Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 387

  • Faut-il applaudir aux primaires de la gauche ?

    Une fois de plus les études par sondages se sont trompées. Le premier tour des primaires de gauche a placé en tête celui que personne n'attendait il y a seulement 15 jours.

    Le 8 janvier par exemple, on pronostiquait Valls "en tête d'un sondage réalisé auprès des sympathisants de gauche par l'institut Ifop et publié dans le Journal du Dimanche. 36 % de ces sympathisants souhaiteraient que l'ancien Premier ministre soit désigné candidat pour 2017 à l'issue de la primaire organisée par le parti socialiste. C'est une avance conséquente sur Arnaud Montebourg 24 % et Benoît Hamon 21 %, ses deux premiers poursuivants. Pourtant, comme le relève le Journal du Dimanche, c'est 8 points de moins qu'il y a un mois : 45 % pour Valls, 25 % pour Montebourg, 14 % pour Hamon. Parmi les seuls sympathisants du parti socialiste, Manuel Valls a les faveurs de 51 % de sondés, là où Arnaud Montebourg est préféré par 18 % et Benoît Hamon par 16 %, au vu de ces données." (1)⇓

    Le cafouillage sur les chiffres de la participation, ayant alimenté tous les commentaires polémiques de la journée du 23 janvier, a sans doute occulté cette confirmation d'une tendance observée durant toute l'année 2016. Cette nouvelle illustration de l'incertitude des pourcentages annoncés à l'avance ne les empêche pas cependant de demeurer la base de tous les raisonnements prédictifs, de toutes les stratégies, de toutes les tactiques.

    On ne sait pas si la belle alliance populaire a mobilisé le 22 janvier 1 200 000 ou 1 600 000 électeurs mais on croit connaître, avec quatre chiffres significatifs, précision scientifique impressionnante, le territoire respectif des candidats. Voila qui démentait l'affirmation du président de ce qui s'appelle pompeusement la "Haute autorité" (sic), Thomas Clay, professeur de droit s'il vous plaît, pour lequel on se situe aux alentours, "plus proches" de 2 millions de votants.

    Avant même par conséquent de suivre les raisonnements géométriques sur les déplacements de pourcentages, on devra désormais se poser la question de savoir pourquoi les gros moyens de désinformation se trompent aussi systématiquement.

    Nous voici cependant enfin à pied d'œuvre. Nous arrivons en vue d'une bataille électorale où tout est devenu possible. "Tout" cela inclut par conséquent l'imprévisible. L'année 2016 nous en avait donné un avant-goût. Et, pour 2017, la seule certitude solide relève du calendrier, fort chargé, celui des élections françaises au printemps et des élections allemandes à l'automne.

    Pour dire les choses plus clairement encore : si, au lendemain des primaires de droite, fin novembre 2016, l'issue du scrutin présidentiel futur semblait comme "pliée", courue d'avance aux yeux des commentateurs agréés, cette apparence, si souvent illusoire, paraît en l'occurrence largement dissipée quelques semaines plus tard.

    Les enjeux de la bataille à venir dépassent en réalité la question des personnes et des appareils politiciens. La représentation politique de ce qu'on appelle la droite par exemple reste essentiellement tributaire des réseaux de pouvoir voire des tics de langage du gaullisme. Sur les 7 candidats à la candidature "de la droite et du centre" qui concoururent en novembre, 6 étaient issus du RPR, la seule exception étant celle de Jean-Frédéric Poisson considéré comme marginal.

    En revanche sur les 4,3 millions de Français qui se déplacèrent alors pour désigner leur candidat, la grande majorité s'est ralliée à des réformes que le parti gaulliste a toujours esquivées, préférant toujours l'idée "sauver le modèle social français" au constat de faillite de ce "modèle".

    Ceci veut dire que le vrai combat pour le redressement de la France et de l'Europe doit se situer sur le terrain des idées, laissant de côté le choc des ambitions, des prébendes et des petites gloires stériles.

