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élections - Page 389

  • Marine et les sept nains

    Avec un quinquennat pour rien et un François Hollande qui oublia d’endosser son habit de président – tellement l’homme était normal – la gauche, c’est, définitivement, tirée une balle dans le pied. Et ce n’est pas un Benoît Hamon, avec son revenu universel, qui va rameuter le vote des Français en sa faveur. Tout au plus, la gauche peut réussir à garder le dernier cercle des rêveurs incurables, embués dans leurs vapeurs de shit, qui préfèrent financer l’inactivité des chômeurs plutôt que de leur fournir des emplois en faisant le nécessaire pour relancer l’économie. Trop compliqué et cela demanderait tellement d’efforts ! Quant à la droite et son Fillon menteur – toujours aussi clivant et pas rassembleur pour deux sous – elle risque de s’embourber dans d’inextricables démêlées judiciaires qui vont la rendre encore un peu plus implosive. Marine Le Pen a un boulevard devant elle, car ce n’est pas les autres prétendants, tous aussi insipides les uns des autres, qui risquent de l’empêcher à continuer son petit bonhomme de chemin vers la dernière marche avant l’Élysée.
    Parmi les prétendants à la magistrature suprême, il y a un ancien banquier et ancien ministre d’un gouvernement socialiste, Emmanuel Macron, sorte de premier de la classe et chouchou des médias, parce que beau gosse, qui aurait l’avantage, pour Marine Le Pen, d’être l’adversaire idéal au deuxième tour de la présidentielle : libéral décomplexé, assumant pleinement son européisme. Son programme – ce que l’on en sait – est le reflet inverse de celui de Marine Le Pen. Avec, comme les autres, beaucoup d’effets de manches, de moulinets et de paroles emphatiques. Puis, il y a Mélenchon, vieux routard de la politique, qui présente un programme proche, en plus à gauche pour certains observateurs, de celui de Marine Le Pen. Mais qui reste incohérent sur le fond : sortir ou non de l’Union européenne ? On ne sait pas vraiment ! L’ancien socialiste est hésitant… Il sait que l’opinion est de plus en plus encline pour cette solution, mais son idéologie, très immigrationniste, ne lui permet pas d’aller jusqu’au bout de la logique du protectionnisme qu’il préconise… Reste, Dupont-Aignan, avec, pourtant, un programme patriote, qui refuse toujours la main tendue de Philippot et l’alliance avec le FN. Posture d’ego ? Probablement ! Peut-être préfère-t-il rester monsieur 2 %… Tous les autres, les plus connus, Michèle Alliot-Marie ou Henri Guaino, candidats indépendants, Yannick Jadot, Europe Écologie Les Verts, Nathalie Artaud, Lutte Ouvrière et Philippe Poutou, Nouveau Parti anticapitaliste, ne sont pas assurés de rester dans la course. À part faire diversion, on ne voit pas très bien leur utilité dans la confrontation démocratique. Mais, ils ont le droit d’exister !      
    Tous ceux-là, malgré leurs insuffisances et leurs incohérences, ne vont pas, pour autant, faire gagner Marine Le Pen. Si aujourd’hui, la présidente du FN peut compter sur un solide socle électoral, rien n’est joué : il lui reste à engranger tous les déçus de la politique, encore hésitants, qui lui permettront d’atteindre le score suffisant du fameux 50 %, plus une voix. Qui n’est qu’un palier indispensable, mais pas un triomphe. Il lui reste à convaincre que son programme, assez déroutant pour certains, notamment sur le chapitre concernant la sortie de l’Union européenne et le retour des souverainetés nationales, est tout à fait applicable et, contrairement à ce que veulent nous faire croire la plupart des médias et certains « spécialistes » autoproclamés, qu’il présente plus d’avantages que d’inconvénients. Trop souvent, tous ces commentateurs patentés oublient de préciser que 140 économistes, et pas des moindres, dont 4 prix Nobel, préconisent la même politique, pour retrouver la croissance et le plein-emploi. Si n’importe quel autre candidat avait le soutien idéologique de 4 prix Nobel, toute la presse, nationale ou internationale, en ferait leur une. Mais Marine Le Pen…
    Rien que cela tend à prouver qu’elle est, comme elle le proclame, la seule candidate anti-système ! 
    Claude PICARD

    http://www.medias-presse.info/marine-et-les-sept-nains/68849/

  • Gilbert Collard : J’aime mon pays et mon pays d’abord ! (Assises Présidentielles 2017)

  • Estelle Arnal : Comment faire gagner Marine Le Pen sur la toile ? (Assises Présidentielles 2017)

