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élections - Page 389

  • Marion Maréchal-Le Pen, fée Clochette lâchée dans la cage aux cons…

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    Une Pimprenelle blonde comme les blés qui ridiculise les vestales passablement amorties d’un féminisme remontant au siècle dernier.

    L’avortement, sujet douloureux entre tous. Ce n’est pas pour rien que Marine Le Pen évite de le brandir, à quelques semaines de ce qui pourrait bien être un bouleversement électoral hors du commun. Osons l’écrire : la loi Veil fut un moindre mal, puisque tentant de légiférer sur une réalité alors plus que détestable, tricoteuses et faiseuses d’anges et drames sanitaires allant avec n’étant, alors, pas que seule vue de l’esprit.

    En ce sens, il n’existe pas de « droit à l’avortement », le meurtre de l’enfant à naître ayant seulement été dépénalisé. Aujourd’hui, un autre crime serait autrement plus grave : celui de « délit d’entrave à l’IVG ». « Crime » consistant juste à proposer, par Internet interposé, un « autre choix » à de jeunes mamans parfois plus précoces que la moyenne. « Pro-choice », dit-on aux USA… Mais que font ces militants associatifs, si ce n’est donner le choix – un autre choix -, parfois, consistant à ne pas forcément condamner un enfant au seul motif que ses parents se seraient livrés à des galipettes inconsidérées ?

    Assez logiquement, Marion Maréchal-Le Pen s’est insurgée contre une déclaration de la socialiste Catherine Lemoine, présidente de la commission des affaires sociales : « Serait-il possible de m’éclairer quand vous expliquez qu’un enfant souffre que des parents puissent parler de lui comme d’un accident ? Que suggérez-vous ? Qu’il eût mieux fallu qu’il fût avorté ? » Comme disait Joseph Staline, « plus de témoin, plus de crime… »

    La donzelle parle d’or, ce, d’autant plus que sa naissance un brin chaotique demeure encore le meilleur des arguments : « Ne vous en déplaise, et je me permets cette impudeur parce qu’elle est de notoriété publique, vous avez devant vous un accident qui se vit bien ! » Il est vrai que la fée Clochette ne fut pas tout à fait désirée, entre père de passage et mère distraite ; mais néanmoins enfant reconnue, aimée, choyée par sa mère et aussi par celui qui lui donna son nom, un certain Samuel Maréchal, alors patron des jeunes lepénistes.

    Il est des actes d’amour qui valent tous les certificats de baptême et de bonne conduite.

    Sur la question, et ce, malgré les inévitables bisbilles l’opposant parfois à sa célèbre tante, elle aussi dotée d’un tempérament impétueux, on rappellera aussi que les jumeaux de Marine Le Pen  furent conçus alors que cette dernière était en plein divorce ; eux aussi étaient peut-être des « accidents ». Mais ils sont là, et plutôt heureux de l’être.

    Pour ses opposants du Parlement, le problème posé par Marion Maréchal-Le Pen est qu’elle est une fille de son époque, contrairement à d’autres rombières. Ce qui l’amène à affirmer, dans un premier temps : « Personne, aujourd’hui dans le spectre politique, ne menace la légalité de l’avortement ou son libre accès. » Pour ensuite railler, en un second, les « féministes ringardes » et autres « dinosaures politiques d’un temps soixante-huitard révolu ».

    Ah, que la vie peut se montrer cruelle, parfois. Injustes sont encore les années coulant dans le sablier… Une Pimprenelle blonde comme les blés qui ridiculise les vestales passablement amorties d’un féminisme remontant au siècle dernier. C’est qu’elles étaient girondes, ces gargouilles sortant d’un tableau de Jérôme Bosch, leurs buissons sous les aisselles et les soutiens-gorge qu’elles jetaient au bûcher… Aujourd’hui rattrapées par cet actuel néo-féminisme, celui d’Eugénie Bastié ou de Gabrielle Cluzel, alors que leurs corsages le sont aussi aux lois de la pesanteur.

    Encore plus mimi, la sortie de l’adorable chipie : « Vous êtes la honte du combat des femmes, obsédée par la couleur du cartable, le sexisme de la grammaire, le jouet rose des Kinder, la répartition du temps de vaisselle dans le couple ! »/em>»

    Cerise sur une tarte aux poils grisonnants, ce tweet hallucinogène de Caroline Fourest : « Sans ces “féministes ringardes”, Marion M. Le Pen serait au foyer, à enseigner que les dinosaures n’ont pas existé… » Merci, chère Caroline : sans votre petite note finale, cette fête de l’esprit aurait eu comme un goût d’inachevé.

