- il tient sa promesse et ses « candidats Internet » se présentent aux législatives : les vieux bourgeois du PS resteront dans le parti pour garder leur place, quitte à être minoritaires, mais, pour eux, le conformisme et les prébendes sont nécessaires ;
- Macron voudra une majorité et fera appel à tous les vieux bourgeois socialistes libéraux, qui se feront une joie d’être du côté des gagnants, argents, compromission et consensualisme mou oblige. Que feraient des professionnels de la politique qui n’ont jamais travaillé de leurs dix doigts ;
- une forme de contestation de la droite libérale se forme et nous observons une situation de cohabitation. Macron ne pourra gouverner qu’avec eux, et les socialistes soutiendront le probable président. Ce qui veut dire que rien ne changera, un consensus mou, sous couvert de faux débats et de tièdes invectives amènera à de l’action dans l’immobilisme. Ce ne sera, d’ailleurs, pas une réelle situation de cohabitation, puisque des membres de la droite libérale soutiennent déjà publiquement (Alain Juppé) ou à demi-mot le candidat libéral progressiste.
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Le verrou démocratique
Roulement de tambour ! Plus de huit millions de Français ont fait confiance et voté pour Marine Le Pen dès le premier tour des élections présidentielles. Ce score est historique et dépasse les 6, 8 millions de votes aux dernières élections en faveur du Front National. C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République que les deux partis traditionnels ne sont pas au second tour.Dans un précédent billet, nous vous avions parlé, en décembre 2015, de la recomposition du paysage politique français, où un des deux partis principaux succomberait face à la percée du Front National, dans le cadre d’une logique de scrutin majoritaire. Ce sont finalement, la droite et la gauche libérales qui succombent, puisque la vague médiatique a emporté le successeur de François Hollande au second tour des élections présidentielles. C’est bien un changement qui doit s’observer, car il n’y a bien plus de droite ni de gauche, mais un candidat progressiste et libéral affiché, face à une candidate promouvant la Nation, l’indépendance et l’identité.Cet élément met en avant le fait que le clivage, aujourd’hui, a bien lieu entre les partisans du libéralisme, d’une part, et les tenants de la protection de la souveraineté qui sont réfractaires aux affres du libéralisme, d’autre part. D’ailleurs, si l’on cumule les votes pour les libéraux et les votes des antilibéraux, nous arrivons à un seuil d’équilibre flagrant.Pour ce qui est de la fin du parti socialiste, Hollande souhaitait détruire le PS pour le reformer et à même avoué, vouloir fonder, à la place, le parti du progrès. De son côté, Valls avait soutenu Macron pour qu’il devienne ministre de l’Economie, puis quand celui-ci a été ministre. Étonnamment, le nouveau candidat à la présidentielle s’affiche comme n’étant ni de droite, ni de gauche, mais comme progressiste.Tout l’enjeu pour les cinq années à venir va donc résider, d’un côté, dans un vote où les partisans du libéralisme, les soutiens d’un Macron encore inconnu il y a un an, et fabriqué par les médias, donc un vote soutenu par les cocus face aux patriotes, et de l’autre, un vote des Français conscients des enjeux et des dangers du libéralisme. Le candidat des banques, face à la candidate ayant une fonction tribunicienne, s’adressant à la classe prolétaire française. D’un côté, les bourgeois et la classe moyenne supérieure, de l’autre, la classe moyenne et les classes populaires françaises. D’un côté, les cocus heureux qui aiment le cosmopolitisme, le mondialisme et l’immigration de masse, de l’autre, les Français subissant les épreuves du cosmopolitisme, des « chances pour la France », devant accueillir dans leurs quartiers, contre vents et marées les conséquences d’une immigration clandestine incontrôlée avec pour effets, insécurité, voire terrorisme.Dans un autre billet, sur des élections présidentielles confortées par la non-élection, nous vous disions que les candidats n’avaient aucun programme, tout simplement parce qu’ils ne se présentaient pas pour proposer un programme, mais au contraire contre la présence de Marine Le Pen. C’est une candidature du vide, de l’immobilisme et du rempart contre la barbarie. Là encore, tout l’enjeu de cette élection va