    Oui, on peut déjà se féliciter des primaires de la gauche, en ce sens qu'elles actent la déchéance de la vieille idéologie socialiste et du parti d'Épinay. Reste à construire une réponse qui ne soit pas entachée de l'imposture du macronisme, dernier espoir et dernière pensée du Waterloo hollandiste, dernier avatar d'une gauche en déréliction.

    C'est donc bien maintenant que la vraie campagne commence.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. Le Point 8.1.17

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • De la primaire socialiste à la finale présidentielle du 7 mai...

    La Primaire de la Gauche tourne au pugilat entre les deux finalistes, et les discours de MM. Valls et Hamon semblent négliger que c’est bien leur camp politique qui gouverne le pays depuis 2012, les deux candidats ayant été ministres de M. Hollande, pour le premier jusqu’au mois dernier quand le second a quitté le navire dès l’été 2014, marquant alors son désaccord avec la ligne générale incarnée par le président et le premier ministre du moment. Or, à bien écouter les différents débats des dernières semaines, j’ai parfois l’impression que les deux concurrents agissent et parlent comme si le Pouvoir leur était totalement inconnu, ce qui est tout de même un comble…

    La grande querelle des féodaux socialistes n’est qu’un épisode de ce combat des chefs pour conquérir la magistrature suprême de l’Etat, un feuilleton qui va tenir le Pays légal en haleine jusqu’en mai prochain. Une querelle qui, si l’on entend les commentaires des habitués du « parlement du peuple » (tel que l’entendait Balzac), motive plus par la possibilité de « dégager » l’ancien locataire de Matignon que par les idées mêmes de son adversaire.

    Mais, dimanche soir prochain, lorsque le candidat officiel du Parti socialiste aura été désigné par les « socialistes d’un jour », la campagne prendra une nouvelle tournure car les principaux protagonistes seront alors tous connus : mais, des cinq présumés favoris, il ne devra en rester que deux pour le combat final du 7 mai, et, il faut bien l’avouer, nul ne sait, à l’heure présente, qui seront ces deux-là ! En trois mois, comme on l’a vu en ces dernières semaines, les pronostics et les évidences peuvent être bouleversés par quelques surprises dont il n’est pas certain qu’elles soient agréables pour tous…

    De cette lutte électorale, le vainqueur sortira-t-il autrement qu’épuisé et sa victoire sera-t-elle autre chose que l’addition des mécontentements ou des oppositions à son adversaire ultime ? A moins qu’il suscite une espérance qui, bientôt, risque de disparaître devant des réalités qui résistent mieux aux promesses que les électeurs, ou sous les pressions d’une Union européenne qui ne parle que de « respect des règles budgétaires » quand il faudrait penser ambition géopolitique et grands projets…

    C’est le grand inconvénient de « notre » République contemporaine, celui d’être prisonnière d’une incertitude électorale qui aiguise les appétits et suscite les jeux d’appareil et le choc des ambitions personnelles, alors qu’il faudrait additionner les énergies et les propositions pour les rendre efficaces dans le service de l’Etat : la Monarchie, qui n’est pas « le » régime parfait mais qui prend en compte les imperfections humaines comme politiques pour mieux les dépasser, est le meilleur moyen d’assurer la continuité au-dessus des querelles de partis ou de personnalités politiques. C’est aussi l’incarnation d’une unité qui est celle de la nation ; c’est le trait d’union des diversités françaises, dans tous leurs aspects et toutes leurs contradictions ; c’est ce qui permet et garantit l’expression des opinions politiques sans forcément menacer la magistrature arbitrale suprême de l’Etat…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • « Ben Hamon » est-il le candidat des Frères musulmans ?