    PS : l’auteur de ces lignes, lui aussi une sorte « d’accident », certes moins giron que la petite Marion, se porte au mieux. Et, accessoirement, emmerde fâcheuses et fâcheux.

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/marion-marechal-pen-fee-clochette-lachee-cage-aux-cons,309817

  • La véritable nature de la démocratie moderne

    1223470889.jpgVisitez le site du Cercle de l’Aréopage :
    http://cercleareopage.org
    Conférence au Cercle de l'Aréopage:
    La véritable nature de la démocratie moderne
    Par Maxence Hecquard et Pierre Magnard
    Ouvrage présenté:
    https://www.amazon.fr/fondements-phil...
    La démocratie est aujourd'hui une valeur sacrée, une véritable religion. Dans un ouvrage passionné, passionnant [...] où toute l'histoire de la pensée politique moderne et contemporaine est citée à comparaître " (P. Magnard), Maxence Hecquard revisite les fondements et la genèse de cette religion séculière. L'antique ordre du monde s'est écroulé. La mort de Dieu, définitive depuis Darwin, fait place à un Etat de droit fondé sur une.. vérité scientifique : le progrès. Oui contesterait un tel régime ? La cohérence remarquable du système apparaît ainsi à l'énoncé de la métaphysique sous-jacente : celle d'un univers en évolution peint par Condorcet et Teilhard de Chardin, mais véritablement pensé par Kant, Hegel et Darwin. La démocratie est le moment politique de ce progrès. Hasard et liberté, droit et morale, intérêt et bien commun forment désormais autant de couples indissolubles. Le lien social devient essentiellement économique...
    Retrouvez les évènements du Cercle :
    http://cercleareopage.org/conf%C3%A9r...
    Lisez La Relance de la Tradition: Notes sur la situation de l'Église
    Broché:
    http://tinyurl.com/h6c52ho
    Pour liseuse:
    http://tinyurl.com/ztehnyd

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Une utopie peut en cacher une autre

    Un aimable lecteur me faisait remarquer, en réaction à ma précédente chronique dont il dit désapprouver la conclusion, que "l'émergence de Benoît Hamon est plutôt la résurgence de la vieille idéologie gauchiste. Surtout, il est plus en phase avec la ligne de Mélenchon qu'avec celle de Valls."

    Je ne chercherai pas à le contredire, s'il s'agit de mesurer le degré d'utopisme des discours respectifs de deux candidats résiduels de la primaire socialiste. Ayant brandi le drapeau du Revenu universel et, plus timidement, celui de la Semaine de 32 heures, Hamon a choisi la pente la plus démagogique. S'adressant aux sympathisants de la "belle alliance populaire" il a entrepris de flatter les gens qui souhaitent rêver le temps d'une campagne électorale quitte à se réveiller, une fois de plus, dégrisés. Ainsi en avait-il été des dupes du discours du Bourget de 2012, qui ont imaginé qu'en taxant à 75 % certains très gros revenus on diminuerait le nombre des pauvres. Les très jeunes gens peuvent nourrir ce genre d'illusion lors de leur premier vote.

    Chouchou des médias, des banquiers et des philanthropes de métier le candidat Macron, sans programme et sans parti se rapprocherait par là-même plutôt de Hamon.

    Car, précisons bien : Hamon, sincère pithécanthrope, n'entend rien au projet qu'il agite, ou plutôt qu'il place au bout d'un horizon qu'on n'atteindra jamais : le revenu universel. Cette idée inapplicable, née d'une suggestion paradoxale de Milton Friedmann, celle d'un impôt négatif, n'appartient en rien à l'héritage du socialisme français. Elle s'adosse sans doute à certaines idées libertariennes chères aux soixante huitards, en ceci précisément que cette part de la sphère gauchiste ne sera jamais vraiment marxiste. Et ceux qui ont développé la proposition, tel le très péremptoire Gaspard Koenig, ne me semblent que des penseurs hors sol, et pas nécessairement des utopistes de gauche.