résider dans le verrou démocratique. Les caciques de chaque parti politique vont tout faire pour créer un barrage au Front National, quitte à exécuter les plus basses compromissions, et ne pas avoir de convictions (même si pour beaucoup, ils n’en ont jamais eu, hormis des convictions de bourgeois gras et repus). Bref, les donneurs de leçons souvent mis en examen vont intervenir pour se faire les censeurs du Bien et du Mal. Le Bien, c’est eux, car c’est s’ouvrir au monde, aux immigrés, à l’économie de marché. Le Mal, c’est nous, pauvres patriotes et nationalistes que nous sommes. Nous sommes tellement le Mal que certains, notamment du Front de Gauche, antilibéraux au possible, seront prêts à voter Macron et avoir « bobo aux fesses », plutôt que de voter la haine. Là encore, ces gens sont pris dans leurs propres contradictions, que ce soit les soutiens de Hamon, de Mélenchon, de Fillon, de Poutou ou d’Arthaut, hostiles au vide libéral incarné par l’énarque, car il faut faire barrage au Front National. Il faut insulter encore une fois les huit millions de Français qui ont osé, dans un sursaut patriotique, sauver ce qu’il reste de notre belle Nation face à un libre-échangisme aux conséquences funestes.Sans haine ni violence, nous serons prêts à dire à tout supporter de Macron, qui, s’il est élu, et que sa politique le déçoit, que c’est un cocu, et il y aura beaucoup de cocus dans les semaines à venir. Qu’ils donnent leur femme, leur voiture et leur maison dès maintenant. Mais qu’ils ne viennent surtout pas se plaindre ensuite. A partir du moment où le choix fatidique aura été fait dans les urnes et que ce président (jamais élu auparavant dans quelque élection que ce soit) tiendra les rênes du pays, que ces votants ne viennent pas se plaindre des projets libéraux tels qu’un libéralisme approfondi en matière de droit du travail. Pas de place ni de pitié pour les cocus.Avoir un quinquennat Hollande bis serait une bien triste nouvelle pour notre Nation. Il reste encore quelques jours avant que l’échéance finale ne tombe, mais il est important que vous sachiez, et peut-être prêchons-nous des convertis, mais pour les autres, que les conséquences d’un quinquennat libéral seront totalement désastreuses. Que ce soit en matière d’administration publique et notamment hospitalière, de fiscalité et d’économie, de travail, mais aussi de sécurité et de lutte contre le terrorisme. A ceux qui souhaitent voter Macron, ne venez surtout pas vous plaindre qu’un attentat a eu lieu alors que vous avez mis en avant un homme favorable à l’ouverture des frontières.Le candidat du vide, s’il réussit, et ce n’est pas encore gagné, doit disposer d’une majorité, plusieurs possibilités doivent s’observer :Là encore, nous verrons se mettre en place un verrou démocratique, empêchant toute représentation nationale équilibrée, puisqu’un front républicain se mettra aussi en place aux élections législatives. Qui du PS laissera sa place à LR ou inversement pour faire barrage au Front National. Tout est fait, dans le cadre de ce scrutin majoritaire et dans la bassesse de nos hommes politiques actuels pour que le premier parti de France n’accède pas au pouvoir.« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » disait Saint-Just. Les hérauts du Bien, tous prêts à montrer leur médaille de la vertu et de l’humaniste (même s’ils ne savent pas ce que signifie humanisme), afin de contrer le péril brun. La paranoïa, une peur imaginaire, et une peur réelle (celle de perdre leurs prébendes et leur statut de parlementaire) seront des éléments d’une croisade du Bien contre le Mal.Plus que jamais nous serons attentifs à ce que les tenants de la vertu morale soient exemplaires chaque jour, plus que jamais nous serons attentifs à ce qu’un soutien de Macron déçu se plaigne en silence en bon cocu, plus que jamais nous devons relever la France et soutenir le seul parti qui nous permettra d’éviter un second quinquennat Hollande, à substituer au règne du vide et du chaos libéral la belle passion de l’amour pour son pays. A vous donc, pour le second tour, mais aussi aux élections législatives de faire sauter le verrou démocratique imposé par les faibles, les tièdes et les lâches ! -
Le Pen-Macron, le renversement des rôles ?
La France et la démocratie doivent être sauvées « en même temps », et c’est la raison pour laquelle les gaullistes doivent voter pour Marine Le Pen !