  • L’Institut du Pays libre et l'élection présidentielle

    Bernard Antony écrit :

    6a00d83451619c69e201b7c8d1ce94970b-800wi.png"La campagne pour les élections présidentielles sera sans doute encore très fertile en rebondissements. Mais voilà qu’avec la présentation demain à Lyon du programme du Front National on rentrera enfin dans le débat sur les idées et propositions. Et naturellement, nous les étudierons et les commenterons. [...] Nous commenterons aussi, bien sûr, après lecture attentive, ce qui a trait à ce que l’on appelle les lois sociétales. Sans doute, beaucoup de nos amis se détermineront sur cela pour opter entre l’abstention et un vote pour Marine. 

    Comme je l’ai déjà écrit précédemment, alors que l’affaire Fillon n’était pas encore déclenchée, celle-ci peut en effet être élue et désormais la « pénélopade » joue en sa faveur.  N’étant pas de ceux qui tirent sur les ambulances, je n’ai pas trop envie désormais de dénigrer Fillon et encore moins sa Pénélope. La malheureuse file depuis des jours du bien mauvais coton alors qu’il me paraît évident qu’elle n’a fait que se soumettre  à une mauvaise manière de son mari pour améliorer leurs revenus, plaidant sans doute qu’il n’était pas payé à la hauteur de son travail et de son talent.

    Mais ce dernier, pour l’heure, est encore candidat et n’ayant pas attendu l’éclatement de la saga pénélopienne pour exprimer mon affliction quant à sa contradiction sur l’IVG, sur laquelle je reviendrai un instant, je crois devoir encore manifester mon irritation sur sa référence au général de Gaulle car elle est désormais un lieu commun incantatoirement repris de la gauche chevènementiste au Front National marino-philippotard.

    Fillon, rappelons-le, a d’abord manifesté d’une manière très sotte son opposition à l’IVG, à titre personnel, mais combien il ne remettrait jamais en cause le droit et la pratique. Au lieu de dire pour le moins qu’il était partisan de favoriser les mesures alternatives à un acte de mise à mort et pour favoriser l’accueil de la vie. Et sur ce point, il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour dire non à la loi Veil mais simplement partisan du respect de la vie innocente, ce qui est le fondement de toute écologie authentique.

    Il a été bien maladroit aussi dans sa manière d’invoquer son christianisme sur la question de la sécurité sociale. Il eût été en effet plus intelligent de rappeler que l’institution de la Sécurité Sociale avait pour origine la pensée et l’œuvre des catholiques sociaux sur les XIX° ET XX° siècles et non des socialistes qui ne formulaient alors que des utopies ou des désirs révolutionnaires de grand soir, façon Lénine. Mais aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’on est chrétien que l’on doit affirmer vouloir ou ne pas vouloir toucher à notre système de sécurité sociale largement sclérosé et plus encore, détourné de sa finalité. [...]"

    Comme le répétait le grand Richelieu, « la politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ». C’est à ce que nous croirons percevoir de sa conception du nécessaire – selon ses « dits » et ses « non-dits » - que nous dirons notre choix pour l’échéance du mois d’avril." 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le retrait de Fillon : ce n’est plus qu’une question de jours, et de forme

    Le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui.

    Quoi que l’on puisse penser des excès et des arrière-pensées de l’affaire Fillon, bouc émissaire commode de la classe politique et des médias, la droite ne peut plus aller au combat avec ce chef atteint qui a, et pas seulement à cause de cette affaire, perdu son statut de favori pour la troisième place.
    Les députés tremblent pour leur réélection, et les électeurs de droite sont en train d’être siphonnés par Macron pour les plus européens, et surtout par Marine Le Pen pour les plus patriotes. La question de son retrait n’est donc plus qu’une affaire d’heures, ou de quelques jours.
    Mais le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui, et pour la campagne des présidentielles.
    Rien ne serait pire, pour les deux, qu’un renoncement forcé par le parti, par les députés, par les écuries sarkozystes ou autre. L’image serait désastreuse pour l’homme, qui a toujours oscillé entre soumission à un mentor et affirmation d’une certaine liberté.