    À ce jour pourtant, parmi les écueils évidents de ce projet, on n'examine pas assez la question des bénéficiaires, plus exactement celle de l'extension presque impossible à définir et à limiter concrètement. "Universel" on vous dit. On le disait déjà il y a une vingtaine d'années quand certains parlaient de "sécurité sociale universelle" en ajoutant que "cela veut dire que tout Français etc"… car dans le discours des jacobins l'univers a la forme d'un Hexagone. Aujourd'hui le critère de la citoyenneté ne semblerait même plus licite. Il faudrait abroger tous les interdits qui pèsent sur la discrimination ou bien accepter de distribuer le fameux revenu à tous les résidents de la France métropolitaine et de l'Outremer, mais alors aussi à leurs familles, et à tous les arrivants, migrants, réfugiés, gens du voyage etc. Fermera-t-on Mayotte aux Comoriens ? La Guyane sera-t-elle interdite à ses voisins ?

    L'utopie de ce revenu universel repose une fois de plus sur l'utopie mondialiste.

    Écrivant ces lignes à quelques heures du choc annoncé entre Valls et Hamon, ce dossier me confirme que les voies tangentielles qui écartent les deux personnages du parti socialiste sont de natures très différentes, en particulier sur la question essentielle du communautarisme.

    Curieusement sur ce point la convergence entre Hamon et le candidat Macron pourrait se révéler la plus forte, au-delà de leurs connotatiosn respectives, [faussement] droitière ou centriste pour l'un, gauchisante pour l'autre. Prétendre ignorer le problème du communautarisme ou celui du terrorisme islamique c'est se placer dans un certain camp, un camp qu'il convient de combattre.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Faut-il applaudir aux primaires de la gauche ?

    Une fois de plus les études par sondages se sont trompées. Le premier tour des primaires de gauche a placé en tête celui que personne n'attendait il y a seulement 15 jours.

    Le 8 janvier par exemple, on pronostiquait Valls "en tête d'un sondage réalisé auprès des sympathisants de gauche par l'institut Ifop et publié dans le Journal du Dimanche. 36 % de ces sympathisants souhaiteraient que l'ancien Premier ministre soit désigné candidat pour 2017 à l'issue de la primaire organisée par le parti socialiste. C'est une avance conséquente sur Arnaud Montebourg 24 % et Benoît Hamon 21 %, ses deux premiers poursuivants. Pourtant, comme le relève le Journal du Dimanche, c'est 8 points de moins qu'il y a un mois : 45 % pour Valls, 25 % pour Montebourg, 14 % pour Hamon. Parmi les seuls sympathisants du parti socialiste, Manuel Valls a les faveurs de 51 % de sondés, là où Arnaud Montebourg est préféré par 18 % et Benoît Hamon par 16 %, au vu de ces données." (1)⇓

    Le cafouillage sur les chiffres de la participation, ayant alimenté tous les commentaires polémiques de la journée du 23 janvier, a sans doute occulté cette confirmation d'une tendance observée durant toute l'année 2016. Cette nouvelle illustration de l'incertitude des pourcentages annoncés à l'avance ne les empêche pas cependant de demeurer la base de tous les raisonnements prédictifs, de toutes les stratégies, de toutes les tactiques.

    On ne sait pas si la belle alliance populaire a mobilisé le 22 janvier 1 200 000 ou 1 600 000 électeurs mais on croit connaître, avec quatre chiffres significatifs, précision scientifique impressionnante, le territoire respectif des candidats. Voila qui démentait l'affirmation du président de ce qui s'appelle pompeusement la "Haute autorité" (sic), Thomas Clay, professeur de droit s'il vous plaît, pour lequel on se situe aux alentours, "plus proches" de 2 millions de votants.

    Avant même par conséquent de suivre les raisonnements géométriques sur les déplacements de pourcentages, on devra désormais se poser la question de savoir pourquoi les gros moyens de désinformation se trompent aussi systématiquement.

    Nous voici cependant enfin à pied d'œuvre. Nous arrivons en vue d'une bataille électorale où tout est devenu possible. "Tout" cela inclut par conséquent l'imprévisible. L'année 2016 nous en avait donné un avant-goût. Et, pour 2017, la seule certitude solide relève du calendrier, fort chargé, celui des élections françaises au printemps et des élections allemandes à l'automne.

    Pour dire les choses plus clairement encore : si, au lendemain des primaires de droite, fin novembre 2016, l'issue du scrutin présidentiel futur semblait comme "pliée", courue d'avance aux yeux des commentateurs agréés, cette apparence, si souvent illusoire, paraît en l'occurrence largement dissipée quelques semaines plus tard.