Le duel annoncé et gagné d’avance entre le démocrate et la « facho », le pacifiste et la « va-t-en-guerre », le rassembleur et la raciste, l’homme d’ouverture et la femme des frontières est peut-être en train de changer d’âme, et l’espoir de camp. Le ralliement à Marine Le Pen de certains gaullistes, comme Dupont-Aignan ou Marie-France Garaud, est un signal libérateur. Beaucoup de « républicains » engagés derrière Fillon n’ont pas digéré l’adhésion précipitée à l’adversaire victorieux. Cela sentait l’opportunisme et révélait une trahison déjà ancienne des idées au profit des intérêts. La tentative de réveiller le vieux monstre de la diabolisation paraît un artifice usé. L’instrumentalisation mensongère et injurieuse de l’Histoire risque même de se retourner contre le manipulateur qui y recourt. On ne peut récupérer la tragédie d’Oradour ou citer les attentats de l’OAS contre un parti qui n’a aucun lien avec ces événements sans éveiller le soupçon d’une grande malhonnêteté intellectuelle. Car les massacres de populations civiles d’aujourd’hui ou les attentats sur notre sol, ce ne sont pas les nazis qui les commettent, ni l’extrême droite : ce sont les islamistes que le FN combat avec vigueur. Dieu merci, il n’est pas seul.
Macron est le fruit de la manipulation des électeurs par l’oligarchie qui règne sur le microcosme médiatique. Il est assez facile d’inverser l’image positive que ce dernier a essayé d’installer dans les esprits. M. Macron va gouverner par ordonnances puisqu’il n’aura sans doute pas de majorité parlementaire. Au mois de novembre, il était contre. Il est maintenant pour ce type de gouvernement qui contourne le peuple, ses représentants et ceux de la société civile. C’est doublement inquiétant : la surestimation de soi est la semence de la dictature.
Or, le fait d’être parvenu à la porte de l’Élysée aussi vite et en se flattant de ne pas avoir été élu auparavant risque d’accentuer la dérive. De plus, le revirement à ce sujet, comme sur beaucoup d’autres, témoigne d’une inconsistance inversement proportionnelle à la suffisance du personnage. Madame Le Pen va, au contraire, faire appel au référendum, c’est-à-dire au peuple. C’est démocratique, c’est gaulliste et c’est suisse : trois brevets qui délivrent de l’imputation de « fascisme ».
Macron a également envisagé de porter la guerre en Syrie contre l’État présidé par Assad. Il a évoqué cette possibilité à la suite du bombardement chimique dont l’aviation syrienne se serait rendue coupable. Il a souligné combien celui-ci était contraire au droit international en ajoutant que la riposte française pourrait se passer de le respecter, ce qui révèle la tendance marquée du novice à dire tout et son contraire « en même temps », selon sa formule fétiche. Madame Le Pen est, au contraire, favorable à un dialogue amical avec la Russie de Vladimir Poutine. C’est de ce côté que se situent les chances de paix, et non de celui des États sunnites qui ont fomenté la guerre et l’alimentent encore. Macron est un homme dangereux.
Macron voulait être le candidat de l’apaisement contre le parti de la haine. Ses discours hystériques, les propos orduriers tenus par quelques cabotins qui remplacent leur absence de culture et de réflexion par une agressivité vulgaire et sans limite, montrent que la haine n’est pas là où le microcosme médiatique veut, à tout prix, la placer. L’intolérance, la discrimination, le totalitarisme de moins en moins sournois que la gauche fait régner dans notre pays sont inquiétants. Le processus mortel pour la démocratie est « en marche ». Il consiste à exclure un parti parfaitement légal de la légitimité républicaine, puis, de fil en aiguille, tous ceux qui s’en approchent, enfin, ceux qui partagent certaines de ses idées. L’emploi de l’amalgame dénoncé par la gauche est en fait le mécanisme auquel elle a le plus souvent recours. La fausse droite s’y soumet. Sens commun vient d’en faire les frais.
La France et la démocratie doivent être sauvées « en même temps », et c’est la raison pour laquelle les gaullistes doivent voter pour Marine Le Pen !