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: La tactique qui, dans le camp LR, a contribué à éliminer « Ali Juppé » face à Fillon reprend-elle du service, au PS et contre « Ben Hamon » cette fois ? Toujours est-il que les bons « amis » que ce dernier compte au Parti socialiste ne le ratent pas. Libération rapportait ainsi mardi dernier les propos d’un ministre proche du candidat Valls, qui, « sous couvert d’anonymat », déclarait ex abrupto : « Hamon est le candidat des Frères musulmans. » Après Stéphane Gros ou encore Malek Boutih, c’était au tour de Valls soi-même de sonner la charge, déclarant : « Oui, il y a des ambiguïtés, il y a des risques d’accommodement de la part de Benoît Hamon avec l’islamisme radical. »

    C’est une allusion au commentaire de Benoît Hamon suite à un reportage de France 2 – entre autres – qui montrait les interdits dont sont victimes les femmes dans l’espace public des banlieues de l’immigration. « Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n’y avait pas de femmes », a soutenu, contre l’évidence, celui que les réseaux sociaux ont rebaptisé « Ben » Hamon. « Arrêtons de faire de l’islam un problème de la République, a-t-il martelé, affirmant souhaiter « des accommodements, qui, dans le respect de la laïcité et des principes de la République, permettront à l’islam en France de trouver une place semblable à celle des autres religions ».

    Hamon a fait de Trappes sa vitrine, une ville appelée le Molenbeek français parValeurs actuelles, au grand dam de « Ben Hamon », et dont les marqueurs de radicalisation sont frappants. En juillet 2013, la ville avait été la proie de violentes émeutes ethnico-confessionnelles après le contrôle policier d’une femme entièrement voilée. Depuis, entre soixante et quatre-vingt « jeunes » sont partis faire le jihad en Syrie. Des faits inquiétants que « Ben Hamon » s’emploie à banaliser. Pour un membre de l’opposition LR au conseil municipal de Trappes : « Hamon est dans une logique boutiquière. Il traite la communauté musulmane comme une clientèle électorale. »

    http://fr.novopress.info/

  • Ce que révèle « l’affaire » Penelope Fillon

    Quelqu’un de bien renseigné a balancé le couple Fillon aux journalistes…

    Penelope Fillon fait depuis deux jours la une des médias : cette discrète Galloise aurait, selon les révélations du Canard enchaîné, travaillé entre 1998 et 2012 comme attachée parlementaire de son mari et du suppléant de ce dernier. Le total des sommes qu’elle aurait perçues s’élève à plus de 500.000 €. Si la pratique est légale et répandue, c’est la suspicion d’emploi fictif qui pose problème. En octobre, lors de sa première prise de parole publique, Mme Fillon avait déclaré qu’elle se tenait « dans l’ombre » de la politique active menée par son mari ; une déclaration qui, de prime abord, peut poser quelques questions sur la réalité de son travail.

    Il ne s’agit pas, ici, de blanchir ou d’accabler cette pauvre femme timide qui, bien malgré elle, se retrouve exposée à la vindicte populaire. Une enquête est en cours, c’est elle qui tranchera.

    Comme le dit le vieux proverbe : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. » À l’heure où médias et Internet braient d’une même voix et réclament la tête des époux Fillon, penchons-nous avec sérénité sur les dessous de cette « affaire ».

    La sagacité de l’institution judiciaire est à noter. Elle a ouvert une enquête l’après-midi même où le scoop était révélé. On se félicite d’une telle rapidité, d’autant qu’il est question d’argent public ; on regrettera, cependant, de n’avoir pas vu pareille célérité lors de l’affaire Cahuzac : la justice avait alors eu besoin de trois mois pour ordonner l’ouverture d’une enquête.

    En outre, si Mme Fillon a dit être « dans l’ombre » de son époux, cela ne suggère nullement qu’elle était payée à ne rien faire.