    Les enjeux de la bataille à venir dépassent en réalité la question des personnes et des appareils politiciens. La représentation politique de ce qu'on appelle la droite par exemple reste essentiellement tributaire des réseaux de pouvoir voire des tics de langage du gaullisme. Sur les 7 candidats à la candidature "de la droite et du centre" qui concoururent en novembre, 6 étaient issus du RPR, la seule exception étant celle de Jean-Frédéric Poisson considéré comme marginal.

    En revanche sur les 4,3 millions de Français qui se déplacèrent alors pour désigner leur candidat, la grande majorité s'est ralliée à des réformes que le parti gaulliste a toujours esquivées, préférant toujours l'idée "sauver le modèle social français" au constat de faillite de ce "modèle".

    Ceci veut dire que le vrai combat pour le redressement de la France et de l'Europe doit se situer sur le terrain des idées, laissant de côté le choc des ambitions, des prébendes et des petites gloires stériles.

    Oui, on peut déjà se féliciter des primaires de la gauche, en ce sens qu'elles actent la déchéance de la vieille idéologie socialiste et du parti d'Épinay. Reste à construire une réponse qui ne soit pas entachée de l'imposture du macronisme, dernier espoir et dernière pensée du Waterloo hollandiste, dernier avatar d'une gauche en déréliction.

    C'est donc bien maintenant que la vraie campagne commence.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. Le Point 8.1.17

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • De la primaire socialiste à la finale présidentielle du 7 mai...

    La Primaire de la Gauche tourne au pugilat entre les deux finalistes, et les discours de MM. Valls et Hamon semblent négliger que c’est bien leur camp politique qui gouverne le pays depuis 2012, les deux candidats ayant été ministres de M. Hollande, pour le premier jusqu’au mois dernier quand le second a quitté le navire dès l’été 2014, marquant alors son désaccord avec la ligne générale incarnée par le président et le premier ministre du moment. Or, à bien écouter les différents débats des dernières semaines, j’ai parfois l’impression que les deux concurrents agissent et parlent comme si le Pouvoir leur était totalement inconnu, ce qui est tout de même un comble…

    La grande querelle des féodaux socialistes n’est qu’un épisode de ce combat des chefs pour conquérir la magistrature suprême de l’Etat, un feuilleton qui va tenir le Pays légal en haleine jusqu’en mai prochain. Une querelle qui, si l’on entend les commentaires des habitués du « parlement du peuple » (tel que l’entendait Balzac), motive plus par la possibilité de « dégager » l’ancien locataire de Matignon que par les idées mêmes de son adversaire.

    Mais, dimanche soir prochain, lorsque le candidat officiel du Parti socialiste aura été désigné par les « socialistes d’un jour », la campagne prendra une nouvelle tournure car les principaux protagonistes seront alors tous connus : mais, des cinq présumés favoris, il ne devra en rester que deux pour le combat final du 7 mai, et, il faut bien l’avouer, nul ne sait, à l’heure présente, qui seront ces deux-là ! En trois mois, comme on l’a vu en ces dernières semaines, les pronostics et les évidences peuvent être bouleversés par quelques surprises dont il n’est pas certain qu’elles soient agréables pour tous…

    De cette lutte électorale, le vainqueur sortira-t-il autrement qu’épuisé et sa victoire sera-t-elle autre chose que l’addition des mécontentements ou des oppositions à son adversaire ultime ? A moins qu’il suscite une espérance qui, bientôt, risque de disparaître devant des réalités qui résistent mieux aux promesses que les électeurs, ou sous les pressions d’une Union européenne qui ne parle que de « respect des règles budgétaires » quand il faudrait penser ambition géopolitique et grands projets…

    C’est le grand inconvénient de « notre » République contemporaine, celui d’être prisonnière d’une incertitude électorale qui aiguise les appétits et suscite les jeux d’appareil et le choc des ambitions personnelles, alors qu’il faudrait additionner les énergies et les propositions pour les rendre efficaces dans le service de l’Etat : la Monarchie, qui n’est pas « le » régime parfait mais qui prend en compte les imperfections humaines comme politiques pour mieux les dépasser, est le meilleur moyen d’assurer la continuité au-dessus des querelles de partis ou de personnalités politiques. C’est aussi l’incarnation d’une unité qui est celle de la nation ; c’est le trait d’union des diversités françaises, dans tous leurs aspects et toutes leurs contradictions ; c’est ce qui permet et garantit l’expression des opinions politiques sans forcément menacer la magistrature arbitrale suprême de l’Etat…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • « Ben Hamon » est-il le candidat des Frères musulmans ?