Christian Vanneste dans Boulevard Voltaire -
« Hollande - Macron : vous en voulez 5 ans de plus ? » | Marine 2017
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Les violences de la Gauche lors des défilés du 1er mai à Paris montrent où se trouve la haine – Vidéos
Un cocktail Molotov lancé par les gentils gauchistes qui dénoncent la « haine » de Marine Le Pen, vise un policier et le laisse en flammes. (Voir ci-dessous dans une vidéo combien ses collègues ont eu du mal à éteindre le feu). Il est très grièvement blessé comme un autre de ses collègues. d’autres ont été moins gravement blessés.
Les amis de Messieurs Mélenchon, Hamon, Poutou, Macron, Hollande, en lâches qu’ils sont, visent les policiers avec des armes incendiaires en tentant de les assassiner, et ensuite ils se dévêtent de leurs survêtements noirs pour se dissimuler au milieu de la foule. Voilà ce que le pouvoir Hollande-Macron a laissé prospérer en encourageant les manifestations contre la police suite à l’étrange affaire Théo, il y a quelques semaines seulement.
Ces scènes se sont déroulées à Paris, lundi après-midi. En marge du traditionnel défilé syndical du 1er mai qui a été un véritable fiasco dans son désir de rassemblement contre la candidate du peuple. Ceci à moins d’une semaine du deuxième tour de l’élection présidentielle. De nombreux heurts ont éclaté entre manifestants cagoulés et forces de l’ordre soumis à des jets de projectiles, puis de cocktails Molotov.
Le policier pris dans le feu infernal ci-dessus est très sérieusement brûlé, notamment aux mains et au visage. Cinq autres policiers ont été blessés dans ces heurts.Où sont les foules estudiantines qui devaient ressusciter les manipulations de masse de 2002 ?
Hier il n’a plus été question de défilés de masse d’étudiants, comme n’ont cessé d’en faire la promotion les journaux télévisés. Des appels à la protestation qui ont laissé de marbre les étudiants. Quant aux syndicats ils ont fait la démonstration, une fois d eplus, que leurs appels ne touchent plus depuis longtemps le peuple qui préfère se fier à la candidature de Marine Le Pen.
En tout et pour tout ces défilés syndicaux promus par Hollande-Macron, Mélenchon & Cie, et les journaux télévisés, n’ont rassemblé dans l’ensemble de la France que 130 000 manifestants et casseurs.
emiliedefresne@medias-presse.info
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Stoppons Macron ! #41 avec Gabriel Robin
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« Je suis un peu perdu, Le Figaro vote Macron »
Une tribune de Thibaud Collin
Qui pointe - à fort juste titre - « les ambiguïtés du libéral-conservatisme » [Causeur, 27.04]. Thibaud Collin dit ici son fait au Figaro, malgré maints articles positifs, notamment sur Figarovox, que nous-mêmes reprenons ici très souvent, parce que nous voyons entre les idées qui s'y expriment et les nôtres, de réelles et substantielles convergences. En l'occurrence, Thibaud Collin, selon nous, a raison. LFAR
C’est peu dire que lundi matin j’ai été surpris par l’éditorial d’Alexis Brézet, patron du Figaro. Comment comprendre que quelqu’un qui a tenu une ligne si courageuse sur les questions dites « sociétales » notamment au moment de la loi Taubira, appelle à voter Macron, chantre de la PMA pour toutes et mol adversaire de la GPA, comme l’a rappelé l’autre jour Sylviane Agazinski dans ce même journal ? Comment peut-il refuser de voir que ce deuxième tour pose une question de civilisation et non pas d’abord de simple politique économique ? Ai-je mal lu ?
Les noces du Figaro
Je relis : « Bien sûr, entre la grippe et le choléra, entre la poursuite du déclin hollandais et la catastrophe immédiate – politique, sociale et financière – que serait une sortie unilatérale de l’euro, le choix va de soi. Le projet économique de Marine Le Pen est suffisamment insensé pour dissuader de voter pour elle quiconque serait tenté de le faire pour d’autres raisons.» Alexis Brézet étant certainement un homme d’honneur, doué d’honnêteté intellectuelle, il ne peut être déterminé par des intérêts de carrière. Alors, comment comprendre ce qui m’apparaît être une grave incohérence intellectuelle et morale ? Je continue à chercher. Est-il attaché à ce point à François Fillon qu’il veuille suivre à tout prix sa consigne de vote ?