    Ceux qui connaissent le métier d’attaché parlementaire savent que ces derniers ne bénéficient pas de la notoriété des députés dont ils font souvent la moitié du travail sur le terrain et au niveau administratif. Certains attachés exercent cette profession depuis plusieurs décennies sans jamais avoir été vus au Parlement, tout simplement parce qu’ils travaillent sur le terrain : dans leur circonscription. De plus, parmi les qualités requises pour ce métier, on cite fréquemment la loyauté, la discrétion et l’humilité ; bref, savoir rester « dans l’ombre »…

    Enfin, peu d’observateurs l’ont noté : s’il y a eu révélation, il y a forcément une taupe. Une taupe qui a gardé l’information secrète pendant la primaire pour ne la divulguer que trois mois avant l’échéance présidentielle, au moment où le candidat Fillon est en passe de l’emporter. Voilà qui rappelle l’enregistrement des propos sexistes tenus par Trump en 2005 et révélés seulement un mois avant l’élection.

    Les regards se dirigent naturellement vers le camp des anciens rivaux. Si la plupart des sarkozystes se sont ralliés bon gré mal gré au vainqueur de la primaire, les juppéistes ne goûtent que peu à la victoire de ce libéral-conservateur qui fait tellement catho de province.

    Faute d’indices, on ne peut accuser personne sous peine de tomber dans la calomnie que nous dénonçons. Le fait est que quelqu’un de bien renseigné a balancé le couple Fillon aux journalistes du Canard. Est-ce une mesquine volonté de nuire ou l’expression d’une conscience citoyenne ?

    http://www.bvoltaire.fr/nicolaskirkitadze/revele-laffaire-penelope-fillon,309461

  • L'analyse de Zemmour : « Benoît Hamon, le socialiste qui monte parce qu'il promet tout »

    CHRONIQUE - Éric Zemmour voit en Benoît Hamon l'idole montante des étudiants idéalistes et des banlieues où le chômage des jeunes est massif. [Figarovox - 20.01]. Comme toujours ou presque sa critique touche les points sensibles et dégage l'essentiel.  LFAR

    Il est l'homme qui monte. Celui qui remplit les salles. Suscite l'enthousiasme sur les réseaux sociaux. Le Fillon de la primaire socialiste, se réjouit-on déjà dans son entourage.

    Benoît Hamon a tout compris. Celui que Martine Aubry appelait « petit Ben » avec affection a bien grandi. Il a retenu les leçons de ses glorieux aînés. Il a fendu l'armure, comme avait dit Jospin. Et il nous étonne par sa démagogie, comme avait dit Chirac. Rien ne l'arrête ni ne le retient. Son « revenu universel » jongle avec les centaines de milliards d'euros, mais lui ne cille pas d'effroi. On se demande parfois s'il n'est pas comme nos grands-parents qui mélangeaient les anciens francs et les nouveaux !

    Mais Hamon n'en démord pas. Le travail est mort, les robots vont tout prendre ; il faut donc payer les gens à ne rien faire. Avec quel argent ? On trouvera. Les riches sont là pour ça. Et si cela ne suffit pas, la Banque centrale fabriquera les billets nécessaires.

    Petit Ben a réponse à tout. A côté de lui, Arnaud Montebourg passe pour un père Fouettard lorsqu'il défend le travail et l'industrie comme socle de la richesse nationale. Evidemment, c'est moins « fun » que la multiplication magique des billets !

    Hamon ne s'arrête pas en si bon chemin. Il condamne toute fermeture des frontières aux migrants. L'honneur de la France, les valeurs, l'accueil, la tradition d'asile, la République… etc. On connaît la chanson. Il tance, tel un prêtre du nouvel ordre moral, Manuel Valls qui a osé dire à Angela Merkel qu'elle avait eu tort d'ouvrir en grand ses bras aux migrants. Hamon ne met à son revenu universel aucune limite ni d'âge ni de nationalité. Et ne supprime par ailleurs aucune allocation déjà existante. C'est open bar !