    Dans cet acte grave et solennel qu’est un renoncement, se faire forcer la main constituerait un nouvel abaissement. Et cette situation subie, dans une atmosphère de débandade et de sauve-qui-peut, accroîtrait la panique à droite, livrée de nouveau à toutes les manœuvres d’appareil.
    Mais M. Fillon dispose d’un pouvoir considérable s’il se montre capable d’une attitude digne et gaullienne. Il peut, fort de sa légitimité acquise à la primaire, sur une ligne politique claire, imposer à son camp en plein doute son successeur et la ligne à adopter. Il peut créer un choc psychologique susceptible de rasséréner un peuple de droite décontenancé et lancer une dynamique inattendue qui bousculerait et M. Macron et Mme Le Pen, pour qui l’affaire Fillon est la divine surprise qui leur manquait.
    S’il annonce son retrait en lançant un appel solennel aux millions de Français qui l’ont soutenu et en leur demandant de se mobiliser en faveur de Mme Pécresse, il court-circuitera, de façon gaullienne encore, les calculs du parti et les ambitieux d’hier et d’aujourd’hui qui piaffent déjà. Il replacera cette décision dans la grande tradition gaulliste, celle du sursaut, de l’appel au peuple et d’une République rénovée qui va enfin porter à sa tête une femme, rappelant que c’est le général de Gaulle qui accorda le droit de vote aux femmes en 1944.
    En imposant la candidate et la ligne, celle qui a triomphé à la primaire, il apparaîtra enfin en véritable chef de son camp.
    M. Fillon, paradoxalement, a plus que jamais entre ses mains les clefs de l’Élysée, et de l’avenir de la France.

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/retrait-de-fillon-nest-plus-quune-question-de-jours-de-forme,311368

  • L’affaire Fillon, l’arbre qui cache la forêt

    Par Raphael

    La République, le Système, vus et décrits par un militant d'Action française de 22 ans ...

    La désignation par le peuple du prochain président de la République n’aura jamais paru aussi incertaine. Habituellement, à ce stade de la campagne présidentielle, les jeux sont plus ou moins faits, et les deux gros appareils : Parti Socialiste et Les Républicains, se disputent sereinement le trône (sic).

    En ce début de mois de février, les forces politiques en marche – sans mauvais jeu de mot - sont toutes dans de très mauvaises postures. Nous royalistes, ne nous réjouissons pas d’une situation aussi lamentable et préjudiciable à l’état de la France. Mais nous ne manquons pas d’y mesurer la responsabilité au Système. Commenter, dénoncer et éclairer nos lecteurs sur ce qu’il est en train de se jouer est quasiment une démarche de salut public.

    L’affaire Fillon, qui vient d’éclater il y a un peu moins d’une semaine est symptomatique des vices de la République et de son identité : l’imposture. François Fillon, candidat auto-proclamé de la rigueur, de la probité morale et du redressement, n’est ni plus ni moins qu’un profiteur du système républicain et de ses magouilles d’enrichissement personnel. Reprenons un peu les faits : Pénélope Fillon, ayant toujours clamé haut et fort que « jusqu'à présentelle ne s'était jamais impliquée dans la vie politique de son mari » - lire son interview d’octobre 2016 dans Le Bien Public - a, en réalité, touché près de 900 000 euros brut pour des missions d’attachée parlementaire, sans compter sa rémunération astronomique pour sa collaboration à La Revue des Deux Mondes, pour laquelle elle a touché 100 000 euros brut en un an. Une contradiction majeure, que la mine contrite de François Fillon ne pourra évacuer.

    Cette affaire est scandaleuse, tant la défense des intéressés est faible et fragile - l’enquête établit que l’épouse du candidat républicain n’avait ni badge, ni adresse mail de l’assemblée nationale, et tant la partialité des journalistes démontre, une fois n’est pas coutume, les connivences entre monde politique et monde médiatique !

    Mais si seulement, il s’agissait d’une affaire isolée ! Rappelons-nous : l’affaire Cahuzac, les montages financiers du feu couple Hollande-Trierweiler, l’affaire Bygmalion, l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires au Parlement européen du Front national, les exorbitants frais de bouche de Macron, moyen détourné d’étoffer son réseau pour son mouvement « En Marche » … Nous pourrions énumérer tant d’autres affaires !

    Le cas Fillon est seulement l’arbre qui cache la forêt peu verdoyante de la vie politique française. Il nous appartient, à nous, seuls vrais contradicteurs du Système, de pointer du doigt les nombreux scandales de la République, et de faire savoir aux Français que seul le recours à la monarchie traditionnelle, incarnée par un roi soucieux du Bien Commun, dégagé des servitudes de l’argent, et désintéressé des questions partisanes s’avère indispensable et salutaire en ce moment crucial, pour sauver notre pays. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • David Rachline : « Marine Le Pen est la candidate de la force et de l’équilibre »

    Marine Le Pen présente son programme présidentiel ce week-end à Lyon. Elle est soutenue par le Front national mais va à cette élection avec sa propre personnalité. Son directeur de campagne, le sénateur-maire de Fréjus, David Rachline, 29 ans, celui qui laisse traîner Présent sur son bureau pour énerver Libé, nous explique que sa candidate s’adresse à l’intégralité des Français et veut remettre la France en ordre en cinq ans.