Alexis Brézet tance pourtant sans ménagement le candidat défait qui s’est révélé, somme toute, un vrai chiraquien en appelant à voter pour son adversaire encore hier honni: « Ne nous y trompons pas : un homme a perdu, victime de ses propres faiblesses, de ses erreurs… » Et de poursuivre : « Mais ses idées n’ont pas été disqualifiées pour autant : c’est cette synthèse libérale-conservatrice qui en dépit de tout, et souvent en dépit de lui-même, a permis à Fillon de tenir dans la tempête ».
Le portefeuille d’abord ?
Ma surprise doit être le signe de ma grande naïveté. Ce que j’ai pris pour une incohérence n’est peut-être en réalité que le déploiement de la logique « libérale-conservatrice » chère à Alexis Brézet. Mais comment interpréter cette expression ? Est-ce un conservatisme libéral ou un libéralisme conservateur ? Et puis, que s’agit-il de conserver et selon quelle hiérarchie ? Manifestement, cette synthèse est ultimement mesurée par le critère économique puisque celui-ci a le pouvoir de disqualifier toutes les « autres raisons » de voter Le Pen ou même de s’abstenir. Je saisis enfin la cohérence qui m’avait dans un premier temps échappée. Il s’agit sans doute de conserver en priorité son patrimoine et ses intérêts économiques ; et si ceux-ci exigent de sacrifier telle ou telle raison « sociétale », nous savons désormais que le directeur du Figaro ne mégotera pas.
Ce deuxième tour est une expérience cruciale révélatrice des pensées profondes de nombre de personnalités dites de « droite » ou « conservatrices ». Le voile se déchire sous mes yeux effarés et décidément bien candides. Ce que je croyais être un engagement dans un combat civilisationnel n’est en réalité qu’une variable d’ajustement d’un combat beaucoup plus fondamental et impérieux, celui pour une libéralisation du marché, une relance de la croissance, la défense de la zone euro, etc. Et donc de son corollaire objectif : « l’individu total » du libéralisme enfin réconcilié dans ses deux versants, économique et sociétal. Si j’ai un dernier doute quant à la pertinence de ma découverte, la lecture du papier de Nicolas Baverez, juste en dessous me l’enlève définitivement. Les litanies hebdomadaires à la Sainte Dérégulation et à la Bienheureuse Transition numérique et robotique sont bien récitées. Comment ai-je pu être aussi aveugle et croire que Le Figaro allait poursuivre le combat de civilisation contre François Hollande, Emmanuel Macron et leurs officines ? L’âme de la France peut attendre ; pas les valeurs boursières. •
Thibaud Collin
philosophe et auteur de Les lendemains du mariage gay -
Marine Le Pen : la philosophie de Macron, c'est "En marche ou crève"
Pour Marine Le Pen, Macron, c'est “En marche”.... par ValeursActuelleshttp://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Vannes à Tribord appelle à faire barrage à Emmanuel Macron
Communiqué de Vincent Salette, son président :
"Vincent Salette, président du parti politique Vannes à tribord, et Président du CNIP 56 (Centre National des Indépendants et Paysans) appelle tous les électeurs du pays de Vannes, à prendre du recul par rapport aux sirènes parisiennes qui tentent de faire croire qu’il n’y aurait pas de choix de vote possible pour ce second tour des élections présidentielles.
Il appelle à adopter un vote selon sa conscience, et non selon des diktats qui voudraient imposer un choix de vote en déniant le droit individuel de penser par soi même et de décider de son propre vote, qu’il soit blanc, nul ou exprimé pour un candidat.
Vincent Salette après une évaluation des propositions des candidats appelle à faire barrage à M. Macron. Son programme électoral, dans la continuité socialiste de la politique de l’actuel mauvais Président François Hollande, accroîtra l’endettement déjà faramineux du Pays, et rabaissera l’éthique humaine à son plus bas niveau avec ses promesses d’euthanasie sur demande, et de reconnaissance généralisée de la GPA-Gestation Pour Autrui !"
Il faut noter que Bruno North, le président national du Centre national des Indépendants et Paysans (CNIP), était présent aujourd'hui aux premiers rang du meeting de Marine le Pen à Villepinte.