    Il va faire un tabac à Alger ou à Bamako. Il est déjà devenu l'idole des étudiants idéalistes et des banlieues où le chômage des jeunes est massif. Il a fait les gestes et dit les mots qu'il faut. Il a condamné Israël et exalté la « juste lutte » des Palestiniens. Il a dénoncé le Syrien Assad qui combat Daech. Lorsque les caméras de France 2 ont découvert dans des cafés de banlieue que les femmes y étaient persona non grata, il a aussitôt répliqué que le sexe féminin était de même interdit des bars ouvriers au XIXe siècle. Peu importe que ce soit un odieux mensonge, et que les ouvrières se rendaient dans les bars à l'époque de Maupassant ou de Zola, Hamon n'a cure de la vérité historique ; seule la vérité électorale l'intéresse.

    Hamon n'aime pas les ouvriers mais les chômeurs ; il est féministe lorsqu'il s'agit de défendre le mariage gay dans les bars du Marais ; il l'est beaucoup moins dans les bars de Sevran, où les jeunes hommes lui expliquent « qu'on est ici comme au bled ». Jusqu'où ne montera-t-il pas ?  

    Eric Zemmour          

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/01/24/l-analyse-de-zemmour-benoit-hamon-le-socialiste-qui-monte-pa-5902737.html

  • Fillon, Macron, Hamon : la présidentielle 2017 de tous les scandales !

    Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime.

    La Ve République ressemble à s’y méprendre aux écuries d’Augias. Ouvrez la porte d’un placard, vous trouverez une collection de squelettes. Commençons par François Fillon, le Monsieur Propre de la droâte de gouvernement. Tout en lyrisme, il affirmait triomphalement, durant la campagne de l’élection primaire : « Mon projet perturbe les castes bien établies. Tous ceux qui, au fond, profitent du système. Tous ceux qui veulent conserver leur pré carré. » Malheureusement pour lui, les révélations du Canard enchaîné sont venues perturber son scénario bien huilé…

    Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime. Simple paysanne, selon ses propres mots, Penelope Fillon a pourtant été l’attachée parlementaire de son époux, touchant un salaire colossal. En 2006, elle émargeait à 7.900 euros bruts par mois ! Au total, elle aura coûté la modique somme de 5 à 600.000 euros aux contribuables. Celle qui déclarait le 20 mai 2007 au Telegraph, un journal anglais, que les Français l’exaspéraient car ils se croiraient « supérieurs aux autres » et qu’ils ne seraient pas « particulièrement chaleureux » ne pourra pas déplorer leur manque de générosité ! Quand son cher et tendre a quitté Matignon, Penelope s’est recasée à la Revue des deux mondes, en qualité de « conseillère littéraire » pour un salaire de 5.000 euros bruts par mois.

    Son travail s’est résumé à deux critiques de romans anglais… Les bons comptes font les bons amis !

    Pour se défendre, François Fillon a fait preuve d’une malhonnêteté caractérisée, fustigeant la supposée « misogynie » du Canard enchaîné ! Quant à Bernard Accoyer, il s’est empressé d’expliquer que la pratique était courante… Ben voyons !

    Nous aurions pourtant tort de nous focaliser sur le seul François Fillon. Désormais, Emmanuel Macron se trouve aussi dans l’œil du cyclone. Vous savez, ce premier communiant qui lave plus blanc que blanc et entend renouveler la manière dont on conçoit la politique ici-bas. Il semblerait qu’il ait utilisé les frais de représentation de Bercy pour lancer la campagne de son mouvement, En Marche !

    Mais l’histoire ne s’arrêterait pas là ! L’Élysée aurait aidé Emmanuel Macron à organiser un déplacement au Liban… Quand on l’interroge sur l’origine des dons que son mouvement reçoit, Emmanuel Macron sort son atout : la démagogie. Serait-il donc « populiste » ou « démago » de chercher à savoir quelles fortunes nationales et étrangères soutiennent une personne qui espère présider à la destinée de la France ? Un homme qui compte dans son équipe un certain Bernard Mourad, ancien bras droit de Patrick Drahi. Cet élément pourrait-il, d’ailleurs, expliquer la relative clémence dont bénéficie l’impétrant dans les médias que possède le milliardaire franco-israélien ?