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: La tactique qui, dans le camp LR, a contribué à éliminer « Ali Juppé » face à Fillon reprend-elle du service, au PS et contre « Ben Hamon » cette fois ? Toujours est-il que les bons « amis » que ce dernier compte au Parti socialiste ne le ratent pas. Libération rapportait ainsi mardi dernier les propos d’un ministre proche du candidat Valls, qui, « sous couvert d’anonymat », déclarait ex abrupto : « Hamon est le candidat des Frères musulmans. » Après Stéphane Gros ou encore Malek Boutih, c’était au tour de Valls soi-même de sonner la charge, déclarant : « Oui, il y a des ambiguïtés, il y a des risques d’accommodement de la part de Benoît Hamon avec l’islamisme radical. »

    C’est une allusion au commentaire de Benoît Hamon suite à un reportage de France 2 – entre autres – qui montrait les interdits dont sont victimes les femmes dans l’espace public des banlieues de l’immigration. « Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n’y avait pas de femmes », a soutenu, contre l’évidence, celui que les réseaux sociaux ont rebaptisé « Ben » Hamon. « Arrêtons de faire de l’islam un problème de la République, a-t-il martelé, affirmant souhaiter « des accommodements, qui, dans le respect de la laïcité et des principes de la République, permettront à l’islam en France de trouver une place semblable à celle des autres religions ».

    Hamon a fait de Trappes sa vitrine, une ville appelée le Molenbeek français parValeurs actuelles, au grand dam de « Ben Hamon », et dont les marqueurs de radicalisation sont frappants. En juillet 2013, la ville avait été la proie de violentes émeutes ethnico-confessionnelles après le contrôle policier d’une femme entièrement voilée. Depuis, entre soixante et quatre-vingt « jeunes » sont partis faire le jihad en Syrie. Des faits inquiétants que « Ben Hamon » s’emploie à banaliser. Pour un membre de l’opposition LR au conseil municipal de Trappes : « Hamon est dans une logique boutiquière. Il traite la communauté musulmane comme une clientèle électorale. »

    http://fr.novopress.info/

  • Ce que révèle « l’affaire » Penelope Fillon

    Quelqu’un de bien renseigné a balancé le couple Fillon aux journalistes…

    Penelope Fillon fait depuis deux jours la une des médias : cette discrète Galloise aurait, selon les révélations du Canard enchaîné, travaillé entre 1998 et 2012 comme attachée parlementaire de son mari et du suppléant de ce dernier. Le total des sommes qu’elle aurait perçues s’élève à plus de 500.000 €. Si la pratique est légale et répandue, c’est la suspicion d’emploi fictif qui pose problème. En octobre, lors de sa première prise de parole publique, Mme Fillon avait déclaré qu’elle se tenait « dans l’ombre » de la politique active menée par son mari ; une déclaration qui, de prime abord, peut poser quelques questions sur la réalité de son travail.

    Il ne s’agit pas, ici, de blanchir ou d’accabler cette pauvre femme timide qui, bien malgré elle, se retrouve exposée à la vindicte populaire. Une enquête est en cours, c’est elle qui tranchera.

    Comme le dit le vieux proverbe : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. » À l’heure où médias et Internet braient d’une même voix et réclament la tête des époux Fillon, penchons-nous avec sérénité sur les dessous de cette « affaire ».

    La sagacité de l’institution judiciaire est à noter. Elle a ouvert une enquête l’après-midi même où le scoop était révélé. On se félicite d’une telle rapidité, d’autant qu’il est question d’argent public ; on regrettera, cependant, de n’avoir pas vu pareille célérité lors de l’affaire Cahuzac : la justice avait alors eu besoin de trois mois pour ordonner l’ouverture d’une enquête.

    En outre, si Mme Fillon a dit être « dans l’ombre » de son époux, cela ne suggère nullement qu’elle était payée à ne rien faire.