    8793-20170204.jpgPrésent : Sur quels points, selon vous, le programme de Marine Le Pen est-il le plus attendu ?

    David Rachline : C’est un projet d’ensemble qui va être dévoilé à Lyon. Le programme et les engagements de Marine Le Pen ne seraient pas cohérents s’ils n’étaient pas mis en application dans leur totalité parce que tout se tient. Notre souveraineté budgétaire tient à la souveraineté économique qui tient elle-même à la souveraineté territoriale. Rendre la parole au peuple, c’est d’abord et avant tout redonner au peuple français sa souveraineté. Notre priorité c’est de rendre aux Français le pouvoir de contrôler qui rentre chez nous. C’est l’originalité de la candidature de Marine Le Pen d’être tournée vers la nation, vers le patriotisme, tandis que les autres sont des mondialistes soit honteux, soit assumés. Honteux en ce qui concerne François Fillon et assumé en ce qui concerne Emmanuel Macron. […]

    En tant que directeur de campagne comment sentez-vous les choses à J-80 de l’élection présidentielle ?

    On vit une dynamique spectaculaire. On vit une campagne où nos principaux adversaires sont largement favorisés. Les uns par les problématiques personnelles qui les touchent, les affaires, la candidature de François Fillon est en crise mais elle était déjà en crise avant, du fait de son projet politique. La primaire est un système qui fait apparaître des candidats dont les projets sont quasiment folkloriques.

    Quand je vois le programme de Benoît Hamon qui veut économiser 400 milliards d’euros par an pour son revenu universel et qui est le candidat des communautarismes et même de l’islamisme puisqu’il ne voit pas d’inconvénient à ce que des femmes ne soient pas autorisées à entrer dans un bar, quand je vois François Fillon qui veut quasiment supprimer la sécurité sociale, en tout cas transférer 85 % des Français sur les mutuelles privées et supprimer 500 000 fonctionnaires alors qu’on a besoin de policiers, qu’on a besoin de gendarmes, qu’on a besoin du régalien pour rétablir l’ordre dans notre pays, je me dis que leurs projets ne sont pas équilibrés. Marine apparaît là comme étant la candidate de la force et de l’équilibre.

    Sur la vague migratoire et sur l’immigration, on a le sentiment qu’ils sont tous d’accord pour ne rien changer ?

    Sur ce sujet-là et sur les autres. C’est vrai sur l’immigration et on connaît le bilan de François Fillon qui a fait entrer plus d’étrangers sur notre sol que Lionel Jospin. C’était difficile de faire pire, Fillon a réussi à faire pire. Lorsqu’il était aux responsabilités, il a laissé entrer un million d’étrangers en cinq ans. Il nous propose aujourd’hui non pas de sortir de l’Union européenne puisqu’il nous explique que les frontières sont un leurre mais de mettre en place un Schengen puissance 2. Comment dans le cadre d’un Schengen puissance 2, comment dans le cadre de l’Union européenne pourra-t-il limiter l’immigration et assurer notre sécurité ? Evidemment que c’est de l’enfumage. Evidemment qu’il ment comme il a menti il y a dix ans lorsqu’il est arrivé au gouvernement avec Sarkozy.

    Nous contestons l’Union européenne et nos députés au Parlement européen ont été élus par les Français pour le faire. Nous rétablirons les frontières nationales, elles sont utiles à la sécurité intérieure.

    En fait, il y a une différence de degré entre leurs différents projets alors qu’entre eux et nous, il y a une différence de nature. Les uns sont pour un peu d’Union européenne, les autres sont pour beaucoup d’Union européenne. Les uns sont pour l’immigration, les autres sont pour énormément d’immigration.Les uns sont pour l’ultralibéralisme économique, les autres sont pour beaucoup d’ultralibéralisme économique. Sur toutes les grandes thématiques de notre temps et de notre société ils sont parfaitement en phase. C’est là la grande différence de nature avec la candidature de Marine.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Extraits d’un entretien paru dans Présent daté du 4 février 2017

    http://fr.novopress.info/203249/david-rachline-marine-le-pen-est-la-candidate-de-la-force-et-de-lequilibre/