    Concluons ce petit panorama par Benoît Hamon. Depuis dimanche, les révélations se multiplient sur ce personnage. Son porte-parole, le député Alexis Bachelay, soutient ouvertement les islamistes du Collectif contre l’islamophobie en France, dirigé par l’inénarrable Marwan Muhammad… Il a même été jusqu’à relayer l’immonde et mensongère propagande de ce groupuscule sur le réseau social Facebook. Rappelez-vous, Alexis Bachelay a récemment été accusé, par le journaliste Georges Malbrunot, de mendier des vacances tous frais payés à l’ambassade du Qatar…

    Pendant ce temps, Marine Le Pen est interdite de pénétrer dans le camp de Grande-Synthe alors qu’elle a été élue députée française au Parlement européen sur ce territoire… À sa place, on a aperçu la bimbo Pamela Anderson. À quand, le grand nettoyage ?

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/fillon-macron-hamon-presidentielle-2017-de-scandales,309330

  • En cingleries aussi, jamais deux sans trois : après l'ISF et les 35 heures, le Revenu universel !

    Il était une fois...

    Il était une fois un petit élu de parti, qui avait un gros problème : comment acquérir de la notoriété, comment devenir connu, à défaut d'être célèbre, se demandait-il ? Et cela, parce qu'il voulait absolument gagner une élection. Oh, pas grand-chose, pas une grande élection, non ; vraiment, même, très peu de chose : la primaire du Parti socialiste.

    Que faire, que dire, qu'inventer ? se lamentait-il. La folie des 35 heures ? Martine me l'a déjà piquée ; l'autre folie de l'ISF, piquée aussi, par François (pas Hollande, non, Mitterrand) !

    Alors, Benoît a fait comme Erostrate : vous savez, ce grec inconnu qui, désirant à tout prix sortir de l'anonymat, incendia cette merveille du monde qu'était le temple d'Artémis, à Ephèse. Succès complet de l'opération : vingt-quatre siècles après, si le monde a perdu l'une de ses merveilles, Erostrate, lui, est passé à la postérité, et pour toujours.

    Benoît Hamon, atteint du syndrome (ou du complexe) d'Erostrate a trouvé lui aussi, enfin, son idée géniale. Il n'y a plus de temple à brûler, alors il a pensé à un truc sensationnel : je vais, se dit-il, donner 700 euros par mois à tout le monde ! Et j'appellerai cela le Revenu universel ! En voilà une idée qu'elle est bonne, se dit-il, tout content de lui, et, ni une ni deux, il se mit à proposer son thème de campagne. « Car il faut faire rêver », répondit-il à ceux qui le regardaient, mi effarés, mi consternés. Et il ne s'abaissa pas à expliquer comment il trouverait les 3 à 400 milliards que coûterait sa génialissime invention : cela aurait été d'un vulgaire ! Rêvons, vous dis-je... Et puis, il était tellement content de se démarquer ainsi de Hollande : lui avait dit « je ferai payer les riches », Hamon rétorque, superbe « je ferai toucher les riches » et Liliane Bettencourt recevra ses 700 euros par mois, comme tout le monde !... 

    Dans sa chronique du Figaro magazine, Zemmour, avec raison, tourna la chose en dérision ; et il nota : Hamon cartonne à Alger et Bamako, il fait un tabac, là-bas. Parce que, « le tam-tam de Jonathan », pour reprendre le titre d'un ouvrage du grand visionnaire Jean Raspail, cela fonctionne très bien : « Y’a bon la France ! » voilà ce qui se transmet, plus vite que la vitesse de la lumière ou du son, dans toute l'Afrique, de celle du Nord à la sub-saharienne. Oui, l'intéressé n'en a peut-être pas conscience, ou il n'en a cure, mais le résultat de sa démagogie délirante c'est ce cri qui court partout, dès maintenant : « Y’a bon, Hamon, y'a bon la France... ».