    Ceux qui connaissent le métier d’attaché parlementaire savent que ces derniers ne bénéficient pas de la notoriété des députés dont ils font souvent la moitié du travail sur le terrain et au niveau administratif. Certains attachés exercent cette profession depuis plusieurs décennies sans jamais avoir été vus au Parlement, tout simplement parce qu’ils travaillent sur le terrain : dans leur circonscription. De plus, parmi les qualités requises pour ce métier, on cite fréquemment la loyauté, la discrétion et l’humilité ; bref, savoir rester « dans l’ombre »…

    Enfin, peu d’observateurs l’ont noté : s’il y a eu révélation, il y a forcément une taupe. Une taupe qui a gardé l’information secrète pendant la primaire pour ne la divulguer que trois mois avant l’échéance présidentielle, au moment où le candidat Fillon est en passe de l’emporter. Voilà qui rappelle l’enregistrement des propos sexistes tenus par Trump en 2005 et révélés seulement un mois avant l’élection.

    Les regards se dirigent naturellement vers le camp des anciens rivaux. Si la plupart des sarkozystes se sont ralliés bon gré mal gré au vainqueur de la primaire, les juppéistes ne goûtent que peu à la victoire de ce libéral-conservateur qui fait tellement catho de province.

    Faute d’indices, on ne peut accuser personne sous peine de tomber dans la calomnie que nous dénonçons. Le fait est que quelqu’un de bien renseigné a balancé le couple Fillon aux journalistes du Canard. Est-ce une mesquine volonté de nuire ou l’expression d’une conscience citoyenne ?

    http://www.bvoltaire.fr/nicolaskirkitadze/revele-laffaire-penelope-fillon,309461

  • L'analyse de Zemmour : « Benoît Hamon, le socialiste qui monte parce qu'il promet tout »

    CHRONIQUE - Éric Zemmour voit en Benoît Hamon l'idole montante des étudiants idéalistes et des banlieues où le chômage des jeunes est massif. [Figarovox - 20.01]. Comme toujours ou presque sa critique touche les points sensibles et dégage l'essentiel.  LFAR

    Il est l'homme qui monte. Celui qui remplit les salles. Suscite l'enthousiasme sur les réseaux sociaux. Le Fillon de la primaire socialiste, se réjouit-on déjà dans son entourage.

    Benoît Hamon a tout compris. Celui que Martine Aubry appelait « petit Ben » avec affection a bien grandi. Il a retenu les leçons de ses glorieux aînés. Il a fendu l'armure, comme avait dit Jospin. Et il nous étonne par sa démagogie, comme avait dit Chirac. Rien ne l'arrête ni ne le retient. Son « revenu universel » jongle avec les centaines de milliards d'euros, mais lui ne cille pas d'effroi. On se demande parfois s'il n'est pas comme nos grands-parents qui mélangeaient les anciens francs et les nouveaux !

    Mais Hamon n'en démord pas. Le travail est mort, les robots vont tout prendre ; il faut donc payer les gens à ne rien faire. Avec quel argent ? On trouvera. Les riches sont là pour ça. Et si cela ne suffit pas, la Banque centrale fabriquera les billets nécessaires.

    Petit Ben a réponse à tout. A côté de lui, Arnaud Montebourg passe pour un père Fouettard lorsqu'il défend le travail et l'industrie comme socle de la richesse nationale. Evidemment, c'est moins « fun » que la multiplication magique des billets !

    Hamon ne s'arrête pas en si bon chemin. Il condamne toute fermeture des frontières aux migrants. L'honneur de la France, les valeurs, l'accueil, la tradition d'asile, la République… etc. On connaît la chanson. Il tance, tel un prêtre du nouvel ordre moral, Manuel Valls qui a osé dire à Angela Merkel qu'elle avait eu tort d'ouvrir en grand ses bras aux migrants. Hamon ne met à son revenu universel aucune limite ni d'âge ni de nationalité. Et ne supprime par ailleurs aucune allocation déjà existante. C'est open bar !

    Il va faire un tabac à Alger ou à Bamako. Il est déjà devenu l'idole des étudiants idéalistes et des banlieues où le chômage des jeunes est massif. Il a fait les gestes et dit les mots qu'il faut. Il a condamné Israël et exalté la « juste lutte » des Palestiniens. Il a dénoncé le Syrien Assad qui combat Daech. Lorsque les caméras de France 2 ont découvert dans des cafés de banlieue que les femmes y étaient persona non grata, il a aussitôt répliqué que le sexe féminin était de même interdit des bars ouvriers au XIXe siècle. Peu importe que ce soit un odieux mensonge, et que les ouvrières se rendaient dans les bars à l'époque de Maupassant ou de Zola, Hamon n'a cure de la vérité historique ; seule la vérité électorale l'intéresse.