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Etre catholique est compatible avec le vote FN
Le Prisme, blog tenu par des élèves du lycée Stanislas (Paris), passionnés par la politique, l'économie, la géopolitique et la philosophie, se demande si FN et catholicisme sont incompatibles. Extraits :
"Le but de mon propos n’est nullement d’identifier le catholicisme et le Front national. Ce serait absurde dans la mesure où le premier est une religion, quand le second est un parti politique. [...] Non, l’objet de ce papier est de répondre à cette question : y a-t-il une incompatibilité fondamentale entre l’enseignement de l’Église et le programme du Front national ? Ou plus directement : peut-on être catholique et voter Front national ?
A voir la constance avec laquelle l’épiscopat français attaque le Front, on pourrait en douter. Ainsi Mgr Olivier Ribadeau-Dumas estimait dans La Croix « un certain nombre de ses idées sont clairement en opposition avec l’Évangile et avec la vision chrétienne de la société ». Dans un article paru dans la revue jésuite Projet intitulé « Aux chrétiens tentés par le Front national », l’argument-massue, censé priver durablement les catholiques de toutes vélléités concernant le parti de Marine Le Pen, était formulé ainsi : « Comment être d’accord avec un programme politique si manifestement hostile aux étrangers ? ». Tel est le reproche premier adressé au FN : sa volonté de restreindre l’immigration, d’expulser les clandestins et d’appliquer la préférence nationale, apparemment contradictoire avec la parole du Christ « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jn 13, 34).
Notons en premier lieu que le véritable enseignement de l’Église sur l’immigration n’est nullement la préconisation d’un accueil inconditionnel et illimité des étrangers. L’Église au contraire a une position juste, réaliste et responsable, posant que le droit à l’immigration ne peut être limité que pour des motifs graves et objectivement fondés relevant du bien commun. Il est évident que le FN ne souhaite pas limiter l’immigration pour d’autres motifs que le bien commun national. Entrent en jeu ici des considérations de quantité et de qualité. L’immigration est d’abord une « question de taille », selon le mot du philosophe Olivier Rey. Accueillir un million de migrants comme l’a fait notre voisin allemand est objectivement irresponsable. Benoît XVI rappelait bien le devoir qu’ont les migrants de s’intégrer à leur pays d’accueil (« Les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale. »). [...]
Le Front national se pose en dernier rempart de la nation, ce que lui reproche aussi la revue jésuite, qui écrit : « Le patriotisme est un maître mot du Front national, il ne saurait en avoir l’apanage. N’est-ce pas plutôt le nationalisme et la préférence nationale qu’il proclame ? Ce nationalisme qui porte en germe les violences et les conflits : nous ne le voyons que trop, aux portes mêmes de l’Europe. » Si elle a raison de souligner que le Front national est un parti nationaliste, on aimerait avoir les arguments qui soutiennent l’affirmation que le nationalisme porte en germe les violences et les conflits. Il est d’usage de faire du terme « nationalisme » un repoussoir suffisant qui ne requiert aucune autre explication ni justification. Le nationalisme, c’est mal, un point c’est tout. Le FN lui-même, sous l’impulsion de Philippot, semble vouloir toute référence au « nationalisme » au profit du « patriotisme ». Pour revenir au nationalisme, on voit mal ce que ses détracteurs lui reprochent à moins de vouloir l’identifier imprudemment au nazisme ou au fascisme, erreur historique majeure. C’est la même disqualification morale qui est à l’œuvre lorsqu'on fait du FN un parti d’extrême-droite. S’il est vrai que son positionnement est à droite des Républicains censés constitués la droite actuelle (donc au sens strict à droite de la droite), le FN n’est assurément pas plus proche des idéologies nazies ou fascistes que ne le sont les autres partis français. Marion Maréchal-Le Pen explique ainsi : « [Parmi les caractéristiques du fascisme], il y a l'antiparlementarisme, l'autoritarisme et la doctrine basée sur la race. Nous ne répondons à aucun de ces critères. Moi je ne me considère ni d'extrême droite, ni fasciste et je trouve que c'est de la paresse intellectuelle de la part des adversaires. C'était une recommandation de Staline d'ailleurs aux communistes français, de dire : 'Traitez vos adversaires de fascistes'. On se base sur la morale et ainsi ça permet d'éviter d'aller sur le fond politique. » Classer le FN version 2017 à l’extrême-droite est d’ailleurs moins vrai que jamais, tant le positionnement idéologique du parti a évolué. Mais il semblerait que les préjugés concernant le FN – racisme, fascisme, anti-républicanisme, clichés que nous traitons dans notre article FN : pourquoi tant de haine ? – restent profondément ancrés dans l’inconscient collectif catholique...