    Oui, mais, pour nous, la France et les Français, Hamon et ses folies, « y’a pas bon », mais pas bon du tout...

    Car, pour parler clair, outre le formidable appel d'air supplémentaire que cette folie furieuse créerait en matière d'immigration, Benoît Erostrate, pardon, Benoît Hamon n'a pas l'air de se rendre compte que son idée géniale, suréminente, sublimissime, ce serait tout simplement un GBSA, un grand bond social en arrière : un saut dans le temps passé de 2.000 ans, qui nous ferait revenir à cette époque où le peuple de la ville de Rome s'accommodait fort bien de ne pas travailler, pourvu qu'il ait de quoi manger et de quoi se distraire; et ce serait le retour de la mentalité décadente du « panem et circenses », que dénonçait Juvenal : le beau « progressisme » que voilà ! Qu'il est « novateur », ce programme qui ramène 2.000 ans en arrière !... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • François Fillon et la préférence familiale...

    Le Canard enchaîné vient de lâcher une information fort gênante pour François Fillon, qui passait jusqu'à présent pour le chevalier blanc du système UMPS :

    6a00d83451619c69e201b7c8cde6be970b-320wi.png"Près de « 500.000 euros brut » en huit ans. C’est ce qu’aurait perçu Pénélope Fillon, comme attachée parlementaire de son mari François ou du suppléant de celui-ci, ainsi que par la Revue des deux mondes, affirme Le Canard enchaîné dans son édition à paraître ce mercredi.

    D’après « les feuilles de paie » de Pénélope Fillon, celle-ci a été rémunérée de 1998 à 2002 par son mari, député de la Sarthe (...). Cette enveloppe, qui vient en sus de l’indemnité du député, sert à rémunérer les assistants parlementaires basés à l’Assemblée ou dans les permanences des circonscriptions. « Calculé en principe pour trois collaborateurs », selon le site de l’Assemblée, son montant est de 9.561 euros par mois actuellement.

    Le fait d’embaucher des proches comme collaborateurs n’est pas interdit pour les parlementaires, à condition que ce ne soit pas un emploi fictif. A partir de 2002, après l’entrée de François Fillon au gouvernement, Pénélope Fillon, sans profession connue et qui est toujours en retrait des activités politiques de son mari, devient collaboratrice du suppléant de celui-ci, Marc Joulaud. D’après les chiffres obtenus par Le Canard enchaîné, c’est à cette période qu’elle sera rémunérée le plus (de 6.900 à 7.900 euros mensuels). Une collaboratrice de François Fillon à l’époque, interrogée par Le Canard, dit « n’avoir jamais travaillé avec elle ». « Je n’ai pas d’info à ce sujet. Je ne la connaissais que comme femme de ministre. »

    En 2012, Le Canard affirme que Pénélope Fillon a de nouveau été rémunérée « pendant six mois au moins » quand François Fillon est redevenu député de la Sarthe, après cinq ans à Matignon. « Au total, Pénélope aura perçu environ 500.000 euros brut sur les caisses parlementaires » en huit ans, affirme l’hebdomadaire. « Pénélope Fillon a été la collaboratrice de François Fillon, oui, elle a travaillé pour la Revue des deux mondes et oui c’est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leur collaborateur, à gauche comme à droite », a déclaré à 20 Minutes Thierry Solère, porte-parole de François Fillon. « Elle a toujours travaillé dans l’ombre, car ce n’est pas son style de se mettre en avant », a-t-il ajouté.