    Hamon n'aime pas les ouvriers mais les chômeurs ; il est féministe lorsqu'il s'agit de défendre le mariage gay dans les bars du Marais ; il l'est beaucoup moins dans les bars de Sevran, où les jeunes hommes lui expliquent « qu'on est ici comme au bled ». Jusqu'où ne montera-t-il pas ?  

    Eric Zemmour          

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/01/24/l-analyse-de-zemmour-benoit-hamon-le-socialiste-qui-monte-pa-5902737.html

  • Fillon, Macron, Hamon : la présidentielle 2017 de tous les scandales !

    Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime.

    La Ve République ressemble à s’y méprendre aux écuries d’Augias. Ouvrez la porte d’un placard, vous trouverez une collection de squelettes. Commençons par François Fillon, le Monsieur Propre de la droâte de gouvernement. Tout en lyrisme, il affirmait triomphalement, durant la campagne de l’élection primaire : « Mon projet perturbe les castes bien établies. Tous ceux qui, au fond, profitent du système. Tous ceux qui veulent conserver leur pré carré. » Malheureusement pour lui, les révélations du Canard enchaîné sont venues perturber son scénario bien huilé…

    Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime. Simple paysanne, selon ses propres mots, Penelope Fillon a pourtant été l’attachée parlementaire de son époux, touchant un salaire colossal. En 2006, elle émargeait à 7.900 euros bruts par mois ! Au total, elle aura coûté la modique somme de 5 à 600.000 euros aux contribuables. Celle qui déclarait le 20 mai 2007 au Telegraph, un journal anglais, que les Français l’exaspéraient car ils se croiraient « supérieurs aux autres » et qu’ils ne seraient pas « particulièrement chaleureux » ne pourra pas déplorer leur manque de générosité ! Quand son cher et tendre a quitté Matignon, Penelope s’est recasée à la Revue des deux mondes, en qualité de « conseillère littéraire » pour un salaire de 5.000 euros bruts par mois.

    Son travail s’est résumé à deux critiques de romans anglais… Les bons comptes font les bons amis !

    Pour se défendre, François Fillon a fait preuve d’une malhonnêteté caractérisée, fustigeant la supposée « misogynie » du Canard enchaîné ! Quant à Bernard Accoyer, il s’est empressé d’expliquer que la pratique était courante… Ben voyons !

    Nous aurions pourtant tort de nous focaliser sur le seul François Fillon. Désormais, Emmanuel Macron se trouve aussi dans l’œil du cyclone. Vous savez, ce premier communiant qui lave plus blanc que blanc et entend renouveler la manière dont on conçoit la politique ici-bas. Il semblerait qu’il ait utilisé les frais de représentation de Bercy pour lancer la campagne de son mouvement, En Marche !

    Mais l’histoire ne s’arrêterait pas là ! L’Élysée aurait aidé Emmanuel Macron à organiser un déplacement au Liban… Quand on l’interroge sur l’origine des dons que son mouvement reçoit, Emmanuel Macron sort son atout : la démagogie. Serait-il donc « populiste » ou « démago » de chercher à savoir quelles fortunes nationales et étrangères soutiennent une personne qui espère présider à la destinée de la France ? Un homme qui compte dans son équipe un certain Bernard Mourad, ancien bras droit de Patrick Drahi. Cet élément pourrait-il, d’ailleurs, expliquer la relative clémence dont bénéficie l’impétrant dans les médias que possède le milliardaire franco-israélien ?

    Concluons ce petit panorama par Benoît Hamon. Depuis dimanche, les révélations se multiplient sur ce personnage. Son porte-parole, le député Alexis Bachelay, soutient ouvertement les islamistes du Collectif contre l’islamophobie en France, dirigé par l’inénarrable Marwan Muhammad… Il a même été jusqu’à relayer l’immonde et mensongère propagande de ce groupuscule sur le réseau social Facebook. Rappelez-vous, Alexis Bachelay a récemment été accusé, par le journaliste Georges Malbrunot, de mendier des vacances tous frais payés à l’ambassade du Qatar…

    Pendant ce temps, Marine Le Pen est interdite de pénétrer dans le camp de Grande-Synthe alors qu’elle a été élue députée française au Parlement européen sur ce territoire… À sa place, on a aperçu la bimbo Pamela Anderson. À quand, le grand nettoyage ?

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/fillon-macron-hamon-presidentielle-2017-de-scandales,309330