole réapparaît. Il n'est pas tolérable que des enfants en meurent : dix sont décédés depuis 2008. Comme ce vaccin est seulement recommandé et non obligatoire, le taux de couverture est de 75 % alors qu'il devrait être de 95 % pour prévenir cette épidémie. On a le même problème avec la méningite. Il n'est pas supportable qu'un ado de 15 ans puisse en mourir parce qu'il n'est pas vacciné. Nous réfléchissons donc à rendre obligatoires les onze vaccins pour une durée limitée, qui pourrait être de cinq à dix ans. L'Italie l'a fait la semaine dernière.

    [...] Je déteste la coercition, ce n'est pas dans mon tempérament. Mais là, il y a une urgence. Une quinzaine d'enfants sont hospitalisés à cause de la rougeole, cela m'inquiète. Il y a des fois où l'obligation est une bonne chose pour permettre à la société d'évoluer. Je pense à l'égalité hommes-femmes. On n'aurait jamais réussi à progresser dans la parité sans l'imposer dans les conseils d'administration.

    Ne craignez-vous pas de faire la part belle à l'industrie pharmaceutique ?

    Je refuse qu'on me colle cette étiquette. Oui, les industriels gagnent de l'argent, mais on ne peut pas réduire la question de la vaccination à l'intérêt des laboratoires.

    Cette obligation pourrait-elle être étendue à la grippe qui a encore tué 21 000 personnes cet hiver ?

    Je me pose la question tous les jours pour les professionnels de santé. Je ne comprends pas ceux qui ne s'immunisent pas, ils font courir un risque à leurs patients. On réfléchit à ce que cela devienne obligatoire pour eux. J'en discuterai avec l'ordre des médecins et des pharmaciens."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tout n’est pas perdu pour la droite selon Robert Ménard

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : « Si on aime la France, si on se soucie de son avenir, on va voter dimanche ! » Cet appel de Robert Ménard à aller voter advient alors que plus de la moitié des électeurs se sont abstenus lors du premier tour des élections législatives. Le maire de Béziers considère qu’il n’est jamais trop tard pour réunifier la droite afin de s’opposer au nouveau président.

    Que propose concrètement le maire de Béziers ? Selon Robert Menard, le FN et les Républicains (du moins ceux de droite) n’ont plus d’autre choix que de s’unir dans un nouveau parti conservateur : « Ne pas construire des alliances, c’est se suicider. » Le FN et les Républicains, estime-t-il, doivent absolument prendre conscience que leurs électorats sont en phase sur 90 % de leurs idées respectives. L’abandon de l’électorat de droite lors de ces législatives pourrait venir d’un sentiment commun d’écoeurement chez les électeurs du FN et des Républicains. Rappelons que ce discours sur l’union des droites est largement partagé par Jacques Bompard.

    Quels sont les changements à opérer au Front national ? Selon le maire de Béziers, le Front national doit abandonner l’idée de sortir de l’euro. Et de ce côté‑là les choses pourraient changer. En effet, Marine Le Pen a déclaré hier que la question serait discutée au sein du parti après les législatives. De plus, Robert Menard estime que le FN a un discours d’ultragauche en terme d’économie.