    Le Canard affirme aussi que Pénélope Fillon a été parallèlement salariée, entre le 2 mai 2012 et décembre 2013, de la Revue des deux mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière (PDG de Fimalac), un ami de François Fillon. Elle touchait alors environ 5.000 euros bruts par mois. Interrogé par l’hebdomadaire, le directeur de la revue, Michel Crépu, se dit « sidéré » : « Je n’ai jamais rencontré Pénélope Fillon et je ne l’ai jamais vue dans les bureaux de la revue. » Il précise toutefois que Pénélope Fillon a signé « deux ou peut-être trois notes de lecture ». « Michel Crépu est mal renseigné », a rétorqué Thierry Solère.

    Le candidat François Fillon ne nie pas les informations mais tente néanmoins de se défendre :

    François Fillon a tenté de se justifier, dénonçant «le mépris et la misogynie» de l'article du Canard. Et d'ajouter, cité par Reuters : «Alors parce que c’est mon épouse, elle n’aurait pas le droit de travailler ? Imaginez un instant qu’un homme politique dise d’une femme – comme le fait cet article – qu’elle ne sait que faire des confitures. Toutes les féministes hurleraient.»

    De leurs côtés, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy doivent sourire. C'est moche la politique parfois...

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/fran%C3%A7ois-fillon-et-la-pr%C3%A9f%C3%A9rence-familiale.html

  • Marine Le Pen vue par François Hollande : intelligente, structurée, efficace !

    Et si François Hollande se prononçait pour Marine Le Pen ? « C’est une blague, bien sûr, mais à moitié », écrit l’hebdomadaire Minute, qui consacre un article aux propos tenus par le président de la République sur Marine Le Pen, sur l’immigration ou sur l’islamisation de France, devant les journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui les ont rapportés dans Un président ne devrait pas dire ça…, paru l’an denier aux éditions Stock. En voici quelques extraits.

    Minute-Couv-Hamon-251x350.jpgLe 23 juillet 2014, Lhomme et Davet posent cette question à Hollande : « Est-ce que c’est tabou aujourd’hui, en étant de gauche, de dire qu’il y a trop d’immigration ? » La réponse présidentielle tombe : « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là. » Stupeur des journalistes du « Monde ». Hollande détaille. Il raconte que, quelques mois plus tôt, il a reçu la réalisatrice d’un film montrant des adolescents fraîchement arrivés en France et y apprenant le français.

    « Les profs sont très fiers, très heureux, reprend-il. Et en même temps, ils disent : “C’est Sisyphe ! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais. Donc, qu’est-ce qu’on fait ? On travaille dans un quartier, on arrive à aider ces familles, on leur donne un logement… Et puis après, il y en a d’autres qui arrivent, plus pauvres…” Donc, il faut à un moment que ça s’arrête. Ce n’est pas être mauvais républicain, au contraire : si on veut quand même faire ce travail, arriver à sortir un certain nombre de jeunes, il faut éviter qu’ils soient toujours confrontés à d’autres. »

    « La seule qui est venue avec un texte articulé… »

    En mai 2014, François Hollande a reçu Marine Le Pen à l’Elysée, évoquant avec les différents leaders politiques la refonte des régions françaises. « L’UDI, ils sont venus à sept ou huit, et il y avait autant de positions que de participants ! Mais la seule qui est venue avec un texte articulé, avec une logique, qui peut s’entendre, qui est de dire : “En fait, vous faites cette réforme parce que l’Europe vous demande de la faire”, c’est Marine Le Pen. Elle m’a lu son texte, et bien sûr il n’y avait rien qui pouvait être convaincant de mon point de vue, mais c’était très efficace ! Si ce discours avait été prononcé à l’extérieur, il aurait été très efficace. Les autres étaient dans le calcul politicien… »

    François Hollande le confesse : il l’a trouvée… intelligente. Et « pas factieuse ». « Elle, elle ne pense pas chasser les immigrés. Elle pense redonner une clarification à ce que veut dire être français. »

    Lors de son discours d’adieu, si François Hollande veut parler de Marine Le Pen avec la même sincérité, surtout, qu’il ne se gêne pas.

    Extraits d’un article paru dans Minute n° 2806 du 25 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/