Reprenons la « Note doctrinale sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » offerte aux fidèles en 2002 par le cardinal Ratzinger alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, texte malheureusement magistralement ignoré de l’épiscopat français mais auquel l’abbé Grosjean a consacré son Mémoire. Ratzinger présente les « principes moraux qui n’admettent ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis » : refus de l’avortement et de l’euthanasie, respect des droits de l’embryon humain, protection de la famille fondée sur le mariage monogame et entre personnes de sexe différent, garantie de la liberté d’éducation des enfants, protection sociale des mineurs, et libération des victimes des formes modernes d’esclavage, droit à la liberté religieuse, et développement d’une économie au service de la personne et du bien commun, respect de la justice sociale, de la solidarité et de la subsidiarité, sauvegarde de la paix. En 2006, devenu pape, il énumère les principes non-négociables devant le Parti populaire européen, la droite européenne, les réduisant à trois : « protection de la vie dans toutes ses phases ; reconnaissance et défense de la structure naturelle de la famille – union entre un homme et une femme fondée sur le mariage – ; protection du droit des parents à éduquer leurs enfants ».
Dès lors, il convient de réajuster les paramètres de la discussion sur la compatibilité entre le Front national et le catholicisme. Le FN respecte-t-il ces critères et spécialement les deux premiers principes non-négociables particulièrement clivants ? La récente passe d’arme entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot sur l’avortement montre qu’une partie importante du parti de Marine Le Pen y est opposé, à contre-courant de l’opinion générale pour qui l’avortement constitue un droit fondamental. On ne retrouvait nulle opposition de la sorte dans le programme d’un François Fillon qui pourtant se dit opposé à l’avortement « en conscience ». Mais la conscience n’est-elle pas le critère essentiel de choix politique ? Jean-Marie Le Pen, lui, était opposé l’avortement mais l’épiscopat français, souhaitant absolument se démarque de toute proximité idéologique avec le fondateur du FN, ne trouva d’autre moyen que de mettre en doute sa parole : Jean-Marie Le Pen était opposé à l’avortement pour une mauvaise raison. Laquelle ? Il s’y oppose non pas parce qu’il défend la vie, mais parce qu’il s’agit de sauvegarder la nation. Ce reproche lui est adressé sur la base d’un slogan frontiste « Tuer l’enfant, c’est tuer la France ». Mais ce slogan diffère-t-il vraiment du mot de Saint Jean-Paul II « Une nation qui tue ses propres enfants n’a pas d’avenir » ?
Sur l’opposition au mariage homosexuel, là encore le FN se place comme l’un des partis les plus en adéquation avec la Note du cardinal Ratzinger. Certes le Front national ne fit pas bloc contre la loi Taubira, certes Marine Le Pen ne se rendit à aucune Manif pour Tous, mais Marion Maréchal-Le Pen ou le SIEL, mouvement proche du Front, furent à la pointe de la contestation. Contre Macron, Le Pen se pose en seule défenseure authentique du mariage entre un homme et une femme, en proposant d’abroger la loi Taubira. Se pourrait-il que le million de défenseurs de la famille et de la filiation descendu dans la rue contre le mariage gay en 2013 renie leur combat soudainement en votant pour un candidat libéral-libertaire, promouvant la PMA pour les couples lesbiens ? La Manif pour Tous dans un communiqué n'a-t-elle pas qualifié Macron de "candidat ouvertement anti-famille" faisant "passer l'argent avant l'humain" ? Enfin, comment nier que, comme l’indique le baromètre d’Alliance Vita, institut pro-vie, il n’y a aucune comparaison possible entre Le Pen et Macron sur les sujets sociétaux, auxquels l’Église porte tant d’attention ? [...]"
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Discours de Jean-Marie Le Pen au défilé du 1er mai 2017.